L’explication communément admise à la positivité du test de LASEGUE est que la jambe étendue ramenée en flexion vers le tronc provoque une traction douloureuse de la racine comprimée par la saillie discale avec phénomène réflexe contracturaire musculaire limitant le mouvement.
Il paraît difficile de concevoir que la rotation de la jambe autour de l’axe de la hanche qui constitue un mouvement parfaitement physiologique, puisse mobiliser le nerf à l’intérieur de son défilé ostéo-ligamentaires puis musculaire alors même qu’il est inextensible, et conserve une position anatomique invariable quelque soit le mouvement.
La rotation d’un segment autour de son axe ne provoque pas d’augmentation de sa longueur.
Le mécanisme devient par contre parfaitement compréhensible si on ne tient compte que du phénomène de contracture musculaire asymétrique de la loge postérieure par rapport à la loge antérieure et de la limitation fonctionnelle irréductible due au réflexe myotatique avec spasme généralisé des muscles de la chaîne postérieure.
Le nerf est lui strictement immobile, quand ce sont des muscles qui se mobilisent autour de lui.
Il paraît difficile de concevoir que la rotation de la jambe autour de l’axe de la hanche qui constitue un mouvement parfaitement physiologique, puisse mobiliser le nerf à l’intérieur de son défilé ostéo-ligamentaires puis musculaire alors même qu’il est inextensible, et conserve une position anatomique invariable quelque soit le mouvement.
La rotation d’un segment autour de son axe ne provoque pas d’augmentation de sa longueur.
Le mécanisme devient par contre parfaitement compréhensible si on ne tient compte que du phénomène de contracture musculaire asymétrique de la loge postérieure par rapport à la loge antérieure et de la limitation fonctionnelle irréductible due au réflexe myotatique avec spasme généralisé des muscles de la chaîne postérieure.
Le nerf est lui strictement immobile, quand ce sont des muscles qui se mobilisent autour de lui.
L'ensemble du système locomoteur est un appareil oculomoteur
Il s'agit pour l'homme d’obtenir en permanence une projection du centre de gravité du corps à l’intérieur du polygone de sustentation;
C'est le rôle du système tonique postural fin
C'est le rôle du système tonique postural fin
L’homme debout au repos n’est jamais immobile.
Il oscille en permanence.
Ces déplacements du centre de gravité sont considérés comme une constante biologique au même titre que les battements cardiaques ou les ondes EEG depuis BARON en 1982.
L’équilibre humain dans la station verticale au repos est un équilibre stable sur une base de sustentation au-dessus des limites de laquelle se projette le centre de gravité.
PLAN HORIZONTAL |
LE SYSTEME DE L’EQUILIBRE ET LA POSTUROLOGIE
Tous les processus physiologiques semblent pouvoir être mis en équation et les nombres fractals permettent même de dire que : L’évolution du vivant répond à l’équation : Tn=Tc+(To-Tc)g-n PHYSIOLOGIE Le maintien de l’homme L’efférent vestibulo-spinal rétablit les déviations axiales du corps tandis que l’efférent vestibulo-oculaire rétablit les images devant les yeux. Le but de l’équilibre est la stabilisation de l’œil dans la tête et de la tête par rapport au corps pour stabiliser le regard. Le conflit sensoriel ou cynéthose peut être rééduqué. L’homme debout au repos n’est jamais immobile. Il oscille en permanence. Ces déplacements du centre de gravité sont considérés comme une constante biologique au même titre que les battements cardiaques ou les ondes EEG depuis BARON en 1982. L’équilibre humain dans la station verticale au repos est un équilibre stable sur une base de sustentation au-dessus des limites de laquelle se projette le centre de gravité. Il existe des rythmes complexes dans des directions variables dans le sens transversal d’un pied sur l’autre et dans le sens sagittal des talons sur les orteils. Les points de contact des deux pieds sur le sol supportent donc des charges variables et oscillantes. Ces oscillations toniques posturales sont dans les conditions physiologiques normales, minimes et pratiquement imperceptibles en orthostatisme. Lorsque le sujet tente de réduire volontairement ces oscillations pendant un temps limité, la posture cesse d’être confortable et ne peut être maintenue au-delà de quelques minutes. A l’inverse d’un corps inerte, l’équilibre humain orthostatique est différent d’un instant à l’autre. L’équilibre se définit comme l’ensemble des mécanismes visant à la conservation de la posture. · Le système vestibulaire · Le système oculo-sensori-moteur · La sensibilité proprioceptive musculaire et articulaire · Les propriocepteurs cervicaux · Les informations proprioceptives et extéroceptives du reste du corps et notamment de la plante des pieds. On considère que les perturbations de la station debout qui nécessitent l’intégration et le traitement d’informations biomécaniques, sensorielles, et neuropsychologiques, sont l’expression d’un syndrome de déficience posturale cliniquement identifiable par la cohérence des signes, des symptômes et des enregistrements stabilométriques. L’équilibration L’équilibration est une fonction pluri-modale compensée. · La vue · La somesthésie générale · Deux organes proprioceptifs : les labyrinthes, · La proprioception de la nuque et du pied Le cou organe très évolué acquisition de l’espèce humaine, différenciation spécifique des mammifères, qui a permis l’autonomisation de la tête comme un porte capteur permettant l’exploration de l’environnement. |
On peut facilement distinguer la colonne vertébrale d’un singe de celle d’un homme par le fait que chez ce dernier l’axe vertical présente 4 courbures compensatrices qui n’existent pas chez le singe. A la jonction des courbures lombaires et sacrées, on observe une brusque angulation le promontoire qui supporte tout le poids de la partie supérieure du corps. |
Nos ancêtres n'ont jamais été ni arboricoles, ni quadrupèdes: Ils se tenaient déjà debout
Yvette DELOISON:
"Bien que le mode de locomotion n'ait pas été inauguré par l'homme puisqu'un lézard était déjà bipède dès l'ère primaire, le type humain de bipédie lui est propre. En conséquence, l'analyse anatomique des os des pieds des premiers hominidés permet de déterminer leur mode de locomotion et donc leur attitude corporelle.
L'étude des australopithèques et particulièrement celle d'un squelette complet découvert à Sterkfontein en Afrique du Sud comparés à l'homme et aux grands singes : chimpanzés, gorilles, orangs-outants, m'a permis d'aboutir à une nouvelle hypothèse sur l'origine de cette bipédie humaine. Il en
découle que l'homme n'a jamais eu d'ancêtre ni arboricole ni quadrupède. Ses lointains aïeux ainsi que ceux des australopithèques et des grands singes étaient déjà bipèdes !"
Yvette DELOISON:
"Bien que le mode de locomotion n'ait pas été inauguré par l'homme puisqu'un lézard était déjà bipède dès l'ère primaire, le type humain de bipédie lui est propre. En conséquence, l'analyse anatomique des os des pieds des premiers hominidés permet de déterminer leur mode de locomotion et donc leur attitude corporelle.
L'étude des australopithèques et particulièrement celle d'un squelette complet découvert à Sterkfontein en Afrique du Sud comparés à l'homme et aux grands singes : chimpanzés, gorilles, orangs-outants, m'a permis d'aboutir à une nouvelle hypothèse sur l'origine de cette bipédie humaine. Il en
découle que l'homme n'a jamais eu d'ancêtre ni arboricole ni quadrupède. Ses lointains aïeux ainsi que ceux des australopithèques et des grands singes étaient déjà bipèdes !"
On peut facilement distinguer la colonne vertébrale d’un singe de celle d’un homme par le fait que chez ce dernier l’axe vertical présente 4 courbures compensatrices qui n’existent pas chez le singe.
A la jonction des courbures lombaires et sacrées, on observe une brusque angulation le promontoire qui supporte tout le poids de la partie supérieure du corps.
L’équilibration est la fonction qui permet d’assurer une posture spécifique qu’est la station érigée et son maintien en dépit des circonstances contraires.
Elle se définit par rapport à l’ambiance gravitaire et implique la notion d’un système anti-gravitaire qui induit la notion de polygone de sustentation à l’intérieur duquel se projette le centre de gravité.
Les entrées sont les informations fournies par les capteurs sensoriels à un intégrateur et un comparateur en rapport avec un système de stockage des situations antérieurement vécues ;
Les sorties se manifestent sous la forme d’ordres donnés aux effecteurs permettant les réactions d’adaptation.
L’équilibration est donc une fonction pluri-modale compensée ;
La vue est l’élément essentiel permettant de fixer un point de repère asservi au labyrinthe au cours des déplacements de la tête ;
La somesthésie générale, sensibilité superficielle et profonde informant sur la disposition générale des segments du corps, les degrés de tension et de pression subis par les tendons, les muscles et les articulations spécialement la sole plantaire et la nuque.
Le maintien de la posture orthostatique suppose une mise en tonicité de la musculature car le corps n’est pas immobile mais oscille en permanence en suivant des rythmes particuliers et complexes pour maintenir son équilibre ;
Les réflexes posturaux entretiennent une contraction permanente, le tonus musculaire anti-gravitaire dans de nombreux groupes musculaires pour immobiliser les articulations ;
Les mécanismes assurant cette activité posturale sont indépendants de la volonté et mettent en œuvre un ensemble d’éléments nerveux sensoriels et moteurs et d’activités réflexes où les informations proviennent de différents récepteurs.
L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.
Le traitement de ces informations fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires.
Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur.
L’équilibration est un système multi-sensoriel complexe comprenant :
· Des organes récepteurs avec:
Le vestibule
La rétine périphérique et les muscles oculomoteurs
Les muscles de la posture
· Un centre intégrateur
Les noyaux vestibulaires
· Des organes effecteurs
Les muscles oculomoteurs,
Les muscles de la posture
· Des centres de contrôle
Le cervelet
Le cortex
Le pied
Il se comporte comme une poutre composite sophistiquée alliant solidité, souplesse et stabilité.
· Sur le plan statique, il existe deux appuis :
Antérieur, le clavier d’adaptation métatarsien.
Postérieur talonnier.
· Sur le plan dynamique, il existe deux systèmes :
Propulsif : l’articulation tibio-tarsienne et surtout les métatarso-phalangiennes, avec prééminence de la Ière.
Stabilisateur latéral : les articulations sous astragaliennes et médio-tarsiennes qui assurent la direction de l’avant pied et le couple dynamique de l’arrière pied tandis que le clavier métatarsien assure la stabilité latérale.
Le pied peut être scindé en deux triangles fonctionnels :
Postérieur statique
Antérieur dynamique.
Entre les deux, la charnière métatarso-phalangienne.
« La peau plantaire peut être assimilée au pneumatique », d’une roue.
La statique chez l’homme normal.
La station bi-podale en apnée d’un sujet sans déformation somatique pourrait être assurée par la seule tension de certains groupes ligamentaires :
· Grand ligament plantaire
· Coque ligamentaire poplitée
· Ligament de BERTIN
· Ligament vertébral commun antérieur
· Ligament inter-épineux
· Le triceps sural qui entre en action pour compenser la légère inclinaison tibiale en haut et en avant ;
La respiration va induire des oscillations somatiques rythmées par des translations du centre de gravité.
La lordose lombaire se modifiera légèrement de même que la répartition des forces d’appui au niveau des muscles plantaires superficiels, qui, très riches en capteurs baresthésiques renseignent le cervelet qui en induit des contractions harmonieuses alternées ascendantes et descendantes ;
Les oscillations somatiques physiologiques seront amorties par la mise en jeu de deux chaînes musculaires opposées et complémentaires ;
Le paleo cerebellum gère l’orthostatisme,
L’archeo cerebellum contrôle l’équilibration,
Le neo cerebellum assure l’harmonisation des mouvements.
La résultante de cette régulation intégrée s’exprime au niveau segmentaire en agissant sur la boucle gamma qui permet un ajustement précis du tonus musculaire grâce à la mise en jeu de barorécepteurs.
· Les capteurs neuro-musculaires sensibles à l’étirement musculaire dont la mise en jeu réflexe évite les lésions musculo-aponévrotiques.
· Les capteurs neuro-tendineux sensibles à l’étirement téno-périosté dont la mise en jeu réflexe protège les insertions en inhibant la contraction musculaire qui les solliciterait trop puissamment.
La suite fonctionnelle des chaînes somatiques alternées ascendantes et descendantes est connue depuis les expériences de ROLL JP & ROLL R, étudiant la participation des muscles oculomoteurs et extra-oculaires à partir de la poursuite visuelle d’une cible visuelle par un sujet immobile debout. ;
· La chaînes des extenseurs podaux passe par l’ajustement
Des muscles pédieux
Du jambier antérieur,
De l’ischio-jambier
Du psoas iliaque pectiné
Des érecteurs du dos
Des scalènes
Du droit inférieur de l’œil
· La chaîne des fléchisseurs podaux, antagoniste neo cérébelleuse passe par l’ajustement
Des muscles plantaires
Du triceps sural
Du quadriceps
Des fessiers
Du grand droit de l’abdomen
Du grand complexus
Du droit supérieur de l’œil
Ces deux chaînes sont sagittales pour un hémi-corps.
L’ajustement global des deux hémi-corps asymétriques se fait par des compensations proprioceptives et vestibulaires.
· Les connexions vestibulo-oculo-motrices directes.
Elles siègent dans la bandelette longitudinale postérieure qui réalise un réseau d’association directe et croisée des noyaux oculomoteurs articulés entre eux, et avec le noyau du spinal
· Les connexions vestibulo-oculo-motrices indirectes
Leurs trois voies passent par
Les noyaux oculomoteurs accessoires de CAJAL & DARKSCHEWITCH et de la commissure postérieure.
La réticulée, inhibitrice des noyaux oculomoteurs
Le noyau préposé à l’hypoglosse, intriquant ainsi la langue aux mouvements de la tête et des yeux.
· Le contrôle cérébelleux des MEO est sous le contrôle
De l’axe pupillaire qui varie physiologiquement de 0 à 4 ° par rapport à l’horizontale, l’écart inter-pupillaire et la hauteur pupillaire.
De l’œil directeur de la verticalité : c’est le plus souvent l’œil gauche qui regarde la verticale de stimulation visuelle.
Il existe un asservissement proprioceptif et visuel.
Du réflexe de fixation : le cerveau gauche regarde à droite, ce qu’étudie le nystagmus optocinétique.
De la synergie accommodation convergence
Du réflexe de fusion : 90 % de la population est plus ou moins hétérophorique, la diplopie n’étant évitée que par un effort constant de fusion. :
« L’hétérophorie est au strabisme ce que l’attitude scoliotique est à la scoliose »,comme le dit MALAFOSSE Ph.
Régulation tonique posturale
BARON en 1948, définit la régulation tonique posturale à partir de la notion d’équilibre du corps dans l’espace et démontre l’existence d’une voie nerveuse y participant au niveau des muscles de l’œil.
Cette activité sera mesurée à partir de 1956 avec le statokinésimètre.
Les relations entre les muscles moteurs de l’œil et des muscles du cou ou les paravertébraux sont découvertes à partir d’expérience d’incurvation du dos des poissons en jouant sur de très faibles déplacements oculomoteurs.
La correction est effectuée par réflexe opto-oculo-moteur.
Le syndrome mésencéphalique est la conséquence d’un traumatisme crânien provoquant une onde de choc qui atteint et lèse les noyaux mésencéphaliques, plus particulièrement ceux du III qui commandent le déplacement du globe oculaire dans son orbite.
Dans la plupart des cas, c’est l’œil gauche qui est atteint avec une légère paralysie tonique du muscle permettant la convergence de l’œil.
Les informations que le sujet reçoit sur la verticale et l’horizontale se trouvent perturbées.
Equilibre oscillant
La physiologie posturale de l’adaptation à la station érigée fait appel à un système de type cybernétique fermé décrivant des relations interactives entre les capteurs de l’équilibre statique que sont les récepteurs sensoriels périphériques et un comparateur qu’est le système nerveux central avec l’ensemble de ses engrames mémoriels, sensoriels, et psychoaffectifs.qui constituent la base de données de références posturales.
A chaque élément d’information nouvellement envoyé au comparateur, celui ci module la réponse des effecteurs périphériques par l’intermédiaire des plaques neuro-musculaires, unités motrices permettant l’adaptation du tonus de posture que les capteurs vont percevoir et dont ils enverront la transcription au comparateur créant ainsi en permanence un équilibre oscillant avec des effets rétroactifs permanents d’adaptation fine.
Dynamique
Durant la course, il existe un déplacement permanent du centre de gravité hors de la projection du polygone de sustentation, nécessitant un rattrapage permanent par le déplacement du coureur lié à l’angulation du plan du corps par rapport à celui du sol sur lequel il se déplace l’angle étant d’autant plus aigu que le terrain est davantage en pente.
A la jonction des courbures lombaires et sacrées, on observe une brusque angulation le promontoire qui supporte tout le poids de la partie supérieure du corps.
L’équilibration est la fonction qui permet d’assurer une posture spécifique qu’est la station érigée et son maintien en dépit des circonstances contraires.
Elle se définit par rapport à l’ambiance gravitaire et implique la notion d’un système anti-gravitaire qui induit la notion de polygone de sustentation à l’intérieur duquel se projette le centre de gravité.
Les entrées sont les informations fournies par les capteurs sensoriels à un intégrateur et un comparateur en rapport avec un système de stockage des situations antérieurement vécues ;
Les sorties se manifestent sous la forme d’ordres donnés aux effecteurs permettant les réactions d’adaptation.
L’équilibration est donc une fonction pluri-modale compensée ;
La vue est l’élément essentiel permettant de fixer un point de repère asservi au labyrinthe au cours des déplacements de la tête ;
La somesthésie générale, sensibilité superficielle et profonde informant sur la disposition générale des segments du corps, les degrés de tension et de pression subis par les tendons, les muscles et les articulations spécialement la sole plantaire et la nuque.
Le maintien de la posture orthostatique suppose une mise en tonicité de la musculature car le corps n’est pas immobile mais oscille en permanence en suivant des rythmes particuliers et complexes pour maintenir son équilibre ;
Les réflexes posturaux entretiennent une contraction permanente, le tonus musculaire anti-gravitaire dans de nombreux groupes musculaires pour immobiliser les articulations ;
Les mécanismes assurant cette activité posturale sont indépendants de la volonté et mettent en œuvre un ensemble d’éléments nerveux sensoriels et moteurs et d’activités réflexes où les informations proviennent de différents récepteurs.
L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.
Le traitement de ces informations fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires.
Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur.
L’équilibration est un système multi-sensoriel complexe comprenant :
· Des organes récepteurs avec:
Le vestibule
La rétine périphérique et les muscles oculomoteurs
Les muscles de la posture
· Un centre intégrateur
Les noyaux vestibulaires
· Des organes effecteurs
Les muscles oculomoteurs,
Les muscles de la posture
· Des centres de contrôle
Le cervelet
Le cortex
Le pied
Il se comporte comme une poutre composite sophistiquée alliant solidité, souplesse et stabilité.
· Sur le plan statique, il existe deux appuis :
Antérieur, le clavier d’adaptation métatarsien.
Postérieur talonnier.
· Sur le plan dynamique, il existe deux systèmes :
Propulsif : l’articulation tibio-tarsienne et surtout les métatarso-phalangiennes, avec prééminence de la Ière.
Stabilisateur latéral : les articulations sous astragaliennes et médio-tarsiennes qui assurent la direction de l’avant pied et le couple dynamique de l’arrière pied tandis que le clavier métatarsien assure la stabilité latérale.
Le pied peut être scindé en deux triangles fonctionnels :
Postérieur statique
Antérieur dynamique.
Entre les deux, la charnière métatarso-phalangienne.
« La peau plantaire peut être assimilée au pneumatique », d’une roue.
La statique chez l’homme normal.
La station bi-podale en apnée d’un sujet sans déformation somatique pourrait être assurée par la seule tension de certains groupes ligamentaires :
· Grand ligament plantaire
· Coque ligamentaire poplitée
· Ligament de BERTIN
· Ligament vertébral commun antérieur
· Ligament inter-épineux
· Le triceps sural qui entre en action pour compenser la légère inclinaison tibiale en haut et en avant ;
La respiration va induire des oscillations somatiques rythmées par des translations du centre de gravité.
La lordose lombaire se modifiera légèrement de même que la répartition des forces d’appui au niveau des muscles plantaires superficiels, qui, très riches en capteurs baresthésiques renseignent le cervelet qui en induit des contractions harmonieuses alternées ascendantes et descendantes ;
Les oscillations somatiques physiologiques seront amorties par la mise en jeu de deux chaînes musculaires opposées et complémentaires ;
Le paleo cerebellum gère l’orthostatisme,
L’archeo cerebellum contrôle l’équilibration,
Le neo cerebellum assure l’harmonisation des mouvements.
La résultante de cette régulation intégrée s’exprime au niveau segmentaire en agissant sur la boucle gamma qui permet un ajustement précis du tonus musculaire grâce à la mise en jeu de barorécepteurs.
· Les capteurs neuro-musculaires sensibles à l’étirement musculaire dont la mise en jeu réflexe évite les lésions musculo-aponévrotiques.
· Les capteurs neuro-tendineux sensibles à l’étirement téno-périosté dont la mise en jeu réflexe protège les insertions en inhibant la contraction musculaire qui les solliciterait trop puissamment.
La suite fonctionnelle des chaînes somatiques alternées ascendantes et descendantes est connue depuis les expériences de ROLL JP & ROLL R, étudiant la participation des muscles oculomoteurs et extra-oculaires à partir de la poursuite visuelle d’une cible visuelle par un sujet immobile debout. ;
· La chaînes des extenseurs podaux passe par l’ajustement
Des muscles pédieux
Du jambier antérieur,
De l’ischio-jambier
Du psoas iliaque pectiné
Des érecteurs du dos
Des scalènes
Du droit inférieur de l’œil
· La chaîne des fléchisseurs podaux, antagoniste neo cérébelleuse passe par l’ajustement
Des muscles plantaires
Du triceps sural
Du quadriceps
Des fessiers
Du grand droit de l’abdomen
Du grand complexus
Du droit supérieur de l’œil
Ces deux chaînes sont sagittales pour un hémi-corps.
L’ajustement global des deux hémi-corps asymétriques se fait par des compensations proprioceptives et vestibulaires.
· Les connexions vestibulo-oculo-motrices directes.
Elles siègent dans la bandelette longitudinale postérieure qui réalise un réseau d’association directe et croisée des noyaux oculomoteurs articulés entre eux, et avec le noyau du spinal
· Les connexions vestibulo-oculo-motrices indirectes
Leurs trois voies passent par
Les noyaux oculomoteurs accessoires de CAJAL & DARKSCHEWITCH et de la commissure postérieure.
La réticulée, inhibitrice des noyaux oculomoteurs
Le noyau préposé à l’hypoglosse, intriquant ainsi la langue aux mouvements de la tête et des yeux.
· Le contrôle cérébelleux des MEO est sous le contrôle
De l’axe pupillaire qui varie physiologiquement de 0 à 4 ° par rapport à l’horizontale, l’écart inter-pupillaire et la hauteur pupillaire.
De l’œil directeur de la verticalité : c’est le plus souvent l’œil gauche qui regarde la verticale de stimulation visuelle.
Il existe un asservissement proprioceptif et visuel.
Du réflexe de fixation : le cerveau gauche regarde à droite, ce qu’étudie le nystagmus optocinétique.
De la synergie accommodation convergence
Du réflexe de fusion : 90 % de la population est plus ou moins hétérophorique, la diplopie n’étant évitée que par un effort constant de fusion. :
« L’hétérophorie est au strabisme ce que l’attitude scoliotique est à la scoliose »,comme le dit MALAFOSSE Ph.
Régulation tonique posturale
BARON en 1948, définit la régulation tonique posturale à partir de la notion d’équilibre du corps dans l’espace et démontre l’existence d’une voie nerveuse y participant au niveau des muscles de l’œil.
Cette activité sera mesurée à partir de 1956 avec le statokinésimètre.
Les relations entre les muscles moteurs de l’œil et des muscles du cou ou les paravertébraux sont découvertes à partir d’expérience d’incurvation du dos des poissons en jouant sur de très faibles déplacements oculomoteurs.
La correction est effectuée par réflexe opto-oculo-moteur.
Le syndrome mésencéphalique est la conséquence d’un traumatisme crânien provoquant une onde de choc qui atteint et lèse les noyaux mésencéphaliques, plus particulièrement ceux du III qui commandent le déplacement du globe oculaire dans son orbite.
Dans la plupart des cas, c’est l’œil gauche qui est atteint avec une légère paralysie tonique du muscle permettant la convergence de l’œil.
Les informations que le sujet reçoit sur la verticale et l’horizontale se trouvent perturbées.
Equilibre oscillant
La physiologie posturale de l’adaptation à la station érigée fait appel à un système de type cybernétique fermé décrivant des relations interactives entre les capteurs de l’équilibre statique que sont les récepteurs sensoriels périphériques et un comparateur qu’est le système nerveux central avec l’ensemble de ses engrames mémoriels, sensoriels, et psychoaffectifs.qui constituent la base de données de références posturales.
A chaque élément d’information nouvellement envoyé au comparateur, celui ci module la réponse des effecteurs périphériques par l’intermédiaire des plaques neuro-musculaires, unités motrices permettant l’adaptation du tonus de posture que les capteurs vont percevoir et dont ils enverront la transcription au comparateur créant ainsi en permanence un équilibre oscillant avec des effets rétroactifs permanents d’adaptation fine.
Dynamique
Durant la course, il existe un déplacement permanent du centre de gravité hors de la projection du polygone de sustentation, nécessitant un rattrapage permanent par le déplacement du coureur lié à l’angulation du plan du corps par rapport à celui du sol sur lequel il se déplace l’angle étant d’autant plus aigu que le terrain est davantage en pente.
Schéma de la statique selon BRICOT
Continuum musculosseux
C'est le muscle qui modèle morphologiquement l’os comme notamment durant la période de croissance ,avec les courbures du rachis ,qui n’en possède pas à la naissance, et en fonction de l’utilisation du système musculaire les insertions donneront des reliefs épiphysaires plus ou moins marqués et de formes diverses.
Inversement, la forme de l’os permet une reconstitution de la morphologie musculaire par des reliefs qui lui ont été imprimés comme il est notamment devenu courant dans l’application médico-légale ou paléo-médicale de la reconstruction du visage à partir des os du crâne.
C'est le muscle qui modèle morphologiquement l’os comme notamment durant la période de croissance ,avec les courbures du rachis ,qui n’en possède pas à la naissance, et en fonction de l’utilisation du système musculaire les insertions donneront des reliefs épiphysaires plus ou moins marqués et de formes diverses.
Inversement, la forme de l’os permet une reconstitution de la morphologie musculaire par des reliefs qui lui ont été imprimés comme il est notamment devenu courant dans l’application médico-légale ou paléo-médicale de la reconstruction du visage à partir des os du crâne.
Le système de l’équilibre
Posturologie
Le bilan postural étudie les modifications des réflexes posturaux, des asymétries du tonus de posture et étudie la qualité de la stabilisation du centre de gravité dans différentes situations codifiées.
Le bilan postural étudie les modifications des réflexes posturaux, des asymétries du tonus de posture et étudie la qualité de la stabilisation du centre de gravité dans différentes situations codifiées.
Physiopathologie de l’équilibre Le système postural fin et le contrôle vestibulaire se complètent pour assurer l’équilibre. Le contrôle de l’équilibre statique revient plus particulièrement au système postural fin. · Les récepteurs : Trois exo-capteurs : Les vestibules, Les baro(récepteurs de la sole plantaire, Le système rétinien périphérique qui apprécie le glissement sur la rétine d’une verticale. Une multitude d’endo-capteurs proprioceptifs, En particulier oculomoteurs Ceux du quadrant sous-occipital, Ceux de la région lombo-sacrée Ceux des tibio-tarsiennes. L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique. · Le traitement de ces informations Il fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires. Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur. |
Posture et latéralité
Les causes essentielles des troubles posturaux
Accident de la circulation avec coup du lapin
Syndrome post-commotionnel des traumatismes crâniens
Episode rachidien lombaire séquelle d’une lombo-sciatique ou d’un geste chirurgicale.
Trouble de l’oculo-motricité avec notamment mauvais centrage des verres correcteurs ou verres progressifs
Trouble de l’articulé dentaire .
Tests d’équilibre
Test de ROMBERG
Sujet debout, «petit doigt sur la couture du pantalon », talons joints, yeux ouverts puis fermés ;
Sensibilisé par la manœuvre de JENDRASSIK :
Sujet debout, un pied posé juste devant l’autre, les bras croisés sur la poitrine, il y a déviation de la tête et du tronc du côté lésé en cas de déficit vestibulaire unilatéral récent
Station sur un pied
Test de FUKUDA :
Etudie les variations et déplacements réalisés par le patient lors d’une épreuve de piétinement aveugle.
Get up et Go test
Test de TINETTI
Par 13 épreuves cotées de 1 à 3, il explore les différents capteurs et les réactions d’équilibration
Verticale de BARRE
On note de dos, la position moyenne du vertex, des épineuses de C7 et de L3, du pli fessier et des tibio-tarsiennes qui normalement sont alignés sur la même verticale.
L’angle de COBB.
Il est calculé en prenant pour repère inférieur et supérieur, les plateaux des vertèbres qui ont la plus grande inclinaison sur l’horizontale. Dans leur prolongement, on trace les droites dont l’intersection définit l’angle de COBB.
S’il ne peut être repéré directement, dans leur prolongement, on élève une perpendiculaire, l’angle formé par les deux perpendiculaires constituant également cet angle.
La manœuvre de ROMBERG.
C’est le garde à vous, les yeux fermés ;
En cas de maladie vestibulaire, après un court temps de latence, on assiste à l’inclinaison puis, à la chute sur un côte.
Si la sensibilité profonde est normale, le patient doit se rattraper mais il est préférable de parer tout risque de chute.
Test des index.
Lorsqu’il existe un défaut de convergence, on voit le patient dévier progressivement du même côté que celui de la déviation oculaire.
La manœuvre des index.
Le sujet est assis sur un tabouret, les bras tendus, il existe une déviation du côté lésé, parfois accompagnée d’une déviation de la tête et du cou.
Pour être probante, la déviation doit être nette.
Test du piétinement.
Le corps est dévié du côté opposé à l’œil qui présente le défaut de convergence.
Ce sont les muscles adducteurs qui sont lésés et l’image donnée par les deux yeux va conduire le patient à modifier certaines attitudes corporelles pour rétablir la convergence.
Le globe oculaire dévie sur le côté et donne secondairement une fausse position de l’image, les muscles de la nuque se contractent afin d’équilibrer les tensions des muscles moteurs de l’œil.
Les contractures musculaires vont, au départ, inhiber le mouvement physiologique d’oscillation et lorsqu’il est bloqué provoque une immobilisation à partir de laquelle apparaissent des contractures musculaires, puis des blocages articulaires et des phénomènes inflammatoires.
La marche en aveugle
C’est la manœuvre de BABINSKI-WEIL
· Le sujet debout tête droite, ferme les yeux, avance et recule de quelques pas, en cas d’anomalie, on aboutit à une marche en étoile, par déviation vers le côté lésé en marche avant, et du côté opposé en marche arrière.
· Chez l’enfant, en bandant les yeux d’un enfant de 1 à 3 ans on peut apprécier sa fonction vestibulaire en l’écartant de sa position d’équilibre tout en le tenant par le tronc et en étudiant les mouvements de rattrapage par déplacement des pieds.
Plate-forme de stabilométrie
Système tonique postural fin.
A la suite de ses travaux avec BARON, sur la plate-forme de stabilométrie, GAGEY définit un système de réponse rétroactive, aux différentes informations provenant de la proprioception nucale, lombaire, plantaire et de la connexion vestibulo-oculomotrice, permettant d’obtenir en permanence une projection du centre de gravité du corps à l’intérieur du polygone de sustentation, il s’agit du système tonique postural fin.
Une perturbation de l’une quelconque de ses composantes aboutira à une anomalie objectivable par la posturographie.
Le contrôle de l’équilibre statique revient plus particulièrement au système postural fin.
· Les récepteurs :
Trois exo-capteurs :
Les vestibules,
Les barorécepteurs de la sole plantaire,
Le système rétinien périphérique qui apprécie le glissement sur la rétine d’une verticale.
Une multitude d’endo-capteurs proprioceptifs,
En particulier oculomoteurs
Ceux du quadrant sous-occipital,
Ceux de la région lombo-sacrée
Ceux des tibio-tarsiennes.
L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.
· Le traitement de ces informations
Il fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires.
Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur.
Accident de la circulation avec coup du lapin
Syndrome post-commotionnel des traumatismes crâniens
Episode rachidien lombaire séquelle d’une lombo-sciatique ou d’un geste chirurgicale.
Trouble de l’oculo-motricité avec notamment mauvais centrage des verres correcteurs ou verres progressifs
Trouble de l’articulé dentaire .
Tests d’équilibre
Test de ROMBERG
Sujet debout, «petit doigt sur la couture du pantalon », talons joints, yeux ouverts puis fermés ;
Sensibilisé par la manœuvre de JENDRASSIK :
Sujet debout, un pied posé juste devant l’autre, les bras croisés sur la poitrine, il y a déviation de la tête et du tronc du côté lésé en cas de déficit vestibulaire unilatéral récent
Station sur un pied
Test de FUKUDA :
Etudie les variations et déplacements réalisés par le patient lors d’une épreuve de piétinement aveugle.
Get up et Go test
Test de TINETTI
Par 13 épreuves cotées de 1 à 3, il explore les différents capteurs et les réactions d’équilibration
Verticale de BARRE
On note de dos, la position moyenne du vertex, des épineuses de C7 et de L3, du pli fessier et des tibio-tarsiennes qui normalement sont alignés sur la même verticale.
L’angle de COBB.
Il est calculé en prenant pour repère inférieur et supérieur, les plateaux des vertèbres qui ont la plus grande inclinaison sur l’horizontale. Dans leur prolongement, on trace les droites dont l’intersection définit l’angle de COBB.
S’il ne peut être repéré directement, dans leur prolongement, on élève une perpendiculaire, l’angle formé par les deux perpendiculaires constituant également cet angle.
La manœuvre de ROMBERG.
C’est le garde à vous, les yeux fermés ;
En cas de maladie vestibulaire, après un court temps de latence, on assiste à l’inclinaison puis, à la chute sur un côte.
Si la sensibilité profonde est normale, le patient doit se rattraper mais il est préférable de parer tout risque de chute.
Test des index.
Lorsqu’il existe un défaut de convergence, on voit le patient dévier progressivement du même côté que celui de la déviation oculaire.
La manœuvre des index.
Le sujet est assis sur un tabouret, les bras tendus, il existe une déviation du côté lésé, parfois accompagnée d’une déviation de la tête et du cou.
Pour être probante, la déviation doit être nette.
Test du piétinement.
Le corps est dévié du côté opposé à l’œil qui présente le défaut de convergence.
Ce sont les muscles adducteurs qui sont lésés et l’image donnée par les deux yeux va conduire le patient à modifier certaines attitudes corporelles pour rétablir la convergence.
Le globe oculaire dévie sur le côté et donne secondairement une fausse position de l’image, les muscles de la nuque se contractent afin d’équilibrer les tensions des muscles moteurs de l’œil.
Les contractures musculaires vont, au départ, inhiber le mouvement physiologique d’oscillation et lorsqu’il est bloqué provoque une immobilisation à partir de laquelle apparaissent des contractures musculaires, puis des blocages articulaires et des phénomènes inflammatoires.
La marche en aveugle
C’est la manœuvre de BABINSKI-WEIL
· Le sujet debout tête droite, ferme les yeux, avance et recule de quelques pas, en cas d’anomalie, on aboutit à une marche en étoile, par déviation vers le côté lésé en marche avant, et du côté opposé en marche arrière.
· Chez l’enfant, en bandant les yeux d’un enfant de 1 à 3 ans on peut apprécier sa fonction vestibulaire en l’écartant de sa position d’équilibre tout en le tenant par le tronc et en étudiant les mouvements de rattrapage par déplacement des pieds.
Plate-forme de stabilométrie
Système tonique postural fin.
A la suite de ses travaux avec BARON, sur la plate-forme de stabilométrie, GAGEY définit un système de réponse rétroactive, aux différentes informations provenant de la proprioception nucale, lombaire, plantaire et de la connexion vestibulo-oculomotrice, permettant d’obtenir en permanence une projection du centre de gravité du corps à l’intérieur du polygone de sustentation, il s’agit du système tonique postural fin.
Une perturbation de l’une quelconque de ses composantes aboutira à une anomalie objectivable par la posturographie.
Le contrôle de l’équilibre statique revient plus particulièrement au système postural fin.
· Les récepteurs :
Trois exo-capteurs :
Les vestibules,
Les barorécepteurs de la sole plantaire,
Le système rétinien périphérique qui apprécie le glissement sur la rétine d’une verticale.
Une multitude d’endo-capteurs proprioceptifs,
En particulier oculomoteurs
Ceux du quadrant sous-occipital,
Ceux de la région lombo-sacrée
Ceux des tibio-tarsiennes.
L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.
· Le traitement de ces informations
Il fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires.
Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur.
Posturographie
C’est l’étude chiffrée de l’évolution dans le temps du centre de gravité d’un individu debout sur une plate-forme qui se réalise devant toute instabilité, et rentre dans le cadre du bilan oto-neurologique faisant partie de l’examen électro-nystagmographique dans sa conception actuelle.
Il étudie :
· La participation visuelle avec le ROMBERG quantifié entant que test de base, le sujet étant examiné yeux ouverts puis fermés.
· La participation de la proprioception nucale en tournant la tête à droite puis à gauche en cas de douleurs cervicales.
· La participation lombaire en effectuant une rotation des épaules à droite puis à gauche en cas de souffrance lombaire
· La participation plantaire en comparant les résultats avec des reliefs plantaires ;
· La participation vestibulaire avec stimulation calorique des deux oreilles.
La réponse normale est une surface d’évolution du centre de gravité de 200 mm située dans le plan sagittal à 1 à 2 cm en arrière du centre du polygone de sustentation.
Les paramètres sont la surface, la longueur, leur rapport, la vitesse, son écart type, la position moyenne X du centre de gravité .
La posturographie permet une analyse fine de nombreux déséquilibres d’origine proprioceptive : oculomotrice, rachidienne, des muscles masticateurs et des perturbations podales.
Les fibres fusioriales ainsi que les récepteurs ostéo-tendineux de GOLGI , dans les fibres des muscles profonds de la nuque sont très spécialisés dans l’estimation du déplacement de la tête par rapport au tronc.
L’œil dans l’orbite et le vestibule enchâssé dans le même os que l’orbite, la tête sur les épaules, permettent de mesurer ce qui bouge dans quelle direction et à quelle vitesse.
La rétine périphérique possède un capteur de mouvement, les cellules de DOGIEL.
Les deux réflexes essentiels sont
Le vestibulo-oculaire, le nystagmus qui maintient l’œil stable sur l’objet à voir pendant le mouvement,
Le vestibulo-spinal qui permet de garder l’équilibre pendant les mouvements.
Les centres hypothalamiques du vomissement se trouvent rattachés à cet ensemble et enrichissent ces informations de réactions nauséeuses et de vomissements dans le mal des transports.
L’exploration se fait par les tests des saccades de la poursuite oculaire et d’un gaze nystagmus.
Des capteurs Statiques
En statique pure , le rôle de l’oreille interne est nul
L’oreille nécessite un mouvement pour jouer son rôle d’informateur.
L’éducation du système tonique de posture
L’éducation du système tonique de posture va s’effectuer par la mise en relation du réflexe visuo-oculaire et du réflexe oculo-céphalogyre.
Ce réflexe entre le couple vision et oculomotricité d’une part, et le XI d’autre part, va entraîner une éducation du système sous-occipital par le sterno-cléido-mastoïdien et le trapèze, c’est à dire, la relation avec C1 C2 base du système postural des muscles axiaux
Un comparateur Les voies qui véhiculent les informations visuelles vers les structures cérébrales en dehors du cortex visuel.
Vers le colliculus supérieur responsable de l’orientation
Par le système optique accessoire, allant de la rétine au noyau pretectum
Il véhicule les informations de mouvements vers le tronc cérébral.
La capsule dorsale de l’olive inférieure recevant les informations proprioceptives de l’ensemble du corps, adresse vers le flocullus soit les deux centres du cervelet recevant les informations vestibulaires, là où sont réalisées les synthèses des informations visuo-vestibulaires qui contrôlent les mouvements des yeux et certains aspects du contrôle postural de la tête.
De là, il existe une projection vers les noyaux vestibulaires.
Vers les noyaux du tronc ou voies d’afférence du proprioceptif vers le cervelet, voies cortico-fronto-cérébelleuses qui convergent avec l’ensemble des mécanismes de la motricité.
Le noyau prepositus est impliqué dans le contrôle de l’oculo-motricité en relation avec le noyau vestibulaire au voisinage de l’abducens.
C’est ce système qui est responsable du nystagmus optocinétique.
Dans le noyau du tractus optique la direction préférentielle de l’activation des neurones est horizontale.
Dans le noyau terminal latéral la direction préférentielle est verticale.
Les plans de convergence visuo-vestibulaires dans la détection du mouvement sont les plans de canaux semi-circulaires : horizontal, et deux plans à 45 ° et non pas sagittal ni frontal.
Les trois plans fondamentaux d’organisation de la relation entre vision et posture sur la détection des mouvements sont ceux là.
Connexion vestibulo-oculomotrice.
Directe
La bandelette longitudinale postérieure réalise un réseau d’association directe et croisée des noyaux oculomoteurs, articulés entre eux, et avec le noyau de spinal.
Indirecte
Les noyaux oculomoteurs accessoires de CAJAL & DARKSCHEWITCH et de la commissure postérieure.
La réticulée, dont l’action est inhibitrice sur les noyaux oculomoteurs.
Le noyau préposé à l’hypoglosse, intriquant ainsi la langue aux mouvements de la tête et des yeux. :certains sujets tirent la langue lors de l’attention soutenue d’un travail délicat.
Morphopsychologie.
La posture peut-être marquée par une adaptation psychologique liée aux tensions musculaires d’origine réactionnelle et modulée en partie la forme et la fonction du rachis si l’intervention a lieu avant la fin de la maturation squelettique.
Une posture rigide d’auto-protection atténuera les courbures cervico-lombaires, le blocage chronique du diaphragme limitant le mouvement thoracique empêchera, tout comme la voussure des épaules de l’attitude timide du manque de confiance en soi, l’ampliation thoracique maximale et accentuera la cyphose dorsale.
C’est l’étude chiffrée de l’évolution dans le temps du centre de gravité d’un individu debout sur une plate-forme qui se réalise devant toute instabilité, et rentre dans le cadre du bilan oto-neurologique faisant partie de l’examen électro-nystagmographique dans sa conception actuelle.
Il étudie :
· La participation visuelle avec le ROMBERG quantifié entant que test de base, le sujet étant examiné yeux ouverts puis fermés.
· La participation de la proprioception nucale en tournant la tête à droite puis à gauche en cas de douleurs cervicales.
· La participation lombaire en effectuant une rotation des épaules à droite puis à gauche en cas de souffrance lombaire
· La participation plantaire en comparant les résultats avec des reliefs plantaires ;
· La participation vestibulaire avec stimulation calorique des deux oreilles.
La réponse normale est une surface d’évolution du centre de gravité de 200 mm située dans le plan sagittal à 1 à 2 cm en arrière du centre du polygone de sustentation.
Les paramètres sont la surface, la longueur, leur rapport, la vitesse, son écart type, la position moyenne X du centre de gravité .
La posturographie permet une analyse fine de nombreux déséquilibres d’origine proprioceptive : oculomotrice, rachidienne, des muscles masticateurs et des perturbations podales.
Les fibres fusioriales ainsi que les récepteurs ostéo-tendineux de GOLGI , dans les fibres des muscles profonds de la nuque sont très spécialisés dans l’estimation du déplacement de la tête par rapport au tronc.
L’œil dans l’orbite et le vestibule enchâssé dans le même os que l’orbite, la tête sur les épaules, permettent de mesurer ce qui bouge dans quelle direction et à quelle vitesse.
La rétine périphérique possède un capteur de mouvement, les cellules de DOGIEL.
Les deux réflexes essentiels sont
Le vestibulo-oculaire, le nystagmus qui maintient l’œil stable sur l’objet à voir pendant le mouvement,
Le vestibulo-spinal qui permet de garder l’équilibre pendant les mouvements.
Les centres hypothalamiques du vomissement se trouvent rattachés à cet ensemble et enrichissent ces informations de réactions nauséeuses et de vomissements dans le mal des transports.
L’exploration se fait par les tests des saccades de la poursuite oculaire et d’un gaze nystagmus.
Des capteurs Statiques
En statique pure , le rôle de l’oreille interne est nul
L’oreille nécessite un mouvement pour jouer son rôle d’informateur.
L’éducation du système tonique de posture
L’éducation du système tonique de posture va s’effectuer par la mise en relation du réflexe visuo-oculaire et du réflexe oculo-céphalogyre.
Ce réflexe entre le couple vision et oculomotricité d’une part, et le XI d’autre part, va entraîner une éducation du système sous-occipital par le sterno-cléido-mastoïdien et le trapèze, c’est à dire, la relation avec C1 C2 base du système postural des muscles axiaux
Un comparateur Les voies qui véhiculent les informations visuelles vers les structures cérébrales en dehors du cortex visuel.
Vers le colliculus supérieur responsable de l’orientation
Par le système optique accessoire, allant de la rétine au noyau pretectum
Il véhicule les informations de mouvements vers le tronc cérébral.
La capsule dorsale de l’olive inférieure recevant les informations proprioceptives de l’ensemble du corps, adresse vers le flocullus soit les deux centres du cervelet recevant les informations vestibulaires, là où sont réalisées les synthèses des informations visuo-vestibulaires qui contrôlent les mouvements des yeux et certains aspects du contrôle postural de la tête.
De là, il existe une projection vers les noyaux vestibulaires.
Vers les noyaux du tronc ou voies d’afférence du proprioceptif vers le cervelet, voies cortico-fronto-cérébelleuses qui convergent avec l’ensemble des mécanismes de la motricité.
Le noyau prepositus est impliqué dans le contrôle de l’oculo-motricité en relation avec le noyau vestibulaire au voisinage de l’abducens.
C’est ce système qui est responsable du nystagmus optocinétique.
Dans le noyau du tractus optique la direction préférentielle de l’activation des neurones est horizontale.
Dans le noyau terminal latéral la direction préférentielle est verticale.
Les plans de convergence visuo-vestibulaires dans la détection du mouvement sont les plans de canaux semi-circulaires : horizontal, et deux plans à 45 ° et non pas sagittal ni frontal.
Les trois plans fondamentaux d’organisation de la relation entre vision et posture sur la détection des mouvements sont ceux là.
Connexion vestibulo-oculomotrice.
Directe
La bandelette longitudinale postérieure réalise un réseau d’association directe et croisée des noyaux oculomoteurs, articulés entre eux, et avec le noyau de spinal.
Indirecte
Les noyaux oculomoteurs accessoires de CAJAL & DARKSCHEWITCH et de la commissure postérieure.
La réticulée, dont l’action est inhibitrice sur les noyaux oculomoteurs.
Le noyau préposé à l’hypoglosse, intriquant ainsi la langue aux mouvements de la tête et des yeux. :certains sujets tirent la langue lors de l’attention soutenue d’un travail délicat.
Morphopsychologie.
La posture peut-être marquée par une adaptation psychologique liée aux tensions musculaires d’origine réactionnelle et modulée en partie la forme et la fonction du rachis si l’intervention a lieu avant la fin de la maturation squelettique.
Une posture rigide d’auto-protection atténuera les courbures cervico-lombaires, le blocage chronique du diaphragme limitant le mouvement thoracique empêchera, tout comme la voussure des épaules de l’attitude timide du manque de confiance en soi, l’ampliation thoracique maximale et accentuera la cyphose dorsale.
L’homme debout
Dans la vie courante, l’homme debout explore le monde environnant par des mouvements oculaires essentiellement horizontaux et la latérogyrie du regard est prédominante.
Le corollaire de la marche du bipède est que la répartition de la charge au sol, les impacts liés au contact du pied avec le sol et leur transmission au squelette sont plus importants que lors de la marche quadrupède.
A l’origine, le déplacement pieds-nus sur un terrain meuble, laissait une empreinte correspondant à l’absorption par le sol de l’impact du pas.
Actuellement, la civilisation et le modernisme imposent une marche exclusive, la vie durant, à l’intérieur comme à l’extérieur, sur des surfaces dures ; n’absorbant qu’une très faible part de l’impact.
La dissipation de l’onde de choc provoquée à chaque pas, par la rencontre du talon avec le sol, n’est plus effectuée, et partiellement que par la chaussure, et l’excédent d’énergie constitue une vibration, qui va, à partir de chaque pas, se propager en ligne droite d’abord le long du membre inférieur puis à tout le système musculo-squelettique ;
Une sorte d’onde stationnaire s’établit ainsi
Il se crée des nœuds vibratoires au niveau des angulations articulaires spécialement des genoux et dans le sommet des angles de courbure rachidiens.
La vibration. n’étant que partiellement éliminée par les parties molles et constituant au niveau des angulations du squelette, des zones de contraintes vibratoires privilégiées, à leur périphérie, le tonus musculaire de base va être modifié dans le sens d’une contracture permanente.
Chaînes musculaires
On appelle chaîne musculaire : un ensemble de muscles synergiques concourant au même but.
Chaque geste de la vie de relation fait intervenir des ensembles de muscles différents mais les chaînes posturales servent au maintien de la station érigée.
Concourant à un but unique, il n’y a qu’un seul ensemble musculaire travaillant en synergie qui regroupe tous les muscles à prédominance tonique.
Les muscles rouges sont toniques, maintiennent une contraction de longue durée et de faible amplitude
Les fibres plus petites, toniques B ou II
Les fibres plus grandes phasiques, A ou I
Les fibres C tonico-phasiques
Les myofibrilles B ont un motoneurone Alpha tonique de faible diamètre de conduction lente, 65 m/s
Le seuil d’excitabilité est faible,
Les muscles toniques de la statique réagissent plus lentement mais nécessitent un influx nerveux plus faible que les muscles phasiques.
Ils sont nettement moins fatigables et moins dépendant du cortex mais ne peuvent développer une forte contraction.
Dans la vie courante, l’homme debout explore le monde environnant par des mouvements oculaires essentiellement horizontaux et la latérogyrie du regard est prédominante.
Le corollaire de la marche du bipède est que la répartition de la charge au sol, les impacts liés au contact du pied avec le sol et leur transmission au squelette sont plus importants que lors de la marche quadrupède.
A l’origine, le déplacement pieds-nus sur un terrain meuble, laissait une empreinte correspondant à l’absorption par le sol de l’impact du pas.
Actuellement, la civilisation et le modernisme imposent une marche exclusive, la vie durant, à l’intérieur comme à l’extérieur, sur des surfaces dures ; n’absorbant qu’une très faible part de l’impact.
La dissipation de l’onde de choc provoquée à chaque pas, par la rencontre du talon avec le sol, n’est plus effectuée, et partiellement que par la chaussure, et l’excédent d’énergie constitue une vibration, qui va, à partir de chaque pas, se propager en ligne droite d’abord le long du membre inférieur puis à tout le système musculo-squelettique ;
Une sorte d’onde stationnaire s’établit ainsi
Il se crée des nœuds vibratoires au niveau des angulations articulaires spécialement des genoux et dans le sommet des angles de courbure rachidiens.
La vibration. n’étant que partiellement éliminée par les parties molles et constituant au niveau des angulations du squelette, des zones de contraintes vibratoires privilégiées, à leur périphérie, le tonus musculaire de base va être modifié dans le sens d’une contracture permanente.
Chaînes musculaires
On appelle chaîne musculaire : un ensemble de muscles synergiques concourant au même but.
Chaque geste de la vie de relation fait intervenir des ensembles de muscles différents mais les chaînes posturales servent au maintien de la station érigée.
Concourant à un but unique, il n’y a qu’un seul ensemble musculaire travaillant en synergie qui regroupe tous les muscles à prédominance tonique.
Les muscles rouges sont toniques, maintiennent une contraction de longue durée et de faible amplitude
Les fibres plus petites, toniques B ou II
Les fibres plus grandes phasiques, A ou I
Les fibres C tonico-phasiques
Les myofibrilles B ont un motoneurone Alpha tonique de faible diamètre de conduction lente, 65 m/s
Le seuil d’excitabilité est faible,
Les muscles toniques de la statique réagissent plus lentement mais nécessitent un influx nerveux plus faible que les muscles phasiques.
Ils sont nettement moins fatigables et moins dépendant du cortex mais ne peuvent développer une forte contraction.
Analogie entre les chaînes musculaires et les zones cutanées (D’après ROUSTAN) en MTC
Chaînes.
· Descendantes de STRUYF-DENYS · Ascendantes de MEZIERES &BOURDIOL Ascendantes- descendantes de BRICOT 97 % des muscles du dos sont polyarticulaires, c’est à dire qu’ils sont intriqués et enjambent plusieurs articulations, ils sont agencés sous forme de chaînes qui se comportent comme un muscle unique, le tonus de chacun des muscles s’additionnant aux autres pour constituer un ensemble qui conserve une activité électrique permanente même pendant le sommeil Sa rétraction est à l’origine du déséquilibre parce que, toujours hypertonique, elle prend le pas sur la musculature antérieure car constamment sollicitée et ne cessant de se raccourcir. Toute correction partielle d’une déformation entraîne d’autres déformations à distance. |
On aboutit ainsi à six lois fondamentales:
1. Les nombreux muscles postérieurs se comportent comme un seul et même muscle.
2. Les muscles des chaînes sont trop toniques et trop courts.
3. Toute action localisée, aussi bien élongation que raccourcissement, provoque instantanément le raccourcissement de l’ensemble du système, et aggrave la déformation ou l’état pathologique.
4. Toute opposition au raccourcissement provoque des flexions latérales, des rotations de la colonne vertébrale et des membres.
5. La rotation des membres due à l’hypertonie des chaînes s’effectue toujours vers l’intérieur.
6. Toute élongation, détorsion, douleur, effort, bloque la respiration en inspiration..
1. Les nombreux muscles postérieurs se comportent comme un seul et même muscle.
2. Les muscles des chaînes sont trop toniques et trop courts.
3. Toute action localisée, aussi bien élongation que raccourcissement, provoque instantanément le raccourcissement de l’ensemble du système, et aggrave la déformation ou l’état pathologique.
4. Toute opposition au raccourcissement provoque des flexions latérales, des rotations de la colonne vertébrale et des membres.
5. La rotation des membres due à l’hypertonie des chaînes s’effectue toujours vers l’intérieur.
6. Toute élongation, détorsion, douleur, effort, bloque la respiration en inspiration..
Rachis lombaire et sacré.
La fonction de base l’équilibre du rachis sur le bassin. Caisson Abdominal Les muscles de la paroi abdominale, droits de l’abdomen, transverses, obliques, latéro-vertébraux, carré des lombes et psoas, associés aux muscles postérieurs et au diaphragme créent une structure rigide gonflable qui permet de diminuer lors des efforts la compression longitudinale du disque de 50 % en D12 L1, et de 30 % en L5 S1. Le port d’une orthèse de contention dorso-lombaire permet de rappeler au patient sa symptomatologie, évite les amplitudes extrêmes, les sollicitations articulaires intempestives automatiques en rotation, agit comme moyen d’apprentissage du verrouillage lombaire et de la rigidification du caisson abdominal et privilégie la flexion des hanches à la flexion antérieure du tronc. |
Le complexe spino-pelvi-fémoral est l’ensemble des éléments articulaires et tendino-musculo-ligamentaires permettant le déplacement de la ceinture pelvienne dans les 3 plans sagittal, frontal et horizontal par rapport au pelvis et à l’axe fémoral,
Distance de référence. PR est la distance doigt –sol du sujet debout FT est la flexion du tronc entraînant la mobilisation de la charnière lombo-sacrée et une bascule du bassin grâce à la charnière pelvi-fémorale. FR est la flexion du rachis , est le degré d’amplitude de la charnière lombo-sacrée en flexion. |
Hauteur des disques
Elle est de :
3mm au niveau cervical
5 mm au niveau thoracique
9 mm au niveau lombaire
L3
C’est la seule vertèbre dont les plateaux soient parallèles, elle supporte la totalité du poids du rachis sus jacent, elle est la Ière mobile du rachis lombaire.
Pression intra-discale
Les chaînes musculaires notamment des muscles spinaux sont dominantes sur les variations de la pression intra-discale (PID).
Les mesures de la PID ont été faites à l’étage lombaire et montrent que :
L’hyperlordose la majore de 30 à 100 %
De même la cyphose dès qu’elle atteint 30. °
La rétroversion du bassin dans la position dite intermédiaire ne présente pas de modification appréciable de la PID par rapport à la position spontanée en discrète lordose.
La contraction musculaire des chaînes dorso-lombaires postérieures est suivie d’une élévation instantanée et majeure de la PID de 100 à 400 % de sa valeur de base pour des contractions relativement usuelles assimilables à celles réalisées au cours de stress d’environnement.
Les PID peuvent atteindre 10 kg/cm2 comme lors des efforts de toux qui peuvent déclencher une lumbalgie aiguë chez un sujet prédisposé.
Travail assis.
Le disque intervertébral est une structure qui n’a pas d’innervation sensitive, mais les ligaments sont très riches en récepteurs nociceptifs.
Les articulations souffrent au bout d’un certain temps du fait de l’étirement capsulo-ligamentaire et de la compression osseuse transcartilagineuse du disque intervertébral.
En position assise, cuisses horizontales, il existe une flexion de 60 ° de la hanche, les 30 ° restants provenant du redressement de la courbure lombaire qui s’effectue au niveau des 3ème, 4ème, et 5ème disques lombaires.
En position assise, cuisses inclinées vers l’avant, la flexion de la hanche de 60 ° ne s’accompagne pas de cette flexion de la colonne lombaire.
80 % des pilotes d’hélicoptère présentent une symptomatologie rachidienne au bout de 1 500 h contre 3 00 h, il y a quelques années.
Sur un siège de tracteur, le conducteur est soumis à des vibrations et à la rotation du tronc.
Le travail assis exige une tension musculaire cervicale prolongée répétée et inhabituelle des muscles paravertébraux.
Arthrose secondaire.
Dans la grande majorité des cas, l’usure est liée à un vice architectural de l’articulation acquise ou congénital qui fait que les pressions résultant du poids du corps au lieu d’être réparti sur une large surface se trouvent concentrer sur une zone étroite
Le dysfonctionnement est au début purement musculaire et pendant de très nombreuses années, la maladie lombaire évolue en dehors de toute symptomatologie douloureuse, ce n’est que secondairement que s’installe une instabilité vertébrale douloureuse.
Tout commence par une myopathie dégénérative.
Les études électro-physiologiques prouvent que seuls les psoas interviennent réellement dans le maintien de la statique verticale.
La musculature du tronc permet les efforts de redressement par les fessiers et les ischio-jambiers qui redressent la colonne préalablement verrouillée par les extenseurs épimériens, c’est à leur niveau que débute la myopathie dégénérative.
L’instabilité entraîne un jeu articulaire anormal facteur d’usure.
Les troubles trophiques et la contracture musculaire sont en relation avec l’irritation de la branche postérieure du nerf spinal et de l’ensemble de ses ramifications y compris au niveau du disque.
Cette contracture réflexe aboutit à une réduction de la mobilité pour tenter d’éviter toute nouvelle subluxation.
Le disque intervertébral est une structure qui n’a pas d’innervation sensitive
Elle est de :
3mm au niveau cervical
5 mm au niveau thoracique
9 mm au niveau lombaire
L3
C’est la seule vertèbre dont les plateaux soient parallèles, elle supporte la totalité du poids du rachis sus jacent, elle est la Ière mobile du rachis lombaire.
Pression intra-discale
Les chaînes musculaires notamment des muscles spinaux sont dominantes sur les variations de la pression intra-discale (PID).
Les mesures de la PID ont été faites à l’étage lombaire et montrent que :
L’hyperlordose la majore de 30 à 100 %
De même la cyphose dès qu’elle atteint 30. °
La rétroversion du bassin dans la position dite intermédiaire ne présente pas de modification appréciable de la PID par rapport à la position spontanée en discrète lordose.
La contraction musculaire des chaînes dorso-lombaires postérieures est suivie d’une élévation instantanée et majeure de la PID de 100 à 400 % de sa valeur de base pour des contractions relativement usuelles assimilables à celles réalisées au cours de stress d’environnement.
Les PID peuvent atteindre 10 kg/cm2 comme lors des efforts de toux qui peuvent déclencher une lumbalgie aiguë chez un sujet prédisposé.
Travail assis.
Le disque intervertébral est une structure qui n’a pas d’innervation sensitive, mais les ligaments sont très riches en récepteurs nociceptifs.
Les articulations souffrent au bout d’un certain temps du fait de l’étirement capsulo-ligamentaire et de la compression osseuse transcartilagineuse du disque intervertébral.
En position assise, cuisses horizontales, il existe une flexion de 60 ° de la hanche, les 30 ° restants provenant du redressement de la courbure lombaire qui s’effectue au niveau des 3ème, 4ème, et 5ème disques lombaires.
En position assise, cuisses inclinées vers l’avant, la flexion de la hanche de 60 ° ne s’accompagne pas de cette flexion de la colonne lombaire.
80 % des pilotes d’hélicoptère présentent une symptomatologie rachidienne au bout de 1 500 h contre 3 00 h, il y a quelques années.
Sur un siège de tracteur, le conducteur est soumis à des vibrations et à la rotation du tronc.
Le travail assis exige une tension musculaire cervicale prolongée répétée et inhabituelle des muscles paravertébraux.
Arthrose secondaire.
Dans la grande majorité des cas, l’usure est liée à un vice architectural de l’articulation acquise ou congénital qui fait que les pressions résultant du poids du corps au lieu d’être réparti sur une large surface se trouvent concentrer sur une zone étroite
Le dysfonctionnement est au début purement musculaire et pendant de très nombreuses années, la maladie lombaire évolue en dehors de toute symptomatologie douloureuse, ce n’est que secondairement que s’installe une instabilité vertébrale douloureuse.
Tout commence par une myopathie dégénérative.
Les études électro-physiologiques prouvent que seuls les psoas interviennent réellement dans le maintien de la statique verticale.
La musculature du tronc permet les efforts de redressement par les fessiers et les ischio-jambiers qui redressent la colonne préalablement verrouillée par les extenseurs épimériens, c’est à leur niveau que débute la myopathie dégénérative.
L’instabilité entraîne un jeu articulaire anormal facteur d’usure.
Les troubles trophiques et la contracture musculaire sont en relation avec l’irritation de la branche postérieure du nerf spinal et de l’ensemble de ses ramifications y compris au niveau du disque.
Cette contracture réflexe aboutit à une réduction de la mobilité pour tenter d’éviter toute nouvelle subluxation.
Le disque intervertébral est une structure qui n’a pas d’innervation sensitive
L’articulation sacro-iliaque Fonction de base la verticalité du rachis dans la marche bipède.
« Au cours de la marche, nous balançons le poids du corps alternativement d’un pied à l’autre ; Le bassin tourne très légèrement vers l’intérieur à chaque fois de manière à ce que le poids du corps passe aussi par le milieu du genou d’appui pour le stabiliser .Le bassin tourne donc alternativement d’un côté et de l’autre autour du rachis tandis que les épaules tournent en sens inverse grâce au balancement des bras ».
La description de la marche bipédique humaine est ainsi particulièrement bien décrite par les spécialistes anthropologues de l’évolution de la hanche et du pelvis des hominidés qui ont depuis longtemps tranché la discussion d’arrière garde que peuvent entretenir encore d’aucuns sur la mobilité de l’articulation sacro-iliaque.
« Au cours de la marche, nous balançons le poids du corps alternativement d’un pied à l’autre ; Le bassin tourne très légèrement vers l’intérieur à chaque fois de manière à ce que le poids du corps passe aussi par le milieu du genou d’appui pour le stabiliser .Le bassin tourne donc alternativement d’un côté et de l’autre autour du rachis tandis que les épaules tournent en sens inverse grâce au balancement des bras ».
La description de la marche bipédique humaine est ainsi particulièrement bien décrite par les spécialistes anthropologues de l’évolution de la hanche et du pelvis des hominidés qui ont depuis longtemps tranché la discussion d’arrière garde que peuvent entretenir encore d’aucuns sur la mobilité de l’articulation sacro-iliaque.
Le pied et ses différentes représentations
Le squelette du pied par rapport à l’appui plantaire à gauche ; en podographie au milieu ;la symbolique du pied est très importante :on en retrouve un exemple en Asie Mineure à Ephèse : à l’entrée des maisons closes de cette colonie grecque la taille de l’empreinte devait être égalée par celle du pied du jeune candidat à l’entrée.
Les muscles du membre inférieur participant à la motricité du pied
Le pied
Il se comporte comme une poutre composite sophistiquée alliant solidité, souplesse et stabilité.
· Sur le plan statique, il existe deux appuis :
Antérieur, le clavier d’adaptation métatarsien.
Postérieur talonnier.
· Sur le plan dynamique, il existe deux systèmes :
Propulsif : l’articulation tibio-tarsienne et surtout les métatarso-phalangiennes, avec prééminence de la Ière.
Stabilisateur latéral : les articulations sous astragaliennes et médio-tarsiennes qui assurent la direction de l’avant pied et le couple dynamique de l’arrière pied tandis que le clavier métatarsien assure la stabilité latérale.
Le pied peut être scindé en deux triangles fonctionnels :
Postérieur statique
Antérieur dynamique.
Entre les deux, la charnière métatarso-phalangienne.
« La peau plantaire peut être assimilée au pneumatique », d’une roue.
Il se comporte comme une poutre composite sophistiquée alliant solidité, souplesse et stabilité.
· Sur le plan statique, il existe deux appuis :
Antérieur, le clavier d’adaptation métatarsien.
Postérieur talonnier.
· Sur le plan dynamique, il existe deux systèmes :
Propulsif : l’articulation tibio-tarsienne et surtout les métatarso-phalangiennes, avec prééminence de la Ière.
Stabilisateur latéral : les articulations sous astragaliennes et médio-tarsiennes qui assurent la direction de l’avant pied et le couple dynamique de l’arrière pied tandis que le clavier métatarsien assure la stabilité latérale.
Le pied peut être scindé en deux triangles fonctionnels :
Postérieur statique
Antérieur dynamique.
Entre les deux, la charnière métatarso-phalangienne.
« La peau plantaire peut être assimilée au pneumatique », d’une roue.
Différentes images podographiques.Photos de l’auteur à l’aide du prototype mis au point
L’exemple le plus caractéristique des interrelations pathologiques entre le muscle et l’os, est donné par la constitution des ostéophytes dont la prolifération est liée à la traction exagérée sur le périoste au niveau de l’enthèse tendino-musculaire.Il s’agit de la terminaison d’un muscle ou d’une chaîne synergique de muscles présentant une contracture au long cours.
Le muscle considéré ne pouvant jamais revenir à l’état physiologique d’allongement-relaxation, provoque par son raccourcissement une traction excessive sur son insertion osseuse, qui va petit à petit surélever le périoste dans un processus réactionnel de tentative d’adaptation qui consiste à rapprocher les insertions musculaires par l’allongement osseux ; censé raccourcir la distance entre les enthèses et permettre au muscle de parvenir à la détente qu’il ne peut atteindre, la mise en jeu de la boucle Gamma l’en empêchant. La prolifération se produit toujours au niveau des berges articulaires rapprochées par le processus de blocages mécaniques au niveau rachidien ou sur un relief osseux non articulaire comme c’est le cas pour le grand ligament plantaire dans le cas de l’épine calcanéenne. |
Ostéophytes |
Blindisme.
Les postures observées chez les aveugles, comme le balancement du corps, la tête penchée sur le côté, ployée, la cyphose, sont des postures adaptées ou blindisme constituant des réponses nécessaires à l’environnement physique.
Le balancement stimule l’appareil vestibulaire pour le maintien de l’équilibre en station verticale.
Syndrome d’intolérance à l’effort.
Les myopathies mitochondriales comprennent des formes sporadiques où l’intolérance à l’effort est le principal symptôme suggérant qu’elles soient dues à des mutations somatiques des cellules musculaires après la différenciation.
C’est une cause courante de syndrome d’intolérance à l’effort.
Le spasme musculaire
Il peut être consécutif à n’importe quel type d’agression et entraîne une tendinite d’insertion par raccourcissement mécanique du trajet du muscle entre les insertions, participant au spasme en flexion, et entretenant le trouble de posture loco-régional, du fait de la position d’antalgie réflexe.
Les contractures douloureuses sont auto-entretenues par la mise en jeu du réflexe myotatique, les phénomènes de tendinite sont toujours dus à une manifestation originelle musculaire, primitive ou bien elle-même due à un dérangement intervertébral mineur.
La traction exagérée sur l’enthèse avec pincement relatif des surfaces articulaires, par rapport au circuit antagoniste qui, relâché relativement, permet un écartement des surfaces articulaires en proportion plus important, va occasionner la construction d’une prolifération ostéophytique, d’une part par traction sur la zone de jonction ostéo-tendineuse, et d’autre part, par immobilisation relative du segment considéré qui va se calcifier par dépôt sur une zone immobile, suivant en cela, le mécanisme général de l’évolution lésionnelle organique qui veut qu’une zone anatomiquement lésée par un processus inflammatoire infectieux ou traumatique subisse une transformation calcifiante pour enkyster la lésion dans le cadre d’un processus de cicatrisation.
L’analogie histologique musculosseuse
Elle est à la fois embryologique et fonctionnelle.
Les reliefs osseux sont modelés par la fonction musculaire, que ce soit pendant la croissance, avec la modification des courbures rachidiennes ou après, en fonction de l’usage et du travail imposé aux segments de membres, dans l’effort musculaire sportif ou professionnel, au point qu’une non-fonction musculaire provoquera une ossification d’un certain nombre de fuseaux musculaires inactifs, avec création de ponts osseux, l’erreur de consolidation pouvant même aboutir à l’ossification d’une fracture musculaire.
Semelles à action neurologique
Leur mode d’action passe par la stimulation des capteurs régissant l’équilibre et la locomotion et qui sont situés dans la peau, les muscles, les tendons de la plante du pied.
Seules, les faibles épaisseurs de 1 à 3 mm sont capables par la pression de solliciter ces capteurs.
· Les semelles proprioceptives dont les éléments sont placés de façon à stimuler une chaîne proprioceptive ascendante pour conditionner la statique du sujet.
· Les semelles posturales par action sur les baro-récepteurs dirigent par action réflexe les informations destinées au système tonique postural fin.
·
Semelles orthopédiques de type OSTERMANN
Sculptées sur le pied même, permettent une rééquilibration posturale .
Les postures observées chez les aveugles, comme le balancement du corps, la tête penchée sur le côté, ployée, la cyphose, sont des postures adaptées ou blindisme constituant des réponses nécessaires à l’environnement physique.
Le balancement stimule l’appareil vestibulaire pour le maintien de l’équilibre en station verticale.
Syndrome d’intolérance à l’effort.
Les myopathies mitochondriales comprennent des formes sporadiques où l’intolérance à l’effort est le principal symptôme suggérant qu’elles soient dues à des mutations somatiques des cellules musculaires après la différenciation.
C’est une cause courante de syndrome d’intolérance à l’effort.
Le spasme musculaire
Il peut être consécutif à n’importe quel type d’agression et entraîne une tendinite d’insertion par raccourcissement mécanique du trajet du muscle entre les insertions, participant au spasme en flexion, et entretenant le trouble de posture loco-régional, du fait de la position d’antalgie réflexe.
Les contractures douloureuses sont auto-entretenues par la mise en jeu du réflexe myotatique, les phénomènes de tendinite sont toujours dus à une manifestation originelle musculaire, primitive ou bien elle-même due à un dérangement intervertébral mineur.
La traction exagérée sur l’enthèse avec pincement relatif des surfaces articulaires, par rapport au circuit antagoniste qui, relâché relativement, permet un écartement des surfaces articulaires en proportion plus important, va occasionner la construction d’une prolifération ostéophytique, d’une part par traction sur la zone de jonction ostéo-tendineuse, et d’autre part, par immobilisation relative du segment considéré qui va se calcifier par dépôt sur une zone immobile, suivant en cela, le mécanisme général de l’évolution lésionnelle organique qui veut qu’une zone anatomiquement lésée par un processus inflammatoire infectieux ou traumatique subisse une transformation calcifiante pour enkyster la lésion dans le cadre d’un processus de cicatrisation.
L’analogie histologique musculosseuse
Elle est à la fois embryologique et fonctionnelle.
Les reliefs osseux sont modelés par la fonction musculaire, que ce soit pendant la croissance, avec la modification des courbures rachidiennes ou après, en fonction de l’usage et du travail imposé aux segments de membres, dans l’effort musculaire sportif ou professionnel, au point qu’une non-fonction musculaire provoquera une ossification d’un certain nombre de fuseaux musculaires inactifs, avec création de ponts osseux, l’erreur de consolidation pouvant même aboutir à l’ossification d’une fracture musculaire.
Semelles à action neurologique
Leur mode d’action passe par la stimulation des capteurs régissant l’équilibre et la locomotion et qui sont situés dans la peau, les muscles, les tendons de la plante du pied.
Seules, les faibles épaisseurs de 1 à 3 mm sont capables par la pression de solliciter ces capteurs.
· Les semelles proprioceptives dont les éléments sont placés de façon à stimuler une chaîne proprioceptive ascendante pour conditionner la statique du sujet.
· Les semelles posturales par action sur les baro-récepteurs dirigent par action réflexe les informations destinées au système tonique postural fin.
·
Semelles orthopédiques de type OSTERMANN
Sculptées sur le pied même, permettent une rééquilibration posturale .
Schéma de la statique selon BRICOT
L’explication communément admise à la positivité du test de LASEGUE est que la jambe étendue ramenée en flexion vers le tronc provoque une traction douloureuse de la racine comprimée par la saillie discale avec phénomène réflexe contracturaire musculaire limitant le mouvement.
Il paraît difficile de concevoir que la rotation de la jambe autour de l’axe de la hanche qui constitue un mouvement parfaitement physiologique, puisse mobiliser le nerf à l’intérieur de son défilé ostéo-ligamentaires puis musculaire alors même qu’il est inextensible, et conserve une position anatomique invariable quelque soit le mouvement.
La rotation d’un segment autour de son axe ne provoque pas d’augmentation de sa longueur.
Le mécanisme devient par contre parfaitement compréhensible si on ne tient compte que du phénomène de contracture musculaire asymétrique de la loge postérieure par rapport à la loge antérieure et de la limitation fonctionnelle irréductible due au réflexe myotatique avec spasme généralisé des muscles de la chaîne postérieure.
Le nerf est lui strictement immobile, quand se sont des muscles qui se mobilisent autour de lui.
Propriocepteurs articulaires..
Les terminaisons libres
Les corpuscules de RUFFINI
Les corpuscules de PACCINI sensibles à l’accélération
Les corpuscules de GOLGI sensibles à la position.
Le système musculaire
Le système musculaire est l’acteur central de la mobilité par son action dynamique mais joue également un rôle fondamental dans les phénomènes dynamiques et statiques intervenant dans le maintien postural.
Ainsi, toutes les fibres musculaires dépendant du même motoneurone, et formant avec lui l’unité motrice, vont se contracter ensemble et d’emblée au maximum.
Cela explique que le nombre de fibres musculaires dépendant d’un neurone est d’autant plus réduit que les mouvements du muscle doivent être précis : 1730 pour le jumeau interne, 13 fibres par unité motrice pour les muscles extrinsèques de l’œil.
Unité motrice ;
Les fibres musculaires ne sont pas isolées sur le plan fonctionnel et l’exécution des mouvements se fait par l’intermédiaire des unités motrices sous la dépendance d’un seul axone, pour plusieurs fibres musculaires de même type histochimique qui sont imbriquées avec des fibres de type différent appartenant à d’autres unités motrices.
Ici se trouve l’explication du fait qu’une dénervation provoque l’atrophie d’un faisceau entier de fibres, c’est l’atrophie fasciculaire alors qu’une myopathie provoque une atrophie diffuse.
PATHOLOGIE Adaptation posturale. parkinsonienne
Elle résulte de la modulation réflexe permanente de l’activité des muscles en fonction de la pesanteur et des activités motrices en cours
Ainsi, l’altération des réflexes posturaux gêne-t-elle la marche et le demi-tour.
Il paraît difficile de concevoir que la rotation de la jambe autour de l’axe de la hanche qui constitue un mouvement parfaitement physiologique, puisse mobiliser le nerf à l’intérieur de son défilé ostéo-ligamentaires puis musculaire alors même qu’il est inextensible, et conserve une position anatomique invariable quelque soit le mouvement.
La rotation d’un segment autour de son axe ne provoque pas d’augmentation de sa longueur.
Le mécanisme devient par contre parfaitement compréhensible si on ne tient compte que du phénomène de contracture musculaire asymétrique de la loge postérieure par rapport à la loge antérieure et de la limitation fonctionnelle irréductible due au réflexe myotatique avec spasme généralisé des muscles de la chaîne postérieure.
Le nerf est lui strictement immobile, quand se sont des muscles qui se mobilisent autour de lui.
Propriocepteurs articulaires..
Les terminaisons libres
Les corpuscules de RUFFINI
Les corpuscules de PACCINI sensibles à l’accélération
Les corpuscules de GOLGI sensibles à la position.
Le système musculaire
Le système musculaire est l’acteur central de la mobilité par son action dynamique mais joue également un rôle fondamental dans les phénomènes dynamiques et statiques intervenant dans le maintien postural.
Ainsi, toutes les fibres musculaires dépendant du même motoneurone, et formant avec lui l’unité motrice, vont se contracter ensemble et d’emblée au maximum.
Cela explique que le nombre de fibres musculaires dépendant d’un neurone est d’autant plus réduit que les mouvements du muscle doivent être précis : 1730 pour le jumeau interne, 13 fibres par unité motrice pour les muscles extrinsèques de l’œil.
Unité motrice ;
Les fibres musculaires ne sont pas isolées sur le plan fonctionnel et l’exécution des mouvements se fait par l’intermédiaire des unités motrices sous la dépendance d’un seul axone, pour plusieurs fibres musculaires de même type histochimique qui sont imbriquées avec des fibres de type différent appartenant à d’autres unités motrices.
Ici se trouve l’explication du fait qu’une dénervation provoque l’atrophie d’un faisceau entier de fibres, c’est l’atrophie fasciculaire alors qu’une myopathie provoque une atrophie diffuse.
PATHOLOGIE Adaptation posturale. parkinsonienne
Elle résulte de la modulation réflexe permanente de l’activité des muscles en fonction de la pesanteur et des activités motrices en cours
Ainsi, l’altération des réflexes posturaux gêne-t-elle la marche et le demi-tour.
Physiologie de l’adaptation posturale à une anomalie génétique.
L’adaptation posturale à une anomalie génétique. Le véhicule de l’hérédité est le gène qui, s’exprimant par un phénotype anormal pourra perturber la structure ou le fonctionnement du comparateur, du capteur neuro-sensoriel ou de l’effecteur voire de plusieurs des acteurs de la statique ou des 3 à la fois.
Dans certaines circonstances, on peut rencontrer une anomalie d’origine héréditaire sans substrat anatomique la véhiculant d’une génération à l’autre, il s’agit alors d’une perturbation du mécanisme de l’inconscient, véritable chromosome mémoriel, perturbant alors uniquement le comparateur dans sa fonction purement psycho-émotionnelle de référence par acquisition d’archétypes qui ne s’exprimeront autrement et inconstamment que par des troubles de type psychiatrique.
Dans tous les cas, et dans un premier temps, s’effectue un recrutement compensatoire qui consiste pour le capteur à associer, pour pallier aux informations déficientes qu’il reçoit insuffisamment trop importantes et saturant sa capacité de transmission, d’autres capteurs neuro-sensoriels, ou pour l’effecteur à adapter sa fonction ayant atteint sa limite en deçà de la réelle possibilité physiologique par mise en jeu d’autres effecteurs, afin de réaliser le même mouvement global, ou pris de phénomènes de torsion axiale du rachis ou des membres et de contraintes anormales à ces niveaux.
Lorsque le mécanisme du recrutement compensatoire a atteint ses limites, il existe une saturation globale du système et c’est alors que se produit :
Un trouble de la statique loco-régionale.
Une désadaptation du système tonique postural avec apparition d’une consolidation instable qui générera une nouvelle maladie avec apparition de phénomènes algiques qui conduira à :
Un trouble de posture global.
Le référentiel psycho-comportemental est gestuel.
Dans certaines circonstances, on peut rencontrer une anomalie d’origine héréditaire sans substrat anatomique la véhiculant d’une génération à l’autre, il s’agit alors d’une perturbation du mécanisme de l’inconscient, véritable chromosome mémoriel, perturbant alors uniquement le comparateur dans sa fonction purement psycho-émotionnelle de référence par acquisition d’archétypes qui ne s’exprimeront autrement et inconstamment que par des troubles de type psychiatrique.
Dans tous les cas, et dans un premier temps, s’effectue un recrutement compensatoire qui consiste pour le capteur à associer, pour pallier aux informations déficientes qu’il reçoit insuffisamment trop importantes et saturant sa capacité de transmission, d’autres capteurs neuro-sensoriels, ou pour l’effecteur à adapter sa fonction ayant atteint sa limite en deçà de la réelle possibilité physiologique par mise en jeu d’autres effecteurs, afin de réaliser le même mouvement global, ou pris de phénomènes de torsion axiale du rachis ou des membres et de contraintes anormales à ces niveaux.
Lorsque le mécanisme du recrutement compensatoire a atteint ses limites, il existe une saturation globale du système et c’est alors que se produit :
Un trouble de la statique loco-régionale.
Une désadaptation du système tonique postural avec apparition d’une consolidation instable qui générera une nouvelle maladie avec apparition de phénomènes algiques qui conduira à :
Un trouble de posture global.
Le référentiel psycho-comportemental est gestuel.
Hérédité
Les parents transmettent à leurs enfants la plupart de leur comportement de façon tellement impérieuse que le legs dure plus d’une génération.
Un comportement acquis par l’apprentissage se transmet d’une génération à l’autre sans intervention de l’ADN. Ce phénomène est appelé «clonage phénotypique »
Les meilleures stratégies de survie sont ainsi transmises permettant la sélection naturelle.
LAMARCK pensait qu’un individu pouvait renforcer l’un de ses organes par un usage fréquent et en transmettre cette capacité à sa descendance.
Les inégalités des membres inférieurs.
Elles reconnaissent plusieurs étiologies générales : neurofibromatose, malformation vasculaire,
Localisées : de cause neurologique comme les séquelles de poliomyélite, les courbures congénitales du fémur ou du tibia, les lésions du cartilage de croissance
Acquises : par traumatisme du cartilage de croissance, arthrite septique de hanche, radiothérapie, séquelle d’ostéomyélite.
Le raccourcissement du côté le plus long de 3 à 4 cm sur le fémur est l’épiphysiodèse, l’allongement extemporané chez l’adulte ou progressif chez l’enfant par callotasis, par transformation de l’hématome en cal osseux débutant, par coupure de l’os et maintien par un fixateur ;
La proportion de complication est de 67 % pour un seul segment allongé mais augmente avec le nombre de segments.
40 % nécessitent un nouveau geste chirurgical..
L’examen clinique se fait debout par repérage de l’horizontalité des deux épines iliaques.
· Les inégalités majeures sont celles supérieures ou égales à 20 cm en fin de croissance.
· Les inégalités chirurgicales lourdes sont comprises entre 8 et 20 cm
· Les inégalités chirurgicales communes sont comprises entre 4 et 8 cm
· Les inégalités modérées sont comprises entre 2 et 4 cm
· Les inégalités inférieures à 2 cm justifient l’abstention chirurgicale.
Scoliose
4 enfants sur 1000 sont atteints de scoliose idiopathique.
Les filles sont 10 fois plus nombreuses que les garçons.
Elle survient à tout âge jusqu'à la fin de la maturation osseuse du rachis, à 18 ans.
Les parents transmettent à leurs enfants la plupart de leur comportement de façon tellement impérieuse que le legs dure plus d’une génération.
Un comportement acquis par l’apprentissage se transmet d’une génération à l’autre sans intervention de l’ADN. Ce phénomène est appelé «clonage phénotypique »
Les meilleures stratégies de survie sont ainsi transmises permettant la sélection naturelle.
LAMARCK pensait qu’un individu pouvait renforcer l’un de ses organes par un usage fréquent et en transmettre cette capacité à sa descendance.
Les inégalités des membres inférieurs.
Elles reconnaissent plusieurs étiologies générales : neurofibromatose, malformation vasculaire,
Localisées : de cause neurologique comme les séquelles de poliomyélite, les courbures congénitales du fémur ou du tibia, les lésions du cartilage de croissance
Acquises : par traumatisme du cartilage de croissance, arthrite septique de hanche, radiothérapie, séquelle d’ostéomyélite.
Le raccourcissement du côté le plus long de 3 à 4 cm sur le fémur est l’épiphysiodèse, l’allongement extemporané chez l’adulte ou progressif chez l’enfant par callotasis, par transformation de l’hématome en cal osseux débutant, par coupure de l’os et maintien par un fixateur ;
La proportion de complication est de 67 % pour un seul segment allongé mais augmente avec le nombre de segments.
40 % nécessitent un nouveau geste chirurgical..
L’examen clinique se fait debout par repérage de l’horizontalité des deux épines iliaques.
· Les inégalités majeures sont celles supérieures ou égales à 20 cm en fin de croissance.
· Les inégalités chirurgicales lourdes sont comprises entre 8 et 20 cm
· Les inégalités chirurgicales communes sont comprises entre 4 et 8 cm
· Les inégalités modérées sont comprises entre 2 et 4 cm
· Les inégalités inférieures à 2 cm justifient l’abstention chirurgicale.
Scoliose
4 enfants sur 1000 sont atteints de scoliose idiopathique.
Les filles sont 10 fois plus nombreuses que les garçons.
Elle survient à tout âge jusqu'à la fin de la maturation osseuse du rachis, à 18 ans.
Troubles oculomoteurs, latéralité et scoliose idiopathique.
L’observation d’association d’anomalies de l’oculo-motricité à la scoliose idiopathique fait envisager qu’elle soit un syndrome complexe multi-factoriel génétiquement déterminé entraînant une anomalie du contrôle postural.. |
La scoliose est un syndrome complexe multi-factoriel génétiquement déterminé
Le scoliomètre
Dans les déformations rachidiennes ou dans les malformations, la radiographie est utilisée pour mesurer les angles de courbure et parfois leur évolution chez les individus en période de croissance mais Dû à l’invention de LENOIS M., le scoliomètre permet l’étalonnage des décalages du rachis, dans les différents plans de l’espace avec graduations en degrés suivant la formule |
Scoliose acquise
Par déséquilibre musculaire, comme dans la maladie de PARKINSON.
La scoliose acquise peut atteindre 10 % des sujets de 50 ans, avec une inflexion jusqu'à 30 °.
La scoliose n’est pas une anomalie morphologique mais une adaptation de la statique puisqu’elle disparaît à la mort de l’individu « :un bossu ne l’est que jusqu’à sa mort »,comme le confirment les examens post mortem.
Par déséquilibre musculaire, comme dans la maladie de PARKINSON.
La scoliose acquise peut atteindre 10 % des sujets de 50 ans, avec une inflexion jusqu'à 30 °.
La scoliose n’est pas une anomalie morphologique mais une adaptation de la statique puisqu’elle disparaît à la mort de l’individu « :un bossu ne l’est que jusqu’à sa mort »,comme le confirment les examens post mortem.
Physiologie de l’adaptation posturale à un traumatisme psychique
L’adaptation posturale à un traumatisme psychique. Dans ce cas, c’est le comparateur qui est perturbé dans ses capacités à établir des relations avec les schémas établis préalablement, et d’en dégager les données nouvelles, permettant l’adaptation de l’effecteur par mise en conformité du schéma corporel avec les acquis instantanés.
L’incapacité cérébrale, psycho-comportementale du système nerveux autonome à établir une adaptation de la statique superposable à un engrame référentiel conduit à une désadaptation de la posture qui va aboutir soit
A une consolidation instable génératrice de nouvelles anomalies
A un trouble de la statique loco-régionale amenant à un trouble de posture global.
Inconscient
« L’inconscient est le lieu psychique d’où, sous l’effet des pulsions, et après celui de la censure, émanent les symptômes, où s’exerce le refoulement »
Une grande partie du comportement est inconsciente et lorsque l’un d’entre eux ne peut être réaliser, dans le sens de la production d’une satisfaction du fait de la barrière des interdits psychologiques et sociaux lorsqu’il ne peut y avoir ni fuite, ni lutte, s’établit l’inhibition.
Le choix du symptôme par le patient est expliqué par le psychanalyste par un retour à un stade infantile avec focalisation sur une expérience passée.
Les interdits socioculturels créent des automatismes acquis, le « sur-moi » et plus l’homme est conscient de ses automatismes et de ses pulsions, son « sa » plus il parvient à s’en libérer par la fonction imaginaire mais, le plus souvent, le conflit est si douloureux qu’il l’enfouit dans l’inconscient provoquant une névrose ou s’évade dans l’imaginaire avec la psychose.343
Une dimension fondamentale des « accidents »est occultée ainsi dans la mesure où l’immense majorité des accidents dits par imprudence ou par négligence est en fait volontaire sous l’impulsion de l’inconscient qui en fait un accidens,« ce qui doit arriver » pour rendre acceptable sous cette forme un problème cryptique qu’une barrière mentale empêche d’être reconnu comme tel.
L’accident et ses conséquences physiques sont un symptôme socialement honorable accepté par le blessé et son entourage et dont il faut décoder la signification cachée pour comprendre la réalité profonde .
L’incapacité cérébrale, psycho-comportementale du système nerveux autonome à établir une adaptation de la statique superposable à un engrame référentiel conduit à une désadaptation de la posture qui va aboutir soit
A une consolidation instable génératrice de nouvelles anomalies
A un trouble de la statique loco-régionale amenant à un trouble de posture global.
Inconscient
« L’inconscient est le lieu psychique d’où, sous l’effet des pulsions, et après celui de la censure, émanent les symptômes, où s’exerce le refoulement »
Une grande partie du comportement est inconsciente et lorsque l’un d’entre eux ne peut être réaliser, dans le sens de la production d’une satisfaction du fait de la barrière des interdits psychologiques et sociaux lorsqu’il ne peut y avoir ni fuite, ni lutte, s’établit l’inhibition.
Le choix du symptôme par le patient est expliqué par le psychanalyste par un retour à un stade infantile avec focalisation sur une expérience passée.
Les interdits socioculturels créent des automatismes acquis, le « sur-moi » et plus l’homme est conscient de ses automatismes et de ses pulsions, son « sa » plus il parvient à s’en libérer par la fonction imaginaire mais, le plus souvent, le conflit est si douloureux qu’il l’enfouit dans l’inconscient provoquant une névrose ou s’évade dans l’imaginaire avec la psychose.343
Une dimension fondamentale des « accidents »est occultée ainsi dans la mesure où l’immense majorité des accidents dits par imprudence ou par négligence est en fait volontaire sous l’impulsion de l’inconscient qui en fait un accidens,« ce qui doit arriver » pour rendre acceptable sous cette forme un problème cryptique qu’une barrière mentale empêche d’être reconnu comme tel.
L’accident et ses conséquences physiques sont un symptôme socialement honorable accepté par le blessé et son entourage et dont il faut décoder la signification cachée pour comprendre la réalité profonde .
Physiologie de l’adaptation posturale à un traumatisme physique
Physiologie de l’adaptation posturale à un traumatisme physique modéré
Traumatisme physique modéré. Celui ci va porter à la fois ou séparément, sur chacun des deux éléments,
Le capteur
Sa physiologie étant perturbée, il va transmettre une information erronée au comparateur, qui induira une réponse non adaptée de l’effecteur.
L’effecteur
Lésé, il pourra soit s’adapter, et alors entraîner des séquelles avec lesquelles le sujet vivra plus ou moins bien et qui l’amèneront éventuellement à consulter, soit guérir.
Tout comme on a pu dire« Il n’existe pas de fistule borgne mais des chirurgiens aveugles », "il n’y a pas de traumatisme muet mais des médecins sourds".
Le capteur
Sa physiologie étant perturbée, il va transmettre une information erronée au comparateur, qui induira une réponse non adaptée de l’effecteur.
L’effecteur
Lésé, il pourra soit s’adapter, et alors entraîner des séquelles avec lesquelles le sujet vivra plus ou moins bien et qui l’amèneront éventuellement à consulter, soit guérir.
Tout comme on a pu dire« Il n’existe pas de fistule borgne mais des chirurgiens aveugles », "il n’y a pas de traumatisme muet mais des médecins sourds".
Physiologie de l’adaptation posturale à un traumatisme physique sévère
Traumatisme physique sévère Recrutement compensatoire et consolidation instable
Dans ce cas, que se soit le capteur ou l’effecteur qui soit touché, il va se produire un recrutement compensatoire destiné à pallier la déficience physiologique du capteur par une modification de la statique du sujet réalisée par l’effecteur ou bien par une information de compensation envoyée par le capteur, qui permettront dans une certaine mesure le maintien d’une statique satisfaisante mais qui conduiront très vite à la saturation des capacités d’adaptation et à la suite des phénomènes de rétroaction à une désadaptation de l’effecteur, puis, soit à une consolidation instable génératrice de nouvelles anomalies, soit à un trouble de la statique loco-régionale dont la chronicité mènera à une consolidation instable ou à un trouble de posture globale au moindre incident surajouté.
Dans ce cas, que se soit le capteur ou l’effecteur qui soit touché, il va se produire un recrutement compensatoire destiné à pallier la déficience physiologique du capteur par une modification de la statique du sujet réalisée par l’effecteur ou bien par une information de compensation envoyée par le capteur, qui permettront dans une certaine mesure le maintien d’une statique satisfaisante mais qui conduiront très vite à la saturation des capacités d’adaptation et à la suite des phénomènes de rétroaction à une désadaptation de l’effecteur, puis, soit à une consolidation instable génératrice de nouvelles anomalies, soit à un trouble de la statique loco-régionale dont la chronicité mènera à une consolidation instable ou à un trouble de posture globale au moindre incident surajouté.
L’oreille interne est un accéléromètreLes causes des sensations ébrieuses
Fréquence relative des principales catégories de vertiges.
|
Les tremblements
L’inspection qui permet le diagnostic met en évidence le caractère involontaire, rythmique, oscillatoire, au repos au maintien d’une posture ou pendant l’exécution d’un mouvement du tremblement. Le calcul mental constitue l’une des manœuvres de sensibilisation pour la mise en évidence. Tremblement de repos, d’action, postural, cinétique. Tremblement physiologique exacerbé : fréquence 8 à 12 Hz Tremblement essentiel :fréquence de 7 Hz Tremblement de la maladie de PARKINSON de 3 à 6 Hz Tremblement cérébelleux mixte cinétique et postural Tremblement rubral, du noyau rouge de 2 à 3 Hz Tremblement hystérique ou somatoforme Tremblement médicamenteux. Syndrome de PELLEGRINI-STIEDA Il est la conséquence d’une entorse insuffisamment immobilisée, ne touche pas seulement le ligament latéral interne du genou où il est typique, mais aussi le ligament latéral externe ou la face postérieure du genou et traduit l’inflammation de l’insertion fémorale et son évolution vers une calcification partielle Les vertiges Le système de l’équilibre Le système de l’équilibre est pluri-modal intégrant les informations provenant de l’appareil vestibulaire du système visuel et des terminaisons nerveuses somesthésiques. · Le vestibule transforme les forces engendrées par les accélérations de la tête et l’effet de la gravitation en un signal biologique. · Les crêtes ampulaires des canaux semi-circulaires sont des récepteurs cinétiques. · Les macules de l’utricule et du saccule sont des récepteurs statiques Etablissement de trois réflexes : : · A partir des macules, compensation des modifications de direction de la force de gravité · A partir des canaux semi-circulaires et des otolithes, contraction transitoire des muscles pour maintenir l’équilibre et la stabilité des yeux durant les changements de position. |
· Maintien de la posture et du tonus musculaire par synergie des mouvements de la tête et des réflexes vestibulaires.
Le système de l’équilibre est pluri-modal intégrant les informations provenant de l’appareil vestibulaire du système visuel et des terminaisons nerveuses somesthésiques.
· Le vestibule transforme les forces engendrées par les accélérations de la tête et l’effet de la gravitation en un signal biologique.
· Les crêtes ampulaires des canaux semi-circulaires sont des récepteurs cinétiques.
· Les macules de l’utricule et du saccule sont des récepteurs statiques
Etablissement de trois réflexes : :
· A partir des macules, compensation des modifications de direction de la force de gravité
· A partir des canaux semi-circulaires et des otolithes, contraction transitoire des muscles pour maintenir l’équilibre et la stabilité des yeux durant les changements de position.
· Maintien de la posture et du tonus musculaire par synergie des mouvements de la tête et des réflexes vestibulaires.
Le système de l’équilibre comprend :
· Le système vestibulaire avec les canaux semi-circulaires et le système otolithique qui mesure les accélérations angulaires et linéaires dans les plans de l’espace.
· Le système visuel qui estime en permanence les déplacements linéaires et projettent dans la voie optique accessoire cette information sur le mouvement.
· Le système proprioceptif des muscles qui informe du mouvement effectué par le corps.
Ces systèmes permettent d’avoir une information sensorielle et entraînent une stabilisation de la vision qui est le nystagmus, avec une adaptation du corps aux mouvements que sont les réactions d’équilibrations.
Dans les vertiges de durée très brève et répétée, positionnels à 61 %, le VPB représente 49 %.
· Une accélération angulaire de la tête provoque au niveau des canaux semi-circulaires orientés dans le même plan que le mouvement, une mobilisation des liquides endolymphatiques et ainsi un enfoncement de la cupule qui glisse sur le neuro-épithélium et entraîne une inclinaison des stéréocils.
En fonction de leur sens d’inclinaison, il y aura soit hyper-polarisation, soit dépolarisation de la cellule ciliée.
Les voies de transmission du message nerveux vont être activées au niveau d’un vestibule et inactivées au niveau du vestibule controlatéral.
· De la même façon, une accélération linéaire de la tête entraîne un glissement de la membrane otoconiale sur la macule et une inclinaison des stéréocils qui, en fonction de ce sens, seront créateurs d’une hyper-polarisation ou d’une dépolarisation de la cellule ciliée.
Les cellules ciliées ont des polarités inverses de part et d’autre d’une zone centrale, la striola.
C’est pourquoi, il n’y a pas de réponse maculaire globale, et un stimulus provoquera l’excitation d’une partie des cellules et l’inhibition de celles de polarité inverse.
Il y a dépolarisation dans le sens excitateur par ouverture de canaux ioniques qui font entrer du calcium et du potassium dans la cellule, permettant la libération de glutamate synaptique.
La stimulation des récepteurs au glutamate des fibres afférentes entraîne à son tour, une entrée de calcium et leur dépolarisation.
Le message peut alors être transmis aux centres nerveux, via le nerf vestibulaire sous forme d’un potentiel d’action.
Au contraire un déplacement des stéréocils en sens inverse, entraîne une hyper-polarisation avec diminution de la décharge du nerf vestibulaire.
Nausées & vomissements
Réflexes vestibulo-oculo-moteurs.
Cette composante importante du système de l’équilibre contribue à la stabilisation de l’image d’une scène sur la rétine quand la tête est en mouvement.
Il met en jeu de nombreuses structures paires en liaisons complexes et croisées.
· Les trois canaux semi-circulaires mesurant les accélérations rotatoires,
· Les deux macules sensibles aux accélérations linéaires
· Les deux yeux
· Différentes structures du SNC.
Plasticité neuronale
La compensation vestibulaire est un modèle de plasticité neuronale
La compensation est un phénomène central résultat d’une réorganisation des informations reçues dans les noyaux vestibulaires ;
Elle rétablit l‘équilibre entre les deux noyaux et fait disparaître la symptomatologie vertigineuse.
Il s’agit d’une adaptation par plasticité neuronale permettant une suppléance fonctionnelle ;
La compensation nécessite que les centres intégrateurs soient informés en particulier que les afférences visuelles et spinales soient stimulées.
Il s’agit d’une compétence neuronale éphémère
La rééducation vestibulaire force le patient à prendre conscience de l’erreur de ses illusions visuelles et sensorielles avec déplacement erroné de son corps et consiste en une stabilisation des mouvements oculaires dans le mouvement et une rééducation de l’équilibre postural dans différentes situations.
Nystagmus
Un nystagmus spontané dans le regard médian sans fixation oculaire chez un sujet immobile, tête droite, est toujours pathologique alors qu’il ne l’est dans le regard extrême que s’il ne s’épuise pas rapidement
· Il traduit une dysharmonie des informations provenant des voies vestibulaires au système stabilisateur du champ visuel.
· Il reconnaît de causes non vestibulaires : les malaises hypoglycémiques et vagaux et les tableaux chirurgicaux s’accompagnant de nausées et de vomissements comme la péritonite et la GEU.
· Dans le regard latéral, peut être en rapport avec un accident vasculaire cérébral ischémique cérébelleux homolatéral
· C’est une oscillation rythmique involontaire des yeux en deux phases, une lente et une rapide.
· La direction de celle ci définit la direction du nystagmus.
· Un nystagmus physiologique battant dans la direction de la déviation des yeux apparaît chez le sujet normal lors de l’excentration marquée du regard.
· Le nystagmus positionnel paroxystique ou de prise de position déclenché par le passage d’une position à l’autre existe en accompagnement du vertige paroxystique bénin. Il est recherché par la manœuvre de HALLPIKE
· Il n’y a pas de modification chez le sujet normal.
· En cas de cupulo-lithiase, il y a apparition d’un nystagmus géotropique, c’est à dire, battant vers le sol quelque soit la position de la tête pendant 5 à 25 s s’inversant au retour en position assis, fatigable, accompagné de vertiges et de nausées ou vomissements.
Stimulopt
Pour maintenir son équilibre, l’homme dispose de 3 entrées sensorielles, la vue, le labyrinthe postérieur et la somesthésie.
L’intégration au niveau du tronc cérébral et du cervelet des données ainsi fournies entraîne la mise en jeu des réflexes posturaux.
Le nystagmus optocinétique est une réaction oculomotrice normale, physiologique, involontaire, se produisant lorsqu’un sujet regarde défiler devant ses yeux, une succession d’objets ;
Il intervient en synergie avec le réflexe vestibulo-oculaire, pour stabiliser un champ visuel en permanence, mouvant.
Le Stimulopt est une boule à facettes réfléchissantes, éclairée par une source lumineuse réglable en intensité et en focalisation, permettant de faire varier la surface des taches lumineuses réfléchies, mobiles, autour de deux axes de rotation de façon à éclairer la totalité de la pièce selon les 3 plans de l’espace et de balayer l’intégralité du champ visuel à vitesse réglable.
La stimulation optocinétique interfère sur le réflexe vestibulo-oculaire et le nystagmus optocinétique ainsi crée agit sur le réflexe vestibulo-spinal et les muscles de la posture.
Le vertige de MENIERE
Le vertige de MENIERE est secondaire a une hyper-pression transitoire des liquides labyrinthiques et réalise un ensemble de signes associant surdité unilatérale, bourdonnements d’oreille, sensation de plénitude auriculaire, vomissements.
Les récepteurs proprioceptifs plus particulièrement cervicaux permettent la perception d’un déplacement de la tête par rapport au tronc et de l’économie musculo-tendineuse en général.
Les récepteurs labyrinthiques permettent la perception de la tête en mouvement dans l’espace, tandis que les récepteurs visuels permettent la perception de l’environnement en mouvement par rapport à la tête.
Vertige récurrent bénin.
Il ressemble au vertige de MENIERE sans trouble auditif
Traumatisme crânien et vertige paroxystique bénin.
Il existe deux principales causes au vertige paroxystique bénin :
· Il peut être sans cause apparente le plus souvent chez une femme de plus de 40 ans, en bonne santé
· Il peut être la suite ou une conséquence d’un traumatisme crânien susceptible d’être guéri par la manœuvre de SEMONT au lit même.
·
SEMONT et TOUPET ont repris la manœuvre libératoire décrite en 1980 par BRANDT & DARROFF
Apesanteur
Pour LESTIENNE en situation d’apesanteur, la vision prend le relais de toutes les informations sensorielles, vestibulaires et proprioceptives pour le contrôle statique du corps
On observe une redistribution de l’activité musculaire posturale avec :
Augmentation de l’activité des fléchisseurs,
Diminution de celle des extenseurs,
Inclinaison du corps vers l’avant
Réduction des activités réflexes liées à l’étirement musculaire provoqué par l’instabilité posturale.
Les vertiges centraux.
Ils sont généralement d’apparition progressive, s’apparentent plutôt à un déséquilibre un état ébrieux, un manque d’assurance à la marche.
Le nystagmus recherché sous lunettes de FRENZEL est surtout pur, rotatoire, vertical ou horizontal, et parfois absent ;
On trouve une déviation à la marche en aveugle et au ROMBERG et une déviation des index, dysharmonieuse.
La sclérose en plaques(SEP).
Les vertiges traduisent un désordre vestibulaire du tronc cérébral.
Il est de survenue aiguë, rotatoire, déclenché par les changements de position et accompagné de vomissements.
On retrouve un nystagmus rotatoire ou horizonto-rotatoire avec les signes d’un syndrome vestibulaire central.
L’atteinte peut se manifester seulement par un déséquilibre et une instabilité à la marche.
Les vertiges périphériques.
Les vertiges périphériques sont d’apparition brutale, intense rotatoire, accompagnés de pâleur, sueur, vomissements, angoisse.
Le nystagmus est intense, magnifié par les lunettes de FRENZEL , et provoqué par la manœuvre de HALLPIKE dans le vertige paroxystique bénin (VPB).
Vertige de l’enfant.
· La migraine, représente 68 % des cas.
· Le vertige paroxystique idiopathique est une vestibulopathie récurrente représentant 13 % des cas.
· Le syndrome vestibulaire central 10 % des cas,
· Les faux vertiges de type spasmophilique 10 %
· La névrite vestibulaire 5 %
· Le traumatisme et la fracture du rocher 5 %
· Le vertige paroxystique bénin 5,5 %
· Le delayed vertigo 5 %
· La maladie de MENIERE,conséquence d’un hydrops 3 % .
Vertige paroxystique bénin de l’enfant ;
L’évolution est souvent marquée chez l’adulte par l’apparition d’une maladie migraineuse
Vertiges isolés.
· S’ils sont durables, très intenses et diminuant au fil des jours, ils évoquent
Un traumatisme crânien avec fracture du rocher
Une névrite vestibulaire virale
Un accident vasculaire ischémique du tronc cérébral ou du cervelet
· S’il s’agit de grandes crises récidivantes, isolées ou accompagnées de signes auditifs ou de céphalées :
Maladie de MENIERE
Otospongiose
Otite chronique
Maladie auto-immune
· L’instabilité isolée peut révéler d’authentiques maladies vestibulaires
Oto-toxicité des aminosides
· Dégénérescence spino-cérébelleuse
· Syndromes parkinsoniens
· Traumatismes crânio-cervical.
· Presby-ataxie
· Troubles psychiatriques
· Déséquilibres oculomoteurs mineurs
· Déséquilibres d’information proprioceptive musculaire venant de l’appareil masticateur, du rachis cervical, de l’appui podal
· Neurinomes de l’acoustique
· Infarctus cérébelleux à expression vestibulaire
Le maintien de l’équilibre et de l’orientation spatiale dépend des afférences provenant du labyrinthe vestibulaire, du système visuel, et des nerfs proprioceptifs innervant les tendons, les muscles, les articulations.
La cause la plus fréquente de vertiges vrais est le vertige paroxystique positionnel bénin.
Le vertige vrai est défini par WEBSTER comme un trouble où »le monde extérieur semble tourner autour de l’individu, ou le sujet semble tourner dans l’espace. »
C’est une illusion de mouvements, l’une des multiples formes de vertiges.
Dans les services de Médecine Générale Interne ambulatoire, il s’agit du 3ème trouble dont se plaigne les patients.
Et il s’agit, par ordre de fréquence du 13 ème rang de motif de consultation des médecins internistes US en 1989.
Le vertige matinal surtout s’il survient au réveil est habituellement du à un trouble vestibulaire périphérique et permet d’être distingué des vertiges centraux.
Les causes des vertiges
Hypotension orthostatique 9 %
Vertige paroxystique positionnel bénin 49 %
Trouble hémodynamique circulatoire 3 %
Fistule du canal semi-circulaire 0.2 %
Syndrome de MENIERE 9.4 %
Syndrome de LERMOYER
Syphilis 0.07 %
Delayed vertigo 1.4 %
Neurinome de l’acoustique 0.5 %
Méningiome
Otospongiose 1.7 %
Otite chronique 5.6 %
Labyrinthite
Migraine accompagnée 4.4 %
Vertige prémenstruel du syndrome d’OHRESSER 1 %
Vestibulopathie récurrente 5 %
Névrite vestibulaire 9 %
Névrite zostérienne
Accident de plongée 0.5 %
Fracture du rocher 0.5 %
Ischémie cérébelleuse 0.01 %
Syndrome de WALLENBERG
Un cas de vertige par appendicite subaiguë est décrit.
Vertige des hauteurs.
Expliqué par BRANDT en 1980, à partir de la notion de point fixe le plus proche.
De faibles oscillations de la tête et du corps provoquent un glissement de l’image de ce point sur la rétine.
S’il est distant de plus de 3m, la distance ne devient plus détectable au niveau rétinien et survient une sensation de déséquilibre avec malaise, provenant de la contradiction entre les informations d’origine visuelle et celles en provenance du vestibule et de la proprioception.
Pour augmenter la sensibilité de type «télémétrique », les oscillations de la tête et du corps augmentent progressivement en amplitude, pouvant aboutir à la chute .
La manœuvre de DIXE et HALLPIKE
Reprise récemment par MOHR.
Lors de la manœuvre d’inclinaison de la tête d’un patient assis les yeux fixés sur le front de l’examinateur, celui ci agrippe fermement la tête du patient et le place rapidement en décubitus, avec la tête tournée à environ 30° d’un côté et, à environ 30° en dessous du niveau de la table d’examen.
Le patient s’assied ensuite et la manœuvre est répétée en tournant la tête du côté opposé.
BALOH & Coll. ont montré en 1979 que si la manœuvre était effectuée en 20 s minimum aucun nystagmus n’est induit.
Il est donc nécessaire d’effectuer rapidement le changement de position, en 2 s environ.
Gravité
La déviation des index, l’épreuve de ROMBERG, la marche en étoile et la manœuvre de HALLPIKE permettent d’évaluer la gravité d’un vertige et pour cette dernière de faire la différence entre un vertige de position vrai d’étiologie centrale, et un vertige positionnel bénin d’étiologie périphérique qui s’atténue ou disparaît lors de la répétition de la manœuvre.
Certains malades pressentent le sens de la mobilisation déclenchante.
Les pouces maintiennent les lunettes de FRENZEL.
Il se produit alors un nouveau vertige accompagné d’un nystagmus agéotropique appelé, vertige salvateur.
Le but est de fragmenter les otoconies, les cristaux d’oreille, pour qu’ils se détachent de l’utricule.
Manœuvre ancienne
Il existe une manœuvre ancienne connue pour traiter les vertiges paroxystiques positionnels bénins consistant à retourner brusquement le sujet et à accompagner le geste d’un coup sec sur l’oreille.
Equilibre.
L’électronystagmographie permet le bilan du nystagmus qui est le trouble de la statique oculaire.
La vision joue un rôle essentiel dans l’établissement et le rétrocontrôle de la posture et de l’équilibre au cours du mouvement.
Elle s’associe aux informations labyrinthiques sur les mouvements de la tête qui accompagnent toute stratégie visuelle selon COLLARD et CONRAUX
Rééducation vestibulaire.
Le but en est soit de favoriser la compensation des centres vestibulaires soit, de mettre en jeu les autres systèmes qui interviennent dans l’équilibration.
De multiples informations vestibulaires visuelles et somesthésiques permettent grâce à la neuroplasticité une véritable re-programmation des centres, c’est la compensation centrale.
Cette capacité est de brève durée, s’épuise en quelques semaines, et chez un patient alité, la re-programmation se fait pour l’alitement justifiant une rééducation précoce d’autant que le sujet est jeune.
Sensation ébrieuse
Elle peut être inaugurée par une instabilité à la marche, des difficultés à monter des étages, à effectuer un demi-tour, ou par des chutes spécialement à la suite d’une pulsion.
La base de sustentation s’élargit, les pas deviennent courts et traînants alors que l’activité motrice globale se ralentissant peut simuler un syndrome parkinsonien.
Les causes des sensations ébrieuses
Syndrome central 23 %
Neurinome de l’acoustique 1.4 %
Tumeur de la fosse postérieure
Atteinte otolithique 2.3 %
Oto-toxicité avec déficit vestibulaire bilatéral simultané 2 %
Agoraphobie 26 %
Angoisse
Migraine 19 %
Traumatisme crânien 10 %
Hypotension orthostatique 6 %
Lipothymie 5 %
Vertige prémenstruel d’OHRESSER 0.5 %
Anomalie posturale 5 %
Les acouphènes. Les bourdonnements d’oreilles touchent 8 % de la population, sont des phénomènes subjectifs à composantes sensorielles, émotionnelles, cognitives et comportementales, symptomatiques, analogiques à la douleur :
· A l’anesthésie douloureuse, correspondent les acouphènes avec surdité,
· A la douleur par hyper-stimulation, les acouphènes périphériques,
· A la névralgie essentielle, l’acouphène isolé.
Le système de l’équilibre est pluri-modal intégrant les informations provenant de l’appareil vestibulaire du système visuel et des terminaisons nerveuses somesthésiques.
· Le vestibule transforme les forces engendrées par les accélérations de la tête et l’effet de la gravitation en un signal biologique.
· Les crêtes ampulaires des canaux semi-circulaires sont des récepteurs cinétiques.
· Les macules de l’utricule et du saccule sont des récepteurs statiques
Etablissement de trois réflexes : :
· A partir des macules, compensation des modifications de direction de la force de gravité
· A partir des canaux semi-circulaires et des otolithes, contraction transitoire des muscles pour maintenir l’équilibre et la stabilité des yeux durant les changements de position.
· Maintien de la posture et du tonus musculaire par synergie des mouvements de la tête et des réflexes vestibulaires.
Le système de l’équilibre comprend :
· Le système vestibulaire avec les canaux semi-circulaires et le système otolithique qui mesure les accélérations angulaires et linéaires dans les plans de l’espace.
· Le système visuel qui estime en permanence les déplacements linéaires et projettent dans la voie optique accessoire cette information sur le mouvement.
· Le système proprioceptif des muscles qui informe du mouvement effectué par le corps.
Ces systèmes permettent d’avoir une information sensorielle et entraînent une stabilisation de la vision qui est le nystagmus, avec une adaptation du corps aux mouvements que sont les réactions d’équilibrations.
Dans les vertiges de durée très brève et répétée, positionnels à 61 %, le VPB représente 49 %.
· Une accélération angulaire de la tête provoque au niveau des canaux semi-circulaires orientés dans le même plan que le mouvement, une mobilisation des liquides endolymphatiques et ainsi un enfoncement de la cupule qui glisse sur le neuro-épithélium et entraîne une inclinaison des stéréocils.
En fonction de leur sens d’inclinaison, il y aura soit hyper-polarisation, soit dépolarisation de la cellule ciliée.
Les voies de transmission du message nerveux vont être activées au niveau d’un vestibule et inactivées au niveau du vestibule controlatéral.
· De la même façon, une accélération linéaire de la tête entraîne un glissement de la membrane otoconiale sur la macule et une inclinaison des stéréocils qui, en fonction de ce sens, seront créateurs d’une hyper-polarisation ou d’une dépolarisation de la cellule ciliée.
Les cellules ciliées ont des polarités inverses de part et d’autre d’une zone centrale, la striola.
C’est pourquoi, il n’y a pas de réponse maculaire globale, et un stimulus provoquera l’excitation d’une partie des cellules et l’inhibition de celles de polarité inverse.
Il y a dépolarisation dans le sens excitateur par ouverture de canaux ioniques qui font entrer du calcium et du potassium dans la cellule, permettant la libération de glutamate synaptique.
La stimulation des récepteurs au glutamate des fibres afférentes entraîne à son tour, une entrée de calcium et leur dépolarisation.
Le message peut alors être transmis aux centres nerveux, via le nerf vestibulaire sous forme d’un potentiel d’action.
Au contraire un déplacement des stéréocils en sens inverse, entraîne une hyper-polarisation avec diminution de la décharge du nerf vestibulaire.
Nausées & vomissements
Réflexes vestibulo-oculo-moteurs.
Cette composante importante du système de l’équilibre contribue à la stabilisation de l’image d’une scène sur la rétine quand la tête est en mouvement.
Il met en jeu de nombreuses structures paires en liaisons complexes et croisées.
· Les trois canaux semi-circulaires mesurant les accélérations rotatoires,
· Les deux macules sensibles aux accélérations linéaires
· Les deux yeux
· Différentes structures du SNC.
Plasticité neuronale
La compensation vestibulaire est un modèle de plasticité neuronale
La compensation est un phénomène central résultat d’une réorganisation des informations reçues dans les noyaux vestibulaires ;
Elle rétablit l‘équilibre entre les deux noyaux et fait disparaître la symptomatologie vertigineuse.
Il s’agit d’une adaptation par plasticité neuronale permettant une suppléance fonctionnelle ;
La compensation nécessite que les centres intégrateurs soient informés en particulier que les afférences visuelles et spinales soient stimulées.
Il s’agit d’une compétence neuronale éphémère
La rééducation vestibulaire force le patient à prendre conscience de l’erreur de ses illusions visuelles et sensorielles avec déplacement erroné de son corps et consiste en une stabilisation des mouvements oculaires dans le mouvement et une rééducation de l’équilibre postural dans différentes situations.
Nystagmus
Un nystagmus spontané dans le regard médian sans fixation oculaire chez un sujet immobile, tête droite, est toujours pathologique alors qu’il ne l’est dans le regard extrême que s’il ne s’épuise pas rapidement
· Il traduit une dysharmonie des informations provenant des voies vestibulaires au système stabilisateur du champ visuel.
· Il reconnaît de causes non vestibulaires : les malaises hypoglycémiques et vagaux et les tableaux chirurgicaux s’accompagnant de nausées et de vomissements comme la péritonite et la GEU.
· Dans le regard latéral, peut être en rapport avec un accident vasculaire cérébral ischémique cérébelleux homolatéral
· C’est une oscillation rythmique involontaire des yeux en deux phases, une lente et une rapide.
· La direction de celle ci définit la direction du nystagmus.
· Un nystagmus physiologique battant dans la direction de la déviation des yeux apparaît chez le sujet normal lors de l’excentration marquée du regard.
· Le nystagmus positionnel paroxystique ou de prise de position déclenché par le passage d’une position à l’autre existe en accompagnement du vertige paroxystique bénin. Il est recherché par la manœuvre de HALLPIKE
· Il n’y a pas de modification chez le sujet normal.
· En cas de cupulo-lithiase, il y a apparition d’un nystagmus géotropique, c’est à dire, battant vers le sol quelque soit la position de la tête pendant 5 à 25 s s’inversant au retour en position assis, fatigable, accompagné de vertiges et de nausées ou vomissements.
Stimulopt
Pour maintenir son équilibre, l’homme dispose de 3 entrées sensorielles, la vue, le labyrinthe postérieur et la somesthésie.
L’intégration au niveau du tronc cérébral et du cervelet des données ainsi fournies entraîne la mise en jeu des réflexes posturaux.
Le nystagmus optocinétique est une réaction oculomotrice normale, physiologique, involontaire, se produisant lorsqu’un sujet regarde défiler devant ses yeux, une succession d’objets ;
Il intervient en synergie avec le réflexe vestibulo-oculaire, pour stabiliser un champ visuel en permanence, mouvant.
Le Stimulopt est une boule à facettes réfléchissantes, éclairée par une source lumineuse réglable en intensité et en focalisation, permettant de faire varier la surface des taches lumineuses réfléchies, mobiles, autour de deux axes de rotation de façon à éclairer la totalité de la pièce selon les 3 plans de l’espace et de balayer l’intégralité du champ visuel à vitesse réglable.
La stimulation optocinétique interfère sur le réflexe vestibulo-oculaire et le nystagmus optocinétique ainsi crée agit sur le réflexe vestibulo-spinal et les muscles de la posture.
Le vertige de MENIERE
Le vertige de MENIERE est secondaire a une hyper-pression transitoire des liquides labyrinthiques et réalise un ensemble de signes associant surdité unilatérale, bourdonnements d’oreille, sensation de plénitude auriculaire, vomissements.
Les récepteurs proprioceptifs plus particulièrement cervicaux permettent la perception d’un déplacement de la tête par rapport au tronc et de l’économie musculo-tendineuse en général.
Les récepteurs labyrinthiques permettent la perception de la tête en mouvement dans l’espace, tandis que les récepteurs visuels permettent la perception de l’environnement en mouvement par rapport à la tête.
Vertige récurrent bénin.
Il ressemble au vertige de MENIERE sans trouble auditif
Traumatisme crânien et vertige paroxystique bénin.
Il existe deux principales causes au vertige paroxystique bénin :
· Il peut être sans cause apparente le plus souvent chez une femme de plus de 40 ans, en bonne santé
· Il peut être la suite ou une conséquence d’un traumatisme crânien susceptible d’être guéri par la manœuvre de SEMONT au lit même.
·
SEMONT et TOUPET ont repris la manœuvre libératoire décrite en 1980 par BRANDT & DARROFF
Apesanteur
Pour LESTIENNE en situation d’apesanteur, la vision prend le relais de toutes les informations sensorielles, vestibulaires et proprioceptives pour le contrôle statique du corps
On observe une redistribution de l’activité musculaire posturale avec :
Augmentation de l’activité des fléchisseurs,
Diminution de celle des extenseurs,
Inclinaison du corps vers l’avant
Réduction des activités réflexes liées à l’étirement musculaire provoqué par l’instabilité posturale.
Les vertiges centraux.
Ils sont généralement d’apparition progressive, s’apparentent plutôt à un déséquilibre un état ébrieux, un manque d’assurance à la marche.
Le nystagmus recherché sous lunettes de FRENZEL est surtout pur, rotatoire, vertical ou horizontal, et parfois absent ;
On trouve une déviation à la marche en aveugle et au ROMBERG et une déviation des index, dysharmonieuse.
La sclérose en plaques(SEP).
Les vertiges traduisent un désordre vestibulaire du tronc cérébral.
Il est de survenue aiguë, rotatoire, déclenché par les changements de position et accompagné de vomissements.
On retrouve un nystagmus rotatoire ou horizonto-rotatoire avec les signes d’un syndrome vestibulaire central.
L’atteinte peut se manifester seulement par un déséquilibre et une instabilité à la marche.
Les vertiges périphériques.
Les vertiges périphériques sont d’apparition brutale, intense rotatoire, accompagnés de pâleur, sueur, vomissements, angoisse.
Le nystagmus est intense, magnifié par les lunettes de FRENZEL , et provoqué par la manœuvre de HALLPIKE dans le vertige paroxystique bénin (VPB).
Vertige de l’enfant.
· La migraine, représente 68 % des cas.
· Le vertige paroxystique idiopathique est une vestibulopathie récurrente représentant 13 % des cas.
· Le syndrome vestibulaire central 10 % des cas,
· Les faux vertiges de type spasmophilique 10 %
· La névrite vestibulaire 5 %
· Le traumatisme et la fracture du rocher 5 %
· Le vertige paroxystique bénin 5,5 %
· Le delayed vertigo 5 %
· La maladie de MENIERE,conséquence d’un hydrops 3 % .
Vertige paroxystique bénin de l’enfant ;
L’évolution est souvent marquée chez l’adulte par l’apparition d’une maladie migraineuse
Vertiges isolés.
· S’ils sont durables, très intenses et diminuant au fil des jours, ils évoquent
Un traumatisme crânien avec fracture du rocher
Une névrite vestibulaire virale
Un accident vasculaire ischémique du tronc cérébral ou du cervelet
· S’il s’agit de grandes crises récidivantes, isolées ou accompagnées de signes auditifs ou de céphalées :
Maladie de MENIERE
Otospongiose
Otite chronique
Maladie auto-immune
· L’instabilité isolée peut révéler d’authentiques maladies vestibulaires
Oto-toxicité des aminosides
· Dégénérescence spino-cérébelleuse
· Syndromes parkinsoniens
· Traumatismes crânio-cervical.
· Presby-ataxie
· Troubles psychiatriques
· Déséquilibres oculomoteurs mineurs
· Déséquilibres d’information proprioceptive musculaire venant de l’appareil masticateur, du rachis cervical, de l’appui podal
· Neurinomes de l’acoustique
· Infarctus cérébelleux à expression vestibulaire
Le maintien de l’équilibre et de l’orientation spatiale dépend des afférences provenant du labyrinthe vestibulaire, du système visuel, et des nerfs proprioceptifs innervant les tendons, les muscles, les articulations.
La cause la plus fréquente de vertiges vrais est le vertige paroxystique positionnel bénin.
Le vertige vrai est défini par WEBSTER comme un trouble où »le monde extérieur semble tourner autour de l’individu, ou le sujet semble tourner dans l’espace. »
C’est une illusion de mouvements, l’une des multiples formes de vertiges.
Dans les services de Médecine Générale Interne ambulatoire, il s’agit du 3ème trouble dont se plaigne les patients.
Et il s’agit, par ordre de fréquence du 13 ème rang de motif de consultation des médecins internistes US en 1989.
Le vertige matinal surtout s’il survient au réveil est habituellement du à un trouble vestibulaire périphérique et permet d’être distingué des vertiges centraux.
Les causes des vertiges
Hypotension orthostatique 9 %
Vertige paroxystique positionnel bénin 49 %
Trouble hémodynamique circulatoire 3 %
Fistule du canal semi-circulaire 0.2 %
Syndrome de MENIERE 9.4 %
Syndrome de LERMOYER
Syphilis 0.07 %
Delayed vertigo 1.4 %
Neurinome de l’acoustique 0.5 %
Méningiome
Otospongiose 1.7 %
Otite chronique 5.6 %
Labyrinthite
Migraine accompagnée 4.4 %
Vertige prémenstruel du syndrome d’OHRESSER 1 %
Vestibulopathie récurrente 5 %
Névrite vestibulaire 9 %
Névrite zostérienne
Accident de plongée 0.5 %
Fracture du rocher 0.5 %
Ischémie cérébelleuse 0.01 %
Syndrome de WALLENBERG
Un cas de vertige par appendicite subaiguë est décrit.
Vertige des hauteurs.
Expliqué par BRANDT en 1980, à partir de la notion de point fixe le plus proche.
De faibles oscillations de la tête et du corps provoquent un glissement de l’image de ce point sur la rétine.
S’il est distant de plus de 3m, la distance ne devient plus détectable au niveau rétinien et survient une sensation de déséquilibre avec malaise, provenant de la contradiction entre les informations d’origine visuelle et celles en provenance du vestibule et de la proprioception.
Pour augmenter la sensibilité de type «télémétrique », les oscillations de la tête et du corps augmentent progressivement en amplitude, pouvant aboutir à la chute .
La manœuvre de DIXE et HALLPIKE
Reprise récemment par MOHR.
Lors de la manœuvre d’inclinaison de la tête d’un patient assis les yeux fixés sur le front de l’examinateur, celui ci agrippe fermement la tête du patient et le place rapidement en décubitus, avec la tête tournée à environ 30° d’un côté et, à environ 30° en dessous du niveau de la table d’examen.
Le patient s’assied ensuite et la manœuvre est répétée en tournant la tête du côté opposé.
BALOH & Coll. ont montré en 1979 que si la manœuvre était effectuée en 20 s minimum aucun nystagmus n’est induit.
Il est donc nécessaire d’effectuer rapidement le changement de position, en 2 s environ.
Gravité
La déviation des index, l’épreuve de ROMBERG, la marche en étoile et la manœuvre de HALLPIKE permettent d’évaluer la gravité d’un vertige et pour cette dernière de faire la différence entre un vertige de position vrai d’étiologie centrale, et un vertige positionnel bénin d’étiologie périphérique qui s’atténue ou disparaît lors de la répétition de la manœuvre.
Certains malades pressentent le sens de la mobilisation déclenchante.
Les pouces maintiennent les lunettes de FRENZEL.
Il se produit alors un nouveau vertige accompagné d’un nystagmus agéotropique appelé, vertige salvateur.
Le but est de fragmenter les otoconies, les cristaux d’oreille, pour qu’ils se détachent de l’utricule.
Manœuvre ancienne
Il existe une manœuvre ancienne connue pour traiter les vertiges paroxystiques positionnels bénins consistant à retourner brusquement le sujet et à accompagner le geste d’un coup sec sur l’oreille.
Equilibre.
L’électronystagmographie permet le bilan du nystagmus qui est le trouble de la statique oculaire.
La vision joue un rôle essentiel dans l’établissement et le rétrocontrôle de la posture et de l’équilibre au cours du mouvement.
Elle s’associe aux informations labyrinthiques sur les mouvements de la tête qui accompagnent toute stratégie visuelle selon COLLARD et CONRAUX
Rééducation vestibulaire.
Le but en est soit de favoriser la compensation des centres vestibulaires soit, de mettre en jeu les autres systèmes qui interviennent dans l’équilibration.
De multiples informations vestibulaires visuelles et somesthésiques permettent grâce à la neuroplasticité une véritable re-programmation des centres, c’est la compensation centrale.
Cette capacité est de brève durée, s’épuise en quelques semaines, et chez un patient alité, la re-programmation se fait pour l’alitement justifiant une rééducation précoce d’autant que le sujet est jeune.
Sensation ébrieuse
Elle peut être inaugurée par une instabilité à la marche, des difficultés à monter des étages, à effectuer un demi-tour, ou par des chutes spécialement à la suite d’une pulsion.
La base de sustentation s’élargit, les pas deviennent courts et traînants alors que l’activité motrice globale se ralentissant peut simuler un syndrome parkinsonien.
Les causes des sensations ébrieuses
Syndrome central 23 %
Neurinome de l’acoustique 1.4 %
Tumeur de la fosse postérieure
Atteinte otolithique 2.3 %
Oto-toxicité avec déficit vestibulaire bilatéral simultané 2 %
Agoraphobie 26 %
Angoisse
Migraine 19 %
Traumatisme crânien 10 %
Hypotension orthostatique 6 %
Lipothymie 5 %
Vertige prémenstruel d’OHRESSER 0.5 %
Anomalie posturale 5 %
Les acouphènes. Les bourdonnements d’oreilles touchent 8 % de la population, sont des phénomènes subjectifs à composantes sensorielles, émotionnelles, cognitives et comportementales, symptomatiques, analogiques à la douleur :
· A l’anesthésie douloureuse, correspondent les acouphènes avec surdité,
· A la douleur par hyper-stimulation, les acouphènes périphériques,
· A la névralgie essentielle, l’acouphène isolé.