Biomécanique
Le rachis est un axe souple composé de vertèbres étagées les unes au-dessus des autres, articulées entre elles permettant les mouvements pluri-segmentaires de la colonne vertébrale.
La stabilité et la mobilité sont régulées automatiquement et il existe une coordination des 26 pièces osseuses que sont : · L’occipital, · Les 7 cervicales, · Les 12 dorsales, · Les 5 lombaires · Le sacrum. |
Rachis cervical supérieur.
Occipital, C1, C2. Rachis cervical inférieur. C3, C4, C5, C6, C7. Articulation occipito-atloïdienne. Articulation atloïdo-axoïdienne. Freins passifs ligamentaires Freins actifs musculaires. |
Le rachis dans sa globalité
Principe fondamental de la statique
Principe fondamental de la statique
Il répond à deux impératifs mécaniques contradictoires la rigidité et la souplesse grâce à une structure haubanée réalisée par 4 colonnes musculaires puissantes que sont les deux psoas en avant et les masses sacro-lombaires en arrière.
Le calcul de l’indice vertébral pondéro-rachidien de A.DELMAS objective une croissance progressive des vertèbres cervicales jusqu’aux lombaires.
Le volume du corps vertébral témoigne de son rôle statique dans la transmission des charges.
La loi des courbures alternantes de EULER montre que la résistance serait 13 fois moins importante pour une orientation à une seule courbure d’une travée spongieuse.
La résistance mécanique en compression d’une vertèbre lombaire est de 1050 kg
Dans les scolioses, les ligaments inter-transversaires sont mis en tension et tendent à se rapprocher de la ligne médiane dans une aggravation et une fixation du phénomène physiologique entraînant une rotation vertébrale permanente.
Capital cinétique
dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le glissement différentiel de la rotation.
La latéro-flexion et la rotation d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants.
Les différents étages du rachis sont capables d’être soumis par les muscles qui s’insèrent sur eux, à des mouvements de rotation, de flexion, d’extension et d’inflexion latérale.
Les mouvements élémentaires sont constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures, dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le glissement différentiel de la rotation.
La latéro-flexion et la rotation d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants.
Les mouvements élémentaires sont constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures,
La résistance à la pression
Les lois qui régissent la colonne vertébrale sont celles des colonnes élastiques à courbure alternante.
La résistance à la pression s’exprime par la relation :
R= N2 + l
Où :
R est la résistance à la pression
N est le nombre de courbures et
1 la résistance d’une colonne rectiligne de même diamètre.
Dans le cas du rachis, il y a 4 courbures : cervicale, thoracique, lombaire, et sacrée.
La résistance est donc 17 mais la courbure sacrée étant rigide, il reste donc 3 x 3 + 1 = 10.
TESTUT & LATARGET ont montré que la densité des os, la puissance des muscles et des ligaments interviennent tout autant dans la solidité du rachis que le nombre de courbures.
Le rôle essentiel dans le maintien de la station debout appartient au tonus musculaire de posture, en particulier à de petites contractions permanentes des muscles des gouttières vertébrales et de la ceinture pelvienne.
Les surfaces articulaires atloïdo-axoïdiennes latérales de par leur morphologie convexe, sont en permanence en position d’équilibre instable.
La clé de voûte du rachis cervical est en C5 ou C6, au thorax et en lombaire en D7 et L3.
Les vertèbres de transition sont D1, D12, et L5.
Le centre traumatique du rachis s’étend de D10 à L1.
La station érigée la fonction de base L’équilibre antéro-postérieur du rachis
L’équilibre vertical est d’abord en cyphose harmonieuse chez le fœtus, puis, le rachis s’individualise en 2 segments mobiles et en 2 segments fixes.
L’équilibre sagittal correspond à l’alignement sur la même verticale des conduits auditifs externes, de la moitié antérieure du corps de L5 et des centres géométriques des têtes fémorales.
Sur cette verticale, se déplace la résultante du poids du corps P qui augmente de haut en bas et qui est équilibrée à l’endroit des têtes fémorales par la réactions du sol au poids du corps R.
Pour obtenir et conserver cet équilibre, il est indispensable d’avoir une lordose lombaire et une cyphose dorsale en rapport et ceci, quels que soient les chiffres angulaires.
Si une des courbures est exagérée sans compensation par l’autre, il existe un déséquilibre.
Un valgus asymétrique de l’arrière pied provoque la rotation asymétrique des axes tibiaux et fémoraux, la répartition des pressions à droite et à gauche se modifie, le bassin tourne sur son axe et bascule.
Le calcul de l’indice vertébral pondéro-rachidien de A.DELMAS objective une croissance progressive des vertèbres cervicales jusqu’aux lombaires.
Le volume du corps vertébral témoigne de son rôle statique dans la transmission des charges.
La loi des courbures alternantes de EULER montre que la résistance serait 13 fois moins importante pour une orientation à une seule courbure d’une travée spongieuse.
La résistance mécanique en compression d’une vertèbre lombaire est de 1050 kg
Dans les scolioses, les ligaments inter-transversaires sont mis en tension et tendent à se rapprocher de la ligne médiane dans une aggravation et une fixation du phénomène physiologique entraînant une rotation vertébrale permanente.
Capital cinétique
dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le glissement différentiel de la rotation.
La latéro-flexion et la rotation d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants.
Les différents étages du rachis sont capables d’être soumis par les muscles qui s’insèrent sur eux, à des mouvements de rotation, de flexion, d’extension et d’inflexion latérale.
Les mouvements élémentaires sont constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures, dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le glissement différentiel de la rotation.
La latéro-flexion et la rotation d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants.
Les mouvements élémentaires sont constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures,
La résistance à la pression
Les lois qui régissent la colonne vertébrale sont celles des colonnes élastiques à courbure alternante.
La résistance à la pression s’exprime par la relation :
R= N2 + l
Où :
R est la résistance à la pression
N est le nombre de courbures et
1 la résistance d’une colonne rectiligne de même diamètre.
Dans le cas du rachis, il y a 4 courbures : cervicale, thoracique, lombaire, et sacrée.
La résistance est donc 17 mais la courbure sacrée étant rigide, il reste donc 3 x 3 + 1 = 10.
TESTUT & LATARGET ont montré que la densité des os, la puissance des muscles et des ligaments interviennent tout autant dans la solidité du rachis que le nombre de courbures.
Le rôle essentiel dans le maintien de la station debout appartient au tonus musculaire de posture, en particulier à de petites contractions permanentes des muscles des gouttières vertébrales et de la ceinture pelvienne.
Les surfaces articulaires atloïdo-axoïdiennes latérales de par leur morphologie convexe, sont en permanence en position d’équilibre instable.
La clé de voûte du rachis cervical est en C5 ou C6, au thorax et en lombaire en D7 et L3.
Les vertèbres de transition sont D1, D12, et L5.
Le centre traumatique du rachis s’étend de D10 à L1.
La station érigée la fonction de base L’équilibre antéro-postérieur du rachis
L’équilibre vertical est d’abord en cyphose harmonieuse chez le fœtus, puis, le rachis s’individualise en 2 segments mobiles et en 2 segments fixes.
L’équilibre sagittal correspond à l’alignement sur la même verticale des conduits auditifs externes, de la moitié antérieure du corps de L5 et des centres géométriques des têtes fémorales.
Sur cette verticale, se déplace la résultante du poids du corps P qui augmente de haut en bas et qui est équilibrée à l’endroit des têtes fémorales par la réactions du sol au poids du corps R.
Pour obtenir et conserver cet équilibre, il est indispensable d’avoir une lordose lombaire et une cyphose dorsale en rapport et ceci, quels que soient les chiffres angulaires.
Si une des courbures est exagérée sans compensation par l’autre, il existe un déséquilibre.
Un valgus asymétrique de l’arrière pied provoque la rotation asymétrique des axes tibiaux et fémoraux, la répartition des pressions à droite et à gauche se modifie, le bassin tourne sur son axe et bascule.
Musculature rachidienne.
Il faut distinguer les muscles profonds, allant d’une vertèbre à l’autre et servant à maintenir la statique du rachis, et les muscles superficiels plus longs, utilisés lors des mouvements du rachis. Les 1ers à commande réflexe automatique sont touchés par les contractures qui accompagnent les lombalgies. Le facteur musculaire rend compte de l’insertion occipitale du muscle du cou jusqu’à l’insertion dorsale moyenne et scapulaire. Si la traction excessive s’exerçant sur l’insertion périostée des muscles, riche en terminaisons nerveuses paraît importante dans la genèse des douleurs, celles ci peuvent se manifester aussi au niveau des ventres musculaires après une contracture violente ayant entraîné une déchirure de leur fibre et un collapsus des petits vaisseaux sanguins à l’origine d’une inflammation musculaire douloureuse. De même, si une contraction est soutenue trop longtemps sur un cou immobile, une contracture apparaît qui augmente la pression intramusculaire comprimant les petits vaisseaux et source d’ischémie qui accumule des déchets aggravant eux-mêmes la contracture. L’inflammation musculaire pérennise contraction et douleur pouvant même aboutir à une réaction fibreuse chronicisant la cervicalgie. |
Les facteurs vertébraux
La dégénérescence discale liée à l’âge s’accompagne d’un rapprochement des deux vertèbres adjacentes avec relâchement du ligament longitudinal postérieur et réaction arthrosique tout d’abord au niveau des articulations vertébrales puis des inter-apophysaires postérieures.
Un processus de réparation s’organise avec formation d’une ostéophytose qui tend à fixer la zone de la dégénérescence et à occuper les espaces sous ligamentaires.
Déséquilibre antéro-postérieur du rachis
Ce déséquilibre va mettre en action un couple de force au niveau lombo-sacré, le couple charnière.
L’équilibre est acquis quand les actions d’anteversion et de rétroversion du sacrum sont égales.
L’équilibre est rompu par une ante-projection des têtes fémorales.
La rétroversion sacrée est prépondérante, freinée par la force T.
Il existe une sollicitation en cisaillement au niveau de l’isthme L5 puisque le corps vertébral et l’articulaire supérieure sont entraînés en avant alors que le sacrum et l’articulaire inférieure de L5 sont entraînés vers l’arrière.
Ainsi, l’isthme en station debout et surtout à l’effort debout, voit les contraintes exercées par P et R augmentées, et il peut se produites des micro-fractures dont la multiplication et le défaut de réparation aboutiront à une fracture isthmique constituée avec solution de continuité.
Cette fracture de fatigue augmentera hyperlordose qui entraîne un hyper-contact postérieur où la pointe de l’articulaire postérieure agresse encore l’isthme de L5.
Le glissement de L5 et de toute la colonne sus-jacente, est possible avec rétroversion du sacrum, amenant le corps de L5 au-dessus du centre des têtes fémorales
Ceci a permis un rééquilibrage antéro-postérieur du rachis puisque le glissement s’arrête quand l’équilibre est obtenu.
Si les micro-fractures ont la possibilité de se réparer, on assiste à un remodelage plastique avec allongement de l’isthme, permettant d’obtenir un glissement sans spondylolyse rééquilibrant l’ensemble du rachis.
Flexion extension
La définition est antinomique de la réalité du mouvement puisque l’on appelle flexion du rachis ce qui en fait est une extension, mettant en tension l’ensemble des muscles postérieurs, et mouvement ayant tendance à séparer au maximum les extrémités cervicale et lombaire du rachis, alors que le mouvement dit d’extension, en rapprochant l’extrémité céphalique de l’extrémité caudale du rachis, relaxe au maximum la chaîne musculaire postérieure et raccourcit les distances.
C’est ce que l’on peut mesurer par des index cutanés en regard des apophyses postérieures comme par exemple celui de SCHOBER.
La fonction crée l’organe et crée la forme.
Les courbures rachidiennes n’existent pas à la naissance et ne se développent qu’avec l’acquisition de la station bipède et de la marche.
La dégénérescence discale liée à l’âge s’accompagne d’un rapprochement des deux vertèbres adjacentes avec relâchement du ligament longitudinal postérieur et réaction arthrosique tout d’abord au niveau des articulations vertébrales puis des inter-apophysaires postérieures.
Un processus de réparation s’organise avec formation d’une ostéophytose qui tend à fixer la zone de la dégénérescence et à occuper les espaces sous ligamentaires.
Déséquilibre antéro-postérieur du rachis
Ce déséquilibre va mettre en action un couple de force au niveau lombo-sacré, le couple charnière.
L’équilibre est acquis quand les actions d’anteversion et de rétroversion du sacrum sont égales.
L’équilibre est rompu par une ante-projection des têtes fémorales.
La rétroversion sacrée est prépondérante, freinée par la force T.
Il existe une sollicitation en cisaillement au niveau de l’isthme L5 puisque le corps vertébral et l’articulaire supérieure sont entraînés en avant alors que le sacrum et l’articulaire inférieure de L5 sont entraînés vers l’arrière.
Ainsi, l’isthme en station debout et surtout à l’effort debout, voit les contraintes exercées par P et R augmentées, et il peut se produites des micro-fractures dont la multiplication et le défaut de réparation aboutiront à une fracture isthmique constituée avec solution de continuité.
Cette fracture de fatigue augmentera hyperlordose qui entraîne un hyper-contact postérieur où la pointe de l’articulaire postérieure agresse encore l’isthme de L5.
Le glissement de L5 et de toute la colonne sus-jacente, est possible avec rétroversion du sacrum, amenant le corps de L5 au-dessus du centre des têtes fémorales
Ceci a permis un rééquilibrage antéro-postérieur du rachis puisque le glissement s’arrête quand l’équilibre est obtenu.
Si les micro-fractures ont la possibilité de se réparer, on assiste à un remodelage plastique avec allongement de l’isthme, permettant d’obtenir un glissement sans spondylolyse rééquilibrant l’ensemble du rachis.
Flexion extension
La définition est antinomique de la réalité du mouvement puisque l’on appelle flexion du rachis ce qui en fait est une extension, mettant en tension l’ensemble des muscles postérieurs, et mouvement ayant tendance à séparer au maximum les extrémités cervicale et lombaire du rachis, alors que le mouvement dit d’extension, en rapprochant l’extrémité céphalique de l’extrémité caudale du rachis, relaxe au maximum la chaîne musculaire postérieure et raccourcit les distances.
C’est ce que l’on peut mesurer par des index cutanés en regard des apophyses postérieures comme par exemple celui de SCHOBER.
La fonction crée l’organe et crée la forme.
Les courbures rachidiennes n’existent pas à la naissance et ne se développent qu’avec l’acquisition de la station bipède et de la marche.
Le segment mobile de JUNGHANS |
Le segment mobile de JUNGHANS
L’élément de base du rachis lombaire Il est constitué par le disque, le ligament vertébral commun postérieur, les capsules articulaires des inter-apophysaires postérieures, le ligament jaune et le ligament inter-épineux, qui assure à chaque étage la cohésion intervertébrale et permet la mobilité sans douleur. |
Le rachis est un axe souple Les différents étages du rachis sont capables d’être soumis par les muscles qui s’insèrent sur eux, à des mouvements de rotation, de flexion, d’extension et d’inflexion latérale.
WHITE & PANJABI ont défini l’instabilité comme une perte de la capacité du rachis à maintenir lors d’une contrainte physiologique, un même rapport entre les vertèbres.
FARFAN & GRACOVETSKY considèrent que c’est une condition dans laquelle une contrainte physiologique produit une déformation anormalement grande de l’articulation intervertébrale.
L’instabilité pure, épisode de blocage articulaire postérieur, la sténose dynamique, symptomatologie des lumbo-sciatiques, survenant aux changements de position, les sténoses anatomo-dynamiques, claudications radiculaires avec malposition sont les étapes successives avant la déformation plastique avec sténose sévère par arthrose.
Elle concerne 20 à 30 % des lombalgiques.
Les AIP sont de véritables articulations pourvues de cartilage, de synoviale, et d’une capsule formant avec le disque intervertébral les trois articulations de chaque segment mobile de JUNGHANS
Et les perturbations d’un élément retentissent sur les deux autres.
Elles constituent la paroi postérieure du canal de conjugaison dans lequel passe le nerf rachidien.
FARFAN & GRACOVETSKY considèrent que c’est une condition dans laquelle une contrainte physiologique produit une déformation anormalement grande de l’articulation intervertébrale.
L’instabilité pure, épisode de blocage articulaire postérieur, la sténose dynamique, symptomatologie des lumbo-sciatiques, survenant aux changements de position, les sténoses anatomo-dynamiques, claudications radiculaires avec malposition sont les étapes successives avant la déformation plastique avec sténose sévère par arthrose.
Elle concerne 20 à 30 % des lombalgiques.
Les AIP sont de véritables articulations pourvues de cartilage, de synoviale, et d’une capsule formant avec le disque intervertébral les trois articulations de chaque segment mobile de JUNGHANS
Et les perturbations d’un élément retentissent sur les deux autres.
Elles constituent la paroi postérieure du canal de conjugaison dans lequel passe le nerf rachidien.
L’irritation directe des rameaux capsulaires ou la compression de la branche postérieure du canal rachidien peuvent provoquer un stimulus douloureux capable de recruter la branche postérieure voire même la branche antérieure.
La souffrance des AIP provoque de plus, un syndrome local, une douleur unilatérale, liée à la contracture musculaire paravertébrale modifiant la fonction du segment mobile et créant une asymétrie génératrice de trouble local de la statique.
Métamère
Un métamère comprend le dermatome, le myotome, le segment osseux vertébral qui sont rattachés à un viscère par un élément nerveux.
L’embryogenèse déplace les parties initialement jointives du métamère mais la relation originelle restera tout le temps maintenue entre le métamère et le viscère par le système nerveux.
Ainsi, les projections douloureuses sont elles des correspondances du viscère profond.
Ainsi, s’expliquent les zones sensibles de HEAD ou les zones dermalgiques réflexes de JARRICOT.,les dermatomes de J.J KEEGAN et de MAIGNE
Les points douloureux de VALLEIX dans les sciatiques.
Les points de WEIHE : sont des points d’acupuncture dont l’action correspond à celle d’un médicament homéopathique spécifique et se rencontrent dans certaines névralgies conflictuelles.
La souffrance des AIP provoque de plus, un syndrome local, une douleur unilatérale, liée à la contracture musculaire paravertébrale modifiant la fonction du segment mobile et créant une asymétrie génératrice de trouble local de la statique.
Métamère
Un métamère comprend le dermatome, le myotome, le segment osseux vertébral qui sont rattachés à un viscère par un élément nerveux.
L’embryogenèse déplace les parties initialement jointives du métamère mais la relation originelle restera tout le temps maintenue entre le métamère et le viscère par le système nerveux.
Ainsi, les projections douloureuses sont elles des correspondances du viscère profond.
Ainsi, s’expliquent les zones sensibles de HEAD ou les zones dermalgiques réflexes de JARRICOT.,les dermatomes de J.J KEEGAN et de MAIGNE
Les points douloureux de VALLEIX dans les sciatiques.
Les points de WEIHE : sont des points d’acupuncture dont l’action correspond à celle d’un médicament homéopathique spécifique et se rencontrent dans certaines névralgies conflictuelles.
Les métamères
La physiopathologie en Acupuncture
L’énergie crée la matière est il dit dans le LINGSHU.
A rapprocher de la fonction crée l’organe de LAMARCK ou du mouvement crée la vie de STILL
Les maladies externes, comme toute symptomatologie en Acupuncture, proviennent de la conjonction d’un vide de l’énergie orthodoxe de l’organisme, dans sa composante défensive, et d’un facteur déclenchant climatique, qui, suivant ses caractéristiques se comportera comme le vent, la chaleur, l’humidité, la sécheresse ou le froid.
L’analogie de comportement avec l’élément climatique fera du pervers un pervers-vent, pervers-chaleur, pervers humidité etc.…
Ainsi peut-on dire que »l’énergie perverse n’attaque que l’énergie WEI. »
Le diagnostic de XIE QI est fait par le caractère de la manifestation en règle douloureuse et aiguë, ne répondant pas aux huit règles diagnostiques ;
La pénétration du pervers se fait à partir d’un tendino-musculaire si le Principal couplé est préalablement en vide, ou en plénitude, d’une cicatrice, du YANG WEI, directement dans le méridien Principal par son point Yu, ou par voie alimentaire.
La propagation perverse pourra gagner la profondeur en atteignant successivement les capillaires superficiels ou les voies de dérivations que sont les vaisseaux secondaires, pour éviter l’atteinte des méridiens principaux, YANG puis YIN, voire, par leur intermédiaire, les entrailles puis les organes.
La corrélation entre les grands mouvements et les diathèses décrites en médecine fonctionnelle a été bien établie avec au type Terre , la désadaptation V, à laquelle, sur le plan articulaire, osseux, et ligamentaire, sont rattachés les troubles statiques, et en ophtalmologie, le strabisme.
Pour mémoire:
Au bois correspond la diathèse I, arthritisme, Allergie,
Au métal correspond la diathèse II , arthro-tuberculose, hyposthénie
Au Feu correspond la diathèse III, le neuro-arthritisme, dystonie
A l’eau correspond la diathèse IV, l’anergie
Les méridiens tendino-musculaires qui assurent la charpente et la mobilité du corps ont une symptomatologie d’atteinte spécifique, essentiellement douloureuse avec des douleurs de trajet bien particulières.
La charpente matérielle permet la structuration du corps et donne à l’homme les moyens de sa re-création incessante, de sa nutrition, de sa communication, et de la coordination de ses fonctions ;
L’organisation de la charpente rappelle avec la tête, le tronc et les membres, que le microcosme est à l’image du macrocosme, avec le ciel, l’homme et la terre ;
Le rachis est la coordination et le lien, rappelant par son modèle d’organisation, l’arbre de vie qui permet à l’homme son incarnation et la progression vers la spiritualité.
Les articulations permettent la mobilisation vers le monde extérieur et sa préemption
La dénomination de maladie mi-interne, mi-externe est là pour rappeler que toute maladie a son tronc dans l’homme lui-même et que les facteurs déclenchant extérieurs ne sont que la branche pérennisant un trouble sous-jacent plus ou moins quiescent.
Ainsi même un traumatisme doit-il guérir sans séquelle, s’il ne laisse pas de mutilation entraînant des séquelles fonctionnelles, car, même une cicatrice ou un blocage ostéopathique doivent-ils uniquement les perturbations qu’ils sont susceptibles de donner à un écoulement sans harmonie des souffles dans l’Homme.
Dans les traumatismes aigus, la disparition du blocage de l’énergie et du sang doit se faire dans un temps normal, et les séquelles chroniques ne peuvent se concevoir que comme l’extériorisation d’une perturbation d’une des grandes fonctions énergétiques, permettant la pérennisation du trouble.
L’élément pathogénique univoque Le fuseau neuro-musculaire.
Lorsque le fuseau neuro-musculaire est relâché, il n’y a pas d’information au niveau du SNC .
Dans un traumatisme, il y a rapprochement brutal des insertions musculaires.
Les fuseaux neuro-musculaires sont préalablement relâchés et n’envoient pas d’information proprioceptive vers le système nerveux central qui augmente la fréquence de décharge des moto-neurones gamma dont la conséquence va être un étirement du fuseau qui va alors se remettre en activité ce qui entraîne la suspension de la décharge du motoneurone gamma.
La mise en jeu de la boucle gamma pour tenter de réaliser un réflexe myotatique au niveau du muscle antagoniste qui est étiré se heurte à la résistance mécanique.
Il existe un raccourcissement chronique du muscle qui va décharger en permanence ses fuseaux neuro-musculaires en refusant de se laisser étirer .Il envoie une information proprioceptive au SNC dont la réponse sera une décharge du motoneurone gamma.
L’énergie crée la matière est il dit dans le LINGSHU.
A rapprocher de la fonction crée l’organe de LAMARCK ou du mouvement crée la vie de STILL
Les maladies externes, comme toute symptomatologie en Acupuncture, proviennent de la conjonction d’un vide de l’énergie orthodoxe de l’organisme, dans sa composante défensive, et d’un facteur déclenchant climatique, qui, suivant ses caractéristiques se comportera comme le vent, la chaleur, l’humidité, la sécheresse ou le froid.
L’analogie de comportement avec l’élément climatique fera du pervers un pervers-vent, pervers-chaleur, pervers humidité etc.…
Ainsi peut-on dire que »l’énergie perverse n’attaque que l’énergie WEI. »
Le diagnostic de XIE QI est fait par le caractère de la manifestation en règle douloureuse et aiguë, ne répondant pas aux huit règles diagnostiques ;
La pénétration du pervers se fait à partir d’un tendino-musculaire si le Principal couplé est préalablement en vide, ou en plénitude, d’une cicatrice, du YANG WEI, directement dans le méridien Principal par son point Yu, ou par voie alimentaire.
La propagation perverse pourra gagner la profondeur en atteignant successivement les capillaires superficiels ou les voies de dérivations que sont les vaisseaux secondaires, pour éviter l’atteinte des méridiens principaux, YANG puis YIN, voire, par leur intermédiaire, les entrailles puis les organes.
La corrélation entre les grands mouvements et les diathèses décrites en médecine fonctionnelle a été bien établie avec au type Terre , la désadaptation V, à laquelle, sur le plan articulaire, osseux, et ligamentaire, sont rattachés les troubles statiques, et en ophtalmologie, le strabisme.
Pour mémoire:
Au bois correspond la diathèse I, arthritisme, Allergie,
Au métal correspond la diathèse II , arthro-tuberculose, hyposthénie
Au Feu correspond la diathèse III, le neuro-arthritisme, dystonie
A l’eau correspond la diathèse IV, l’anergie
Les méridiens tendino-musculaires qui assurent la charpente et la mobilité du corps ont une symptomatologie d’atteinte spécifique, essentiellement douloureuse avec des douleurs de trajet bien particulières.
La charpente matérielle permet la structuration du corps et donne à l’homme les moyens de sa re-création incessante, de sa nutrition, de sa communication, et de la coordination de ses fonctions ;
L’organisation de la charpente rappelle avec la tête, le tronc et les membres, que le microcosme est à l’image du macrocosme, avec le ciel, l’homme et la terre ;
Le rachis est la coordination et le lien, rappelant par son modèle d’organisation, l’arbre de vie qui permet à l’homme son incarnation et la progression vers la spiritualité.
Les articulations permettent la mobilisation vers le monde extérieur et sa préemption
La dénomination de maladie mi-interne, mi-externe est là pour rappeler que toute maladie a son tronc dans l’homme lui-même et que les facteurs déclenchant extérieurs ne sont que la branche pérennisant un trouble sous-jacent plus ou moins quiescent.
Ainsi même un traumatisme doit-il guérir sans séquelle, s’il ne laisse pas de mutilation entraînant des séquelles fonctionnelles, car, même une cicatrice ou un blocage ostéopathique doivent-ils uniquement les perturbations qu’ils sont susceptibles de donner à un écoulement sans harmonie des souffles dans l’Homme.
Dans les traumatismes aigus, la disparition du blocage de l’énergie et du sang doit se faire dans un temps normal, et les séquelles chroniques ne peuvent se concevoir que comme l’extériorisation d’une perturbation d’une des grandes fonctions énergétiques, permettant la pérennisation du trouble.
L’élément pathogénique univoque Le fuseau neuro-musculaire.
Lorsque le fuseau neuro-musculaire est relâché, il n’y a pas d’information au niveau du SNC .
Dans un traumatisme, il y a rapprochement brutal des insertions musculaires.
Les fuseaux neuro-musculaires sont préalablement relâchés et n’envoient pas d’information proprioceptive vers le système nerveux central qui augmente la fréquence de décharge des moto-neurones gamma dont la conséquence va être un étirement du fuseau qui va alors se remettre en activité ce qui entraîne la suspension de la décharge du motoneurone gamma.
La mise en jeu de la boucle gamma pour tenter de réaliser un réflexe myotatique au niveau du muscle antagoniste qui est étiré se heurte à la résistance mécanique.
Il existe un raccourcissement chronique du muscle qui va décharger en permanence ses fuseaux neuro-musculaires en refusant de se laisser étirer .Il envoie une information proprioceptive au SNC dont la réponse sera une décharge du motoneurone gamma.
Les stades de l’adaptation musculaire rachidienne à un traumatisme
Lors d’un traumatisme, entraînant un rapprochement brusque des insertions musculaires, il y a de façon bilatérale, un relâchement forcé des fuseaux neuro-musculaires. |
L’étirement va mettre en jeu la réponse du motoneurone qui va en sommation avec l’étirement passif du muscle par ses antagonistes controlatéraux provoquer une décharge encore plus importante du fuseau. . |
Au niveau rachidien, la nécessité de maintenir la tête droite avec regard horizontal, tend à ramener le muscle contracté traumatiquement à sa longueur initiale. |
L’adaptation physiologique consiste pour le fuseau neuro-musculaire lors de son étirement, phénomène passif à induire par sa décharge vers le SNC, une réponse adaptée du motoneurone gamma provoquant une contraction du fuseau neuro-musculaire et du muscle auquel il appartient.
A ce moment, l’arrêt de la décharge du fuseau neuro-musculaire stoppe la réponse du motoneurone gamma, le muscle étant déjà raccourci lui permettant, s’il est à nouveau étiré, de provoquer une nouvelle décharge vers le SNC du fuseau neuro-musculaire.
La réponse pathologique à la contraction brutale du muscle agoniste alors qu’en proportion l’antagoniste est étiré, est au contraire, du fait de l’étirement réactionnel par essai d’adaptation posturale de l’organisme, une mise en jeu de l’action du motoneurone gamma qui accentuera le phénomène contracturaire empêchant tout étirement de relaxation du muscle qui deviendra spasmé de façon permanente.
Les types de mécanorécepteurs de YOSHIZAWA
Le tonus musculaire,
Le tonus musculaire, c’est l’état de tension ou de contraction légère que possède le muscle à l’état de repos caractérisé par la légère résistance qu’il oppose à sa déformation lorsqu’il est étiré passivement.
Il ne dépend pas uniquement de l’élasticité intrinsèque du muscle tendu entre ses points d’insertion puisque son entretien normal nécessite l’intégrité des voies et des centres nerveux avec lesquels il établit connexion.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Il est impliqué dans la régulation du tonus musculaire.
La commande nerveuse de la contracture musculaire est entièrement réalisée par les moto-neurones alpha ; leur régulation est constituée par les circuits réflexes ayant leur origine au niveau des propriocepteurs musculaires et tendineux.
Les voies afférentes
· Les terminaisons sensitives primaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres Ia
· Les terminaisons sensitives secondaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres II
· Les récepteurs tendineux de GOLGI d’où partent les fibres Ib
· Les inter-neurones de RENSHAW
Le tonus musculaire, c’est l’état de tension ou de contraction légère que possède le muscle à l’état de repos caractérisé par la légère résistance qu’il oppose à sa déformation lorsqu’il est étiré passivement.
Il ne dépend pas uniquement de l’élasticité intrinsèque du muscle tendu entre ses points d’insertion puisque son entretien normal nécessite l’intégrité des voies et des centres nerveux avec lesquels il établit connexion.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Il est impliqué dans la régulation du tonus musculaire.
La commande nerveuse de la contracture musculaire est entièrement réalisée par les moto-neurones alpha ; leur régulation est constituée par les circuits réflexes ayant leur origine au niveau des propriocepteurs musculaires et tendineux.
Les voies afférentes
· Les terminaisons sensitives primaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres Ia
· Les terminaisons sensitives secondaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres II
· Les récepteurs tendineux de GOLGI d’où partent les fibres Ib
· Les inter-neurones de RENSHAW
Stimulation subliminaire
Une caractéristique de la stimulation subliminaire c’est à dire non suivie de réponse motrice, est que si elle se répète, elle finit par déclencher le réflexe.
GRANIT a défini l’anse périphérique gamma comme étant constitué par le motoneurone gamma, la fibre efférente gamma, les fibres musculaires intra-fusales, les récepteurs annulo-spiralés, les fibres afférentes Ia, le moto neurone alpha.
Le tonus musculaire,
Le tonus musculaire, c’est l’état de tension ou de contraction légère que possède le muscle à l’état de repos caractérisé par la légère résistance qu’il oppose à sa déformation lorsqu’il est étiré passivement.
Il ne dépend pas uniquement de l’élasticité intrinsèque du muscle tendu entre ses points d’insertion puisque son entretien normal nécessite l’intégrité des voies et des centres nerveux avec lesquels il établit connexion.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Il est impliqué dans la régulation du tonus musculaire.
La commande nerveuse de la contracture musculaire est entièrement réalisée par les moto-neurones alpha ; leur régulation est constituée par les circuits réflexes ayant leur origine au niveau des propriocepteurs musculaires et tendineux.
Les voies afférentes
· Les terminaisons sensitives primaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres Ia
· Les terminaisons sensitives secondaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres II
· Les récepteurs tendineux de GOLGI d’où partent les fibres Ib
· Les inter-neurones de RENSHAW
Une caractéristique de la stimulation subliminaire c’est à dire non suivie de réponse motrice, est que si elle se répète, elle finit par déclencher le réflexe.
GRANIT a défini l’anse périphérique gamma comme étant constitué par le motoneurone gamma, la fibre efférente gamma, les fibres musculaires intra-fusales, les récepteurs annulo-spiralés, les fibres afférentes Ia, le moto neurone alpha.
Le tonus musculaire,
Le tonus musculaire, c’est l’état de tension ou de contraction légère que possède le muscle à l’état de repos caractérisé par la légère résistance qu’il oppose à sa déformation lorsqu’il est étiré passivement.
Il ne dépend pas uniquement de l’élasticité intrinsèque du muscle tendu entre ses points d’insertion puisque son entretien normal nécessite l’intégrité des voies et des centres nerveux avec lesquels il établit connexion.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique.
Il est impliqué dans la régulation du tonus musculaire.
La commande nerveuse de la contracture musculaire est entièrement réalisée par les moto-neurones alpha ; leur régulation est constituée par les circuits réflexes ayant leur origine au niveau des propriocepteurs musculaires et tendineux.
Les voies afférentes
· Les terminaisons sensitives primaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres Ia
· Les terminaisons sensitives secondaires des fuseaux neuro-musculaires d’où partent les fibres II
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· Les inter-neurones de RENSHAW
La mesure radiographique de la lordose lombaireFlèche f normale 18 à 22mm
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Flèche f normale 18 à 22mm Indice de renversement ir normal de 0 à 25 mm Angle lombo sacré LS Normal Pour DE SEZE >ou =140° Pour BUCHS >ou =135° Hyperlaxité Elle se présente comme une entité nosologique autonome. Les critères en ont été définis tout d’abord par CARTER C. & WILKINSON J. en 1964, puis par, BEIGHTON P. & Coll. en 1973. · Extension du médius ou de l’auriculaire supérieure à 90 ° du plan de la main posée à plat saur la table. · Mise en contact passive du pouce avec l’avant bras, poignet fléchi · hyper-extension passive du coude supérieur à 10° · Hyper-extension passive du genou supérieur à 10° · Flexion du tronc genou raide permettant de toucher le sol avec les mains à plat · Un score supérieur à 3 items permet le diagnostic. Elle existe chez 5 % des adultes jeunes, et davantage chez les Indiens et les Africains ; En raison des attitudes extra-physiologiques qu’elle permet ou entraîne, elle est responsable de syndrome canalaire carpien ou tarsien. Certaines manifestations rachidiennes en sont facilitées comme les scolioses et hyperlordoses douloureuses, les accidents discaux et spondylolisthésis. L’hyper-laxité est plus fréquente chez les patients consultant pour arthrose . |
Dans le muscle au repos
Dans le muscle au repos, le fuseau neuro-musculaire ne maintient à un état de tension légère appelée tonus fusorial ;
Il envoie des stimuli qui influent sur les moto-neurones alpha qui maintiennent le tonus.
Le tonus fusorial est sous le contrôle du système gamma, lui-même dépendant des centres nerveux supérieurs, spécialement de la formation réticulée du tronc cérébral où il existe au moins une aire inhibitrice et une aire facilitatrice.
L’activité neuro-musculaire en général comporte une activité électrique que l’on peut recueillir au moyen de l’EMG alors que le tonus musculaire ne donne aucune manifestation électrique et l’EMG ne retrouve aucune variation.
Dysfonction
Beaucoup d’accidents musculaires et tendineux ne sont pas fortuits mais ne sont en fait que la conséquence d’une dysfonction neuro-musculaire statodynamique.
Contractures.
Certaines théories postulent que la musculature striée est amenée à un état prolongé d’hypertonie par le conflit émotionnel chronique.
Les contractures fixent l’articulation dans la position de capacité maximale articulaire selon la loi de BONNET.
Si la contracture persiste, il se produit dans le muscle des altérations liées à son adaptation au processus qui lui a donné naissance, et il devient le siège à la fois d’une ischémie et d’une contracture supplémentaire liée à l’anoxie secondaire à l’ischémie.
Le cercle vicieux est alors entretenu et, indépendamment du processus originel, se développera soit une atrophie soit une adaptation permanente avec fibrose musculaire par remplacement de la fibre musculaire par du tissu conjonctif.
On distingue plusieurs types de contractures :
· Myostatique :
Correspondant à un raccourcissement permanent et indolore du muscle lié à l’immobilisation
· Métabolique :
Qui est un raccourcissement musculaire ne générant pas de potentiel d’action
· Myotatique :
Chronique lié à l’exagération d’un réflexe monosynaptique.
· Antalgique :
Par posture anormale visant à atténuer la douleur avec mise en jeu d’un réflexe poly-synaptique.
Instabilité vertébrale.
Ce concept est à rapprocher du DIM de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est attesté par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325
L’un des rôles somatiques essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise en apesanteur sur un plan.
Dans les expérimentations effectuées en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux, la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du tonus musculaire, avec retour ad ante très rapide lors du retour en atmosphère soumise à la gravité.
Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la conséquence des lombalgies.
Les données de l’imagerie moderne notamment TDM et IRM objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.
Dyscinexie
C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs conséquences présentées par un complexe cinétique persistant alors même que la contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte est essentiellement une contracture musculaire.
Dans le muscle au repos, le fuseau neuro-musculaire ne maintient à un état de tension légère appelée tonus fusorial ;
Il envoie des stimuli qui influent sur les moto-neurones alpha qui maintiennent le tonus.
Le tonus fusorial est sous le contrôle du système gamma, lui-même dépendant des centres nerveux supérieurs, spécialement de la formation réticulée du tronc cérébral où il existe au moins une aire inhibitrice et une aire facilitatrice.
L’activité neuro-musculaire en général comporte une activité électrique que l’on peut recueillir au moyen de l’EMG alors que le tonus musculaire ne donne aucune manifestation électrique et l’EMG ne retrouve aucune variation.
Dysfonction
Beaucoup d’accidents musculaires et tendineux ne sont pas fortuits mais ne sont en fait que la conséquence d’une dysfonction neuro-musculaire statodynamique.
Contractures.
Certaines théories postulent que la musculature striée est amenée à un état prolongé d’hypertonie par le conflit émotionnel chronique.
Les contractures fixent l’articulation dans la position de capacité maximale articulaire selon la loi de BONNET.
Si la contracture persiste, il se produit dans le muscle des altérations liées à son adaptation au processus qui lui a donné naissance, et il devient le siège à la fois d’une ischémie et d’une contracture supplémentaire liée à l’anoxie secondaire à l’ischémie.
Le cercle vicieux est alors entretenu et, indépendamment du processus originel, se développera soit une atrophie soit une adaptation permanente avec fibrose musculaire par remplacement de la fibre musculaire par du tissu conjonctif.
On distingue plusieurs types de contractures :
· Myostatique :
Correspondant à un raccourcissement permanent et indolore du muscle lié à l’immobilisation
· Métabolique :
Qui est un raccourcissement musculaire ne générant pas de potentiel d’action
· Myotatique :
Chronique lié à l’exagération d’un réflexe monosynaptique.
· Antalgique :
Par posture anormale visant à atténuer la douleur avec mise en jeu d’un réflexe poly-synaptique.
Instabilité vertébrale.
Ce concept est à rapprocher du DIM de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est attesté par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325
L’un des rôles somatiques essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise en apesanteur sur un plan.
Dans les expérimentations effectuées en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux, la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du tonus musculaire, avec retour ad ante très rapide lors du retour en atmosphère soumise à la gravité.
Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la conséquence des lombalgies.
Les données de l’imagerie moderne notamment TDM et IRM objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.
Dyscinexie
C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs conséquences présentées par un complexe cinétique persistant alors même que la contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte est essentiellement une contracture musculaire.
Dérangement Intervertébral Mineur
(ou D.I.M)
La séméiologie en a été décrite pour la Ière fois en 1949, par B. JUDOVICH et W. BATES dans le traité sur les syndromes douloureux.
Le DIM est une dysfonction d’origine mécanique et réflexe qui rend le segment vertébral concerné douloureux à des manœuvres de pression spécifique qui sont indolores sur un segment normal.
Cette dysfonction a tendance à l’auto-entretien.
Le DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif.
Le DIM détermine dans un territoire corroborant celui du nerf rachidien correspondant, des manifestations réflexes qui rendent sensibles à la palpation, les tissus concernés, entraîne des modifications de la consistance de la peau et des muscles pour constituer le syndrome cellulo-périosto-myalgique segmentaire.
Ces manifestations réflexes peuvent être latentes, présentent à l’examen sans être responsables de douleurs ou être actives et être le support de douleurs dorsales lombaires pseudo-viscérales ou pseudo-articulaires.
(ou D.I.M)
La séméiologie en a été décrite pour la Ière fois en 1949, par B. JUDOVICH et W. BATES dans le traité sur les syndromes douloureux.
Le DIM est une dysfonction d’origine mécanique et réflexe qui rend le segment vertébral concerné douloureux à des manœuvres de pression spécifique qui sont indolores sur un segment normal.
Cette dysfonction a tendance à l’auto-entretien.
Le DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif.
Le DIM détermine dans un territoire corroborant celui du nerf rachidien correspondant, des manifestations réflexes qui rendent sensibles à la palpation, les tissus concernés, entraîne des modifications de la consistance de la peau et des muscles pour constituer le syndrome cellulo-périosto-myalgique segmentaire.
Ces manifestations réflexes peuvent être latentes, présentent à l’examen sans être responsables de douleurs ou être actives et être le support de douleurs dorsales lombaires pseudo-viscérales ou pseudo-articulaires.
Il n’est pas nécessaire d’imaginer une lésion mécanique objectivable du segment mobile.
Une sollicitation excessive ou répétée d’un des éléments du segment mobile, l’articulation, le ligament sur-épineux ou inter-épineux, le muscle, est susceptible de déclencher une contracture réflexe.
Cette protection est insuffisante étant données les énormes contraintes subies par chaque vertèbre, mais modifie le programme neuro-musculaire qui gère les mouvements du segment et assure sa stabilité.
Les manifestations réflexes cellulo-téno-myalgiques vont participer à l’entretien du cercle vicieux
Schéma en étoile de MAIGNE - LESAGE.
« C’est en réalité la contracture réflexe pathologique des divers muscles qui crée le fameux et classique blocage vertébral. Nous entendons par ce terme, une limitation du jeu vertébral normal dans ses limites physiologiques sous l’influence des contractures musculaires réflexes crées par la mise en action d’un circuit parasite auto-entretenu ». BOURDIOL R.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux
Dans presque tous les cas de douleurs vertébrales consécutives à un faux mouvement, à un effort, à un trouble statique ou postural, l’examen segmentaire révèle une sensibilité particulière d’un étage vertébral précis.
La colonne fonctionne sous le régime exclusif de l’automatisme obéissant à des mouvements globaux commandés par la volonté mais dont les ajustements segmentaires se font en fonction d’un système de servomécanisme qui reçoit ses informations des récepteurs articulaires, musculaires, tendineux et cutanés.
Une sollicitation excessive peut dérégler le fonctionnement harmonieux du système et provoquer la contracture de quelques petits muscles intrinsèques.
Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux.
Les cycles biologiques
Pour la respiration( 16 cycles par minute),les ATM ,les battement de paupières…
Il existe une déconnexion de l’oculo-céphalogyrie pendant le sommeil et spécialement durant la période des mouvements oculaires rapides (MOR)
Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM (Dérangements Intervertébraux Mineurs muets peuvent devenir douloureux).
Une sollicitation excessive ou répétée d’un des éléments du segment mobile, l’articulation, le ligament sur-épineux ou inter-épineux, le muscle, est susceptible de déclencher une contracture réflexe.
Cette protection est insuffisante étant données les énormes contraintes subies par chaque vertèbre, mais modifie le programme neuro-musculaire qui gère les mouvements du segment et assure sa stabilité.
Les manifestations réflexes cellulo-téno-myalgiques vont participer à l’entretien du cercle vicieux
Schéma en étoile de MAIGNE - LESAGE.
« C’est en réalité la contracture réflexe pathologique des divers muscles qui crée le fameux et classique blocage vertébral. Nous entendons par ce terme, une limitation du jeu vertébral normal dans ses limites physiologiques sous l’influence des contractures musculaires réflexes crées par la mise en action d’un circuit parasite auto-entretenu ». BOURDIOL R.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux
Dans presque tous les cas de douleurs vertébrales consécutives à un faux mouvement, à un effort, à un trouble statique ou postural, l’examen segmentaire révèle une sensibilité particulière d’un étage vertébral précis.
La colonne fonctionne sous le régime exclusif de l’automatisme obéissant à des mouvements globaux commandés par la volonté mais dont les ajustements segmentaires se font en fonction d’un système de servomécanisme qui reçoit ses informations des récepteurs articulaires, musculaires, tendineux et cutanés.
Une sollicitation excessive peut dérégler le fonctionnement harmonieux du système et provoquer la contracture de quelques petits muscles intrinsèques.
Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux.
Les cycles biologiques
Pour la respiration( 16 cycles par minute),les ATM ,les battement de paupières…
Il existe une déconnexion de l’oculo-céphalogyrie pendant le sommeil et spécialement durant la période des mouvements oculaires rapides (MOR)
Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM (Dérangements Intervertébraux Mineurs muets peuvent devenir douloureux).
Rachis cervical
Fonction de base : le maintien de l’équilibre de la tête
Supérieur C1 C2
Centre de gravité.
P = m.g
La situation antérieure du centre de gravité de la tête explique le tonus permanent des muscles de la nuque pour s’opposer à la chute en avant.
Il existe également une force de rappel permanente orientée d’arrière en avant qui s’oppose à la translation d’avant en arrière dans l’articulation occipito-atloïdienne lors de la flexion.
La résultante des forces est oblique d’arrière en avant et de haut en bas.
Déjà au XVIIème siècle, BORELLI avait défini le centre de gravité corporel et sa projection à l’intérieur du polygone de sustentation.
Fonction de base : le maintien de l’équilibre de la tête
Supérieur C1 C2
Centre de gravité.
P = m.g
La situation antérieure du centre de gravité de la tête explique le tonus permanent des muscles de la nuque pour s’opposer à la chute en avant.
Il existe également une force de rappel permanente orientée d’arrière en avant qui s’oppose à la translation d’avant en arrière dans l’articulation occipito-atloïdienne lors de la flexion.
La résultante des forces est oblique d’arrière en avant et de haut en bas.
Déjà au XVIIème siècle, BORELLI avait défini le centre de gravité corporel et sa projection à l’intérieur du polygone de sustentation.
L’équilibre de la tête et son centre de gravité (d’après KAPANDJI)
|
La tête est en équilibre lorsque le regard porte à l’horizontale.
Dans cette position, le plan masticateur et le plan auriculo-nasal qui passe par le bord supérieur du conduit auditif externe et l’épine nasale, sont horizontaux. La tête dans son ensemble réalise ainsi un levier inter-appui, le point haut est situé au niveau des condyles occipitaux, la résistance p est réalisée par le poids m de la tête appliqué en son centre de gravité situé près de la selle turcique, et la puissance F est constituée par la force des muscles de la nuque qui doivent à tout instant contrebalancer le poids de la tête qui tend à la faire tomber en avant. Le centre de gravité se situant en position antérieure, les extenseurs, muscles postérieurs de la nuque doivent être plus puissants que les fléchisseurs, les muscles antérieurs du cou qui sont, eux, aidés par la pesanteur. Il existe de fait un tonus permanent des muscles de la nuque pour s’opposer à la chute de la tête vers l’avant, comme c’est le cas au cours du sommeil en position assise où le tonus diminuant, la tête tombe, le menton contre le sternum. |
Rôle fonctionnel du rachis cervical.
La stabilité et la mobilité sont assurées par un système musculaire complexe.
Les muscles cervicaux forment un manchon autour du rachis.
Les muscles courts supérieurs assurent une fonction de mobilité tandis que les muscles profonds ont un rôle de mobilité et de stabilité et les superficiels un rôle d’équilibration.
La proprioception, l’équilibration, la coordination sont assurées grâce à un système complexe de riches innervations à la fois, musculaires et articulaires postérieures en synergie, avec le système vestibulaire et la vision.
Les connexions nerveuses directes
Ce sont celles qui existent entre les noyaux vestibulaires situés dans le bulbe et la moelle cervicale.
Des fibres afférentes,
Les faisceaux vestibulo-spinaux médian et latéral contribuent au contrôle des muscles du cou, du tronc et des membres.
Ces fibres afférentes prennent naissance sur les propriocepteurs articulaires des 3 segments cervicaux supérieurs et gagnent les noyaux vestibulaires.
La stabilité et la mobilité sont assurées par un système musculaire complexe.
Les muscles cervicaux forment un manchon autour du rachis.
Les muscles courts supérieurs assurent une fonction de mobilité tandis que les muscles profonds ont un rôle de mobilité et de stabilité et les superficiels un rôle d’équilibration.
La proprioception, l’équilibration, la coordination sont assurées grâce à un système complexe de riches innervations à la fois, musculaires et articulaires postérieures en synergie, avec le système vestibulaire et la vision.
Les connexions nerveuses directes
Ce sont celles qui existent entre les noyaux vestibulaires situés dans le bulbe et la moelle cervicale.
Des fibres afférentes,
Les faisceaux vestibulo-spinaux médian et latéral contribuent au contrôle des muscles du cou, du tronc et des membres.
Ces fibres afférentes prennent naissance sur les propriocepteurs articulaires des 3 segments cervicaux supérieurs et gagnent les noyaux vestibulaires.
La vascularisation de l’appareil vestibulaire ; Elle est sous la dépendance du système vertébro-basilaire donc, de l’artère vertébrale. Le sympathique cervical profond : Il est constitué par le plexus péri-artériel de l’artère vertébrale et le nerf vertébral entraînant des réactions vasomotrices lorsqu’il est irrité. |
Plusieurs facteurs contribuent donc à la survenue d’un vertige d’origine cervicale, la responsabilité respective de chacun des facteurs étant concernée.
La proprioceptivité articulaire renseigne sur la position relative des différents éléments corporels mais transmet également des informations dynamiques des incitations motrices suscitant des mouvements intéressant les éléments de l’articulation concernée sur laquelle se porte l’attention.
Anatomo-physiologie
Les muscles antérieurs du cou.
· Les muscles sus hyoïdien
Le mylo-hyoïdien et le ventre antérieur du digastrique réunissent la mandibule à l’os hyoïde.
· Les muscles sous hyoïdiens
Le thyro-hyoïdien, le sterno-cléido-hyoïdien, le sterno-thyroîdien, et l’omo-hyoîdien dont la contraction simultanée entraîne l’abaissement de la mandibule.
Lorsque celle ci est bloquée contre la mâchoire supérieure par la contraction simultanée des masticateurs, dont le masséter et le temporal, la contraction des muscles sus et sous hyoïdien entraîne la flexion de la tête sur le rachis cervical et la flexion de celui ci sur le rachis dorsal en même temps qu’un redressement de la lordose cervicale.
· Le sterno-cléido-mastoïdien.
La contraction unilatérale détermine un mouvement à triple composante avec rotation de la tête du côté opposé à la contraction, inclinaison homolatérale et extension, ce qui porte le regard en haut et vers le côté opposé à la contraction.
La contraction simultanée des deux muscles sur rachis souple entraîne
Une hyperlordose cervicale avec extension de la tête et flexion du rachis cervical sur le dorsal, sur rachis rigidifié par la contraction des muscles pré-vertébraux,
Une flexion de la tête en avant, et du rachis cervical sur le dorsal s’il ne l’est pas.
· Les muscles pré-vertébraux.
Le long du cou
La contraction unilatérale détermine une flexion inclinaison homolatérale.
La contraction bilatérale symétrique, un redressement de la lordose cervicale et une flexion.
Le grand droit antérieur de la tête
La contraction unilatérale, la flexion inclinaison homolatérale.
La contraction bilatérale détermine la flexion de la tête sur le rachis cervical et le redressement de la lordose du rachis cervical supérieur.
Le petit droit antérieur de la tête
La contraction unilatérale entraîne un mouvement triple de flexion rotation inclinaison homolatérale.
La contraction simultanée la flexion de la tête au niveau occipito-atloïdien.
Le droit latéral
La contraction unilatérale entraîne une inclinaison homolatérale.
La contraction bilatérale une flexion de la tête.
Les inter transversaires
Antérieurs
Postérieurs
La contraction unilatérale entraîne une inclinaison homolatérale
Les scalènes
La contraction unilatérale entraîne l’inclinaison rotation homolatérale.
La contraction symétrique entraîne la flexion du rachis cervical sur le dorsal
avec hyperlordose si le rachis n’est pas rigidifié par le long du cou,
par contre, s’il l’est, elle entraîne seulement la flexion du rachis cervical sur le dorsal.
Les muscles fléchisseurs.
Ils permettent la flexion de la tête sur le rachis cervical, et la flexion du rachis cervical sur le rachis dorsal.
Au niveau du rachis cervical supérieur,
Le petit droit antérieur,
Le grand droit antérieur
Entraînent une flexion dans l’articulation occipito-atloïdienne.
Le long du cou
Le grand droit antérieur
Entraînent la flexion dans les articulations sous jacentes.
Le long du cou
Détermine le redressement et la rigidification du rachis cervical.
Les muscles de la nuque.
Dans leur ensemble, ils déterminent pour le rachis cervical, l’extension rotation et inclinaison du côté de la contraction.
· Le plan profond
Les sous occipitaux
Au niveau supérieur.
Les transversaires épineux
Au niveau inférieur.
Ont pour effet d’entraîner :
Lors d’une contraction bilatérale symétrique, une extension du rachis cervical avec hyperlordose,
Lors d’une contraction asymétrique, l’extension inclinaison du côté de la contraction avec rotation du côté opposé.
· Le 2ème plan musculaire
Les deux complexus
Le transversaire du cou
Le long dorsal
La partie supérieure de la masse sacro-lombaire.
Leur contraction unilatérale détermine une extension de la tête avec inclinaison homolatérale plus ou moins marquée.
Leur contraction symétrique entraîne l’extension de la tête et du rachis cervical avec hyperlordose.
· Le 3ème plan musculaire
Le splenius
L’angulaire de l’omoplate
La contraction bilatérale détermine une extension du rachis cervical avec hyperlordose.
La contraction asymétrique entraîne une extension avec inclinaison et rotation homolatérale.
· Le plan superficiel
Le trapèze,
La partie postéro-supérieure du sterno-cléido-mastoïdien
La contraction asymétrique permet l’extension et l’inclinaison du côté de la contraction avec rotation du côté opposé.
La contraction bilatérale symétrique entraîne une extension du rachis cervical et de la tête avec hyperlordose cervicale qui, lorsqu’elle est antagonisée par les muscles antérieurs du rachis cervical, fait jouer au trapèze, le rôle de hauban pour stabiliser tout le rachis cervical.
Chez les chanteurs dont l’ouverture buccale est très importante, on relève des mouvements du rachis dont l’amplitude atteint 4 cm au niveau de C6.
Inversement toute lésion du rachis cervical empêchant sa mobilité a une incidence sur la voix chantée et plus particulièrement sur l’émission des aigus.