L’exercice parallèle de la médecine traditionnelle chinoise de l’ostéopathie et de l’allopathie pendant de nombreuses années permet une vision privilégiée de l’humanité souffrante.
Au fur et à mesure que s’installe la confiance réciproque basée sur une longue pratique, les patients n’hésitent plus à révéler que leur guérison est due à l’intervention du rebouteux et non au traitement du médecin, pourtant suivi assidûment, ce que le patron hospitalier ignorera toujours.
Il existe une absence régulière de corrélation entre les signes radiologiques et cliniques, la justification de l’hypothèse mise en avant dans l’explication du signe de LASEGUE est non convaincante, la constatation de l’inefficacité dans le domaine du traitement de la douleur rhumatologique avec des protocoles standardisés allopathiques est une réalité quotidienne.
La motivation de la rédaction de cet ouvrage est née
D’une constatation triple :
Le résultat décevant des traitements conventionnels dans le domaine des sciatiques et des névralgies cervico-brachiales.
L’absence de référence nosologique exhaustive des lombalgies et des rachialgies en général.
Le peu d’anomalies rapportées à une origine dentaire en Médecine Traditionnelle Chinoise alors que l’exercice clinique en montre l’énorme fréquence.
D’une interrogation :
A propos du mécanisme invoqué pour expliquer le signe de LASEGUE et la douleur des névralgies sciatique, ou cervico- brachiale.
D’une recherche :
Celle d’un classement exhaustif des causes des rachialgies.
Existerait il une cause univoque expliquant les douleurs de l’appareil locomoteur quelle que soit leur étiologie ?
Existe t’il vraiment une relation de cause à effet entre les données des examens para-cliniques et les symptômes cliniques et peut on concevoir un autre système expliquant cette disparité qui ferait intervenir une dimension spatio temporelle comprise différemment en médecine ?
Ainsi a t il été réalisé une compilation bibliographique afin de montrer que parfois le rideau idéologique de «la pensée unique »se soulève à la faveur de la parution d’un article permettant d’entrevoir tout un monde de théories diverses, en écartant volontairement les références à des ouvrages spécialisés dans « la médecine alternative »dont les concepts sont trop éloignés de ceux de la médecine scientifiques pour être sinon admis, au moins envisagés par le plus grand nombre des médecins et en se cantonnant aux revues médicales « grand public » et aux publications au contenu scientifique faisant l’objet d’un consensus afin que les arguments épars relevés à partir de références identiques , les idées reçues n’étant par définition plus critiquées, puissent apparaître plus frappants .
La constatation de ces incohérences et la découverte de nouvelles évidences nous a conduit à élaborer de nouveaux concepts et à les nommer pour les théoriser
Le fortuitome ou incidentalome désignant un aspect paraclinique,radiologique ou autre, de découverte fortuite et sans aucun retentissement ,ne correspondant à aucune pathologie,l’instrumentalome désignera donc un aspect paraclinique apparaissant au fur et à mesure,avec les techniques d’investigation ,de plus en plus sophistiquées ,sans aucun impact pathologique.
Dendinites : nous en arrivons à préférer ce terme à celui de tendinite,tant le rapport avec une cause dentaire nous apparaît à présent comme évident.
Le foyer nociceptif infraliminaire désigne l’origine réelle d’un phénomène réflexe douloureux projeté à distance,que les techniques d’investigation paracliniques sont dans l’imposibilité de mettre en évidence ,et que seul le raisonnement analytique inspiré de la posturologie,ou l’analyse énergétique sont capables de diagnstiquer.
Nous avons nommé continuum musculosseux l’entité anatomo fonctionnelle constituée par l’os,le muscle et son insertion tendineuse,unité justifiée par l’origine embryologique,la traumatologie ,l’histologie,et la physiologie articulaire.
L’équilibre oscillant est la base de la physiologie de la station érigée et de la posture et désigne l’ensemble des mécanismes impliqués.
Le phénomène de type ondulatoire est le concept d’interprétation de l’évolution des phénomènes pathologiques à partir de leur origine réelle, parallelement aux examens complémentaires sensés en établir le diagnostic.
La Concomitance et la co-relativité sont les concepts explicatifs de la coexistence de signes cliniques et paracliniques sans que les uns soient expliqués par les autres
Droit
· Article L 410 du code de la santé publique : « Les cotisations à l’ordre des médecins sont obligatoires. »
· Il est interdit au médecin ,par le code de déontologie édicté par l’Ordre des médecins ,d’employer un traitement qui n’est pas « suffisamment éprouvé ».
· L’expérimentation oblige à mettre une théorie en pratique en essayant une thérapeutique qui en découle.
· Et l’Ordre détermine que le traitement appliqué n’est pas orthodoxe , puisqu’il doit avoir été « suffisamment éprouvé ».
Ainsi entre autres est verrouillé le bien penser médical.
Mais des brèches dans son consensus peuvent être aperçues :
Arrêt de la cour de Cassation de 1957 : « le médecin a non seulement le droit mais le devoir de s’écarter des règles consacrées par l’usage pour le traitement des malades ».
Guérison
L’amélioration des chances de guérison de nombreux patients victimes de maladies graves, est liée aux systèmes de guérison où la dimension relationnelle, la pensée et les émotions sont fondamentales aboutissant à la notion de guérison remarquable et défrichant un champ à explorer de mécanismes spontanés de guérison.
« Les instances médicales montrent peu d’intérêt » pour un phénomène extrêmement complexe mais pouvant être à l’origine de la naissance d’une nouvelle médecine .370
La linguistique et les arguments de mauvaise foi :
Toutes ces notions parfaitement hétérodoxes à ce jour peuvent facilement faire l’objet de dénigrement et laissons parler les spécialistes linguistes qui dans leur domaine n’acceptent pas non plus les idées nouvelles :
« Dans un premier temps on ignore, dans un second temps, on tente d’empêcher la diffusion ou la traduction de l’œuvre, dans un 3ème temps, on tente de la réfuter…ce sont de vielles idées connues depuis longtemps et, à dire vrai, ce n’est pas vraiment de la linguistique » 368,afin d’éviter aux détracteurs d’avoir à chercher des arguments, car «je n’ai pas besoin qu’un autre me les serve ».
La médecine du troisième millénaire sera holistique ou ne sera pas ,et devra arracher le souffrant locomoteur au carcan de la rhumatologie et de la rééducation fonctionnelle basée sur la théorie kinésithérapeutique pour le faire rentrer dans un nouveau cadre comme celui de la posturologie en tout cas prenant en compte le malade dans sa globalité d’individu unique et irremplaçable et non plus sa maladie seulement.
La posturologie, plutôt qu’une théorie pratique ou une discipline nouvelle deviendrait un forum explicatif pouvant permettre, grâce à un vocabulaire commun, aussi bien au rhumatologue actuel qu’à l’acupuncteur au dentiste à l’ostéopathe au chirurgien ou au médecin « de terrain »homéopathe ou psycho-somaticien de mettre en commun leurs connaissances pour une orientation thérapeutique nouvelle, identique et libre d’à priori à la condition préalable de pouvoir reléguer le diagnostic d’arthrose au magasin des explications périmées en admettant qu’elle n’est qu’un témoin sans nocivité propre d’une dégénérescence, tout comme la hernie discale, et pouvoir entreprendre à partir d’une autre approche la recherche d’une explication univoque à partir du concept musculosseux.
Que celle ci même ne soit jamais qu’une théorie, c’est à dire une tentative commode et passagère d’approche de la réalité dans la marche permanente de l’Art Médical vers la lumière.
Mes remerciements vont à mes maîtres médecins qui ont trouvé la force et le courage de s’arracher au carcan de l’ université qui forme les étudiants à s’emboîter au moule dont sont issus les enseignants , à PIERRE pour la mise en œuvre de ses talents informatiques, à PHILIPPE pour son application à la biomécanique de sa science mathématique ,à CHRISTIANE qui permet à la réalité d’exister.