Les apports de la neurologie
Quand le sage montre la lune l’imbécile regarde le doigt.
Proverbe confucéen
Proverbe confucéen
Il peut exister de façon courante, une dissociation entre le foyer lésionnel et le siège où la douleur est ressentie .
Un neurone typique peut avoir 1000 à 10 000 synapses et recevoir les informations de 1 000 autres neurones.
Bien que les synapses se constituent le plus souvent entre l’axone d’une cellule et les dendrites d’une autre, il existe d’autres types de jonctions synaptiques : · Entre axone et axone · Entre dendrite et dendrite · Entre axone et corps cellulaires. |
Le cerveau humain et la phylogenèse cérébrale
Le tronc cérébral
Avec la plus grande partie de la réticulée du mésencéphale et des noyaux gris de la base, constitue la structure cérébrale reptilienne essentiellement réflexe.
Son fonctionnement automatique est de type archaïque et, directement lié aux récepteurs visuels cutanés proprioceptifs et viscéraux, il déclenchera les réactions brutales que sont les lumbagos, les crampes et les torticolis.
Le système limbique
De type équin régit les décharges émotionnelles quand se libèrent de fortes tensions musculo-tendineuses, cervicales, par exemple ;
Le neo-cortex
Contient avec les aires de représentation et d’association les fonctions symboliques du langage des praxies, des gnosies.
Il commande, relie, mémorise censure, fantasme et rêve
LA NEUROPHYSIOLOGIE Dans les conditions physiologiques normales, l’influx nerveux parcourt l’axone depuis son origine, au niveau du cône de sortie du corps cellulaire, jusqu'à son extrémité constituée par l’arborisation terminale.
On dit que la conduction de l’influx est orthodromique par opposition à la conduction anti-dromique vers le corps cellulaire qui peut être obtenue à la suite de manipulations expérimentales.
Ainsi, seule la partie de l’axone en aval, par rapport au potentiel d’action, peut-elle assurer sa propagation.
Le système de communication est double : il est à la fois électrique et chimique.
Le signal est produit par un neurone et acheminé le long de l’axone sous forme d’impulsion électrique ; mais il est aussi, transmis d’une cellule à une autre par des molécules d’une substance chimique intermédiaire qui s’écoulent à travers la synapse, contact spécialisé qui relie l’émetteur de l’information au récepteur.
Un neurone reçoit des informations provenant de plusieurs centaines ou plusieurs milliers de neurones et les transmet à son tour à plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’autres neurones.
La douleur est également l’étalon par rapport auquel est jaugée l’efficacité du traitement.
Elle est déclenchée à la périphérie par le biais d’une transduction.
La translation est l’activité supérieur du SNC qui aboutit à la sensation et la perception de la douleur et déclenche les manifestations somatiques nocifensives.
Les mécano-nocicepteurs, les thermo-nocicepteurs, et les nocicepteurs polymodaux de HANDWERKER & ZIMMERMANN sont constitués de terminaisons nerveuses libres d’axones de petit diamètre, peu myélinisés ou amyéliniques, les fibres A delta et C.
La stimulation du noyau ventro-postéro-latéral :
il existe une relation somato-topique entre le site de la stimulation et la localisation de la sensation douloureuse.
Le climat stable et chaud est favorable à l’apaisement des douleurs chroniques rhumatismales, et les variations climatiques brusques, le temps orageux, peuvent les renforcer.
Le contexte nosologique aiguise parfois la perception de la douleur qui semble s’exacerber avec la complication intercurrente.
Parmi les symptômes psychiques qui accompagnent la douleur rhumatismale et la renforce parfois, on note l’humeur dépressive, l’épuisement psychique, la perte de confiance, l’angoisse, qui sont tous capables de susciter une symptomatologique somatique douloureuse entre autres.
Anesthésie locale
Les divers moyens :
Blocage des récepteurs de la douleur et empêchement de la transduction et du codage des signaux dans les terminaisons nerveuses spécialisées.
Blocage du transport des impulsions nociceptives, avant tout dans les fibres afférentes et les trajets sympathiques : les influx nociceptifs n’atteignent pas le SNC.
Blocage des voies sympathiques et interruption des mécanismes réflexes sympathiques qui exercent un feed back positif et interviennent dans les états douloureux durables ;
Diminution voire suppression de l’activité accrue de la musculature striée, interrompant le cercle vicieux de la douleur.
L’action dépasse souvent en durée, l’effet pharmacologique de la substance sur la transmission nerveuse du signal.
Le prolongement de l’anesthésie qui en résulte provient de la rupture du cercle vicieux, mentionné.
On découvre des points de déclic qui sont de petites zones circonscrites, très sensibles, situées dans le muscle ou le conjonctif.
Les stimuli nociceptifs émanant de ces points douloureux déclenchent un feed back positif dans les muscles et dans le système végétatif, et partant, suscitent la douleur.
Biomagnétisme .
Le magnéto-cardio-encéphalogramme enregistre l’activité électrique intracellulaire au niveau du cerveau.
C’est la mise au point, grâce aux supraconducteurs, de capteurs magnétiques capables d’enregistrer des activités extrêmement faibles de l’ordre de 10 15 tesla, engendrées par les courants électriques intracellulaires.
L’enregistrement donne un tracé du même type que celui de l’activité électrique.
C’est un reflet fonctionnel de l’organe à étudier, puisque le champ magnétique se propage sans déformation à travers les tissus à la différence du champ électrique qui est toujours déformé par l’hétérogénéité du milieu
Examen neurologique.
Les paires crâniennes peuvent être examinées à partir de réflexes spécifiques.
Avec la plus grande partie de la réticulée du mésencéphale et des noyaux gris de la base, constitue la structure cérébrale reptilienne essentiellement réflexe.
Son fonctionnement automatique est de type archaïque et, directement lié aux récepteurs visuels cutanés proprioceptifs et viscéraux, il déclenchera les réactions brutales que sont les lumbagos, les crampes et les torticolis.
Le système limbique
De type équin régit les décharges émotionnelles quand se libèrent de fortes tensions musculo-tendineuses, cervicales, par exemple ;
Le neo-cortex
Contient avec les aires de représentation et d’association les fonctions symboliques du langage des praxies, des gnosies.
Il commande, relie, mémorise censure, fantasme et rêve
LA NEUROPHYSIOLOGIE Dans les conditions physiologiques normales, l’influx nerveux parcourt l’axone depuis son origine, au niveau du cône de sortie du corps cellulaire, jusqu'à son extrémité constituée par l’arborisation terminale.
On dit que la conduction de l’influx est orthodromique par opposition à la conduction anti-dromique vers le corps cellulaire qui peut être obtenue à la suite de manipulations expérimentales.
Ainsi, seule la partie de l’axone en aval, par rapport au potentiel d’action, peut-elle assurer sa propagation.
Le système de communication est double : il est à la fois électrique et chimique.
Le signal est produit par un neurone et acheminé le long de l’axone sous forme d’impulsion électrique ; mais il est aussi, transmis d’une cellule à une autre par des molécules d’une substance chimique intermédiaire qui s’écoulent à travers la synapse, contact spécialisé qui relie l’émetteur de l’information au récepteur.
Un neurone reçoit des informations provenant de plusieurs centaines ou plusieurs milliers de neurones et les transmet à son tour à plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’autres neurones.
La douleur est également l’étalon par rapport auquel est jaugée l’efficacité du traitement.
Elle est déclenchée à la périphérie par le biais d’une transduction.
La translation est l’activité supérieur du SNC qui aboutit à la sensation et la perception de la douleur et déclenche les manifestations somatiques nocifensives.
Les mécano-nocicepteurs, les thermo-nocicepteurs, et les nocicepteurs polymodaux de HANDWERKER & ZIMMERMANN sont constitués de terminaisons nerveuses libres d’axones de petit diamètre, peu myélinisés ou amyéliniques, les fibres A delta et C.
La stimulation du noyau ventro-postéro-latéral :
il existe une relation somato-topique entre le site de la stimulation et la localisation de la sensation douloureuse.
Le climat stable et chaud est favorable à l’apaisement des douleurs chroniques rhumatismales, et les variations climatiques brusques, le temps orageux, peuvent les renforcer.
Le contexte nosologique aiguise parfois la perception de la douleur qui semble s’exacerber avec la complication intercurrente.
Parmi les symptômes psychiques qui accompagnent la douleur rhumatismale et la renforce parfois, on note l’humeur dépressive, l’épuisement psychique, la perte de confiance, l’angoisse, qui sont tous capables de susciter une symptomatologique somatique douloureuse entre autres.
Anesthésie locale
Les divers moyens :
Blocage des récepteurs de la douleur et empêchement de la transduction et du codage des signaux dans les terminaisons nerveuses spécialisées.
Blocage du transport des impulsions nociceptives, avant tout dans les fibres afférentes et les trajets sympathiques : les influx nociceptifs n’atteignent pas le SNC.
Blocage des voies sympathiques et interruption des mécanismes réflexes sympathiques qui exercent un feed back positif et interviennent dans les états douloureux durables ;
Diminution voire suppression de l’activité accrue de la musculature striée, interrompant le cercle vicieux de la douleur.
L’action dépasse souvent en durée, l’effet pharmacologique de la substance sur la transmission nerveuse du signal.
Le prolongement de l’anesthésie qui en résulte provient de la rupture du cercle vicieux, mentionné.
On découvre des points de déclic qui sont de petites zones circonscrites, très sensibles, situées dans le muscle ou le conjonctif.
Les stimuli nociceptifs émanant de ces points douloureux déclenchent un feed back positif dans les muscles et dans le système végétatif, et partant, suscitent la douleur.
Biomagnétisme .
Le magnéto-cardio-encéphalogramme enregistre l’activité électrique intracellulaire au niveau du cerveau.
C’est la mise au point, grâce aux supraconducteurs, de capteurs magnétiques capables d’enregistrer des activités extrêmement faibles de l’ordre de 10 15 tesla, engendrées par les courants électriques intracellulaires.
L’enregistrement donne un tracé du même type que celui de l’activité électrique.
C’est un reflet fonctionnel de l’organe à étudier, puisque le champ magnétique se propage sans déformation à travers les tissus à la différence du champ électrique qui est toujours déformé par l’hétérogénéité du milieu
Examen neurologique.
Les paires crâniennes peuvent être examinées à partir de réflexes spécifiques.
L’extension loco-régionale de la douleur à partir d’une lésion tissulaire
Topographie de la douleur et douleur rapportée.
Il peut exister de façon courante, une dissociation entre le foyer lésionnel et le siège où la douleur est ressentie ;
Ces douleurs projetées peuvent être rapportées ou référées.
· Les douleurs rapportées :
La lésion est située sur les voies anatomiques impliquées dans la transmission de la douleur.
Celle ci est alors ressentie comme provenant du territoire périphérique cutané correspondant comme c’est le cas de la douleur sciatique par compression radiculaire.
· Les douleurs référées
La lésion est innervée par des fibres différentes de celles assurant une innervation cutanée mais se projetant sur les mêmes neurones spino-thalamique.
La douleur est alors ressentie comme provenant du champ périphérique correspondant à ces neurones, comme par exemple, la douleur sciatique d’origine articulaire où la douleur cubitale d’origine cardiaque ;
Il en est ainsi également des otalgies liées à un déséquilibre temporo-mandibulaire par trouble de l’articulé dentaire.
La douleur dont le point de départ est une influence nociceptive d’origine dentaire peut être référée par le jeu des anastomoses au territoire du plexus cervical ou brachial.
Les influx nociceptifs
Ils ont pour origine une lésion dentaire infra-clinique ne franchissant pas le seuil de la perception douloureuse, vont saturer d’informations la fibre sensitive afférente, et c’est au niveau du neurone relais médullaire que ceux ci vont envahir les fibres du même étage à destinée cervico-brachiale et céphalique pour véhiculer une information erronée, projetant au niveau cortical, une sensation douloureuse dont l’origine perceptible sera le membre supérieur ou l’extrémité céphalique, voire même par recrutement des étages sous-jacents, la paroi dorsale supérieure ou thoracique haute si ceux ci correspondent aux métamères sensitifs dorsaux supérieurs accueillant les informations sensitives de ces régions.
Un réflexe d’étage
Il s’établit alors, avec spasme musculaire en flexion, donnant la connotation motrice qui elle-même sera susceptible de faire envoyer des messages nociceptifs d’origine périphérique, entretenant alors un cercle vicieux d’une douleur métamérique sans objet à ce niveau. D’autre part, la tension sur les muscles entraîne une compression et une traction sur les branches nerveuses elles-mêmes à l’origine de phénomènes douloureux loco-régionaux.
Cette douleur est un leurre
Pour l’intégration corticale, dont la perception sera faussée et dont l’origine sera tenue comme cryptique, le circuit de la douleur, autonomisé, est seul consciemment perçu, alors que le foyer nociceptif causal, plus haut situé dans la transmission centripète reste imperceptible.
Le jeu des anastomoses
Par lui et les relais médullaires inter-neuronaux, se crée ainsi de toute pièce, à partir d’une zone lésée mais indolore, une douleur projetée auto-entretenue, par voie réflexe.
Les douleurs musculaires rapportées s’expliquent par la convergence sur les mêmes cellules de la corne postérieure d’influx venues de structures différentes.
Elles s’accompagnent souvent de douleurs musculaires à la pression.
Il peut exister de façon courante, une dissociation entre le foyer lésionnel et le siège où la douleur est ressentie ;
Ces douleurs projetées peuvent être rapportées ou référées.
· Les douleurs rapportées :
La lésion est située sur les voies anatomiques impliquées dans la transmission de la douleur.
Celle ci est alors ressentie comme provenant du territoire périphérique cutané correspondant comme c’est le cas de la douleur sciatique par compression radiculaire.
· Les douleurs référées
La lésion est innervée par des fibres différentes de celles assurant une innervation cutanée mais se projetant sur les mêmes neurones spino-thalamique.
La douleur est alors ressentie comme provenant du champ périphérique correspondant à ces neurones, comme par exemple, la douleur sciatique d’origine articulaire où la douleur cubitale d’origine cardiaque ;
Il en est ainsi également des otalgies liées à un déséquilibre temporo-mandibulaire par trouble de l’articulé dentaire.
La douleur dont le point de départ est une influence nociceptive d’origine dentaire peut être référée par le jeu des anastomoses au territoire du plexus cervical ou brachial.
Les influx nociceptifs
Ils ont pour origine une lésion dentaire infra-clinique ne franchissant pas le seuil de la perception douloureuse, vont saturer d’informations la fibre sensitive afférente, et c’est au niveau du neurone relais médullaire que ceux ci vont envahir les fibres du même étage à destinée cervico-brachiale et céphalique pour véhiculer une information erronée, projetant au niveau cortical, une sensation douloureuse dont l’origine perceptible sera le membre supérieur ou l’extrémité céphalique, voire même par recrutement des étages sous-jacents, la paroi dorsale supérieure ou thoracique haute si ceux ci correspondent aux métamères sensitifs dorsaux supérieurs accueillant les informations sensitives de ces régions.
Un réflexe d’étage
Il s’établit alors, avec spasme musculaire en flexion, donnant la connotation motrice qui elle-même sera susceptible de faire envoyer des messages nociceptifs d’origine périphérique, entretenant alors un cercle vicieux d’une douleur métamérique sans objet à ce niveau. D’autre part, la tension sur les muscles entraîne une compression et une traction sur les branches nerveuses elles-mêmes à l’origine de phénomènes douloureux loco-régionaux.
Cette douleur est un leurre
Pour l’intégration corticale, dont la perception sera faussée et dont l’origine sera tenue comme cryptique, le circuit de la douleur, autonomisé, est seul consciemment perçu, alors que le foyer nociceptif causal, plus haut situé dans la transmission centripète reste imperceptible.
Le jeu des anastomoses
Par lui et les relais médullaires inter-neuronaux, se crée ainsi de toute pièce, à partir d’une zone lésée mais indolore, une douleur projetée auto-entretenue, par voie réflexe.
Les douleurs musculaires rapportées s’expliquent par la convergence sur les mêmes cellules de la corne postérieure d’influx venues de structures différentes.
Elles s’accompagnent souvent de douleurs musculaires à la pression.
Examen neurologique.
Les paires crâniennes peuvent être examinées à partir de réflexes spécifiques.
Nerf optique: Champ visuel au doigt
Nerfs oculomoteurs: Réflexe photo-moteur et motilité oculaire
Nerf trijumeau: Sensibilité de la face
Nerf facial :Sensibilité de la face Motricité des paupières, de la bouche et des masséters
Nerf auditif: Acuité, transmission osseuse
Nerf glossopharyngien : Réflexe vélo-palatin
Nerf grand hypoglosse: Déviation de la langue
Les fonctions de l’équilibre
· Epreuve de ROMBERG
· Recherche de nystagmus
· Epreuve doigt-nez
· Exploration du VIII
La fonction motrice
· Atrophie-hypertrophie
· Mouvements anormaux
· Tonus musculaire
· Force musculaire
La sensibilité
· Thermo-algique
· Profonde
Les réflexes
· Ostéo-tendineux
· Cutané plantaire
· Naso-palpébral
Examen radiculo-tronculaire
· Signe de TINEL
· Signe de LASEGUE
Stéthoscope
Les vibrations produites par la contraction d’un muscle peuvent être entendues à l’aide d’un stéthoscope.
Elles renseignent sur le contrôle cérébral de l’activité musculaire puisque la fréquence sonore émise reflète l’activité de l’unité motrice.
Ainsi, lorsque l’on baille ou lorsque l’on contracte la mâchoire, alors que l’on a de l’eau savonneuse dans le conduit auditif, entend on un son de 40 à 50 Hz
PIPER a, dès 1912, enregistré au rythme de 40 à 50 Hz, le son émis par une violente contraction musculaire.
Il y a corrélation entre la traduction acoustique et la manifestation EMG d’une contraction musculaire.
L’activité PIPER de la contraction musculaire dépend de la qualité des projections du pallidum au niveau des aires motrices corticales.
L’étude d’un certain nombre de syndromes souvent rares permet de dégager des similitudes que la réflexion analogique conduira à considérer comme des règles générales.
Syndrome syringo-myélique
Il résulte d’une destruction centro-médullaire de la substance grise interrompant les voies de la sensibilité thermo-algésique dans leur décussion sur un ou plusieurs métamères et donne des douleurs brûlantes associées à des troubles vasomoteurs contrastant avec l’anesthésie aux stimuli thermiques et nociceptifs.
Syndrome de la corne antérieure ;
Il existe des douleurs bien qu’il n’y ait aucune atteinte des voies de transmission nociceptives, à type de crampes précédant le déficit moteur et l’amyotrophie.
Syndrome spastique
Il résulte d’une atteinte pyramidale quelle qu’en soit la cause, et entraîne des contractures douloureuses auto-entretenues par mise en jeu du réflexe myotatique
Stimulation magnétique.
Les potentiels évoqués sensoriels évaluent les voies sensorielles centrales mais jusqu'à une date récente, il n’existait aucun moyen d’étudier les voies motrices centrales.
La stimulation du système nerveux est presque aussi ancienne que l’électricité elle-même.
MERTON & MORTON ont démontré qu’il était possible de stimuler électriquement les zones motrices du cerveau humain au travers du scalp intact.
BARKER & Coll. ont démontré qu’il était possible de stimuler magnétiquement les nerfs et le cerveau.
Une pulsation magnétique est produite en faisant passer une brève impulsion électrique de haut voltage à travers une bobine métallique.
L’avantage de la technique est que la stimulation elle-même est beaucoup moins douloureuse que la stimulation électrique pour laquelle il faut administrer au tissu neuronal, des courants beaucoup plus élevés au niveau de la peau activant ainsi les récepteurs de la douleur.
Au contraire, un champ magnétique pénètre tous les tissus corporels sans être modifié, son amplitude diminuant seulement en fonction de l’inverse du carré de la distance.
Ainsi, pour la production d’un courant identique, au niveau du tissu neuronal, le courant délivré à la peau sera très inférieur.
La stimulation magnétique peut être utile pour activer les nerfs proximaux profonds dont l’activation est difficile avec la stimulation électrique déclenchant des phénomènes douloureux.
Les résultats de la stimulation magnétique du cerveau sont identiques à ceux de la stimulation électrique avec une différence : la latence de réponse au repos et avec contractions musculaires est plus brève avec la stimulation électrique.
La compréhension des mécanismes de la douleur en rhumatologie passe par celle de la contraction musculaire et de la contracture musculaire qui en est l’anomalie paroxystique.
Les paires crâniennes peuvent être examinées à partir de réflexes spécifiques.
Nerf optique: Champ visuel au doigt
Nerfs oculomoteurs: Réflexe photo-moteur et motilité oculaire
Nerf trijumeau: Sensibilité de la face
Nerf facial :Sensibilité de la face Motricité des paupières, de la bouche et des masséters
Nerf auditif: Acuité, transmission osseuse
Nerf glossopharyngien : Réflexe vélo-palatin
Nerf grand hypoglosse: Déviation de la langue
Les fonctions de l’équilibre
· Epreuve de ROMBERG
· Recherche de nystagmus
· Epreuve doigt-nez
· Exploration du VIII
La fonction motrice
· Atrophie-hypertrophie
· Mouvements anormaux
· Tonus musculaire
· Force musculaire
La sensibilité
· Thermo-algique
· Profonde
Les réflexes
· Ostéo-tendineux
· Cutané plantaire
· Naso-palpébral
Examen radiculo-tronculaire
· Signe de TINEL
· Signe de LASEGUE
Stéthoscope
Les vibrations produites par la contraction d’un muscle peuvent être entendues à l’aide d’un stéthoscope.
Elles renseignent sur le contrôle cérébral de l’activité musculaire puisque la fréquence sonore émise reflète l’activité de l’unité motrice.
Ainsi, lorsque l’on baille ou lorsque l’on contracte la mâchoire, alors que l’on a de l’eau savonneuse dans le conduit auditif, entend on un son de 40 à 50 Hz
PIPER a, dès 1912, enregistré au rythme de 40 à 50 Hz, le son émis par une violente contraction musculaire.
Il y a corrélation entre la traduction acoustique et la manifestation EMG d’une contraction musculaire.
L’activité PIPER de la contraction musculaire dépend de la qualité des projections du pallidum au niveau des aires motrices corticales.
L’étude d’un certain nombre de syndromes souvent rares permet de dégager des similitudes que la réflexion analogique conduira à considérer comme des règles générales.
Syndrome syringo-myélique
Il résulte d’une destruction centro-médullaire de la substance grise interrompant les voies de la sensibilité thermo-algésique dans leur décussion sur un ou plusieurs métamères et donne des douleurs brûlantes associées à des troubles vasomoteurs contrastant avec l’anesthésie aux stimuli thermiques et nociceptifs.
Syndrome de la corne antérieure ;
Il existe des douleurs bien qu’il n’y ait aucune atteinte des voies de transmission nociceptives, à type de crampes précédant le déficit moteur et l’amyotrophie.
Syndrome spastique
Il résulte d’une atteinte pyramidale quelle qu’en soit la cause, et entraîne des contractures douloureuses auto-entretenues par mise en jeu du réflexe myotatique
Stimulation magnétique.
Les potentiels évoqués sensoriels évaluent les voies sensorielles centrales mais jusqu'à une date récente, il n’existait aucun moyen d’étudier les voies motrices centrales.
La stimulation du système nerveux est presque aussi ancienne que l’électricité elle-même.
MERTON & MORTON ont démontré qu’il était possible de stimuler électriquement les zones motrices du cerveau humain au travers du scalp intact.
BARKER & Coll. ont démontré qu’il était possible de stimuler magnétiquement les nerfs et le cerveau.
Une pulsation magnétique est produite en faisant passer une brève impulsion électrique de haut voltage à travers une bobine métallique.
L’avantage de la technique est que la stimulation elle-même est beaucoup moins douloureuse que la stimulation électrique pour laquelle il faut administrer au tissu neuronal, des courants beaucoup plus élevés au niveau de la peau activant ainsi les récepteurs de la douleur.
Au contraire, un champ magnétique pénètre tous les tissus corporels sans être modifié, son amplitude diminuant seulement en fonction de l’inverse du carré de la distance.
Ainsi, pour la production d’un courant identique, au niveau du tissu neuronal, le courant délivré à la peau sera très inférieur.
La stimulation magnétique peut être utile pour activer les nerfs proximaux profonds dont l’activation est difficile avec la stimulation électrique déclenchant des phénomènes douloureux.
Les résultats de la stimulation magnétique du cerveau sont identiques à ceux de la stimulation électrique avec une différence : la latence de réponse au repos et avec contractions musculaires est plus brève avec la stimulation électrique.
La compréhension des mécanismes de la douleur en rhumatologie passe par celle de la contraction musculaire et de la contracture musculaire qui en est l’anomalie paroxystique.
La boucle Gamma.
Ce système se compose de 3 neurones.
La contraction musculaire volontaire qu’exerce le patient lors d’une récupération contre résistance adaptée, stimule fortement le système proprioceptif situé dans le tendon encore appelé capteur neuro-tendineux ou appareil de GOLGI ;
L’influx nerveux remonte jusqu'à la corne postérieure de la moelle par une fibre sensitive qui aboutit sur un court neurone intermédiaire : le neurone inhibiteur.
Excité, il inhibe totalement la fibre motrice, par le 3ème neurone avec laquelle il fait relais.
La contraction musculaire cède alors très rapidement.
La neuro-plasticite Chez les violonistes, les années de travail se soldent par une extension des zones cérébrales associées aux mouvements des doigts. Les notes de piano provoquent une extension de 25 % de l’aire corticale stimulée chez les musiciens par rapport à ceux qui ne le sont pas.
Les sons purs de même fréquence que le fondamental des notes, émis à la même intensité ne provoquent aucune différence entre musiciens et non musiciens.
L’attention se porte donc sur une fréquence dotée d’un certain spectre harmonique.191
Il existe une réorganisation compensatoire des aires corticales dans les cécités congénitales en faveur d’une sélectivité auditive précoce dans les 100 premières millisecondes après le début du stimulus sonore permettant une meilleure localisation auditive .
Le réflexe ciseau-mâchoire
Il s’agit d’une ouverture de la bouche accompagnant celle des ciseaux utilisés pour la dissection touchant environ les ¾ des chirurgiens, similaire à l’attitude observée chez les mères qui donnent à manger à leurs enfants et ouvrent la bouche pour tenter de l’encourager à les imiter.
Toutes les activités qui demandent un effort de concentration, sont souvent assorti de mouvements de la bouche et/ : ou de la langue.
Il existe un lien direct entre les mouvements mandibulaires et l’ouverture et la fermeture des ciseaux ; elle permet d’améliorer la productivité.
Dès 1852, DUCHENNE DE BOULOGNE & TOURNACHON prennent des clichés de patients ayant des électrodes disposées sur le visage et provoquant des contractions des muscles impliqués dans la mimique et les publient dans le « traité de l’analyse électrophysiologique de l’expression des passions ».
Une technique utilisant des colorant fluorescents qui se fixent à la membrane des cellules nerveuses et qui changent d’intensité lumineuse lorsque celles-ci sont excitées, permet de visualiser l’activité électrique neuronale en culture.
Il existe une neurogénèse dans plusieurs régions cérébrales archaïques, comme le système olfactif et hippocampe.
Mais de nouveaux neurones apparaissent aussi dans 3 aires associatives du neo-cortex, le cortex pré-frontal, le cortex temporal inférieur, et le cortex pariétal postérieur intervenant tous 3 dans la plasticité comportementale avec contrôle de la mémoire à court terme, et reconnaissance visuelle.
Les nouveaux neurones qui naissent dans la paroi des ventricules migrent en parcourant des distances considérables à travers la substance blanche.
Ces expériences conduites chez le macaque adulte suggèrent que les expériences au cours de l’adolescence ou de la vie adulte des primates pourraient jouer un rôle dans l’apprentissage, la mémoire et affecter la structure physique cérébrale.
Toutes les tentatives de mise en correspondance des fonctions supérieures avec une région spécifique du cerveau ont été vouées à l’échec ;
L’organisation du cerveau humain n’est pas comparable à celle d’un ordinateur et sa géométrie n’est pas euclidienne mais fractale.
Le cerveau est constitué de neurones qui communiquent entre eux non pas un à un mais d’ensemble d’arbres à ensemble d’arbres.195
Le message transmis d’un groupe de neurones à un autre n’est pas binaire mais gradué et complexe.
Le cerveau n’est pas compartimenté et, les régions cérébrales mises en œuvre pour réaliser une action s’activent aussi lorsque l’on se contente d’imaginer cette action.
Le cerveau se construit et se régénère tout au long des premières années de la vie.
L’ischémie et l’hypoxie sont les facteurs essentiels des altérations neurones.
L’obstruction initiale d’une artère cérébrale par le biais de la plaque d’athérome engendre l’effondrement de l’énergie cellulaire et enchaînement de «catastrophes physico-chimiques mortelles pour les neurones » d’après G.RANCUREL.
C’est une symbiose énergétique qui se joue entre les astrocytes et les neurones.
Une ischémie provoque la diminution de la teneur intracellulaire en phospho-créatine et en ATP avec production accrue d’acide lactique par les astrocytes et libération de radicaux libres oxygénés hautement
toxiques pour la cellule.
L’effet synergique
Certaines personnes entendent mieux quant elle s portent leurs lunettes.
Il est possible de se concentrer sur une conversation, dans le brouhaha, si le regard ne se porte que sur l’interlocuteur.
Il s’agit d’un effet synergique entre la vue et l’audition.
C’est ce qui explique qu’au cinéma, on puisse avoir l’impression que le son provient de la voix de l’acteur sur l’écran alors qu’en réalité, il sort des haut-parleurs.
L’audition sélective filtre le son par rapport au bruit de fond et l’amplifie si la source est déterminée visuellement.
La compensation vestibulaire est un mécanisme complexe, elle est l’exemple même de la plasticité du SNC et permet de pallier au déficit d’un labyrinthe.
La lésion unilatérale des récepteurs labyrinthiques est suivie de l’apparition de graves déficits posturaux et locomoteurs caractérisés par un nystagmus, une déviation de la tête et une torsion du tronc vers le côté lésé, avec hyper-extension des membres du côté sain.
Toutefois, la gravité de la symptomatologie diminue graduellement avec le temps et finit par disparaître complètement après quelques semaines ou même quelques mois
L’intervention de différents systèmes afférents aussi bien centraux que périphériques se substitue au point de vue dynamico-fonctionnel aux récepteurs vestibulaires lésés.
La lésion unilatérale du labyrinthe dérive d’un déséquilibre dans l’activité électrique du complexe du noyau vestibulaire des deux côtés.
Leur neurones homolatéraux montrent du côté lésé une réduction de la fréquence de décharge alors que ceux du côté intact présentent une grande augmentation de l’activité électrique de base.
Le point crucial de la compensation vestibulaire est le retour à l’équilibre entre l’activité électrique des noyaux vestibulaires des deux côtés.
Le système neuronal est organisé en réseau et peut exercer des modulations qui conduisent à des processus de compensation et même de récupération après lésion cérébrale.
Ce réseau n’est pas fixe et il n’est pas possible d’agir sur les nerfs pour les faire croître et se connecter.
Il existe un concept de compétition entre les neurones, de PURVES , et le Verve Growth Factor, qui permet l’adaptation et la compensation en mettant en marche des circuits qui vont compenser les insuffisances comme dans l’hémiplégie où il existe une réactivation dans la zone lésée mais aussi dans la zone controlatérale.
Synesthésies
Elles touchent 0,05 % des sujets.
La prévalence des synesthésies est de 1 pour 2000 avec un sex-ratio de 6/1 en faveur des femmes.
Il pourrait s’agir d’une transmission dominante liée aux chromosomes X.
Le neurone qui devrait projeter le stimulus seulement sur le cortex visuel l’envoie également sur une zone différente auditive par exemple, les arborisations fœtales n’ayant pas toutes disparu par apoptose, avant la naissance.
Il s’agit de la production par un stimulus sensoriel d’une double stimulation.
La Ière est liée à la zone du cortex qui répond normalement à ce stimulus,
La 2ème correspond à l’excitation d’une zone qui n’a reçu aucune stimulation directe.
Par exemple, lors de la perception d’un mot, le sujet voit une couleur.
C’est l’audition colorée.
Il existe également un goût tactile et une olfaction musicale.
Paraplégie.
Il est possible de gérer la fonction locomotrice indépendamment du contrôle cérébral.
Le ré-apprentissage de la marche est possible chez le paraplégique, l’apprentissage jouant un rôle déterminant dans le progrès.
Le “ générateur des rythmes ” est re-programmable par des influx sensoriels appropriés.
Une marche automatique, involontaire, se produisant parfois, suggère une capacité médullaire autonome.
Le signal médullaire dépend de la charge portant sur la jambe, l’activité électrique envoyée aux muscles est proportionnelle à la charge.
Lorsque la moëlle épinière est sectionnée, il se produit une paralysie qui commence au niveau de la lésion et qui s’étend au-dessous.
Le système nerveux des mammifères présente une capacité importante de re-connexion et de régénération intrinsèque.
Il existe un facteur neurotrophique, la neurotrophine 3 qui favorise le développement organo-génétique du tractus cortico-spinal de la moelle épinière en accroissant les phénomènes de bourgeonnement régénératif consécutif à une section expérimentale à ce niveau.
Après section de la moelle épinière chez le chat, la régénération d’un schéma de locomotion quasi semblable à celui existant auparavant peut se faire après la paralysie complète avec marche automatique spinale induite par la présence des informations cutanées venues du pied provoquées par un tapis roulant.
La marche automatique du nouveau-né, les effets de la décapitation, la médecine de guerre font suggérer que chez l’homme comme chez certains mammifères existe un centre autonome générateur spinal de marche
Horloge circadienne et mélatonine
Il existe chez le hamster, une horloge circadienne secondaire, rétinienne indépendante, de celle du noyau supra-chiasmatique de l’hypothalamus.
Elle régule la synthèse de la mélatonine, est entraînée directement par les cycles de lumière, est influencée par le gène TAU, tout comme l’horloge cérébrale.
La mélatonine est synthétisée dans la glande pinéale, son taux est élevé la nuit et chute rapidement lors de l’exposition à la lumière qui agit au niveau de l’A -N A T (arylakylamine N- acétyltransférase), l’une des deux enzymes impliquées dans la production de l’hormone au niveau cérébral.
Ce qui a pour conséquence d’interrompre la stimulation neuronale de la glande pinéale
Le rythme de la mélatonine est sous le contrôle d’une horloge interne située dans les noyaux supra-chiasmatique.
Un flash lumineux administré au moment du pic de sécrétion diminue la production d’hormone sous l’effet de l’inhibition par la voie rétino-hypothalamique, de la transmission noradrénergique.
Chaque organe est capable d’interpréter le message hormonal et d’ajuster son activité physiologique grâce à l’existence de récepteurs eu égard à l’absence de stockage.
Elle est l’agent de la synchronisation circadienne et saisonnière.
Le mécanisme des variations de taille est influencé par la luminosité en période pré- et postnatale par l’intermédiaire de sécrétion de Mélatonine par l’épiphyse.
Des individus nés au printemps sont ainsi plus grands que ceux nés en automne.
L’horloge biologique permet l’adaptation de l’organisme sur des périodes de 24h et serait commandée par l’exposition de l’arrière du genou à la lumière alors qu’il était considéré jusqu'à présent qu’elle ne dépendait que de la stimulation de la rétine par la lumière.
Ce mécanisme de contrôle extra-oculaire permettrait d’expliquer les rythmes circadiens chez les aveugles.
Centre de la douleur
L’hypothèse d’un centre spécifique basée sur des arguments anatomo-cliniques avec l’analgésie des ictus thalamiques, la thermo-anesthésie paradoxale des syndromes thalamiques hyperalgiques, est confirmée par des traceurs et une identification immuno-histochimique.
La localisation en est le thalamus postérieur dans un noyau dont les neurones sont en quasi-totalité nociceptifs ou thermo-sensibles.
L’image corporelle
Les mouvements spontanés des bébés de 10 à 24 jours ne sont pas des réflexes incontrôlés, mais des mouvements des bras destinés à construire une image corporelle de référence qui sera nécessaire à partir de 4 mois pour atteindre et appréhender les objets
Dyslexie
Elle affecte de 3 à 9 % des enfants.
Il existe des arguments psychophysique avec détection d’un déficit temporel dans la capacité de lecture électro-physiologiques avec une latence anormalement longue des potentiels évoqués seulement dans des conditions de faible contraste ou de stimulus changeant rapidement et anatomique avec des cellules anormalement petites dans la couche magnicellulaire du noyau du corps genouillé externe, militant en faveur d’une anomalie de la voix magnicellulaire chez les sujets ayant une difficulté dans l’apprentissage du langage.
Reproduction du milieu environnant, l’image est spontanément compréhensible par le cerveau.
Sur un groupe d’enfants normaux en difficulté scolaire, étudiés par G.WETTSTEIN-BADOUR, tous avaient appris la lecture avec une méthode globale ou semi-globale et, étaient incapable d’utiliser un texte écrit, avaient de grandes difficultés à le lire.
Le cerveau différencie la nature des perceptions qui lui parviennent et la spécialisation de ses hémisphères, le conduit à appliquer des modes de traitement différent pour l’image et le graphisme correspondant au langage.
Lorsque le cerveau perçoit une image, il fait fonctionner en priorité son hémisphère droit.
Celui-ci travaille de manière analogique, c’est à dire par comparaison avec une image antérieurement connue.
Reproduction du milieu environnant, l’image est spontanément compréhensible par le cerveau.
Au contraire, le graphisme du langage écrit n’a. aucune signification immédiate. Il nécessite un apprentissage.
Lorsque le cerveau traite ce dessin porteur d’une signification sonore qu’il ne peut rattacher à une image connue, il transfère l’information dans l’hémisphère gauche pour la décoder dans le gyrus angulaire où s’effectue l’association entre son et graphisme par des mécanismes successifs d’analyse et de synthèse allant toujours du plus au plus compliqué.
Ce passage est incontournable pour réaliser le lien entre les signes graphiques perçus et les souvenirs sonores qui leur correspondent.
Informations sensorielles.
Une fois intégrées ces informations passent par l’axe hypo-thalamo-hypophysaire pour agir sur le corps et adapter les comportement.
Cet axe hormonal permet également les communications avec le système immunitaire par des mécanismes d’interaction neuro-immuno-endocrinien.
Ainsi, en est il de l’innervation des ganglions lymphatiques par les systèmes sympathiques et parasympathiques où la présence de récepteur à des familles de molécules synthétisées par ces deux systèmes.
Il existe des régions corticales spécialisées dans le contrôle de paramètres immunitaires
L’action inhibitrice des opiacés et notamment de la morphine sur l’immunité est relayée par plusieurs récepteurs opioïdes, notamment µ,d,K qui jouent un rôle immunosuppresseur.
L’administration chronique de morphine provoque l’atrophie des organes lymphoïdes ;
Un même récepteur est responsable à la fois des principaux effets souhaités et des effets secondaires néfastes de la morphine in vivo.
La plasticité cérébrale a déjà été observée chez les amputés d’un membre et chez les aveugles.
Phénomènes psychosomatiques
Ils ont un substratum dans le système nerveux central, l’élément de base, l’immunocyte possède plus de 30 récepteurs notamment hormonaux, lui permettant de pouvoir synthétiser des hormones, des neuropeptides, et de neurotransmetteurs, de fonctionner en réseau et d’avoir grâce à leur effet cytokine-stimulant, des rapports avec la fièvre, le sommeil, l’appétit, le comportement cognitif.
Par le locus ceruleus et le cortico-releasing factor, qui permettent à la suite d’un stress par l’intermédiaire de l’ACTH, l’action sur l’hypophyse et les surrénales, ils ont un effet sur la sécrétion endocrine et le système nerveux.
Ainsi en est il de la surmortalité des veufs ,qui à âge égal au cours des 12 premiers mois de deuil est en moyenne supérieure de 80% à celles des hommes mariés.
Chez les veuves la surmortalité est de 60 %.
La nosologie s’est enrichie de la classification internationale 10ème version, le CIM 10 de l’OMS qui décrit des troubles mentaux dus à une atteinte médicale générale.
Activation de l ‘aire de BROCA.
Elle se produit en cas d’hallucination auditive chez des sujets atteints de schizophrénie vérifiant qu’elles sont des pensées du sujets, son discours intérieur mais non reconnues comme telles, vécues comme échappant à son contrôle et s’accompagnant d’une mise en jeu des muscles assurant la phonation.
La répétition des mots simples n’active pas l’aire de BROCA mais la région antérieure de l’insula, une région du cortex pré-moteur latéral et le pallidum postérieur.
L’articulation module la réponse aux mots entendus au niveau du cortex temporal dorso-latéral gauche.
Les ganglions de la base du côté gauche sont dominant pour le langage bien que les muscles axiaux concernés reçoivent leurs efférences motrices des deux hémisphères.
AVC d’un polyglotte
Un homme de 73 ans droitier et polyglotte parle, lit et écrit l’hébreu et l’anglais.
Victime d’un AVC hémorragique de l’hémisphère droit, il continue à parler anglais et hébreu à écrire anglais et hébreu, à lire l’anglais mais ne peut plus lire l’hébreu.
Pour y parvenir, il doit tourner la feuille d’un quart de tour pour lire verticalement cette langue qui s’écrit et se lit normalement de droite à gauche.
Cette observation suggère par son «alexie directionnelle » que l’hémisphère non dominant a un rôle indépendant dans la lecture.
Ces possibilités adaptatives cérébrales même en cas de lésion rappellent la théorie holographique de fonctionnement du cerveau émise dans les années 70 faisant de chaque aire cérébrale un cerveau miniature et entier disposant potentiellement de toutes les capacités de l’ensemble et pouvant les reconstituer en cas de lésion.
La latéralité Selon que l’on est droitier ou gaucher, le système immunitaire est différent avec augmentation de la fréquence des maladies auto-immunes chez les gauchers
Les commissurotomies cérébrales réalisées dans les années 50, aux Etats Unis sur les épileptiques, on permit d’observer les spécificité hémisphériques permettant d’après une analyse simple d’attribuer
· A l’hémisphère gauche, le rationalisable, et le verbalisable, et
· Au droit, ce qui est immédiat ou à finalité émotionnelle
L’apprentissage permet localement la création de plus de synapses.
La latéralisation axiale spontanée de base du tronc s’associe à la latéralisation périphérique d’utilisation des membres plus sensibles à la socialisation.
Ces deux latéralités peuvent ne pas être en concordance et c’est ainsi qu’il existerait au moins 30 % de droitiers d’utilisation nette qui ont une latéralité spontanée de gaucher.
L’inverse est exceptionnel, sans doute parce qu’aucune socialisation ne pousse un droitier de base à devenir gaucher d’utilisation.
Il est admis que la latéralisation est de 90 % à droite et de 10 % à gauche.
DECHELETTE détecte :
· 10 % de gauchers déclarés et effectifs
· 50 % de droitiers déclarés et effectifs
· 40 % de droitiers déclarés et gauchers effectifs
Il rétablit ainsi l’équilibre 50-50
Les deux pieds ont des fonctions respectives différentes dans la pratique sportive, ainsi du footballeur gaucher, plus talentueux que le droitier, qui utilise quasi exclusivement leur pied gauche pour le shoot alors qu’ils sont droitiers de la main pour 50 à 80 % d’entre eux.
Ce croisement des latéralités pied-main semble être plus spécifique des joueurs de haut niveau.
Il existe une plus grande fréquence d’intervention sur la hanche droite pour la mise en place des prothèses totales.
Cette prédominance s’explique par une plus grande sollicitation de la hanche droite qui, chez les droitiers est soumise à un stress mécanique plus important que la hanche gauche.
Ces sollicitations répétées sont une cause majeure d’ostéo-arthrite de hanche.
L’espérance de vie des droitiers dépasse celle des gauchers de 10 ans pour les hommes et de 16 ans pour les femmes.
La représentation corticale des doigts de la main gauche est plus grande chez les musiciens qui jouent d’un instrument à cordes que chez les sujets témoins qui n’en jouent pas.
L’effet est moindre pour le pouce gauche.
Il n’existe aucune différence pour la représentation de la main droite.
Plus les instrumentistes ont commencé à jouer tôt, plus le territoire est étendu.
« La représentation des différentes parties du corps dans le cortex somato-sensoriel primaire dépend de l’utilisation et change pour se conformer aux besoins et aux expériences actuelles de l’individu. »
Callosotomie pour épilepsie
A partir du cas d’une femme gauchère, dont l’hémisphère gauche est dominant pour le langage parlé, chez qui une tumeur a déconnecté l’un de l’autre, pour qui l’intervention a obtenu une incapacité à écrire alors qu’elle conservait intacte sa capacité à lire et à épeler les mots, montre que le système de l’écriture n’est pas échafaudé au même niveau que celui du langage.
Le fait qu’il soit possible d’avoir d’un côté le langage et de l’autre l’écriture, signifie que le cerveau est une mosaïque constituée d’éléments autonomes
Le stress Le stress chronique, par le biais d’une sécrétion accrue de cortisol, accélère le vieillissement de l’hippocampe qui est une zone cruciale pour la mémoire et la mobilité.
La toxicité sur les neurones du cortisol conduit à une diminution du volume de l’hippocampe de 14 % en moyenne, avec une atrophie qui est associée à des troubles mnésiques et du déplacement entraînant des anomalies aux tests labyrinthiques.
Chez les anciens du Viet Nam souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique, ceux qui ont été le plus exposés aux combats, ont un hippocampe plus petit que les autres.
Les troubles liés au stress post-traumatique constituent une physionévrose.
L’hippocampe qui contient un grand nombre de récepteurs aux stéroïdes surrénaliens, peut être lésé non seulement par un AVC, des crises d’épilepsie, un TC mais aussi par les effets du stress.
L’exposition à de faible quantité de poison comme la pollution et les radiations stimulent l’activité de réparation cellulaire et un stress d’intensité moyenne permet de réagir beaucoup mieux lors du stress suivant.
Les taux d’exposition doivent être compris entre 0,1 et 1% de la dose létale minimale
Le rôle de l’hippocampe dans les tâches impliquant des représentations spatiales est donc confirmé et semble en outre dépendre d’un entraînement comme l’ont montré l’expérience réalisée chez les chauffeurs de taxi londoniens qui montrent par l’imagerie une augmentation de la partie postérieure de leur hippocampe.
C’est une maladie inhérente à la civilisation moderne qui associe nuisances, et compétitivité.
Le stress est la réaction normale d’adaptation du sujet à son environnement mais, les possibilités d’aménagement de l’individu peuvent être dépasser et la réaction au stress devient alors pathologique.
Il représente à la fois, l’agression et la réaction à cette agression, à la fois, la cause et la conséquence.
Le stress correspond à la relation du sujet à son environnement. l’individu réagit normalement en 2 phases.
L’alerte est une réaction d’anticipation à l’action, d’hyper-vigilance.
La lutte est la mise en œuvre d’une réponse dans le cadre d’une stratégie élaborée.
Physiologiquement,
on observe tout d’abord, une décharge d’adrénaline par les terminaisons nerveuses sympathiques et une décharge de noradrénaline dans la circulation sanguine, à partir de la médullo-surrénale.
La réaction de l’axe hypo-thalamo-cortico-surrénalien entraîne la libération par la cortico-surrénale de gluco-corticoïdes.
Toute situation de conflit ou de frustration ne pouvant être aménagée se traduit pour le patient par une symptomatologie psychologique, comportementale, physique de stress pathologique.
On observe sur le registre somatique une tension musculaire, des rachialgies, et des céphalées de tension.
La récupération est bien plus difficile car c’est une sorte d’usure mentale qui a remplacé la fatigue physique
Le stress aigu provoque rapidement et pour quelques heures, une réduction de la réponse immunitaire par l’action des corticoïdes, alors que, lors d’un stress chronique, la réponse immunitaire est potentialisée.
Le lien entre stress et maladie a été particulièrement montré dans les maladies virales, allergiques, auto-immunes, cancéreuses, le SIDA et la schizophrénie, avec particulièrement de faibles taux d’interleukine 2 dans les schizophrénie non traitées.
Le bruit ’est un élément pathogène non seulement par ses paramètres physiques spécifiques, mais par des effets non spécifiques dont il faut rechercher l’origine au niveau du SNC.
Le bruit s’intègre dans les agents agressifs stressant selon les conceptions de H.SELYE et l’explication des troubles qu’il engendre, est fourni par les connaissances sur les effets du stress.
Quel que soit le stimulus, la réponse est physiologique par des modifications neurovégétatives diverses, cette réaction datant de l’époque où l’homme devait apporter une réponse physique à des agressions physiques et où son organisme devait être capable de fournir la réponse adaptée par la résistance ou la fuite.
Aujourd’hui, le mécanisme naturel du stress, s’est trouvé dévié et la réponse n’est plus spécialement physique mais surtout psychologique tout comme la demande ;
Les contraintes sociales ont limités la lutte à ces aspects émotionnels et psychologiques, et l’énergie d’adaptation est accumulée au lieu d’être dépensée physiquement, devenant ainsi nocive pour les différents organes et pour l équilibre psychique.
La réponse au stress consiste en une libération accrue d’ACTH en même temps que la libération d’adrénaline médullo-surrénale intervient comme régulateur de l’ACTH.
La participation directe des mécanismes mésencéphaliques régulateurs de la vigilance de base, entraîne une libération très importante de la noradrénaline, et de la dopamine, stockées dans les neurones du tronc cérébral en particulier du locus ceruleus.
Les nuisances sonores sont à l’origine de troubles pathologiques graves avec des modifications de la personnalité et du comportement, une anxiété et une angoisse chronique, une sensation de tension intérieure pénible, des perturbations des comportements fondamentaux avec perte du sommeil, frigidité ou impuissance et de véritables troubles mentaux avec parfois des convictions délirantes de persécution.
Toute agression chronique diminue très fortement la capacité de constituer une immunité.
Les opioïdes induisent l’expression de la protéine F A S également connue sous le nom de C D 59 ou Apo 1, récepteur présent à la surface de certaines cellules qui déclenche le suicide cellulaire en se liant à son ligand Fas L, et conduise à l’amorçage de l’élimination des lymphocytes par l’apoptose.
Les opioïdes perturbent le système immunitaire notamment en supprimant la production des cytokines par induction de Fas, par mécanisme direct.
Les interactions unissant les systèmes immunitaire et nerveux dépendent des récepteurs opioïdes présents en grand nombre à la surface des cellules de celui-ci.
Les interconnexions
Signal acoustique
Le son est une vibration provoquée de l’air pourvue de certaines caractéristiques de fréquence d’amplitude et de durée transmises à l’oreille par la chaîne des osselets, dont l’organe récepteurs est la cochlée.
Les vibrations entraînent des variations de pression dans le liquide endolymphatique et des modifications de la membrane basilaire porteuse des cellules ciliées réceptrices de l’organe de CORTI. C’est cette dernière déformation des cellules qui déclenche une variation de potentiel et l’émission d’un signal acoustique.
· Les décharges des neurones se propagent dans le nerf auditif, relayent au niveau sous cortical après passage dans les noyaux cochléaires dorsal et ventral impliqués dans le codage temporel et celui de la fréquence des signaux, tandis que la discrimination localisatrice du son est le fait des formations olivaires supérieures.
Le colliculus supérieur participe à la localisation spatial, à l’éveil auditif par le système réticulaire et à la réaction d’orientation de la tête et des yeux.
Le corps genouillé médian thalamique intègre les fréquences et les intensités, et les aires acoustiques corticales du cortex auditif primaire, le gyrus transverse de HESCHL couronne le circuit.
Les deux hémisphères accomplissent des taches différentes :
Le gauche traite les données linguistiques,
Le droit les bruits et stimuli à connotations affectives en particulier la musique.
· Le système auditif contient des voies efférentes qui peuvent être suivies du cortex temporal jusqu'à la périphérie dans l’organe de CORTI
Ce système efférent joue un rôle important dans l’inhibition des bruits de fond parasites et dans la focalisation sur les signaux sonores significatifs ; il permet par exemple de suivre une conversation au milieu du brouhaha ou de se concentrer sur l’écoute d’un instrument.
Réactivation des anciennes connexions
Le tectum optique du cerveau des oiseaux et des mammifères contient un groupe de neurones qui répondent au stimuli visuel et auditif venant du même endroit et créent ainsi une carte spatiale de l’environnement.
De jeunes hiboux portent pendant quelques semaines des lunettes à prisme qui déplacent le champ visuel latéralement et s’y adaptent.
Ils réajustent leur carte auditive en établissant un nouveau groupe de connexion neuronale.
A l’âge adulte, ils seront capables de s’adapter à nouveau au prisme ce que ne peuvent faire les adultes portant les lunettes à prisme pour la Ière fois.
Une réactivation des anciennes connexions fonctionnelles même longtemps non utilisées est donc possible .
Le syndrome de CUSHING .
L’hypersécrétion des gluco-corticoïdes est corrélée au degré d’atrophie bilatérale de l’hippocampe.
Atrophie cérébrale de la femme enceinte.
Le cerveau des femmes rétrécit pendant la grossesse pour retrouver la taille normale dans les semaines suivantes.
Il s’agit d’altération du volume des cellules cérébrales elles-mêmes, par action des osmolites, substance intracellulaire chargée de réguler le volume cellulaire.
Les hormones sexuelles sécrétées par l’hypophyse exercent une influence sur le volume cellulaire.
Ainsi peut on expliquer les troubles de la mémoire présentés par certaines femmes durant la grossesse.
Rôle du système nerveux végétatif. l’algo-dystrophie
La théorie sympathique réflexe de LERICHE, est basée sur le fait que latéralisée ne se produit que du côté où est apparue l’agression, ce syndrome correspondant à une sommation anormale de réponse à une sollicitation nociceptive.
Il est classique de dire que ne fait pas une algo-dystrophie qui veut.
Mémoire du geste conditionne
La trace mnésique d’un mouvements particulier conditionné tel que le clignement des yeux se trouvent conservé dans le cervelet ipsi latéral.
Les mécanismes de la transmission douloureuse Il n’existe pas objectivement de séméiologie de la douleur. L’objectif originel du praticien qui perçoit la dimension universelle de la douleur en tant qu’aspect réel de son quotidien est de ne pas laisser disparaître la maladie pour mieux la comprendre dans la finalité noble d’en devenir maître : comme si la douleur en disparaissant emportait avec elle le témoin d’une maladie non maîtrisée.
Du point de vue du thérapeute, il est plus tentant de distinguer les douleurs utiles qui ont pour effet d’alerter le patient, de l’amener à consulter et de garantir son assiduité auprès du système de soins, et les douleurs devenues inutiles quand elles ne contiennent plus aucun élément susceptible d’améliorer le pronostic de la maladie.
Le cartésianisme, nous voulons parler de la tendance à privilégier la logique théorique sur la réalité apparente est un argument tentant d’explication.
Les voies effectrices du système nerveux autonome.
Ce système se compose de 3 neurones.
La contraction musculaire volontaire qu’exerce le patient lors d’une récupération contre résistance adaptée, stimule fortement le système proprioceptif situé dans le tendon encore appelé capteur neuro-tendineux ou appareil de GOLGI ;
L’influx nerveux remonte jusqu'à la corne postérieure de la moelle par une fibre sensitive qui aboutit sur un court neurone intermédiaire : le neurone inhibiteur.
Excité, il inhibe totalement la fibre motrice, par le 3ème neurone avec laquelle il fait relais.
La contraction musculaire cède alors très rapidement.
La neuro-plasticite Chez les violonistes, les années de travail se soldent par une extension des zones cérébrales associées aux mouvements des doigts. Les notes de piano provoquent une extension de 25 % de l’aire corticale stimulée chez les musiciens par rapport à ceux qui ne le sont pas.
Les sons purs de même fréquence que le fondamental des notes, émis à la même intensité ne provoquent aucune différence entre musiciens et non musiciens.
L’attention se porte donc sur une fréquence dotée d’un certain spectre harmonique.191
Il existe une réorganisation compensatoire des aires corticales dans les cécités congénitales en faveur d’une sélectivité auditive précoce dans les 100 premières millisecondes après le début du stimulus sonore permettant une meilleure localisation auditive .
Le réflexe ciseau-mâchoire
Il s’agit d’une ouverture de la bouche accompagnant celle des ciseaux utilisés pour la dissection touchant environ les ¾ des chirurgiens, similaire à l’attitude observée chez les mères qui donnent à manger à leurs enfants et ouvrent la bouche pour tenter de l’encourager à les imiter.
Toutes les activités qui demandent un effort de concentration, sont souvent assorti de mouvements de la bouche et/ : ou de la langue.
Il existe un lien direct entre les mouvements mandibulaires et l’ouverture et la fermeture des ciseaux ; elle permet d’améliorer la productivité.
Dès 1852, DUCHENNE DE BOULOGNE & TOURNACHON prennent des clichés de patients ayant des électrodes disposées sur le visage et provoquant des contractions des muscles impliqués dans la mimique et les publient dans le « traité de l’analyse électrophysiologique de l’expression des passions ».
Une technique utilisant des colorant fluorescents qui se fixent à la membrane des cellules nerveuses et qui changent d’intensité lumineuse lorsque celles-ci sont excitées, permet de visualiser l’activité électrique neuronale en culture.
Il existe une neurogénèse dans plusieurs régions cérébrales archaïques, comme le système olfactif et hippocampe.
Mais de nouveaux neurones apparaissent aussi dans 3 aires associatives du neo-cortex, le cortex pré-frontal, le cortex temporal inférieur, et le cortex pariétal postérieur intervenant tous 3 dans la plasticité comportementale avec contrôle de la mémoire à court terme, et reconnaissance visuelle.
Les nouveaux neurones qui naissent dans la paroi des ventricules migrent en parcourant des distances considérables à travers la substance blanche.
Ces expériences conduites chez le macaque adulte suggèrent que les expériences au cours de l’adolescence ou de la vie adulte des primates pourraient jouer un rôle dans l’apprentissage, la mémoire et affecter la structure physique cérébrale.
Toutes les tentatives de mise en correspondance des fonctions supérieures avec une région spécifique du cerveau ont été vouées à l’échec ;
L’organisation du cerveau humain n’est pas comparable à celle d’un ordinateur et sa géométrie n’est pas euclidienne mais fractale.
Le cerveau est constitué de neurones qui communiquent entre eux non pas un à un mais d’ensemble d’arbres à ensemble d’arbres.195
Le message transmis d’un groupe de neurones à un autre n’est pas binaire mais gradué et complexe.
Le cerveau n’est pas compartimenté et, les régions cérébrales mises en œuvre pour réaliser une action s’activent aussi lorsque l’on se contente d’imaginer cette action.
Le cerveau se construit et se régénère tout au long des premières années de la vie.
L’ischémie et l’hypoxie sont les facteurs essentiels des altérations neurones.
L’obstruction initiale d’une artère cérébrale par le biais de la plaque d’athérome engendre l’effondrement de l’énergie cellulaire et enchaînement de «catastrophes physico-chimiques mortelles pour les neurones » d’après G.RANCUREL.
C’est une symbiose énergétique qui se joue entre les astrocytes et les neurones.
Une ischémie provoque la diminution de la teneur intracellulaire en phospho-créatine et en ATP avec production accrue d’acide lactique par les astrocytes et libération de radicaux libres oxygénés hautement
toxiques pour la cellule.
L’effet synergique
Certaines personnes entendent mieux quant elle s portent leurs lunettes.
Il est possible de se concentrer sur une conversation, dans le brouhaha, si le regard ne se porte que sur l’interlocuteur.
Il s’agit d’un effet synergique entre la vue et l’audition.
C’est ce qui explique qu’au cinéma, on puisse avoir l’impression que le son provient de la voix de l’acteur sur l’écran alors qu’en réalité, il sort des haut-parleurs.
L’audition sélective filtre le son par rapport au bruit de fond et l’amplifie si la source est déterminée visuellement.
La compensation vestibulaire est un mécanisme complexe, elle est l’exemple même de la plasticité du SNC et permet de pallier au déficit d’un labyrinthe.
La lésion unilatérale des récepteurs labyrinthiques est suivie de l’apparition de graves déficits posturaux et locomoteurs caractérisés par un nystagmus, une déviation de la tête et une torsion du tronc vers le côté lésé, avec hyper-extension des membres du côté sain.
Toutefois, la gravité de la symptomatologie diminue graduellement avec le temps et finit par disparaître complètement après quelques semaines ou même quelques mois
L’intervention de différents systèmes afférents aussi bien centraux que périphériques se substitue au point de vue dynamico-fonctionnel aux récepteurs vestibulaires lésés.
La lésion unilatérale du labyrinthe dérive d’un déséquilibre dans l’activité électrique du complexe du noyau vestibulaire des deux côtés.
Leur neurones homolatéraux montrent du côté lésé une réduction de la fréquence de décharge alors que ceux du côté intact présentent une grande augmentation de l’activité électrique de base.
Le point crucial de la compensation vestibulaire est le retour à l’équilibre entre l’activité électrique des noyaux vestibulaires des deux côtés.
Le système neuronal est organisé en réseau et peut exercer des modulations qui conduisent à des processus de compensation et même de récupération après lésion cérébrale.
Ce réseau n’est pas fixe et il n’est pas possible d’agir sur les nerfs pour les faire croître et se connecter.
Il existe un concept de compétition entre les neurones, de PURVES , et le Verve Growth Factor, qui permet l’adaptation et la compensation en mettant en marche des circuits qui vont compenser les insuffisances comme dans l’hémiplégie où il existe une réactivation dans la zone lésée mais aussi dans la zone controlatérale.
Synesthésies
Elles touchent 0,05 % des sujets.
La prévalence des synesthésies est de 1 pour 2000 avec un sex-ratio de 6/1 en faveur des femmes.
Il pourrait s’agir d’une transmission dominante liée aux chromosomes X.
Le neurone qui devrait projeter le stimulus seulement sur le cortex visuel l’envoie également sur une zone différente auditive par exemple, les arborisations fœtales n’ayant pas toutes disparu par apoptose, avant la naissance.
Il s’agit de la production par un stimulus sensoriel d’une double stimulation.
La Ière est liée à la zone du cortex qui répond normalement à ce stimulus,
La 2ème correspond à l’excitation d’une zone qui n’a reçu aucune stimulation directe.
Par exemple, lors de la perception d’un mot, le sujet voit une couleur.
C’est l’audition colorée.
Il existe également un goût tactile et une olfaction musicale.
Paraplégie.
Il est possible de gérer la fonction locomotrice indépendamment du contrôle cérébral.
Le ré-apprentissage de la marche est possible chez le paraplégique, l’apprentissage jouant un rôle déterminant dans le progrès.
Le “ générateur des rythmes ” est re-programmable par des influx sensoriels appropriés.
Une marche automatique, involontaire, se produisant parfois, suggère une capacité médullaire autonome.
Le signal médullaire dépend de la charge portant sur la jambe, l’activité électrique envoyée aux muscles est proportionnelle à la charge.
Lorsque la moëlle épinière est sectionnée, il se produit une paralysie qui commence au niveau de la lésion et qui s’étend au-dessous.
Le système nerveux des mammifères présente une capacité importante de re-connexion et de régénération intrinsèque.
Il existe un facteur neurotrophique, la neurotrophine 3 qui favorise le développement organo-génétique du tractus cortico-spinal de la moelle épinière en accroissant les phénomènes de bourgeonnement régénératif consécutif à une section expérimentale à ce niveau.
Après section de la moelle épinière chez le chat, la régénération d’un schéma de locomotion quasi semblable à celui existant auparavant peut se faire après la paralysie complète avec marche automatique spinale induite par la présence des informations cutanées venues du pied provoquées par un tapis roulant.
La marche automatique du nouveau-né, les effets de la décapitation, la médecine de guerre font suggérer que chez l’homme comme chez certains mammifères existe un centre autonome générateur spinal de marche
Horloge circadienne et mélatonine
Il existe chez le hamster, une horloge circadienne secondaire, rétinienne indépendante, de celle du noyau supra-chiasmatique de l’hypothalamus.
Elle régule la synthèse de la mélatonine, est entraînée directement par les cycles de lumière, est influencée par le gène TAU, tout comme l’horloge cérébrale.
La mélatonine est synthétisée dans la glande pinéale, son taux est élevé la nuit et chute rapidement lors de l’exposition à la lumière qui agit au niveau de l’A -N A T (arylakylamine N- acétyltransférase), l’une des deux enzymes impliquées dans la production de l’hormone au niveau cérébral.
Ce qui a pour conséquence d’interrompre la stimulation neuronale de la glande pinéale
Le rythme de la mélatonine est sous le contrôle d’une horloge interne située dans les noyaux supra-chiasmatique.
Un flash lumineux administré au moment du pic de sécrétion diminue la production d’hormone sous l’effet de l’inhibition par la voie rétino-hypothalamique, de la transmission noradrénergique.
Chaque organe est capable d’interpréter le message hormonal et d’ajuster son activité physiologique grâce à l’existence de récepteurs eu égard à l’absence de stockage.
Elle est l’agent de la synchronisation circadienne et saisonnière.
Le mécanisme des variations de taille est influencé par la luminosité en période pré- et postnatale par l’intermédiaire de sécrétion de Mélatonine par l’épiphyse.
Des individus nés au printemps sont ainsi plus grands que ceux nés en automne.
L’horloge biologique permet l’adaptation de l’organisme sur des périodes de 24h et serait commandée par l’exposition de l’arrière du genou à la lumière alors qu’il était considéré jusqu'à présent qu’elle ne dépendait que de la stimulation de la rétine par la lumière.
Ce mécanisme de contrôle extra-oculaire permettrait d’expliquer les rythmes circadiens chez les aveugles.
Centre de la douleur
L’hypothèse d’un centre spécifique basée sur des arguments anatomo-cliniques avec l’analgésie des ictus thalamiques, la thermo-anesthésie paradoxale des syndromes thalamiques hyperalgiques, est confirmée par des traceurs et une identification immuno-histochimique.
La localisation en est le thalamus postérieur dans un noyau dont les neurones sont en quasi-totalité nociceptifs ou thermo-sensibles.
L’image corporelle
Les mouvements spontanés des bébés de 10 à 24 jours ne sont pas des réflexes incontrôlés, mais des mouvements des bras destinés à construire une image corporelle de référence qui sera nécessaire à partir de 4 mois pour atteindre et appréhender les objets
Dyslexie
Elle affecte de 3 à 9 % des enfants.
Il existe des arguments psychophysique avec détection d’un déficit temporel dans la capacité de lecture électro-physiologiques avec une latence anormalement longue des potentiels évoqués seulement dans des conditions de faible contraste ou de stimulus changeant rapidement et anatomique avec des cellules anormalement petites dans la couche magnicellulaire du noyau du corps genouillé externe, militant en faveur d’une anomalie de la voix magnicellulaire chez les sujets ayant une difficulté dans l’apprentissage du langage.
Reproduction du milieu environnant, l’image est spontanément compréhensible par le cerveau.
Sur un groupe d’enfants normaux en difficulté scolaire, étudiés par G.WETTSTEIN-BADOUR, tous avaient appris la lecture avec une méthode globale ou semi-globale et, étaient incapable d’utiliser un texte écrit, avaient de grandes difficultés à le lire.
Le cerveau différencie la nature des perceptions qui lui parviennent et la spécialisation de ses hémisphères, le conduit à appliquer des modes de traitement différent pour l’image et le graphisme correspondant au langage.
Lorsque le cerveau perçoit une image, il fait fonctionner en priorité son hémisphère droit.
Celui-ci travaille de manière analogique, c’est à dire par comparaison avec une image antérieurement connue.
Reproduction du milieu environnant, l’image est spontanément compréhensible par le cerveau.
Au contraire, le graphisme du langage écrit n’a. aucune signification immédiate. Il nécessite un apprentissage.
Lorsque le cerveau traite ce dessin porteur d’une signification sonore qu’il ne peut rattacher à une image connue, il transfère l’information dans l’hémisphère gauche pour la décoder dans le gyrus angulaire où s’effectue l’association entre son et graphisme par des mécanismes successifs d’analyse et de synthèse allant toujours du plus au plus compliqué.
Ce passage est incontournable pour réaliser le lien entre les signes graphiques perçus et les souvenirs sonores qui leur correspondent.
Informations sensorielles.
Une fois intégrées ces informations passent par l’axe hypo-thalamo-hypophysaire pour agir sur le corps et adapter les comportement.
Cet axe hormonal permet également les communications avec le système immunitaire par des mécanismes d’interaction neuro-immuno-endocrinien.
Ainsi, en est il de l’innervation des ganglions lymphatiques par les systèmes sympathiques et parasympathiques où la présence de récepteur à des familles de molécules synthétisées par ces deux systèmes.
Il existe des régions corticales spécialisées dans le contrôle de paramètres immunitaires
L’action inhibitrice des opiacés et notamment de la morphine sur l’immunité est relayée par plusieurs récepteurs opioïdes, notamment µ,d,K qui jouent un rôle immunosuppresseur.
L’administration chronique de morphine provoque l’atrophie des organes lymphoïdes ;
Un même récepteur est responsable à la fois des principaux effets souhaités et des effets secondaires néfastes de la morphine in vivo.
La plasticité cérébrale a déjà été observée chez les amputés d’un membre et chez les aveugles.
Phénomènes psychosomatiques
Ils ont un substratum dans le système nerveux central, l’élément de base, l’immunocyte possède plus de 30 récepteurs notamment hormonaux, lui permettant de pouvoir synthétiser des hormones, des neuropeptides, et de neurotransmetteurs, de fonctionner en réseau et d’avoir grâce à leur effet cytokine-stimulant, des rapports avec la fièvre, le sommeil, l’appétit, le comportement cognitif.
Par le locus ceruleus et le cortico-releasing factor, qui permettent à la suite d’un stress par l’intermédiaire de l’ACTH, l’action sur l’hypophyse et les surrénales, ils ont un effet sur la sécrétion endocrine et le système nerveux.
Ainsi en est il de la surmortalité des veufs ,qui à âge égal au cours des 12 premiers mois de deuil est en moyenne supérieure de 80% à celles des hommes mariés.
Chez les veuves la surmortalité est de 60 %.
La nosologie s’est enrichie de la classification internationale 10ème version, le CIM 10 de l’OMS qui décrit des troubles mentaux dus à une atteinte médicale générale.
Activation de l ‘aire de BROCA.
Elle se produit en cas d’hallucination auditive chez des sujets atteints de schizophrénie vérifiant qu’elles sont des pensées du sujets, son discours intérieur mais non reconnues comme telles, vécues comme échappant à son contrôle et s’accompagnant d’une mise en jeu des muscles assurant la phonation.
La répétition des mots simples n’active pas l’aire de BROCA mais la région antérieure de l’insula, une région du cortex pré-moteur latéral et le pallidum postérieur.
L’articulation module la réponse aux mots entendus au niveau du cortex temporal dorso-latéral gauche.
Les ganglions de la base du côté gauche sont dominant pour le langage bien que les muscles axiaux concernés reçoivent leurs efférences motrices des deux hémisphères.
AVC d’un polyglotte
Un homme de 73 ans droitier et polyglotte parle, lit et écrit l’hébreu et l’anglais.
Victime d’un AVC hémorragique de l’hémisphère droit, il continue à parler anglais et hébreu à écrire anglais et hébreu, à lire l’anglais mais ne peut plus lire l’hébreu.
Pour y parvenir, il doit tourner la feuille d’un quart de tour pour lire verticalement cette langue qui s’écrit et se lit normalement de droite à gauche.
Cette observation suggère par son «alexie directionnelle » que l’hémisphère non dominant a un rôle indépendant dans la lecture.
Ces possibilités adaptatives cérébrales même en cas de lésion rappellent la théorie holographique de fonctionnement du cerveau émise dans les années 70 faisant de chaque aire cérébrale un cerveau miniature et entier disposant potentiellement de toutes les capacités de l’ensemble et pouvant les reconstituer en cas de lésion.
La latéralité Selon que l’on est droitier ou gaucher, le système immunitaire est différent avec augmentation de la fréquence des maladies auto-immunes chez les gauchers
Les commissurotomies cérébrales réalisées dans les années 50, aux Etats Unis sur les épileptiques, on permit d’observer les spécificité hémisphériques permettant d’après une analyse simple d’attribuer
· A l’hémisphère gauche, le rationalisable, et le verbalisable, et
· Au droit, ce qui est immédiat ou à finalité émotionnelle
L’apprentissage permet localement la création de plus de synapses.
La latéralisation axiale spontanée de base du tronc s’associe à la latéralisation périphérique d’utilisation des membres plus sensibles à la socialisation.
Ces deux latéralités peuvent ne pas être en concordance et c’est ainsi qu’il existerait au moins 30 % de droitiers d’utilisation nette qui ont une latéralité spontanée de gaucher.
L’inverse est exceptionnel, sans doute parce qu’aucune socialisation ne pousse un droitier de base à devenir gaucher d’utilisation.
Il est admis que la latéralisation est de 90 % à droite et de 10 % à gauche.
DECHELETTE détecte :
· 10 % de gauchers déclarés et effectifs
· 50 % de droitiers déclarés et effectifs
· 40 % de droitiers déclarés et gauchers effectifs
Il rétablit ainsi l’équilibre 50-50
Les deux pieds ont des fonctions respectives différentes dans la pratique sportive, ainsi du footballeur gaucher, plus talentueux que le droitier, qui utilise quasi exclusivement leur pied gauche pour le shoot alors qu’ils sont droitiers de la main pour 50 à 80 % d’entre eux.
Ce croisement des latéralités pied-main semble être plus spécifique des joueurs de haut niveau.
Il existe une plus grande fréquence d’intervention sur la hanche droite pour la mise en place des prothèses totales.
Cette prédominance s’explique par une plus grande sollicitation de la hanche droite qui, chez les droitiers est soumise à un stress mécanique plus important que la hanche gauche.
Ces sollicitations répétées sont une cause majeure d’ostéo-arthrite de hanche.
L’espérance de vie des droitiers dépasse celle des gauchers de 10 ans pour les hommes et de 16 ans pour les femmes.
La représentation corticale des doigts de la main gauche est plus grande chez les musiciens qui jouent d’un instrument à cordes que chez les sujets témoins qui n’en jouent pas.
L’effet est moindre pour le pouce gauche.
Il n’existe aucune différence pour la représentation de la main droite.
Plus les instrumentistes ont commencé à jouer tôt, plus le territoire est étendu.
« La représentation des différentes parties du corps dans le cortex somato-sensoriel primaire dépend de l’utilisation et change pour se conformer aux besoins et aux expériences actuelles de l’individu. »
Callosotomie pour épilepsie
A partir du cas d’une femme gauchère, dont l’hémisphère gauche est dominant pour le langage parlé, chez qui une tumeur a déconnecté l’un de l’autre, pour qui l’intervention a obtenu une incapacité à écrire alors qu’elle conservait intacte sa capacité à lire et à épeler les mots, montre que le système de l’écriture n’est pas échafaudé au même niveau que celui du langage.
Le fait qu’il soit possible d’avoir d’un côté le langage et de l’autre l’écriture, signifie que le cerveau est une mosaïque constituée d’éléments autonomes
Le stress Le stress chronique, par le biais d’une sécrétion accrue de cortisol, accélère le vieillissement de l’hippocampe qui est une zone cruciale pour la mémoire et la mobilité.
La toxicité sur les neurones du cortisol conduit à une diminution du volume de l’hippocampe de 14 % en moyenne, avec une atrophie qui est associée à des troubles mnésiques et du déplacement entraînant des anomalies aux tests labyrinthiques.
Chez les anciens du Viet Nam souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique, ceux qui ont été le plus exposés aux combats, ont un hippocampe plus petit que les autres.
Les troubles liés au stress post-traumatique constituent une physionévrose.
L’hippocampe qui contient un grand nombre de récepteurs aux stéroïdes surrénaliens, peut être lésé non seulement par un AVC, des crises d’épilepsie, un TC mais aussi par les effets du stress.
L’exposition à de faible quantité de poison comme la pollution et les radiations stimulent l’activité de réparation cellulaire et un stress d’intensité moyenne permet de réagir beaucoup mieux lors du stress suivant.
Les taux d’exposition doivent être compris entre 0,1 et 1% de la dose létale minimale
Le rôle de l’hippocampe dans les tâches impliquant des représentations spatiales est donc confirmé et semble en outre dépendre d’un entraînement comme l’ont montré l’expérience réalisée chez les chauffeurs de taxi londoniens qui montrent par l’imagerie une augmentation de la partie postérieure de leur hippocampe.
C’est une maladie inhérente à la civilisation moderne qui associe nuisances, et compétitivité.
Le stress est la réaction normale d’adaptation du sujet à son environnement mais, les possibilités d’aménagement de l’individu peuvent être dépasser et la réaction au stress devient alors pathologique.
Il représente à la fois, l’agression et la réaction à cette agression, à la fois, la cause et la conséquence.
Le stress correspond à la relation du sujet à son environnement. l’individu réagit normalement en 2 phases.
L’alerte est une réaction d’anticipation à l’action, d’hyper-vigilance.
La lutte est la mise en œuvre d’une réponse dans le cadre d’une stratégie élaborée.
Physiologiquement,
on observe tout d’abord, une décharge d’adrénaline par les terminaisons nerveuses sympathiques et une décharge de noradrénaline dans la circulation sanguine, à partir de la médullo-surrénale.
La réaction de l’axe hypo-thalamo-cortico-surrénalien entraîne la libération par la cortico-surrénale de gluco-corticoïdes.
Toute situation de conflit ou de frustration ne pouvant être aménagée se traduit pour le patient par une symptomatologie psychologique, comportementale, physique de stress pathologique.
On observe sur le registre somatique une tension musculaire, des rachialgies, et des céphalées de tension.
La récupération est bien plus difficile car c’est une sorte d’usure mentale qui a remplacé la fatigue physique
Le stress aigu provoque rapidement et pour quelques heures, une réduction de la réponse immunitaire par l’action des corticoïdes, alors que, lors d’un stress chronique, la réponse immunitaire est potentialisée.
Le lien entre stress et maladie a été particulièrement montré dans les maladies virales, allergiques, auto-immunes, cancéreuses, le SIDA et la schizophrénie, avec particulièrement de faibles taux d’interleukine 2 dans les schizophrénie non traitées.
Le bruit ’est un élément pathogène non seulement par ses paramètres physiques spécifiques, mais par des effets non spécifiques dont il faut rechercher l’origine au niveau du SNC.
Le bruit s’intègre dans les agents agressifs stressant selon les conceptions de H.SELYE et l’explication des troubles qu’il engendre, est fourni par les connaissances sur les effets du stress.
Quel que soit le stimulus, la réponse est physiologique par des modifications neurovégétatives diverses, cette réaction datant de l’époque où l’homme devait apporter une réponse physique à des agressions physiques et où son organisme devait être capable de fournir la réponse adaptée par la résistance ou la fuite.
Aujourd’hui, le mécanisme naturel du stress, s’est trouvé dévié et la réponse n’est plus spécialement physique mais surtout psychologique tout comme la demande ;
Les contraintes sociales ont limités la lutte à ces aspects émotionnels et psychologiques, et l’énergie d’adaptation est accumulée au lieu d’être dépensée physiquement, devenant ainsi nocive pour les différents organes et pour l équilibre psychique.
La réponse au stress consiste en une libération accrue d’ACTH en même temps que la libération d’adrénaline médullo-surrénale intervient comme régulateur de l’ACTH.
La participation directe des mécanismes mésencéphaliques régulateurs de la vigilance de base, entraîne une libération très importante de la noradrénaline, et de la dopamine, stockées dans les neurones du tronc cérébral en particulier du locus ceruleus.
Les nuisances sonores sont à l’origine de troubles pathologiques graves avec des modifications de la personnalité et du comportement, une anxiété et une angoisse chronique, une sensation de tension intérieure pénible, des perturbations des comportements fondamentaux avec perte du sommeil, frigidité ou impuissance et de véritables troubles mentaux avec parfois des convictions délirantes de persécution.
Toute agression chronique diminue très fortement la capacité de constituer une immunité.
Les opioïdes induisent l’expression de la protéine F A S également connue sous le nom de C D 59 ou Apo 1, récepteur présent à la surface de certaines cellules qui déclenche le suicide cellulaire en se liant à son ligand Fas L, et conduise à l’amorçage de l’élimination des lymphocytes par l’apoptose.
Les opioïdes perturbent le système immunitaire notamment en supprimant la production des cytokines par induction de Fas, par mécanisme direct.
Les interactions unissant les systèmes immunitaire et nerveux dépendent des récepteurs opioïdes présents en grand nombre à la surface des cellules de celui-ci.
Les interconnexions
Signal acoustique
Le son est une vibration provoquée de l’air pourvue de certaines caractéristiques de fréquence d’amplitude et de durée transmises à l’oreille par la chaîne des osselets, dont l’organe récepteurs est la cochlée.
Les vibrations entraînent des variations de pression dans le liquide endolymphatique et des modifications de la membrane basilaire porteuse des cellules ciliées réceptrices de l’organe de CORTI. C’est cette dernière déformation des cellules qui déclenche une variation de potentiel et l’émission d’un signal acoustique.
· Les décharges des neurones se propagent dans le nerf auditif, relayent au niveau sous cortical après passage dans les noyaux cochléaires dorsal et ventral impliqués dans le codage temporel et celui de la fréquence des signaux, tandis que la discrimination localisatrice du son est le fait des formations olivaires supérieures.
Le colliculus supérieur participe à la localisation spatial, à l’éveil auditif par le système réticulaire et à la réaction d’orientation de la tête et des yeux.
Le corps genouillé médian thalamique intègre les fréquences et les intensités, et les aires acoustiques corticales du cortex auditif primaire, le gyrus transverse de HESCHL couronne le circuit.
Les deux hémisphères accomplissent des taches différentes :
Le gauche traite les données linguistiques,
Le droit les bruits et stimuli à connotations affectives en particulier la musique.
· Le système auditif contient des voies efférentes qui peuvent être suivies du cortex temporal jusqu'à la périphérie dans l’organe de CORTI
Ce système efférent joue un rôle important dans l’inhibition des bruits de fond parasites et dans la focalisation sur les signaux sonores significatifs ; il permet par exemple de suivre une conversation au milieu du brouhaha ou de se concentrer sur l’écoute d’un instrument.
Réactivation des anciennes connexions
Le tectum optique du cerveau des oiseaux et des mammifères contient un groupe de neurones qui répondent au stimuli visuel et auditif venant du même endroit et créent ainsi une carte spatiale de l’environnement.
De jeunes hiboux portent pendant quelques semaines des lunettes à prisme qui déplacent le champ visuel latéralement et s’y adaptent.
Ils réajustent leur carte auditive en établissant un nouveau groupe de connexion neuronale.
A l’âge adulte, ils seront capables de s’adapter à nouveau au prisme ce que ne peuvent faire les adultes portant les lunettes à prisme pour la Ière fois.
Une réactivation des anciennes connexions fonctionnelles même longtemps non utilisées est donc possible .
Le syndrome de CUSHING .
L’hypersécrétion des gluco-corticoïdes est corrélée au degré d’atrophie bilatérale de l’hippocampe.
Atrophie cérébrale de la femme enceinte.
Le cerveau des femmes rétrécit pendant la grossesse pour retrouver la taille normale dans les semaines suivantes.
Il s’agit d’altération du volume des cellules cérébrales elles-mêmes, par action des osmolites, substance intracellulaire chargée de réguler le volume cellulaire.
Les hormones sexuelles sécrétées par l’hypophyse exercent une influence sur le volume cellulaire.
Ainsi peut on expliquer les troubles de la mémoire présentés par certaines femmes durant la grossesse.
Rôle du système nerveux végétatif. l’algo-dystrophie
La théorie sympathique réflexe de LERICHE, est basée sur le fait que latéralisée ne se produit que du côté où est apparue l’agression, ce syndrome correspondant à une sommation anormale de réponse à une sollicitation nociceptive.
Il est classique de dire que ne fait pas une algo-dystrophie qui veut.
Mémoire du geste conditionne
La trace mnésique d’un mouvements particulier conditionné tel que le clignement des yeux se trouvent conservé dans le cervelet ipsi latéral.
Les mécanismes de la transmission douloureuse Il n’existe pas objectivement de séméiologie de la douleur. L’objectif originel du praticien qui perçoit la dimension universelle de la douleur en tant qu’aspect réel de son quotidien est de ne pas laisser disparaître la maladie pour mieux la comprendre dans la finalité noble d’en devenir maître : comme si la douleur en disparaissant emportait avec elle le témoin d’une maladie non maîtrisée.
Du point de vue du thérapeute, il est plus tentant de distinguer les douleurs utiles qui ont pour effet d’alerter le patient, de l’amener à consulter et de garantir son assiduité auprès du système de soins, et les douleurs devenues inutiles quand elles ne contiennent plus aucun élément susceptible d’améliorer le pronostic de la maladie.
Le cartésianisme, nous voulons parler de la tendance à privilégier la logique théorique sur la réalité apparente est un argument tentant d’explication.
Les voies effectrices du système nerveux autonome.
Le SNC reçoit et traite les informations somesthésiques, sensorielles, et viscérales ;
Le SNC autonome ou périphérique assure l’acheminement des informations vers le SNC par les voies afférentes et celui des ordres vers la périphérie par les voies efférentes qui comportent 2 systèmes. Celui de la vie de relation soumise à la volonté Celui de la vie végétative indépendant de la volonté dont les effecteurs sont les muscles lisses, les cellules musculaires cardiaques et glandulaires ; Les centres nerveux centraux réagissent aux informations en répondant par des ordres assurant une régulation réflexe et une activité, ce sont les tonus sympathique et parasympathique. |
Les proto-neurones sympathiques ont leur noyau situé dans la corne latérale dorso-lombaire entre D1 et L2, et font relais avec les deuto-neurones qui innervent les vaisseaux périphériques dans les ganglions vertébraux situés à distance de leurs organes cibles.
Le médiateur entre le proto et le deuto-neurone est l’Acétylcholine, et celui entre le neurone post-ganglionnaire et l’organe innervé est la Noradrénaline.
· Les proto-neurones parasympathiques sont situés dans le tronc cérébral et la moëlle sacrée.
Le ganglion est proche de l’organe innervé ou dans la paroi de celui-ci
Les fibres bulbaires cheminent avec la 7ème, 9ème, et 10ème paires de nerfs crâniens.
Le médiateur est l’Acétylcholine tant au niveau du ganglion qu’au niveau de l’organe innervé
Sensibilité inconsciente
Il existe deux voies les perceptions venues du tronc homolatérales qui gagnent le cervelet par le faisceau de FLECHSIG
Les perceptions des membres qui empruntent une voie croisée, et gagnent le cervelet par le faisceau de GOWERS
Sensibilité consciente
Les fibres qui la véhiculent sont directes par les cordons de GOL et de BURDACH jusqu’au noyaux bulbaires d’où partent les fibres du ruban de REIL qui croisent dans le bulbe en direction de la capsule interne.
La douleur.
Il s’agit d’ une expérience sensorielle, et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en terme d’une telle lésion.
Cette définition de l’Association Internationale de l’Etude de la Douleur permet la reconnaissance des deux dimensions de la douleur, le phénomène nociceptif et la composante affective.
Elle recouvre ainsi l’ensemble des mécanismes générateurs qui peuvent être d’origine physique ou psychologique, concerne la douleur aiguë laquelle en signalant un danger potentiel a un effet d’alarme.
Si elle n’est pas rapidement jugulée, elle peut induire une exacerbation des réactions face à l’agression pouvant mettre la vie en péril, il s’agit alors de l’expression d’une menace durable contre l’intégrité de l’organisme
Le médiateur entre le proto et le deuto-neurone est l’Acétylcholine, et celui entre le neurone post-ganglionnaire et l’organe innervé est la Noradrénaline.
· Les proto-neurones parasympathiques sont situés dans le tronc cérébral et la moëlle sacrée.
Le ganglion est proche de l’organe innervé ou dans la paroi de celui-ci
Les fibres bulbaires cheminent avec la 7ème, 9ème, et 10ème paires de nerfs crâniens.
Le médiateur est l’Acétylcholine tant au niveau du ganglion qu’au niveau de l’organe innervé
Sensibilité inconsciente
Il existe deux voies les perceptions venues du tronc homolatérales qui gagnent le cervelet par le faisceau de FLECHSIG
Les perceptions des membres qui empruntent une voie croisée, et gagnent le cervelet par le faisceau de GOWERS
Sensibilité consciente
Les fibres qui la véhiculent sont directes par les cordons de GOL et de BURDACH jusqu’au noyaux bulbaires d’où partent les fibres du ruban de REIL qui croisent dans le bulbe en direction de la capsule interne.
La douleur.
Il s’agit d’ une expérience sensorielle, et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en terme d’une telle lésion.
Cette définition de l’Association Internationale de l’Etude de la Douleur permet la reconnaissance des deux dimensions de la douleur, le phénomène nociceptif et la composante affective.
Elle recouvre ainsi l’ensemble des mécanismes générateurs qui peuvent être d’origine physique ou psychologique, concerne la douleur aiguë laquelle en signalant un danger potentiel a un effet d’alarme.
Si elle n’est pas rapidement jugulée, elle peut induire une exacerbation des réactions face à l’agression pouvant mettre la vie en péril, il s’agit alors de l’expression d’une menace durable contre l’intégrité de l’organisme
Les messages nociceptifs générés au niveau des terminaisons nerveuses libres, amyéliniques des tissus cutanés, articulaires, musculaires, viscéraux sont transmis vers la moelle épinière par 2 types de fibres.
Les fibres myélinisées A delta à conduction rapide de 2 à 20 M /s dont le recrutement transmet les sensations rapides vives, et localisées de la douleur. Les fibres amyéliniques C à conduction lente de 0,4 à 2 M/s dont la stimulation transmet la sensation douloureuse retardée, persistante et diffuse. Au niveau de la corne dorsale de la moelle, la transmission des messages est à l’origine De l’activation secondaire des neurones des couches I, II, V, VIII, de REXED, qui transmettent l’information aux centres supérieurs De l’élaboration de réflexe segmentaire de type moteur notamment, nociceptif de flexion ou végétatif de type sympathique ou parasympathique. Ces neurones peuvent être spécifiques à un type de stimulation ou non spécifiques activés. |
Au niveau des faisceaux ascendants dans le cordon antéro-latéral
Le faisceau spino-thalamique dans les couches I et II aboutit au thalamus latéral d’organisation somatique, il transmet des messages de nature intensité et localisation précise.
Le faisceau spino-réticulaire issu des couches V et VIII aboutit par voie poly-synaptique au thalamus médian non spécifique après avoir envoyé des projections vers les centres neurovégétatifs et émotionnels.
Les voies supra - thalamiques.
Les projections se font vers les aires corticales pariétales, les noyaux hypothalamiques péri-ventriculaires, la région orbitaire du cortex frontal, la région ventro-médiane du lobe temporal.
Le stockage et l’association de ces différentes informations au niveau cortical construit la mémoire des expériences douloureuses.
En 1965, à la suite des travaux de MELZACK& WALL sur le Gate Control, G.MAZARD publiait à la Société Française de Neurologie, le 7 Juillet 1970, les résultats de la stimulation du faisceau spino-thalamique et son incidence sur la physiopathologie, remettant en question la spécificité des voies de conduction de la douleur en précisant qu’il n’apparaît ni nécessaire ni constant que les stimuli douloureux empruntent cette voie pour qu’une perception douloureuse soit produite, de même que le passage du stimulus sur cette voie n’est pas nécessairement suivie d’une perception douloureuse.
Trois niveaux d’intégration
La cascade d ‘événements qui mène du stimulus nociceptif à la sensation douloureuse comprend trois niveaux d’intégration
interagissant les uns avec les autres, le cerveau, la moelle épinière et le système périphérique avec une myriade de facteurs humoraux qui activent soit directement soit indirectement les nocicepteurs.
Ainsi, il existe de nombreux sites d’intégration de la douleur au niveau du cerveau.
MELZACK & WALL ont émis en 1965, une hypothèse proposant que les fibres sensitives périphériques de gros diamètres A alpha, A bêta, qui véhiculent des messages tactiles, exercent une action inhibitrice médullaire sur les réponses nociceptives des cellules de relais de la corne dorsale de la couche V de REXED de la moelle, activées par les fibres de fins diamètres A delta, C.
Lorsqu’un viscère et une zone cutanée sont innervées par le même nerf, la douleur viscérale peut être rapportée à un territoire cutané.
L’axe cortico-hypothalamo-hypophysaire est dans son ensemble impliqué dans le processus et une compétition neuro-hormonale existe avec les enképhalines et les endorphines d’une part, la substance P de l’autre.
Il double la compétition électrophysiologique dans la régulation de la transmission des influx nociceptifs.
Le faisceau spino-thalamique dans les couches I et II aboutit au thalamus latéral d’organisation somatique, il transmet des messages de nature intensité et localisation précise.
Le faisceau spino-réticulaire issu des couches V et VIII aboutit par voie poly-synaptique au thalamus médian non spécifique après avoir envoyé des projections vers les centres neurovégétatifs et émotionnels.
Les voies supra - thalamiques.
Les projections se font vers les aires corticales pariétales, les noyaux hypothalamiques péri-ventriculaires, la région orbitaire du cortex frontal, la région ventro-médiane du lobe temporal.
Le stockage et l’association de ces différentes informations au niveau cortical construit la mémoire des expériences douloureuses.
En 1965, à la suite des travaux de MELZACK& WALL sur le Gate Control, G.MAZARD publiait à la Société Française de Neurologie, le 7 Juillet 1970, les résultats de la stimulation du faisceau spino-thalamique et son incidence sur la physiopathologie, remettant en question la spécificité des voies de conduction de la douleur en précisant qu’il n’apparaît ni nécessaire ni constant que les stimuli douloureux empruntent cette voie pour qu’une perception douloureuse soit produite, de même que le passage du stimulus sur cette voie n’est pas nécessairement suivie d’une perception douloureuse.
Trois niveaux d’intégration
La cascade d ‘événements qui mène du stimulus nociceptif à la sensation douloureuse comprend trois niveaux d’intégration
interagissant les uns avec les autres, le cerveau, la moelle épinière et le système périphérique avec une myriade de facteurs humoraux qui activent soit directement soit indirectement les nocicepteurs.
Ainsi, il existe de nombreux sites d’intégration de la douleur au niveau du cerveau.
MELZACK & WALL ont émis en 1965, une hypothèse proposant que les fibres sensitives périphériques de gros diamètres A alpha, A bêta, qui véhiculent des messages tactiles, exercent une action inhibitrice médullaire sur les réponses nociceptives des cellules de relais de la corne dorsale de la couche V de REXED de la moelle, activées par les fibres de fins diamètres A delta, C.
Lorsqu’un viscère et une zone cutanée sont innervées par le même nerf, la douleur viscérale peut être rapportée à un territoire cutané.
L’axe cortico-hypothalamo-hypophysaire est dans son ensemble impliqué dans le processus et une compétition neuro-hormonale existe avec les enképhalines et les endorphines d’une part, la substance P de l’autre.
Il double la compétition électrophysiologique dans la régulation de la transmission des influx nociceptifs.
MELZACK & WALL ont montré que les influx circulant dans les grosses fibres sensitives créent un champ de potentiel négatif rapide, susceptible d’inhiber les sensations douloureuses transmises par les fibres de petit calibre. Une porte se ferme devant la sensation douloureuse qui ne passe pas mais si la stimulation nociceptive se fait plus intense, elle force l’ouverture de la porte et la sensation douloureuse est acheminée vers les centres supérieurs.
Le Gate Control circonscrivait ce rôle au seul niveau médullaire mais tout l’axe cortico-hypothalamo-hypophysaire et médullaire est impliqué dans ce processus. Les fibres de gros calibre stimulent au niveau de la substance gélatineuse de ROLANDO des inter-neurones qui vont exercer une inhibition pré-synaptique de la propagation du message douloureux transmis par les fibres de petit calibre à une cellule relais. |
Modulations segmentaires du message douloureux :gate control
Il existe des voies d’intégration s’ajoutant à la voie spino-thalamique pour le contrôle de la douleur.
Ces projections vers la région bulbaire, l’hypothalamus ou l’amygdale produisent des relais vers le cortex et peuvent aussi mettre en jeu des voies descendantes inhibitrices.
On passe ainsi de la nociception sensori-discriminative à la douleur affectivo-émotionnelle
Les résultats expérimentaux montrent très clairement une activation du cortex somato-sensoriel et du lobe limbique controlatéraux lors de la stimulation douloureuse.
La localisation aux aires somato-sensorielles primaires et secondaires et à l’aire cingulaire antérieure de l’augmentation du débit sanguins cérébral entraîné par la douleur avec activation homolatérale non significative alors que la stimulation non douloureuse n’active que l’aire somato-sensorielle primaire.
L’anxiété entraîne une activation bilatérale de différentes aires corticales et notamment des aires cingulaires qui, situées au-dessus du corps calleux, sont impliquées dans la composante émotionnelle de la perception douloureuse.
Potentiel évoqué.
Toute stimulation sensorielle provoque une bouffée de potentiel d’actions qui se propage le long des fibres afférentes, depuis l’organe sensoriel stimulé jusqu’au cortex cérébral.
Le potentiel évoqué est la modification de l’activité électrique neuronal consécutive à cette stimulation.
Selon le type de stimulation utilisée, on distingue les potentiels évoqués
Auditifs PEA,
Visuels PEV,
Somesthésiques PES.
Les PES explorent la sensibilité proprioceptive et épicritique de la périphérie jusqu’au cortex.
Neuroplasticité sensorielle et douleurs chroniques ;
Il existe 3 niveaux d’amplification de la douleur :
· L’extension au tissu sain par inflammation neurogène liée au médiateur algogène
· La sensibilisation centrale par stimulation des nerfs afférents
· La diminution d’efficacité des voies inhibitrices descendantes
Dans des maladies comme la migraine, la névralgie essentielle du trijumeau, l’algie vasculaire, la céphalée de tension, le diagnostic est uniquement clinique.
Dans une désafférentation ou une douleur myofasciale, la clinique fait la distinction avec l’origine psycho-pathologique.
Il s’agit d’apprécier l’adéquation entre les plaintes et un processus pathologique plus ou moins documenté par des investigations complémentaires.
Linguistique.
La seul véhicule d’expression de la douleur est le langage, créant des distorsions en fonction des conceptions notamment de la notion de temps ainsi dans la langue arabe où le futur n’existe pas, et pour les Britanniques, où il est incongru d’effectuer des remarques personnelles.
La main.
Son efficacité est le fruit d’une coordination parfaite entre l’information reçue par les yeux et les terminaisons sensibles de la peau d’une part, et de la partie du cerveau qui régit les muscles du bras et de la main d’autre part.
Les mouvements individuels de chaque doigt sont décidés dans la partie frontale du cerveau appelée cortex moteur primaire ou M 1.
Cette zone est reliée aux neurones de la moelle épinière contrôlant les muscles de la main.
Elle est aussi reliée à la zone visuelle primaire de la section postérieure du cerveau recueillant l’information générée par l’œil à la vue de l’objet.
Une autre connexion s’opère entre M 1 et F 5 analysant l’information que transmet la main au moment où elle saisit l’objet, quant à ces caractéristiques physiques.
Les signaux se rapportant à la taille et à la forme de l’objet proviennent d’une zoner appelée AIP
Si cette zone est endommagée, le patient est incapable de prédéterminer la forme que doit adapter la main avant de saisir l’objet.
L’olfaction.
La phylogenèse explique les liens étroits de l’appareil olfactif avec les structures cérébrales archaïques impliquées dans la régulation du comportement de survie des espèces primitives, et détermine ses caractéristiques anatomiques.
Il n’existe que 2 neurones interposés entre le stimulus externe et le cortex, l’olfaction étant la voie d’accès sensorielle la plus directe vers SNC.
Le transport axonal rétrograde fournit un axe potentiel de pénétration aux toxiques chimiques et aux agents viraux vers l’hippocampe sans interposition de barrière hémato-encéphalique.
C’est l’explication du déficit olfactif précoce de la maladie d’ALZHEIMER
Le système sympathique.
Il joue un rôle dans la physiopathologie de certains syndromes douloureux diversement étiqueté suivant les pays, comme l’algo-dystrophie, dystrophie sympathique réflexe, causalgie ou atropie de SUDECK.
LERICHE évoqua dès 1916, l’implication du système sympathique dans la persistance de douleurs résultant de traumatismes nerveux périphériques à partir de leur sédation après sympathectomie chirurgicale.
Il existe des synapses artificielles électriques ou éphapses entre fibres sympathiques et fibres sensitives des nerfs périphériques lésés, et une activation par les fibres efférentes sympathiques de récepteurs périphériques situés au niveau de certains mécanorécepteurs périphériques comme les corpuscules de PACCINI- HALLIN 1983)
Les mécanorécepteurs cutanés à bas seuil activent par leur influx, certains neurones médullaires convergents préalablement sensibilisés par des influx nociceptifs.
LIVINGSTON en 1943, postulait l’existence d’un cercle vicieux entre les processus périphériques et centraux en considérant que les afférences nociceptives provenant de la lésion initiale induisent une hyper-activité des neurones de la corne dorsale de la moelle et que cette activité se transmet aux neurones adjacents des cornes antérieures et intermédio-latérales provoquant une réponse musculaire et une hyper-activité du système sympathique.
La mise en jeu de ces réflexes induit à son tour une accentuation des influx nociceptifs provenant de la périphérie.
LA NEUROPATHOLOGIE
Syndrome cordonal postérieur
Ils sont vecteurs des fibres de la sensibilité tactile et proprioceptive consciente dites lemniscales.
Leur atteinte se manifeste par des paresthésies et des troubles sensitifs objectifs électifs de la sensibilité profonde, des perturbations de la kinesthésie, de la sensibilité vibratoire et une astéréognosie.
La douleur est à type de striction spécialement intense au niveau des membres inférieurs et s’accompagne de paresthésies de type impression de marcher sur du coton, avec phénomène d’hyperpathie lors de stimulations tactiles légères.
Aux membres supérieurs existe le phénomène de la main instable ataxique avec oscillations irrégulières des doigts sur le malade bras étendus yeux fermés.
Aux membres inférieurs, il existe des troubles de l’équilibre avec marche talonnant et signe de ROMBERG comportant des oscillations multi-directionnelles précédant la perte d’équilibre du sujet debout yeux fermés, sans déviation latérale comme dans le ROMBERG labyrinthique.
Algies post-zoostériennes.
Ce sont des douleurs neuropathiques chroniques résultant de modifications fonctionnelles des voies sensitives périphériques et centrales consécutives à une lésion nerveuse périphérique.
A la phase chronique, il existe des lésions démyélinisantes prédominant sur les fibres sensitives de gros diamètres qui sont inhibitrices dans la transmission nociceptives.
Les douleurs post-zoostériennes sont des douleurs de désafférentation.
La douleur projetée musculaire.
L’hyperalgésie musculaire ou cutanée des douleurs projetées d’origine viscérale ou ostéo-articulaire a pu être objectivée grâce aux études psycho-physiques montrant un abaissement du seuil douloureux avec convergence au niveau médullaire sur les neurones de la couche V de REXED afférences viscérale musculaire et cutanée et d’autre part, la participation de réflexes musculaires et sympathiques par GALETTI et VECCHIET en 1988.
La sensibilisation des neurones afférents primaires et de ceux de la moelle se traduit par une réaction plus vive au stimulus douloureux , c’est l’hyperalgésie
Et au stimulus non douloureux, c’est l’allodynie.
Membre fantôme.
Après amputation, la sensation de membre fantôme douloureux est associée à une réorganisation du cortex, la cartographie sensorielle correspondant aux différentes parties corporelles.
La douleur est ainsi une conséquence directe de l’augmentation de la surface corticale allouée au membre fantôme.
Dans le cas de douleurs lombaires chroniques, il existe également une réorganisation corticale proportionnelle à l’intensité de la douleur ;
On peut le mettre en évidence par une cartographie IRM montrant que la totalité des sujets souffrant, a une réorganisation corticale, consécutive à la rupture des voies neuronales afférentes.
Douleurs rebelles.
Si approprié soit il, pour les douleurs aiguës, le modèle de la rage de dent se fondant sur un présupposé de causalité objective, est une conception extrêmement réductionniste du phénomène douloureux qui perd toute valeur heuristique dès lors qu’on entre dans le domaine de la douleur chronique.
Dépourvue de valeur informative, celle ci en effet, d’utile à la préservation de l’individu, devient, au contraire, nuisible.
Il convient de mettre à part le cas où elle constitue la manifestation sensible d’une maladie toujours active comme dans le cancer.
Par ailleurs, elle reflète un trouble du fonctionnement inhérent au système nerveux lui-même lorsque celui ci a subi une lésion ou une mutilation : la sensation douloureuse perpétue alors le dommage ou son souvenir. Dans toute douleur persistante, il y a une composante psychologique.
Douleur maladie
Où la douleur évolue pour son propre compte, constitue un langage qui doit être décodé et justifie un traitement ;
Dès 1982, l’algopathie a été décrite par VIOLON A, ainsi que les principes de son traitement nécessitant d’adopter une vision holistique.
« La douleur est un phénomène objectif d’expérience sensorielle »
« La seule douleur supportable est celle des autres »
« Les grandes douleurs sont muettes ».
Le sens de la douleur maladie est différent de l’acception de la catharsis humaine à l’échelle individuelle judéo-chrétienne mais une opportunité personnelle d’être vaincue voire d’être transcendée pour accéder à une meilleure connaissance de soi, et par la prise de conscience de sa cause réelle, l’accession à un niveau de conscience supérieure
Le sens en est plus proche de celui de la pensée grecque exprimée par la formule « tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».
« L’insatisfaction, qui caractérise la souffrance résulterait d’une mise à l’épreuve de l’individu entre ses exigences pulsionnelles, régies par le principe de plaisir et les contraintes que lui imposent la réalité »
Spasticité.
Elle est due à une hyper-excitabilité d’un certain nombre de réflexes médullaires segmentaires, liée en grande partie à un mauvais contrôle des voies descendantes sur les afférences périphériques.
Une épine irritative soit par excès de stimulation afférente à la moelle, soit par recrudescence de la spasticité est génératrice de douleurs par l’intermédiaire de connexions polysynaptiques.
Les crampes et fasciculations survenant au repos, donc souvent la nuit, traduisent l’atteinte du neurone moteur périphérique
Dans le réflexe de triple flexion de MARIE & FOIX,il y a une exagération des réflexes d’origine cutanée et proprioceptive dans la spasticité en flexion, du réflexe myotatique dans la spasticité en extension
Paresthésies.
Sensation anormale à type de fourmillement ou de piqûres, localisée aux extrémités des membres selon la même topographie que la perte de sensibilité en chaussettes et en gants.
Il existe de nombreux médicaments capables d’induire une neuropathie médicamenteuse, la plupart du temps stéréotypée avec des paresthésies et des douleurs distales.
Fréquentes et graves, elles sont rarement à prédominance motrice.
Sont concernés :
L’Amiodarone, le Métronidasole, l’Isoniazide, les alcaloïdes de la Pervenche, le Cisplatine, l’Almitrine, les Sels D’or, la Chloroquine , le Dapsone, la Nitrofurantoïne, le Disulfirame, le Clioquinol, la Thalidomide, la Pyridoxine, le Carbimazole, la Colchicine, un grand nombre d’antibiotiques, le L-Triptophane, les curarisants et les Corticoïdes.
Marche ataxique.
Ressemblant à la démarche d’un homme ivre, on distingue les troubles par ataxie cérébelleuse de ceux de l’ataxie proprioceptive par l’épreuve de ROMBERG qui est améliorée, les yeux ouverts uniquement dans l’ataxie proprioceptive
L’atteinte neurologique peut siéger au niveau du nerf périphérique, des cordons postérieurs médullaires, du lemnisque médian, du thalamus,ou du cortex pariétal pour perturber la sensibilité profonde proprioceptive et le sens de position.
Syndrome frontal après traumatisme crânien
Description d’un cas de syndrome frontal après traumatisme crânien, entraînant des troubles du comportement.
« Au cours de nos expériences, nous élaborons une sorte de guide automatique. Ce mécanisme correspondrait à des marqueurs somatiques que généreraient les lobes frontaux »
Un cas de maladie d’URBACH-WIETHE où l’IRM montre une dégénérescence calcifiante de l’amygdale.
La malade ne reconnaît plus les visages.
« La faculté de raisonnement est probablement façonnée et modulée par des signaux provenant du corps. »
Ces projections vers la région bulbaire, l’hypothalamus ou l’amygdale produisent des relais vers le cortex et peuvent aussi mettre en jeu des voies descendantes inhibitrices.
On passe ainsi de la nociception sensori-discriminative à la douleur affectivo-émotionnelle
Les résultats expérimentaux montrent très clairement une activation du cortex somato-sensoriel et du lobe limbique controlatéraux lors de la stimulation douloureuse.
La localisation aux aires somato-sensorielles primaires et secondaires et à l’aire cingulaire antérieure de l’augmentation du débit sanguins cérébral entraîné par la douleur avec activation homolatérale non significative alors que la stimulation non douloureuse n’active que l’aire somato-sensorielle primaire.
L’anxiété entraîne une activation bilatérale de différentes aires corticales et notamment des aires cingulaires qui, situées au-dessus du corps calleux, sont impliquées dans la composante émotionnelle de la perception douloureuse.
Potentiel évoqué.
Toute stimulation sensorielle provoque une bouffée de potentiel d’actions qui se propage le long des fibres afférentes, depuis l’organe sensoriel stimulé jusqu’au cortex cérébral.
Le potentiel évoqué est la modification de l’activité électrique neuronal consécutive à cette stimulation.
Selon le type de stimulation utilisée, on distingue les potentiels évoqués
Auditifs PEA,
Visuels PEV,
Somesthésiques PES.
Les PES explorent la sensibilité proprioceptive et épicritique de la périphérie jusqu’au cortex.
Neuroplasticité sensorielle et douleurs chroniques ;
Il existe 3 niveaux d’amplification de la douleur :
· L’extension au tissu sain par inflammation neurogène liée au médiateur algogène
· La sensibilisation centrale par stimulation des nerfs afférents
· La diminution d’efficacité des voies inhibitrices descendantes
Dans des maladies comme la migraine, la névralgie essentielle du trijumeau, l’algie vasculaire, la céphalée de tension, le diagnostic est uniquement clinique.
Dans une désafférentation ou une douleur myofasciale, la clinique fait la distinction avec l’origine psycho-pathologique.
Il s’agit d’apprécier l’adéquation entre les plaintes et un processus pathologique plus ou moins documenté par des investigations complémentaires.
Linguistique.
La seul véhicule d’expression de la douleur est le langage, créant des distorsions en fonction des conceptions notamment de la notion de temps ainsi dans la langue arabe où le futur n’existe pas, et pour les Britanniques, où il est incongru d’effectuer des remarques personnelles.
La main.
Son efficacité est le fruit d’une coordination parfaite entre l’information reçue par les yeux et les terminaisons sensibles de la peau d’une part, et de la partie du cerveau qui régit les muscles du bras et de la main d’autre part.
Les mouvements individuels de chaque doigt sont décidés dans la partie frontale du cerveau appelée cortex moteur primaire ou M 1.
Cette zone est reliée aux neurones de la moelle épinière contrôlant les muscles de la main.
Elle est aussi reliée à la zone visuelle primaire de la section postérieure du cerveau recueillant l’information générée par l’œil à la vue de l’objet.
Une autre connexion s’opère entre M 1 et F 5 analysant l’information que transmet la main au moment où elle saisit l’objet, quant à ces caractéristiques physiques.
Les signaux se rapportant à la taille et à la forme de l’objet proviennent d’une zoner appelée AIP
Si cette zone est endommagée, le patient est incapable de prédéterminer la forme que doit adapter la main avant de saisir l’objet.
L’olfaction.
La phylogenèse explique les liens étroits de l’appareil olfactif avec les structures cérébrales archaïques impliquées dans la régulation du comportement de survie des espèces primitives, et détermine ses caractéristiques anatomiques.
Il n’existe que 2 neurones interposés entre le stimulus externe et le cortex, l’olfaction étant la voie d’accès sensorielle la plus directe vers SNC.
Le transport axonal rétrograde fournit un axe potentiel de pénétration aux toxiques chimiques et aux agents viraux vers l’hippocampe sans interposition de barrière hémato-encéphalique.
C’est l’explication du déficit olfactif précoce de la maladie d’ALZHEIMER
Le système sympathique.
Il joue un rôle dans la physiopathologie de certains syndromes douloureux diversement étiqueté suivant les pays, comme l’algo-dystrophie, dystrophie sympathique réflexe, causalgie ou atropie de SUDECK.
LERICHE évoqua dès 1916, l’implication du système sympathique dans la persistance de douleurs résultant de traumatismes nerveux périphériques à partir de leur sédation après sympathectomie chirurgicale.
Il existe des synapses artificielles électriques ou éphapses entre fibres sympathiques et fibres sensitives des nerfs périphériques lésés, et une activation par les fibres efférentes sympathiques de récepteurs périphériques situés au niveau de certains mécanorécepteurs périphériques comme les corpuscules de PACCINI- HALLIN 1983)
Les mécanorécepteurs cutanés à bas seuil activent par leur influx, certains neurones médullaires convergents préalablement sensibilisés par des influx nociceptifs.
LIVINGSTON en 1943, postulait l’existence d’un cercle vicieux entre les processus périphériques et centraux en considérant que les afférences nociceptives provenant de la lésion initiale induisent une hyper-activité des neurones de la corne dorsale de la moelle et que cette activité se transmet aux neurones adjacents des cornes antérieures et intermédio-latérales provoquant une réponse musculaire et une hyper-activité du système sympathique.
La mise en jeu de ces réflexes induit à son tour une accentuation des influx nociceptifs provenant de la périphérie.
LA NEUROPATHOLOGIE
Syndrome cordonal postérieur
Ils sont vecteurs des fibres de la sensibilité tactile et proprioceptive consciente dites lemniscales.
Leur atteinte se manifeste par des paresthésies et des troubles sensitifs objectifs électifs de la sensibilité profonde, des perturbations de la kinesthésie, de la sensibilité vibratoire et une astéréognosie.
La douleur est à type de striction spécialement intense au niveau des membres inférieurs et s’accompagne de paresthésies de type impression de marcher sur du coton, avec phénomène d’hyperpathie lors de stimulations tactiles légères.
Aux membres supérieurs existe le phénomène de la main instable ataxique avec oscillations irrégulières des doigts sur le malade bras étendus yeux fermés.
Aux membres inférieurs, il existe des troubles de l’équilibre avec marche talonnant et signe de ROMBERG comportant des oscillations multi-directionnelles précédant la perte d’équilibre du sujet debout yeux fermés, sans déviation latérale comme dans le ROMBERG labyrinthique.
Algies post-zoostériennes.
Ce sont des douleurs neuropathiques chroniques résultant de modifications fonctionnelles des voies sensitives périphériques et centrales consécutives à une lésion nerveuse périphérique.
A la phase chronique, il existe des lésions démyélinisantes prédominant sur les fibres sensitives de gros diamètres qui sont inhibitrices dans la transmission nociceptives.
Les douleurs post-zoostériennes sont des douleurs de désafférentation.
La douleur projetée musculaire.
L’hyperalgésie musculaire ou cutanée des douleurs projetées d’origine viscérale ou ostéo-articulaire a pu être objectivée grâce aux études psycho-physiques montrant un abaissement du seuil douloureux avec convergence au niveau médullaire sur les neurones de la couche V de REXED afférences viscérale musculaire et cutanée et d’autre part, la participation de réflexes musculaires et sympathiques par GALETTI et VECCHIET en 1988.
La sensibilisation des neurones afférents primaires et de ceux de la moelle se traduit par une réaction plus vive au stimulus douloureux , c’est l’hyperalgésie
Et au stimulus non douloureux, c’est l’allodynie.
Membre fantôme.
Après amputation, la sensation de membre fantôme douloureux est associée à une réorganisation du cortex, la cartographie sensorielle correspondant aux différentes parties corporelles.
La douleur est ainsi une conséquence directe de l’augmentation de la surface corticale allouée au membre fantôme.
Dans le cas de douleurs lombaires chroniques, il existe également une réorganisation corticale proportionnelle à l’intensité de la douleur ;
On peut le mettre en évidence par une cartographie IRM montrant que la totalité des sujets souffrant, a une réorganisation corticale, consécutive à la rupture des voies neuronales afférentes.
Douleurs rebelles.
Si approprié soit il, pour les douleurs aiguës, le modèle de la rage de dent se fondant sur un présupposé de causalité objective, est une conception extrêmement réductionniste du phénomène douloureux qui perd toute valeur heuristique dès lors qu’on entre dans le domaine de la douleur chronique.
Dépourvue de valeur informative, celle ci en effet, d’utile à la préservation de l’individu, devient, au contraire, nuisible.
Il convient de mettre à part le cas où elle constitue la manifestation sensible d’une maladie toujours active comme dans le cancer.
Par ailleurs, elle reflète un trouble du fonctionnement inhérent au système nerveux lui-même lorsque celui ci a subi une lésion ou une mutilation : la sensation douloureuse perpétue alors le dommage ou son souvenir. Dans toute douleur persistante, il y a une composante psychologique.
Douleur maladie
Où la douleur évolue pour son propre compte, constitue un langage qui doit être décodé et justifie un traitement ;
Dès 1982, l’algopathie a été décrite par VIOLON A, ainsi que les principes de son traitement nécessitant d’adopter une vision holistique.
« La douleur est un phénomène objectif d’expérience sensorielle »
« La seule douleur supportable est celle des autres »
« Les grandes douleurs sont muettes ».
Le sens de la douleur maladie est différent de l’acception de la catharsis humaine à l’échelle individuelle judéo-chrétienne mais une opportunité personnelle d’être vaincue voire d’être transcendée pour accéder à une meilleure connaissance de soi, et par la prise de conscience de sa cause réelle, l’accession à un niveau de conscience supérieure
Le sens en est plus proche de celui de la pensée grecque exprimée par la formule « tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».
« L’insatisfaction, qui caractérise la souffrance résulterait d’une mise à l’épreuve de l’individu entre ses exigences pulsionnelles, régies par le principe de plaisir et les contraintes que lui imposent la réalité »
Spasticité.
Elle est due à une hyper-excitabilité d’un certain nombre de réflexes médullaires segmentaires, liée en grande partie à un mauvais contrôle des voies descendantes sur les afférences périphériques.
Une épine irritative soit par excès de stimulation afférente à la moelle, soit par recrudescence de la spasticité est génératrice de douleurs par l’intermédiaire de connexions polysynaptiques.
Les crampes et fasciculations survenant au repos, donc souvent la nuit, traduisent l’atteinte du neurone moteur périphérique
Dans le réflexe de triple flexion de MARIE & FOIX,il y a une exagération des réflexes d’origine cutanée et proprioceptive dans la spasticité en flexion, du réflexe myotatique dans la spasticité en extension
Paresthésies.
Sensation anormale à type de fourmillement ou de piqûres, localisée aux extrémités des membres selon la même topographie que la perte de sensibilité en chaussettes et en gants.
Il existe de nombreux médicaments capables d’induire une neuropathie médicamenteuse, la plupart du temps stéréotypée avec des paresthésies et des douleurs distales.
Fréquentes et graves, elles sont rarement à prédominance motrice.
Sont concernés :
L’Amiodarone, le Métronidasole, l’Isoniazide, les alcaloïdes de la Pervenche, le Cisplatine, l’Almitrine, les Sels D’or, la Chloroquine , le Dapsone, la Nitrofurantoïne, le Disulfirame, le Clioquinol, la Thalidomide, la Pyridoxine, le Carbimazole, la Colchicine, un grand nombre d’antibiotiques, le L-Triptophane, les curarisants et les Corticoïdes.
Marche ataxique.
Ressemblant à la démarche d’un homme ivre, on distingue les troubles par ataxie cérébelleuse de ceux de l’ataxie proprioceptive par l’épreuve de ROMBERG qui est améliorée, les yeux ouverts uniquement dans l’ataxie proprioceptive
L’atteinte neurologique peut siéger au niveau du nerf périphérique, des cordons postérieurs médullaires, du lemnisque médian, du thalamus,ou du cortex pariétal pour perturber la sensibilité profonde proprioceptive et le sens de position.
Syndrome frontal après traumatisme crânien
Description d’un cas de syndrome frontal après traumatisme crânien, entraînant des troubles du comportement.
« Au cours de nos expériences, nous élaborons une sorte de guide automatique. Ce mécanisme correspondrait à des marqueurs somatiques que généreraient les lobes frontaux »
Un cas de maladie d’URBACH-WIETHE où l’IRM montre une dégénérescence calcifiante de l’amygdale.
La malade ne reconnaît plus les visages.
« La faculté de raisonnement est probablement façonnée et modulée par des signaux provenant du corps. »
Claudication intermittente médullaire.
Elle est due à une lésion médullaire ou aux myélopathies cervicarthrosiques.
La claudication neuro-spinale qui s’accompagne de douleurs radiculaires sciatalgiques ou cruralgiques, correspond au canal lombaire étroit.
Marche salutante.
Une impotence douloureuse d’un membre par atteinte radiculaire empêche un appui prolongé et donc engendre une manœuvre d’évitement par flexion du genou et du tronc.
Le syndrome de CAPGRAS
Les malades qui ne présentent aucun autre trouble sont persuadés qu’ils ont affaire à des sosies ou à des personnages grimés et non à leurs véritables proches.
Une recherche a été établie pour étudier un patient atteint de ce syndrome en le soumettant à un détecteur de mensonge qui enregistre la conductance électrique de la peau.
Des photographies des membres de sa famille lui ont été présentées.
Lorsque cela est effectué avec des sujets normaux, on enregistre une augmentation de la conductance grâce à ce dispositif.
Il n’en est rien chez le malade.
Les variations notées sur le derme des sujets normaux traduisent une réaction émotionnelle déclenchée par l’image de leurs proches.
Chez les malades atteint du syndrome de CAPGRAS,la reconnaissance se fait correctement dans le cortex temporal inférieur mais les connections de cette zone avec le système limbique impliqué dans les affects sont lésées.
L’hémisphère gauche supposerait donc en l’absence de réaction émotive, qu’il s’agit d’imposteur. Habituellement, l’hémisphère droit rectifie les erreurs du gauche mais en l’occurrence, d’autres lésions pourraient expliquer son incapacité à rétablir le cap.
Les organes des sens sont tous des lieux de réflexothérapies dépassant la conception d'une fonction pour apporter des informations à chaque structure fonctionnelle. La reconnaissance est émotionnelle.
Les variations notées sur le derme traduisent une réaction émotionnelle déclenchée par l'image de leurs proches. Dans le syndrome de CAPGRAS les connexions de cette zone avec le système limbique, impliqué sont lésées.
L'hémisphère cérébral gauche supposerait donc, en l'absence de réaction émotive qu'il s'agit d'imposture.
Habituellement l'hémisphère droit rectifie les erreurs de son Alter Ego mais en l'occurrence d'autres lésions pourraient expliquer son incapacité à rétablir le cap.
Le syndrome de Ch. BONNET .
L’auteur a décrit en 1760 une maladie consistant en hallucinations visuelles complexes chez un sujet indemne de toute anomalie psychiatrique ou de tout symptôme confusionnel.
Il s’agit en général de personnes âgées ayant des problèmes d’acuité visuelle qui décrivent des phénomènes visuels non perçus par l’entourage, les hallucinations ne sont pas angoissantes ni critiquées.
11 % des malvoyants ont présenté au moins présenté un épisode d e ce type ;
Le facteur prédictif est la présence d’une acuité visuelle bilatérale inférieure à 0,3/10.
10 % des plus de 65 ans seraient touchés.
Les patients ayant des troubles unilatéraux n’ont par contre, pas de risque accru.
Syndrome de WILLIAMS & BEUREN.
D’une fréquence de 1 pour 20 000 naissances, il associe notamment des anomalies de l’appareil locomoteur avec hallus valgus, clino-dactylie du 5ème doigt, anomalie de la ceinture scapulaire, cypho-scoliose, anomalie stomatologique avec hypoplasie dentaire et microdontie, possibilité de myopathie.
Etat végétatif.
Il est dit persistant lorsqu’il dure depuis au moins un mois, qu’il est irréversible ou permanent.
Pendant plusieurs mois, il n’existe alors pas de possibilité de récupération de la conscience.
La durée de vie végétative est de 2 à 5 ans, et il est arrivé exceptionnellement que la survie soit de plus de 10 ans.
Karen Ann QUINLAN, en 1975, alors qu’elle était âgée de 21 ans, a ainsi survécu 9 ans, après élimination de l’appareillage de survie artificielle .A l’autopsie du cerveau, les dégâts les plus sévères n’étaient pas corticaux mais thalamiques, montrant ainsi son rôle essentiel pour la cognition et la conscience.
Syndrome de ROBIN
Le rhombencéphale ou tronc cérébral contient les noyaux de 8 paires crâniennes dont 6 participent à l’innervation motrice, sensorielle et sensitive des régions faciales, buccales, pharyngo-œsophagienne et cervicale, ainsi, que les noyaux des nerfs moteur oculaires de l’audition et de l’équilibre
Une anomalie embryonnaire du tronc cérébral entraîne ainsi des troubles du réflexe de succion-déglutition, la position verticale de la langue dans le pharynx par hypotonie des muscles linguaux et pharyngés est responsable de la glossoptose.
On retrouve cette anomalie dans les diverses formes du syndrome de ROBIN ainsi que dans les syndromes apparentés.
La mémoire de la douleur Le système nerveux peut se souvenir d’une douleur intense et prolongée.
Cette mémorisation centrale peut être façonnée par une lésion tissulaire ou nerveuse périphérique.
Il en découle une libération de neuromédiateurs dont la substance P, le Glutamate, le Calcitonin Gene Related Peptide, qui augmentent l’efficacité de la transmission synaptique et accroissent l’excitabilité des neurones de la corne postérieure.
La sensibilisation centrale peut être irréversible lorsque les transmetteurs rapides sont libérés en grande quantité et induisent une mort neuronale.
Déficience du contrôle du message nociceptif
D’après MERSKEY, on peut distinguer des douleurs nociceptives, des douleurs neurogènes secondaires à une atteinte lésionnelle et des douleurs psychogènes.
Il existe des lésions somatiques d’origine psychogène comme l’algo-dystrophie mais également des lésions psychiques douloureuses d’origine somatique comme les douleurs fantômes qui font appel à des récepteurs de la mémoire de la douleur dont D. SICARD dit que «tout se passe comme s’il y avait eu photographie de la douleur initiale. »
Elle est due à une lésion médullaire ou aux myélopathies cervicarthrosiques.
La claudication neuro-spinale qui s’accompagne de douleurs radiculaires sciatalgiques ou cruralgiques, correspond au canal lombaire étroit.
Marche salutante.
Une impotence douloureuse d’un membre par atteinte radiculaire empêche un appui prolongé et donc engendre une manœuvre d’évitement par flexion du genou et du tronc.
Le syndrome de CAPGRAS
Les malades qui ne présentent aucun autre trouble sont persuadés qu’ils ont affaire à des sosies ou à des personnages grimés et non à leurs véritables proches.
Une recherche a été établie pour étudier un patient atteint de ce syndrome en le soumettant à un détecteur de mensonge qui enregistre la conductance électrique de la peau.
Des photographies des membres de sa famille lui ont été présentées.
Lorsque cela est effectué avec des sujets normaux, on enregistre une augmentation de la conductance grâce à ce dispositif.
Il n’en est rien chez le malade.
Les variations notées sur le derme des sujets normaux traduisent une réaction émotionnelle déclenchée par l’image de leurs proches.
Chez les malades atteint du syndrome de CAPGRAS,la reconnaissance se fait correctement dans le cortex temporal inférieur mais les connections de cette zone avec le système limbique impliqué dans les affects sont lésées.
L’hémisphère gauche supposerait donc en l’absence de réaction émotive, qu’il s’agit d’imposteur. Habituellement, l’hémisphère droit rectifie les erreurs du gauche mais en l’occurrence, d’autres lésions pourraient expliquer son incapacité à rétablir le cap.
Les organes des sens sont tous des lieux de réflexothérapies dépassant la conception d'une fonction pour apporter des informations à chaque structure fonctionnelle. La reconnaissance est émotionnelle.
Les variations notées sur le derme traduisent une réaction émotionnelle déclenchée par l'image de leurs proches. Dans le syndrome de CAPGRAS les connexions de cette zone avec le système limbique, impliqué sont lésées.
L'hémisphère cérébral gauche supposerait donc, en l'absence de réaction émotive qu'il s'agit d'imposture.
Habituellement l'hémisphère droit rectifie les erreurs de son Alter Ego mais en l'occurrence d'autres lésions pourraient expliquer son incapacité à rétablir le cap.
Le syndrome de Ch. BONNET .
L’auteur a décrit en 1760 une maladie consistant en hallucinations visuelles complexes chez un sujet indemne de toute anomalie psychiatrique ou de tout symptôme confusionnel.
Il s’agit en général de personnes âgées ayant des problèmes d’acuité visuelle qui décrivent des phénomènes visuels non perçus par l’entourage, les hallucinations ne sont pas angoissantes ni critiquées.
11 % des malvoyants ont présenté au moins présenté un épisode d e ce type ;
Le facteur prédictif est la présence d’une acuité visuelle bilatérale inférieure à 0,3/10.
10 % des plus de 65 ans seraient touchés.
Les patients ayant des troubles unilatéraux n’ont par contre, pas de risque accru.
Syndrome de WILLIAMS & BEUREN.
D’une fréquence de 1 pour 20 000 naissances, il associe notamment des anomalies de l’appareil locomoteur avec hallus valgus, clino-dactylie du 5ème doigt, anomalie de la ceinture scapulaire, cypho-scoliose, anomalie stomatologique avec hypoplasie dentaire et microdontie, possibilité de myopathie.
Etat végétatif.
Il est dit persistant lorsqu’il dure depuis au moins un mois, qu’il est irréversible ou permanent.
Pendant plusieurs mois, il n’existe alors pas de possibilité de récupération de la conscience.
La durée de vie végétative est de 2 à 5 ans, et il est arrivé exceptionnellement que la survie soit de plus de 10 ans.
Karen Ann QUINLAN, en 1975, alors qu’elle était âgée de 21 ans, a ainsi survécu 9 ans, après élimination de l’appareillage de survie artificielle .A l’autopsie du cerveau, les dégâts les plus sévères n’étaient pas corticaux mais thalamiques, montrant ainsi son rôle essentiel pour la cognition et la conscience.
Syndrome de ROBIN
Le rhombencéphale ou tronc cérébral contient les noyaux de 8 paires crâniennes dont 6 participent à l’innervation motrice, sensorielle et sensitive des régions faciales, buccales, pharyngo-œsophagienne et cervicale, ainsi, que les noyaux des nerfs moteur oculaires de l’audition et de l’équilibre
Une anomalie embryonnaire du tronc cérébral entraîne ainsi des troubles du réflexe de succion-déglutition, la position verticale de la langue dans le pharynx par hypotonie des muscles linguaux et pharyngés est responsable de la glossoptose.
On retrouve cette anomalie dans les diverses formes du syndrome de ROBIN ainsi que dans les syndromes apparentés.
La mémoire de la douleur Le système nerveux peut se souvenir d’une douleur intense et prolongée.
Cette mémorisation centrale peut être façonnée par une lésion tissulaire ou nerveuse périphérique.
Il en découle une libération de neuromédiateurs dont la substance P, le Glutamate, le Calcitonin Gene Related Peptide, qui augmentent l’efficacité de la transmission synaptique et accroissent l’excitabilité des neurones de la corne postérieure.
La sensibilisation centrale peut être irréversible lorsque les transmetteurs rapides sont libérés en grande quantité et induisent une mort neuronale.
Déficience du contrôle du message nociceptif
D’après MERSKEY, on peut distinguer des douleurs nociceptives, des douleurs neurogènes secondaires à une atteinte lésionnelle et des douleurs psychogènes.
Il existe des lésions somatiques d’origine psychogène comme l’algo-dystrophie mais également des lésions psychiques douloureuses d’origine somatique comme les douleurs fantômes qui font appel à des récepteurs de la mémoire de la douleur dont D. SICARD dit que «tout se passe comme s’il y avait eu photographie de la douleur initiale. »
Une douleur répétée entraîne des modifications importantes et durables de l’activité spontanée des voies centrales de la douleur notamment au niveau de la corne postérieure de la moelle et du thalamus.
On constate l’apparition de décharges spontanées des neurones de la douleur qui deviennent hyper-actifs formant un phénomène d’auto-excitation capable d’auto-entretenir indéfiniment l’intégration de la sensation douloureuse initiale. La naissance de ces circuits, neurono-centraux par plasticité est responsable de la trace mnésique de la douleur et tout nouveau message douloureux ultérieur provenant de la périphérie renforce ce processus de mémorisation. Cette mémoire ne se constitue que très peu si les messages douloureux provenant d’une lésion sont bloqués dès leur origine au niveau des récepteurs ou des nerfs périphériques des voies de la douleur. « La douleur chronique n’est absolument pas une simple répétition de la douleur aiguë. La douleur chronique correspond également à des changements anatomiques, histologiques et neurophysiologiques tout a fait certains. » d’après WALL. |
Syndrome de FREY
Il survient dans 50 à 100 % des cas après parotidectomie et s’explique par une régénération aberrante des fibres post-ganglionnaires parasympathiques provenant du ganglion otique ou ganglion d’Arnold, sectionnées, innervant les glandes sudoripares et les vaisseaux sous cutanés au lieu d’innerver la glande parotide.
Il est plaqué à la face profonde du tronc du nerf sous la base du crâne contre l’aponévrose inter-ptérygoïdienne.
Les anastomoses du nerf maxillaire inférieur sont multiples avec le facial et l’hypoglosse.
Lors de la mastication, les glandes salivaires et les vaisseaux reçoivent une stimulation aberrante à l’origine d’une sudation de la région temporale et pré-auriculaire.
La peau
Elle peut être le lieu de projection d’une souffrance viscérale ou d’une dysfonction ostéoarticulaire.
C’est alors un élément séméiologique important de l’appareil locomoteur.
La dermalgie est caractérisée par une peau hypersensible au grain épais, ayant perdu sa souplesse.
Le toucher est sans doute le sens le plus puissant avec 1 500 000 récepteurs et le plus fin avec la possibilité pour la peau de percevoir l’interruption de 1/10 000 de seconde d’une vibration de fréquence rapide.
C’est aussi celui qui reste intact avec l’âge.
La peau et le SNC sont tous deux d’origine ectodermique
Phénomène de KOEBNER
La réaction isomorphique de KOEBNER a été décrite pour la Ière fois en 1872.
Elle se traduit par l’apparition de lésions dermatologiques au niveau d’une zone cutanée ayant subi un traumatisme externe ou interne.
La disparition des lésions après un traumatisme constitue un phénomène de KOEBNER inverse.
Son étio-pathogénie reste inconnue.
Douleurs pathologiques.
Elles sont dues à la lésion de neurones inhibiteurs de la douleur par le biais de la sécrétion excessive de glutamate.
Ceci explique les douleurs fantômes.
Inflammation articulaire.
Au cours de celle ci, des neurones habituellement non sensibles, (sleeping nociceptors) le deviennent sous l’effet de substances algogènes comme les prostaglandines et les bradykinines libérées dans l’articulation.
Ces neurones activés vont modifier en retour la perception douloureuse locale par l’intervention d’une modulation centrale qui intervient dans le déclenchement d’états douloureux chroniques.
La douleur chronique non traitée
A la différence de la douleur aiguë qui peut être un signal d’alarme, la douleur chronique non traitée peut modifier l’état général et provoquer un épuisement.
Les composantes sont
Sensorielles
Avec un système de discrimination avec reconnaissance du lieu de la durée de l’intensité de la qualité de la douleur approximative par rapport aux performances d’autres systèmes plus précis comme la vision et l’audition.
Emotionnelles
Permettant au cortex d’apprécier le caractère plus ou moins désagréable de la douleur en relation avec la perception d’anxiété, de dépression.
Cognitives et comportementales :
Les processus sont complexes avec des significations et des interprétations, des réactions verbales et des conséquences sur l’activité et la pensée.
Neuro-stimulation transcutanée ;
Elle est efficace dans les douleurs de désafférentation dites neurogènes ou neuropathiques comme celles :
De la laminectomie
De l’amputation
Des neuropathies périphériques
Des suites du zona
Des algo neurodystrophies
Des suites opératoires,
Des artériopathies distales non opérables
Des lombalgies chroniques
Des syndromes myo faciaux
Injections d’eau distillée.
L’effet de brûlure locale intense et de courte durée, semblable à une piqûre de guêpe, permet d’obtenir un soulagement avec sensation de chaleur puis sédation de la douleur provoquée
Le mécanisme d’action est un contrôle inhibiteur diffus par inhibition des afférences nociceptives.
Champ perturbateur
Il représente un endroit de l’organisme qui est ou a été modifié pathologiquement en ayant acquis la propriété de susciter ou d’entretenir dans son environnement d’autres maladies.
Il se situe fréquemment dans le territoire maxillo-mandibulaire, les dents, les amygdales ou les zones cicatricielles.
C’est une information ancrée dans le système végétatif où elle peut rester silencieuse pendant des années.
Ainsi, le tissu cicatriciel de l’ombilic
Il doit être évoqué devant une atteinte unilatérale et en cas de relation anamnestique significative, s’il existe des symptômes végétatifs d’accompagnement, des phénomènes réactionnels après un traitement, une résistance thérapeutique et une brusque apparition d’une autre anomalie après irritation supplémentaire.
Ainsi des corps étrangers ou des restes de talc postopératoire.
Neuralthérapie
.Ainsi nommée par HUNEKE
Elle utilise une anesthésie locale tant pour le diagnostic que pour le traitement, cette thérapie segmentaire de KIEBLER repose sur l’observation par HEAD et MACKENZIE des modifications cutanées ou sous cutanées spécifiques en cas d’atteinte au niveau des organes internes
Ils en avaient déduit que des connexions nerveuses existent entre les organes internes et les zones cutanées correspondantes.
Ces voies réflexes viscéro-cutanées,ces zones hyperalgiques de HEAD, sont en relation et permettent par action sur les terminaisons nerveuses la régularisation du système cellule-milieu de base de PISCHINGER.
Il représente une unité fonctionnelle de cellules de nerfs et de capillaires baignant dans le liquide extra-cellulaire et complète les systèmes orthosympathique et parasympathique par un réservoir central de toutes les informations de l’organisme.
L’EXAMEN NEUROLOGIQUE DU VIEILLARD. Le taux de mortalité chez 707 hommes âgés de 61 à 81 ans, est de 40,5 % chez ceux qui parcourent moins de 1,6 km/jour, et de 23,8 % chez ceux qui parcourent plus de 3,2 km/jour.
La distance parcourue est inversement proportionnelle à la mortalité quels que soient les autres facteurs de risque.
En France, 36 % des responsables d’accidents mortels ont plus de 65 ans, et aux U.S.A., en 2000, 25 % des conducteurs auront plus de 55 ans .Une déficience visuelle est en cause dans un accident sur 10
Globalement l sénescence va réduire la capacité du sujet à garder l’équilibre lors des fortes accélérations ou décélérations d’un véhicule
En France, une déficience visuelle est en cause dans un accident de la route sur 10
Système croisé
Chez le vieillard, les voies neuronales du système croisé entre les membres supérieurs et inférieurs disparaissent, entraînant des manques de coordination.
Le système droit est conservé
Le système croisé est le mouvement,
Le système droit est le tonique de base
L’instabilité de l’équilibre du patient âgé...
Elle peut être évaluée par 2 tests
Le maintien de la station unipodale.
La station unipodale est corrélée au risque de chute grave, aux fonctions cognitives, aux troubles de l’équilibre, à la masse musculaire et à l’activité.
C’est l’un des premiers signes séméiologiques de la gérontologie.
Le test consiste à chronométrer le temps durant lequel le patient maintient l’équilibre sur un pied.
Un temps de maintien inférieur à 5 s a valeur de risque de chute
Le get up & go test de MATHIAS :
Un siège avec accoudoirs étant placé à 3 m d’un mur, il est demandé au sujet assis de se lever, de marcher jusqu’au mur, d’y faire ½ tour sans y toucher, de revenir vers le siège et d’en faire le tour avant de s’asseoir.
Cela prend normalement 30 s.
Si le temps est supérieur à 20 s la personne est dans l’incapacité de sortir sans aide.
Vieillissement et sensibilité
L’altération de la proprioception cervico-céphalique est fonction du vieillissement.
Ainsi, la capacité de re-positionner sa tête après rotation cervicale sans l’aide de la vue est-elle maximale entre 20 et 40 ans, pour diminuer ensuite.
La sensibilité plantaire impliquée dans les processus de vieillissement explique les troubles de l’équilibre.
Les seuils de sensibilité plantaires sont stables jusqu’à 55 ans, où ils augmentent. Les champs antérieurs de la sole plantaire en regard des 1er et 5ème métatarsiens ont des capacités de discrimination meilleures que les champs postérieurs quel que soit l’âge.
Les altérations liées au vieillissement jouent ainsi un rôle dans le contrôle postural.
Les mouvements oculaires
La vision n’offre plus les mêmes qualités de mobilité oculaire
Les mouvements de poursuite oculaire deviennent lents et irréguliers.
On peut noter une altération progressive du regard vers le haut, ce qui nécessite de pencher de plus en plus la tête en arrière pour regarder en l’air, et peut mettre le sujet âgé en danger de chute notamment dans un escalier.
Cette limitation de la verticalité supérieure apparaît déjà dans une population de 35-44 ans, si on la compare au groupe d’âge 5- 14 ans ;
La convergence est également déficitaire.
La vision ; Il existerait une perte du phénomène de BELL, lors de la fermeture des yeux chez le sujet âgé.
Elle n’est pas indépendante de la vue mais elle n’y est pas superposable.
Parmi les 37 fonctions de WILL,certaines plus signifiantes que d’autres ,sont altérées avec l’âge.
Comme :
· La baisse de l’amplitude d’accommodation ou presbytie
· L’acuité visuelle
· La sensibilité aux contrastes
· L’adaptation à l’obscurité
· La résistance à l’éblouissement
· Le repérage spatial
· Les mouvements de poursuite
· Le champ visuel
La motilité
Il survient dans 50 à 100 % des cas après parotidectomie et s’explique par une régénération aberrante des fibres post-ganglionnaires parasympathiques provenant du ganglion otique ou ganglion d’Arnold, sectionnées, innervant les glandes sudoripares et les vaisseaux sous cutanés au lieu d’innerver la glande parotide.
Il est plaqué à la face profonde du tronc du nerf sous la base du crâne contre l’aponévrose inter-ptérygoïdienne.
Les anastomoses du nerf maxillaire inférieur sont multiples avec le facial et l’hypoglosse.
Lors de la mastication, les glandes salivaires et les vaisseaux reçoivent une stimulation aberrante à l’origine d’une sudation de la région temporale et pré-auriculaire.
La peau
Elle peut être le lieu de projection d’une souffrance viscérale ou d’une dysfonction ostéoarticulaire.
C’est alors un élément séméiologique important de l’appareil locomoteur.
La dermalgie est caractérisée par une peau hypersensible au grain épais, ayant perdu sa souplesse.
Le toucher est sans doute le sens le plus puissant avec 1 500 000 récepteurs et le plus fin avec la possibilité pour la peau de percevoir l’interruption de 1/10 000 de seconde d’une vibration de fréquence rapide.
C’est aussi celui qui reste intact avec l’âge.
La peau et le SNC sont tous deux d’origine ectodermique
Phénomène de KOEBNER
La réaction isomorphique de KOEBNER a été décrite pour la Ière fois en 1872.
Elle se traduit par l’apparition de lésions dermatologiques au niveau d’une zone cutanée ayant subi un traumatisme externe ou interne.
La disparition des lésions après un traumatisme constitue un phénomène de KOEBNER inverse.
Son étio-pathogénie reste inconnue.
Douleurs pathologiques.
Elles sont dues à la lésion de neurones inhibiteurs de la douleur par le biais de la sécrétion excessive de glutamate.
Ceci explique les douleurs fantômes.
Inflammation articulaire.
Au cours de celle ci, des neurones habituellement non sensibles, (sleeping nociceptors) le deviennent sous l’effet de substances algogènes comme les prostaglandines et les bradykinines libérées dans l’articulation.
Ces neurones activés vont modifier en retour la perception douloureuse locale par l’intervention d’une modulation centrale qui intervient dans le déclenchement d’états douloureux chroniques.
La douleur chronique non traitée
A la différence de la douleur aiguë qui peut être un signal d’alarme, la douleur chronique non traitée peut modifier l’état général et provoquer un épuisement.
Les composantes sont
Sensorielles
Avec un système de discrimination avec reconnaissance du lieu de la durée de l’intensité de la qualité de la douleur approximative par rapport aux performances d’autres systèmes plus précis comme la vision et l’audition.
Emotionnelles
Permettant au cortex d’apprécier le caractère plus ou moins désagréable de la douleur en relation avec la perception d’anxiété, de dépression.
Cognitives et comportementales :
Les processus sont complexes avec des significations et des interprétations, des réactions verbales et des conséquences sur l’activité et la pensée.
Neuro-stimulation transcutanée ;
Elle est efficace dans les douleurs de désafférentation dites neurogènes ou neuropathiques comme celles :
De la laminectomie
De l’amputation
Des neuropathies périphériques
Des suites du zona
Des algo neurodystrophies
Des suites opératoires,
Des artériopathies distales non opérables
Des lombalgies chroniques
Des syndromes myo faciaux
Injections d’eau distillée.
L’effet de brûlure locale intense et de courte durée, semblable à une piqûre de guêpe, permet d’obtenir un soulagement avec sensation de chaleur puis sédation de la douleur provoquée
Le mécanisme d’action est un contrôle inhibiteur diffus par inhibition des afférences nociceptives.
Champ perturbateur
Il représente un endroit de l’organisme qui est ou a été modifié pathologiquement en ayant acquis la propriété de susciter ou d’entretenir dans son environnement d’autres maladies.
Il se situe fréquemment dans le territoire maxillo-mandibulaire, les dents, les amygdales ou les zones cicatricielles.
C’est une information ancrée dans le système végétatif où elle peut rester silencieuse pendant des années.
Ainsi, le tissu cicatriciel de l’ombilic
Il doit être évoqué devant une atteinte unilatérale et en cas de relation anamnestique significative, s’il existe des symptômes végétatifs d’accompagnement, des phénomènes réactionnels après un traitement, une résistance thérapeutique et une brusque apparition d’une autre anomalie après irritation supplémentaire.
Ainsi des corps étrangers ou des restes de talc postopératoire.
Neuralthérapie
.Ainsi nommée par HUNEKE
Elle utilise une anesthésie locale tant pour le diagnostic que pour le traitement, cette thérapie segmentaire de KIEBLER repose sur l’observation par HEAD et MACKENZIE des modifications cutanées ou sous cutanées spécifiques en cas d’atteinte au niveau des organes internes
Ils en avaient déduit que des connexions nerveuses existent entre les organes internes et les zones cutanées correspondantes.
Ces voies réflexes viscéro-cutanées,ces zones hyperalgiques de HEAD, sont en relation et permettent par action sur les terminaisons nerveuses la régularisation du système cellule-milieu de base de PISCHINGER.
Il représente une unité fonctionnelle de cellules de nerfs et de capillaires baignant dans le liquide extra-cellulaire et complète les systèmes orthosympathique et parasympathique par un réservoir central de toutes les informations de l’organisme.
L’EXAMEN NEUROLOGIQUE DU VIEILLARD. Le taux de mortalité chez 707 hommes âgés de 61 à 81 ans, est de 40,5 % chez ceux qui parcourent moins de 1,6 km/jour, et de 23,8 % chez ceux qui parcourent plus de 3,2 km/jour.
La distance parcourue est inversement proportionnelle à la mortalité quels que soient les autres facteurs de risque.
En France, 36 % des responsables d’accidents mortels ont plus de 65 ans, et aux U.S.A., en 2000, 25 % des conducteurs auront plus de 55 ans .Une déficience visuelle est en cause dans un accident sur 10
Globalement l sénescence va réduire la capacité du sujet à garder l’équilibre lors des fortes accélérations ou décélérations d’un véhicule
En France, une déficience visuelle est en cause dans un accident de la route sur 10
Système croisé
Chez le vieillard, les voies neuronales du système croisé entre les membres supérieurs et inférieurs disparaissent, entraînant des manques de coordination.
Le système droit est conservé
Le système croisé est le mouvement,
Le système droit est le tonique de base
L’instabilité de l’équilibre du patient âgé...
Elle peut être évaluée par 2 tests
Le maintien de la station unipodale.
La station unipodale est corrélée au risque de chute grave, aux fonctions cognitives, aux troubles de l’équilibre, à la masse musculaire et à l’activité.
C’est l’un des premiers signes séméiologiques de la gérontologie.
Le test consiste à chronométrer le temps durant lequel le patient maintient l’équilibre sur un pied.
Un temps de maintien inférieur à 5 s a valeur de risque de chute
Le get up & go test de MATHIAS :
Un siège avec accoudoirs étant placé à 3 m d’un mur, il est demandé au sujet assis de se lever, de marcher jusqu’au mur, d’y faire ½ tour sans y toucher, de revenir vers le siège et d’en faire le tour avant de s’asseoir.
Cela prend normalement 30 s.
Si le temps est supérieur à 20 s la personne est dans l’incapacité de sortir sans aide.
Vieillissement et sensibilité
L’altération de la proprioception cervico-céphalique est fonction du vieillissement.
Ainsi, la capacité de re-positionner sa tête après rotation cervicale sans l’aide de la vue est-elle maximale entre 20 et 40 ans, pour diminuer ensuite.
La sensibilité plantaire impliquée dans les processus de vieillissement explique les troubles de l’équilibre.
Les seuils de sensibilité plantaires sont stables jusqu’à 55 ans, où ils augmentent. Les champs antérieurs de la sole plantaire en regard des 1er et 5ème métatarsiens ont des capacités de discrimination meilleures que les champs postérieurs quel que soit l’âge.
Les altérations liées au vieillissement jouent ainsi un rôle dans le contrôle postural.
Les mouvements oculaires
La vision n’offre plus les mêmes qualités de mobilité oculaire
Les mouvements de poursuite oculaire deviennent lents et irréguliers.
On peut noter une altération progressive du regard vers le haut, ce qui nécessite de pencher de plus en plus la tête en arrière pour regarder en l’air, et peut mettre le sujet âgé en danger de chute notamment dans un escalier.
Cette limitation de la verticalité supérieure apparaît déjà dans une population de 35-44 ans, si on la compare au groupe d’âge 5- 14 ans ;
La convergence est également déficitaire.
La vision ; Il existerait une perte du phénomène de BELL, lors de la fermeture des yeux chez le sujet âgé.
Elle n’est pas indépendante de la vue mais elle n’y est pas superposable.
Parmi les 37 fonctions de WILL,certaines plus signifiantes que d’autres ,sont altérées avec l’âge.
Comme :
· La baisse de l’amplitude d’accommodation ou presbytie
· L’acuité visuelle
· La sensibilité aux contrastes
· L’adaptation à l’obscurité
· La résistance à l’éblouissement
· Le repérage spatial
· Les mouvements de poursuite
· Le champ visuel
La motilité
L’étude de la marche montre que la marche sénile est inconstante mais habituelle au-delà de la 8ème décennie et comporte une attitude en flexion de la tête, du tronc, et des membres, les pas sont petits, élargis et assourdis. Ils s’accompagnent d’une diminution du balancement des membres supérieurs et de la rotation des ceintures. L’équilibre est précaire. Ces désordres de la marche sénile ne sont pas sans rappeler la marche du parkinsonien, c’est pourquoi certains auteurs parlent volontiers de parkinsonisme chez ces patients. |
La marche sénile |
Dégénérescence discale.
Les disques sont lésés avec l’âge et comportent de nombreuses fissures dans l’annulus mais le nucleus étant complètement déshydratés, les sciatiques sont plus rares.
Equin du pied.
Le pied est responsable de trouble de la marche dans 1 cas sur 4, et 1 patient sur 6 présente un équin comme facteur responsable de perte de la marche.
Hallux rigidus
Il existe du même côté une limitation de la flexion dorsale de la métacarpophalangienne du gros orteil liée à la présence d’ostéophyte par ostéo-arthrite ou arthrite antérieure.
L’amyotrophie du mollet qui en résulte est directement liée donnant pour le plus gros la fausse impression d’un œdème.
Les nerfs crâniens.
Les modifications pupillaires fréquentes consistent en un myosis sénile résultant de l’affaiblissement du dilatateur pupillaire alors que la constriction est indemne.
Il peut également exister une lenteur du réflexe photo-moteur qui peut même disparaître tout comme s’émousse la constriction pupillaire à la convergence.
La station debout.
Les oscillations augmentent avec l’âge consistant en une diminution du contrôle postural avec
Elargissement de la base de sustentation qui peut-être mise en évidence à la stato-kinésimétrie. ,
Impossibilité de se tenir en équilibre sur un pied.
Difficulté à tenir debout avec les pieds joints.
Le test sternal qui consiste à étudier les réactions d’un sujet debout, les yeux ouverts, à de légères poussées antéro-postérieures ou postéro-antérieures, est également fortement perturbé.
Les éléments impliqués sont les afférences sensitives et sensorielles, l’intégration par le système nerveux central et les efférences motrices.
Il existe des troubles du tonus axial avec position ante-fléchie du tronc réalisant au maximum la duplication champêtre du vieillard
Le vieillissement physiologique de la peau et des tissus sous-cutanés du pied joue un rôle dans le déséquilibre.
La peau amincie et sèche, fragile, est vite traumatisée par une chaussure trop rigide.
En ce qui concerne la fonction sensori-motrice, depuis l’élaboration du message sensitif et son intégration au niveau des centres, jusqu'à son retour aux effecteurs musculaires, elle est perturbée à toutes les étapes : diminution de la perception de l’effleurage, du sens de position du gros orteil, de la sensibilité vibratoire et des réflexes achilléens dont l’abolition est retrouvée après 85 ans dans 50 à 100 % de la population.
Gnosie plantaire.
Il existe un seuil après 60 ans où débutent les troubles gnosiques totalement ignorés du patient dont on devra apprécier la désafférentation sensorielle plantaire lors des troubles de la marche, à l’origine desquels se trouvent souvent les agnosies plantaires.
Le pied est un organe sensoriel et un organe mémoire indispensable à la fonction cognitive du monde environnant.
Presby-vestibulie
Le vieillissement vestibulaire avec l’âge est responsable de troubles de l’équilibre qui peuvent être objectivés et quantifiés par la posturographie et sont responsables de chutes.
30 % des sujets de plus de 65 % consultant en médecine générale, se plaignent de vertiges que l’on peut rapporter à une presby-vestibulie ou une presby-ataxie, c’est à dire, un syndrome de frustration vestibulaire.
Paramètres spatio temporels du pas.
La vitesse de la marche passe de
5,4 km/h à 25 ans,
A 4,4 km/h de 74 à 80 ans,
Puis à 4,2 km/h de 81 à 87 ans,
Pour MURRAY.
La cadence passe de
108 pas par mn à 20 ans,
à 100 après 70 ans.
Accident de la vie domestique
L’évaluation par la Caisse Nationale Assurance des Travailleurs Salariés (CNAMTS)déjà en 1992, des accidents domestiques, se montait à 7,2 milliards de francs.
Le coût d’une fracture du fémur est de 80 000 Francs et en moyenne, le nombre de séances de kinésithérapie, de rééducation, de ces accidents est de 29 séances par patient.
Lorsqu’on demande aux personnes âgées de plus de 50 ans, d’évoquer un accident de la vie domestique, 93 % répondent une chute.
33 % des personnes ayant une fracture du col du fémur décède dans l’année qui suit l’accident.
La moitié des survivants ont perdu leur autonomie.
En France, 3 Millions de journées d’hospitalisation par an concernent la fracture du col.
Agueusie.
L’agueusie, l’hypogueusie ou la dysgueusie contribuent à l’anorexie du sujet âgé.
La responsabilité de la D Pénicillamine des Antithyroïdiens de synthèse, du Captopril, de l’Enalapril, du Flagyl, et du Théralithe, est établie.
La participation d’une carence en zinc y est associée.
La toise.
La mesure systématique de la taille est une examen simple pratique et pertinent permettant d’être corrélée lorsque la perte est supérieure ou égale à 3 cm à une image radiologique pathologique dans 71 % des cas, constituant une méthode simple et économique de dépistage des tassements vertébraux ostéoporotiques même cliniquement muets et d’en suivre l’évolution en appréciant l’efficacité des traitements mis en œuvre.
Les disques sont lésés avec l’âge et comportent de nombreuses fissures dans l’annulus mais le nucleus étant complètement déshydratés, les sciatiques sont plus rares.
Equin du pied.
Le pied est responsable de trouble de la marche dans 1 cas sur 4, et 1 patient sur 6 présente un équin comme facteur responsable de perte de la marche.
Hallux rigidus
Il existe du même côté une limitation de la flexion dorsale de la métacarpophalangienne du gros orteil liée à la présence d’ostéophyte par ostéo-arthrite ou arthrite antérieure.
L’amyotrophie du mollet qui en résulte est directement liée donnant pour le plus gros la fausse impression d’un œdème.
Les nerfs crâniens.
Les modifications pupillaires fréquentes consistent en un myosis sénile résultant de l’affaiblissement du dilatateur pupillaire alors que la constriction est indemne.
Il peut également exister une lenteur du réflexe photo-moteur qui peut même disparaître tout comme s’émousse la constriction pupillaire à la convergence.
La station debout.
Les oscillations augmentent avec l’âge consistant en une diminution du contrôle postural avec
Elargissement de la base de sustentation qui peut-être mise en évidence à la stato-kinésimétrie. ,
Impossibilité de se tenir en équilibre sur un pied.
Difficulté à tenir debout avec les pieds joints.
Le test sternal qui consiste à étudier les réactions d’un sujet debout, les yeux ouverts, à de légères poussées antéro-postérieures ou postéro-antérieures, est également fortement perturbé.
Les éléments impliqués sont les afférences sensitives et sensorielles, l’intégration par le système nerveux central et les efférences motrices.
Il existe des troubles du tonus axial avec position ante-fléchie du tronc réalisant au maximum la duplication champêtre du vieillard
Le vieillissement physiologique de la peau et des tissus sous-cutanés du pied joue un rôle dans le déséquilibre.
La peau amincie et sèche, fragile, est vite traumatisée par une chaussure trop rigide.
En ce qui concerne la fonction sensori-motrice, depuis l’élaboration du message sensitif et son intégration au niveau des centres, jusqu'à son retour aux effecteurs musculaires, elle est perturbée à toutes les étapes : diminution de la perception de l’effleurage, du sens de position du gros orteil, de la sensibilité vibratoire et des réflexes achilléens dont l’abolition est retrouvée après 85 ans dans 50 à 100 % de la population.
Gnosie plantaire.
Il existe un seuil après 60 ans où débutent les troubles gnosiques totalement ignorés du patient dont on devra apprécier la désafférentation sensorielle plantaire lors des troubles de la marche, à l’origine desquels se trouvent souvent les agnosies plantaires.
Le pied est un organe sensoriel et un organe mémoire indispensable à la fonction cognitive du monde environnant.
Presby-vestibulie
Le vieillissement vestibulaire avec l’âge est responsable de troubles de l’équilibre qui peuvent être objectivés et quantifiés par la posturographie et sont responsables de chutes.
30 % des sujets de plus de 65 % consultant en médecine générale, se plaignent de vertiges que l’on peut rapporter à une presby-vestibulie ou une presby-ataxie, c’est à dire, un syndrome de frustration vestibulaire.
Paramètres spatio temporels du pas.
La vitesse de la marche passe de
5,4 km/h à 25 ans,
A 4,4 km/h de 74 à 80 ans,
Puis à 4,2 km/h de 81 à 87 ans,
Pour MURRAY.
La cadence passe de
108 pas par mn à 20 ans,
à 100 après 70 ans.
Accident de la vie domestique
L’évaluation par la Caisse Nationale Assurance des Travailleurs Salariés (CNAMTS)déjà en 1992, des accidents domestiques, se montait à 7,2 milliards de francs.
Le coût d’une fracture du fémur est de 80 000 Francs et en moyenne, le nombre de séances de kinésithérapie, de rééducation, de ces accidents est de 29 séances par patient.
Lorsqu’on demande aux personnes âgées de plus de 50 ans, d’évoquer un accident de la vie domestique, 93 % répondent une chute.
33 % des personnes ayant une fracture du col du fémur décède dans l’année qui suit l’accident.
La moitié des survivants ont perdu leur autonomie.
En France, 3 Millions de journées d’hospitalisation par an concernent la fracture du col.
Agueusie.
L’agueusie, l’hypogueusie ou la dysgueusie contribuent à l’anorexie du sujet âgé.
La responsabilité de la D Pénicillamine des Antithyroïdiens de synthèse, du Captopril, de l’Enalapril, du Flagyl, et du Théralithe, est établie.
La participation d’une carence en zinc y est associée.
La toise.
La mesure systématique de la taille est une examen simple pratique et pertinent permettant d’être corrélée lorsque la perte est supérieure ou égale à 3 cm à une image radiologique pathologique dans 71 % des cas, constituant une méthode simple et économique de dépistage des tassements vertébraux ostéoporotiques même cliniquement muets et d’en suivre l’évolution en appréciant l’efficacité des traitements mis en œuvre.