Le Dérangement Intervertébral Mineur ou DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif.
Le Dérangement Intervertébral Mineur ou DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif.
Les apports de la traumatologie
Les symptômes méconnus
Syndrome crânio-cervical de BARON. Baisse de vision
Un traumatisme cervical entre l’occiput et D4 peut entraîner une baisse de vision par manque de coordination visuelle de fusion.
Traumatisme crânien.
Le syndrome subjectif post-commotionnel survient dans 50 % des cas indépendamment de l’ampleur du traumatisme.
Le whiplash injury.
Les patients qui en ont été victime peuvent conserver des séquelles à distance faites de troubles de la concentration et de l’attention.
Les examens complémentaires sous la forme de tomographie à émission de positons permettent de mettre en évidence une hypo-perfusion pariéto-occipitale le plus souvent bilatérale.
Il s’agit par traumatisme du rachis cervical, d’une stimulation des afférences sensitives du système trijéminé sur la circulation cérébrale, comparable aux troubles de la perfusion décrits dans la migraine avec aura.
L’examen électro-nystagmographique et le whiplash injury.
L’examen électro-nystagmographique montre l’existence d’un nystagmus souvent bilatéral qui, lorsqu’il existe, est d’une très grande valeur médico-légale.
Adaptation posturale
L’impotence douloureuse d’un membre traumatisé pour une raison quelconque au niveau proximal ou distal, provoque une manœuvre d’évitement en flexion retentissant par adaptation posturale au niveau du tronc.
L’activité électrique étant proportionnelle à la charge, l’amyotrophie est immédiatement secondaire et entraîne à son tour une modification de l’appui créant un cercle vicieux entre la douleur, le signal médullaire et la charge portant sur la jambe.
Toutes les lésions rhumatologiques, traumatologiques inflammatoires infectieuses, tumorales, aiguës ou chroniques, axiales ou périphériques peuvent s’accompagner de contractures engendrant le cercle vicieux de l’adaptation posturale douloureuse.
L’atteinte fonctionnelle musculaire est un phénomène constant et ubiquitaire dans les manifestations douloureuses neuro-rhumatologiques constituant en fait le phénomène physiopathologique de base, causal de la douleur, sur lequel tous les paramètres environnementaux viendront s’impacter.
Le muscle est le primum movens de tous les phénomènes douloureux réputés ostéo-articulaires ou tendinopathiques.
Ce mécanisme de base de toute douleur axiale ou périphérique de l’appareil locomoteur est susceptible d’être modifié en agissant sur la constante que constitue le tonus musculaire, invariablement modifié, par une action mécanique sur le continuum tendino musculaire responsable de la mobilité articulaire ou de son blocage.
Tout part et tout se termine au niveau musculaire, plaque tournante de la physiologie et de la pathologie locomotrice, où aboutit la commande par l’influx nerveux, départ de l’influx nociceptif, continuité par le tendon d’insertion avec l’os et cible privilégiée de toutes les possibilités thérapeutiques
Causes organiques de syndromes dépressifs.
Parmi les causes iatrogènes, générales, endocriniennes, les causes neurologiques et spécialement le syndrome subjectif des traumatisés crâniens est dans les suites d’un TC une cause fréquente de syndrome dépressif de cause organique.
Les autres symptômes méconnus Fracture du malaire.
Elle est souvent méconnue, la principale cause étant constituée par des accidents domestiques et la déformation le plus souvent masquée par des réactions œdémato-ecchymotiques précoces, l’attention doit être attirée par un hématome en monocle, une hypoesthésie dans le territoire du nerf sous-orbitaire, une limitation de l’ouverture buccale ou une diplopie.
Le syndrome vibratoire main-bras.
La transmission à la main et au bras des vibrations produites par des outils vibrants induit des effets nocifs sur la micro-circulation, le système nerveux périphérique et le système musculo-squelettique.
La détection précoce repose sur la mise en évidence de l’atteinte vasculaire qui est en général précoce.
La tactilométrie digitale permet de mesurer des séries de perceptions vibro-tactiles.
Elle possède un caractère discriminant à un stade précoce de l’atteinte clinique.
Le syndrome de CYRIAX
C’est une subluxation de l’extrémité antérieure des 8ème,9ème ou 10ème côtes à la suite d’un traumatisme lésant leurs attaches fibreuses, décrites dès 1919.
Le diagnostic est clinique affirmé par la manœuvre de crochetage sur le patient en décubitus dorsal : la traction du gril costal vers le haut par les doigts en crochet de l’examinateur reproduisent la douleur, liée au pincement du nerf intercostal entre deux cartilages costaux
La douleur se propage par la racine sensitive vers la chaîne sympathique et les plexus cardiaques, solaires, et hypogastriques, lesquels possèdent des branches à destinée viscérale expliquant les douleurs abdominales
La fréquence du syndrome de CYRIAX est de 1 % des malades hospitalisés dans les services de maladies digestives.
Fracture de fatigue.
Ou maladie de PAUZAT (J.E.) qui l’a décrite, avant la découverte des rayons X)
C’est une maladie d’adaptation de l’os à l’effort caractérisé par une exagération du processus physiologique du remodelage osseux en relation avec une activité physique inhabituelle répétée et intense.
Traumatisme médullaire.
En cas de déplacement rachidien, il existe une section ou une compression médullaire et, en l’absence de déplacement, une compression aiguë et brève par impact transitoire avec extension lésionnelle anatomique et biochimique par ischémie.
Les acquis de la physiopathologie des traumatismes Les réactions musculaires Les myalgies traumatiques.
Elles intéressent les muscles thoraciques accessoires et intercostaux après une activité musculaire excessive ou inhabituelle.
Syndrome de loge.
Une augmentation de pression dans un espace limité compromet la circulation et la fonction des tissus situés à l’intérieur de ce compartiment.
La loge musculaire est entourée d’une enveloppe ostéo-aponévrotique.
Les tissus musculaires et nerveux y verront donc leur fonction entravée lorsque la pression dépassera une valeur-seuil.
Il existe une forme aiguë et une forme chronique, le syndrome d’ischémie musculaire d’effort.
L’exercice musculaire est responsable d’une augmentation du volume musculaire de l’ordre de 20 à 30 % par rapport au volume initial.
La loge étant inextensible va être le siège d’une augmentation de pression qui mécaniquement ou par voie réflexe diminuera la perfusion musculaire avec diminution de retour veineux, le travail musculaire continuant, l’anoxie cellulaire augmente entraînant une ischémie douloureuse.
Soléaire chez les coureurs à pied
Il s’insère sur son arcade fibreuse en haut et prolonge cette insertion jusque sur le bord interne du tibia au début de la malléole interne.
Lors d’un mouvement de valgus de l’arrière pied, se produit un étirement des fibres d’insertion interne.
Le fléchisseur commun des orteils travaille en synergie avec le triceps pour l’agrippement et l’hypertrophie du tendon interne du soléaire contribue par la compression exercée sur le fléchisseur commun des orteils, à provoquer une ischémie nécrosante alors qu’il se trouve dans un état d’hyper-sollicitation.
ERIKSSON & WALLENSTEIN émettent l’hypothèse qu’il s’agisse d’un syndrome hyper-pression de loge du compartiment postérieur profond que la fasciotomie améliore 5 fois sur 7.
Une fracture de fatigue peut être l’aboutissement final du processus si les mesures adéquates ne sont pas prises.
Pression intra-discale ;
Chez un sujet debout, la mise en hyperlordose active fait passer la Pression Intra-Discale (PID), de 4,5 bars à 6,1 bars.
A partir du procubitus, elle passe de 2à 7.
Un effort de toux susceptible de provoquer un blocage lombaire aigu correspond à une PID supérieure à 10 bars.
Troubles musculo-squelettiques.
Les TMS par mouvements répétitifs appelés syndromes du tennis elbow du travail sont la 1ère cause de maladie professionnelle en France ainsi que la 1ère cause d’absentéisme dans les entreprises.
Traumatisme.
Son rôle déclenchant est connu dans certaines polyarthrites rhumatoïdes dans la genèse des arthrites réactionnelles et de la spondylarthrite ankylosante, de la crise de goutte, la chondrocalcinose et la coxarthrose dans 2 % des cas
Périarthrite scapulo-humérale( PSH.)
Une douleur de l’articulation de l’épaule peut causer un spasme musculaire aboutissant au blocage.
Non traité, il peut en résulter une capsulite adhérente de l’articulation de l’épaule.
La limitation du mouvement due à la douleur, quelle que soit l’articulation considérée, aboutit à la fibrose péri-capsulaire et accélère la déminéralisation.
Syndrome crânio-cervical de BARON. Baisse de vision
Un traumatisme cervical entre l’occiput et D4 peut entraîner une baisse de vision par manque de coordination visuelle de fusion.
Traumatisme crânien.
Le syndrome subjectif post-commotionnel survient dans 50 % des cas indépendamment de l’ampleur du traumatisme.
Le whiplash injury.
Les patients qui en ont été victime peuvent conserver des séquelles à distance faites de troubles de la concentration et de l’attention.
Les examens complémentaires sous la forme de tomographie à émission de positons permettent de mettre en évidence une hypo-perfusion pariéto-occipitale le plus souvent bilatérale.
Il s’agit par traumatisme du rachis cervical, d’une stimulation des afférences sensitives du système trijéminé sur la circulation cérébrale, comparable aux troubles de la perfusion décrits dans la migraine avec aura.
L’examen électro-nystagmographique et le whiplash injury.
L’examen électro-nystagmographique montre l’existence d’un nystagmus souvent bilatéral qui, lorsqu’il existe, est d’une très grande valeur médico-légale.
Adaptation posturale
L’impotence douloureuse d’un membre traumatisé pour une raison quelconque au niveau proximal ou distal, provoque une manœuvre d’évitement en flexion retentissant par adaptation posturale au niveau du tronc.
L’activité électrique étant proportionnelle à la charge, l’amyotrophie est immédiatement secondaire et entraîne à son tour une modification de l’appui créant un cercle vicieux entre la douleur, le signal médullaire et la charge portant sur la jambe.
Toutes les lésions rhumatologiques, traumatologiques inflammatoires infectieuses, tumorales, aiguës ou chroniques, axiales ou périphériques peuvent s’accompagner de contractures engendrant le cercle vicieux de l’adaptation posturale douloureuse.
L’atteinte fonctionnelle musculaire est un phénomène constant et ubiquitaire dans les manifestations douloureuses neuro-rhumatologiques constituant en fait le phénomène physiopathologique de base, causal de la douleur, sur lequel tous les paramètres environnementaux viendront s’impacter.
Le muscle est le primum movens de tous les phénomènes douloureux réputés ostéo-articulaires ou tendinopathiques.
Ce mécanisme de base de toute douleur axiale ou périphérique de l’appareil locomoteur est susceptible d’être modifié en agissant sur la constante que constitue le tonus musculaire, invariablement modifié, par une action mécanique sur le continuum tendino musculaire responsable de la mobilité articulaire ou de son blocage.
Tout part et tout se termine au niveau musculaire, plaque tournante de la physiologie et de la pathologie locomotrice, où aboutit la commande par l’influx nerveux, départ de l’influx nociceptif, continuité par le tendon d’insertion avec l’os et cible privilégiée de toutes les possibilités thérapeutiques
Causes organiques de syndromes dépressifs.
Parmi les causes iatrogènes, générales, endocriniennes, les causes neurologiques et spécialement le syndrome subjectif des traumatisés crâniens est dans les suites d’un TC une cause fréquente de syndrome dépressif de cause organique.
Les autres symptômes méconnus Fracture du malaire.
Elle est souvent méconnue, la principale cause étant constituée par des accidents domestiques et la déformation le plus souvent masquée par des réactions œdémato-ecchymotiques précoces, l’attention doit être attirée par un hématome en monocle, une hypoesthésie dans le territoire du nerf sous-orbitaire, une limitation de l’ouverture buccale ou une diplopie.
Le syndrome vibratoire main-bras.
La transmission à la main et au bras des vibrations produites par des outils vibrants induit des effets nocifs sur la micro-circulation, le système nerveux périphérique et le système musculo-squelettique.
La détection précoce repose sur la mise en évidence de l’atteinte vasculaire qui est en général précoce.
La tactilométrie digitale permet de mesurer des séries de perceptions vibro-tactiles.
Elle possède un caractère discriminant à un stade précoce de l’atteinte clinique.
Le syndrome de CYRIAX
C’est une subluxation de l’extrémité antérieure des 8ème,9ème ou 10ème côtes à la suite d’un traumatisme lésant leurs attaches fibreuses, décrites dès 1919.
Le diagnostic est clinique affirmé par la manœuvre de crochetage sur le patient en décubitus dorsal : la traction du gril costal vers le haut par les doigts en crochet de l’examinateur reproduisent la douleur, liée au pincement du nerf intercostal entre deux cartilages costaux
La douleur se propage par la racine sensitive vers la chaîne sympathique et les plexus cardiaques, solaires, et hypogastriques, lesquels possèdent des branches à destinée viscérale expliquant les douleurs abdominales
La fréquence du syndrome de CYRIAX est de 1 % des malades hospitalisés dans les services de maladies digestives.
Fracture de fatigue.
Ou maladie de PAUZAT (J.E.) qui l’a décrite, avant la découverte des rayons X)
C’est une maladie d’adaptation de l’os à l’effort caractérisé par une exagération du processus physiologique du remodelage osseux en relation avec une activité physique inhabituelle répétée et intense.
Traumatisme médullaire.
En cas de déplacement rachidien, il existe une section ou une compression médullaire et, en l’absence de déplacement, une compression aiguë et brève par impact transitoire avec extension lésionnelle anatomique et biochimique par ischémie.
Les acquis de la physiopathologie des traumatismes Les réactions musculaires Les myalgies traumatiques.
Elles intéressent les muscles thoraciques accessoires et intercostaux après une activité musculaire excessive ou inhabituelle.
Syndrome de loge.
Une augmentation de pression dans un espace limité compromet la circulation et la fonction des tissus situés à l’intérieur de ce compartiment.
La loge musculaire est entourée d’une enveloppe ostéo-aponévrotique.
Les tissus musculaires et nerveux y verront donc leur fonction entravée lorsque la pression dépassera une valeur-seuil.
Il existe une forme aiguë et une forme chronique, le syndrome d’ischémie musculaire d’effort.
L’exercice musculaire est responsable d’une augmentation du volume musculaire de l’ordre de 20 à 30 % par rapport au volume initial.
La loge étant inextensible va être le siège d’une augmentation de pression qui mécaniquement ou par voie réflexe diminuera la perfusion musculaire avec diminution de retour veineux, le travail musculaire continuant, l’anoxie cellulaire augmente entraînant une ischémie douloureuse.
Soléaire chez les coureurs à pied
Il s’insère sur son arcade fibreuse en haut et prolonge cette insertion jusque sur le bord interne du tibia au début de la malléole interne.
Lors d’un mouvement de valgus de l’arrière pied, se produit un étirement des fibres d’insertion interne.
Le fléchisseur commun des orteils travaille en synergie avec le triceps pour l’agrippement et l’hypertrophie du tendon interne du soléaire contribue par la compression exercée sur le fléchisseur commun des orteils, à provoquer une ischémie nécrosante alors qu’il se trouve dans un état d’hyper-sollicitation.
ERIKSSON & WALLENSTEIN émettent l’hypothèse qu’il s’agisse d’un syndrome hyper-pression de loge du compartiment postérieur profond que la fasciotomie améliore 5 fois sur 7.
Une fracture de fatigue peut être l’aboutissement final du processus si les mesures adéquates ne sont pas prises.
Pression intra-discale ;
Chez un sujet debout, la mise en hyperlordose active fait passer la Pression Intra-Discale (PID), de 4,5 bars à 6,1 bars.
A partir du procubitus, elle passe de 2à 7.
Un effort de toux susceptible de provoquer un blocage lombaire aigu correspond à une PID supérieure à 10 bars.
Troubles musculo-squelettiques.
Les TMS par mouvements répétitifs appelés syndromes du tennis elbow du travail sont la 1ère cause de maladie professionnelle en France ainsi que la 1ère cause d’absentéisme dans les entreprises.
Traumatisme.
Son rôle déclenchant est connu dans certaines polyarthrites rhumatoïdes dans la genèse des arthrites réactionnelles et de la spondylarthrite ankylosante, de la crise de goutte, la chondrocalcinose et la coxarthrose dans 2 % des cas
Périarthrite scapulo-humérale( PSH.)
Une douleur de l’articulation de l’épaule peut causer un spasme musculaire aboutissant au blocage.
Non traité, il peut en résulter une capsulite adhérente de l’articulation de l’épaule.
La limitation du mouvement due à la douleur, quelle que soit l’articulation considérée, aboutit à la fibrose péri-capsulaire et accélère la déminéralisation.
Contracture volontaire dans un but antalgique,
Une lésion douloureuse va entraîner pour limiter la mobilisation articulaire et l’aggravation des lésions, une contracture volontaire dans un but antalgique, qui évolue secondairement vers une contracture réflexe algique par l’intermédiaire du réflexe myotatique. C’est un processus auto-entretenu qui est sujet à des dysrégulations, en cas d’influx nociceptifs. L’activité tonique des muscles des membres et l’amplitude des mouvements articulaires est régulée par l’intermédiaire de boucles rétroactives. |
Enthèse ;
Il existe 4 zones : tendineuse, fibro-cartilagineuse, fibro-cartilagineuse calcifiée, osseuse, avec le prolongement des fibres de SHARPEY .
Elle est histologiquement régulière chez le jeune, puis se désorganise avec des irrégularités, des spicules osseux, des logettes colonisées par des éléments cellulaires, et une dégénérescence de la substance fondamentale.
Les enthésopathies sont plus fréquentes au niveau du calcaneum et de la tubérosité tibiale antérieure mais peuvent atteindre le rachis.
Leur fréquence est de 65 % dans la SPA, et de 80 % dans le syndrome de REITER.
L’ossification musculaire
C’est un phénomène connu chez les patients comateux ou paralysés.
Maladie de l’homme de pierre.
La prévalence de cette maladie rarissime est de 1 pour 2 000 000 ; il en existe 35 cas en France.
Les poussées ossifiantes sont spontanées ou liées à des traumatismes locaux ce qui interdit les biopsies.
Les tentatives pour retirer les inclusions osseuses musculaires déclenchent une aggravation locale et une poussée d’ossification dans le muscle controlatérale.
La transmission serait autosomique dominante impliquant les Bonde Morphogenetic Proteines.
Ostéome après pose de prothèse totale de hanche (PTH)
Les ossifications périprothétiques représentent une complication mineure survenant dans 6 à 30 % des cas.
Elles sont de même nature histologiques que celles des myosites ossifiantes et des para-ostéo-arthropathies neurologiques, siègent dans les muscles et apparaissent entre le 10ème jour et le 3ème mois.
La classification de BROOKER va du degré 0 sans ossification au degré 4 de l’ankylose complète.
Hématome calcifié
En cas de collection hématique intramusculaire, la sollicitation précoce du muscle blessé, que ce soit par la reprise prématurée des activités physiques, ou par des massages intempestifs, favorise la constitution d’un hématome calcifié notamment lorsque la localisation traumatique est le quadriceps.
Remodelage osseux.
La leptine agit sur le poids et la fonction gonadique et sur l’os en inhibant la formation osseuse à travers l’hypothalamus.
Cette découverte chez la souris du fait du remodelage osseux n’est pas un processus autarcique mais se fait sous la tutelle du cerveau.
L’obésité protège de la perte osseuse et suggère l’existence de substances contrôlant en même temps la fonction gonadique, le poids et la masse osseuse.310
La maladie de KÜMMELL-VERNEUIL
est une anomalie rare post-traumatique du rachis connue depuis un siècle avec apparition d’une scoliose et d’une voussure quelques mois ou années après un traumatisme sévère du rachis.
Hyper-extension cervicale
5 cas d’AVC ischémique, transitoire pour 2 d’entre eux, définitif pour 3, touchant la fosse postérieure du crâne, ont été rapporté au cours du shampooing.
Une angiographie IRM permettait dans un cas de visualiser une occlusion de la jonction des artères vertébrales devant l’articulation atloïdo-occipitale.
Il peut s’agir également de petits embols favorisés par, outre le défaut de circulation collatérale, une spondylose cervicale, l’athérosclérose, la brutalité des mouvements appliquée à la tête.
Rachis cervical traumatique.
L’atteinte est évoquée de principe, lorsqu’il existe une modification initiale de la conscience, qui prive de la plainte fonctionnelle ou lorsqu’il existe une insuffisance présumée de l’examen clinique initial si l’attention a été focalisée par une lésion mettant en jeu le pronostic vital.
Etiologie
Toutes les lésions rhumatologiques ou traumatologiques qu’elles soient aiguës ou chroniques, axiales ou périphériques peuvent s’accompagner de contractures, tout comme les maladies infectieuses inflammatoires ou tumorales.
Cicatrice pathologique
Une cicatrice hypertrophique, rétractée ou chéloïde par les voies polysynaptiques envoie des messages à partir de l’étirement de ses extérocepteurs à travers essentiellement au niveau métamérique, la voie de la boucle gamma aux moto-neurones qui augmentent le tonus musculaire afin d’essayer, en vain de détendre la partie relativement contracturée par rapport aux tissus environnants.
Les réactions neurologiques Algodystrophie
Le mécanisme physiopathologique comporte une réponse vaso-constrictive réflexe à un stimulus sensoriel chronique.
Les influx nociceptifs atteignent la zone végétative de la moelle, mettent en jeu des neurones d’association qui diffusent l’excitation à plusieurs étages, la réponse chemine par les fibres sympathiques de la racine antérieure, le passage étant assuré par les rameaux communicants blancs.
Après synapse, avec plusieurs fibres post-ganglionnaires, l’influx gagne par les rameaux communicants gris les nerfs mixtes des membres pour exercer une action vasomotrice.
Les phénomènes algodystrophiques créent eux-mêmes des influx nociceptifs expliquant l’auto-entretien algodystrophique alors même que le phénomène initiateur peut avoir disparu.
Phénomène de RAYNAUD
Les traumatismes spécialement professionnels par micro-traumatismes locaux, et engins vibrants sont susceptibles d’entraîner des phénomènes de RAYNAUD secondaires.
Le K.O. du boxeur.
Les centres de l’équilibre sont violemment perturbés, le cerveau heurte la face interne de la boîte crânienne, le cervelet et le bulbe rachidien coupés des centres d’équilibre n’assurent plus le contrôle du tonus musculaire ni la coordination des mouvements.
Il peut se traduire ne brève perte de conscience et un œdème cérébral.
Dissection de l’artère vertébrale
Un cas décrit après une séance de Space Mountain en 1995.
La classification de FRANKE des déficits neurologiques, comprend 5 degrés de gravité.
· A correspond à une lésion sensitivo-motrice complète
· B correspond à la persistance d’une sensibilité sous lésionnelle
· C correspond à l’existence d’une motricité sous lésionnelle inutilisable fonctionnellement
· D correspond à l’existence d’une motricité sous lésionnelle utilisable fonctionnellement
· E correspond à la récupération complète du déficit sous lésionnel
La fréquence de ces traumatismes sportifs est de 7,3 % des paraplégies traumatiques.
Modèle mathématique de la tête en cas de traumatisme.
Il a été réalisé par le laboratoire des systèmes biomécaniques de l’institut de mécanique des fluides de Strasbourg. Les calculs montrent que la tête est un système capable de vibrer à deux fréquences principales :
· L’une autour de 100 Hz correspond aux déplacements du cerveau à l’intérieur de la boîte crânienne
· L’autre à 700 Hz, est liée à la déformation du crâne
La Ière se décompose elle-même en trois vibrations selon les axes.
Pour un choc court de 4 millisecondes, d’énergie 13 joules, le déplacement relatif du cerveau et du crâne atteint 1,5 mm dans la région du dôme.
ALZHEIMER
Cette maladie caractérisée par le dépôt de plaques de protéine bêta - amyloïde cérébrales trouve une origine dans un traumatisme crânien grave dans 2 à 20 % des cas.
Les lésions ostéo-articulaires T Drop
C’est une triple lésion avec en avant un tout petit fragment osseux au milieu des lésions du corps vertébral et en arrière d’énormes lésions ligamentaires.
Le mouvement de flexion ou de déflexion cervicale engendre un entrecroisement des ondes de choc, lié à la décélération qui agit sur les colloïdes cérébraux et des micro-lésions apparaissent.
La traction brutale par la tige du bulbe rachidien sur les formations de la base du crâne ou la traction de la moelle par les racines à l’intérieur du canal cervical.
Luxation d’épaule
L’anesthésie du moignon de l’épaule signe une atteinte du nerf circonflexe.
L’atteinte du plexus brachial provoque une anesthésie globale et une paralysie massive du membre supérieur.
· La technique de réduction nécessite que le patient soit assis en travers d’une chaise à dossier haut, l’épaule reposant sur un oreiller placé entre le thorax et le dossier de la chaise, la main en supination sur l’épaule de l’opérateur qui est accroupie. La réduction consiste à exercer une traction vers le bas l’autre main dans le creux de l’aisselle accompagnant la tête humérale dans son déplacement, la réintégration se traduit par un ressaut avec claquement.
· La technique d’HIPPOCRATE sur le patient en décubitus dorsal, consiste à exercer une traction dans l’axe, un pied dans l’aisselle.
· Une variante de la 1ère se pratique en faisant tenir un seau que l’on remplit progressivement d’eau.
·
Pathologie mécanique de l’épaule.
Une radio des deux épaules met en évidence des calcifications bilatérales alors même souvent que le côté non concerné par la crise n’a jamais été douloureux.
L’épaule gelée après un traumatisme alors souvent qu’il n’a pas été remarqué par l’intéressé.
Les clichés n’apportent comme renseignement, qu’une ascension de la tête humérale.
Tendon
Constitué de fibres de collagène, il perd de l’élasticité avec l’âge et présente une jonction myotendineuse et une jonction ostéo-tendineuse ou enthèse où le tendon pénètre l’os par les fibres de SHARPEY qui lui transmettent la force.
Blocage méniscal.
Rare, il est typique d’une atteinte méniscale en anse de seau et se caractérise par un défaut d’extension de la jambe de 30° environ alors que la flexion reste libre.
La manœuvre de déblocage se pratique sur le patient en décubitus dorsal, le genou en flexion complète, la hanche à angle droit. La main gauche du praticien maintient le genou pendant que la droite empaume le talon et ouvre le compartiment interne par une abduction et une rotation externe du segment jambier.
Le genou est étendu subitement en plaçant la jambe en rotation interne.
Si le blocage intéresse le ménisque externe, c’est le compartiment externe qui est ouvert par adduction.
Fracture du rocher
Elle représente 4 % des traumatismes crâniens
L’atteinte vestibulaire existe dans 10 à 20 % des cas, chez le sujet conscient, c’est un syndrome labyrinthique périphérique destructif.
Elle n’a pas de traduction chez le comateux.
La paralysie faciale peut être immédiate ou secondaire.
Tendinopathies iatrogènes
Essentiellement liées aux Fluoroquinolones, elles nécessitent la participation d’un facteur mécanique dans la mesure où leur siège de prédilection est le tendon d’ACHILLE soumis à des contraintes d’étirement particulièrement importantes et répétées.
Mouvements répétitifs
L’hyper-sollicitation des membres par des mouvements répétitifs peut léser les tendons qui mobilisent les articulations actives en créant des tendinites, des téno-synovites, des téno-périostites, mais aussi les nerfs qui croisent ces articulations dans des défilés inextensibles en créant des syndromes canalaires.
O.D.U.E.
Les Occupational Disorders of the Upper Extremities touchent certains milieu professionnel comme les informaticiens et les musiciens et sont la rançon des travaux répétitifs sollicitant exclusivement un certain groupe musculaire. Les conséquences musculaires.
Les lésions du cartilage articulaire.
Elles sont liées chez le sportif à des problèmes mécaniques par répétition des charges et leur intensité.
Le spondylolisthésis.
50 % des spondylolyses ne s’accompagnent pas de spondylolisthésis.
Le glissement se produit pour trouver un équilibre sagittal correct.
Le spondylolisthésis congénital est exceptionnel, par agénésie des facettes articulaires du sacrum.
Le glissement antérieur de la vertèbre chez le jeune peut aussi être rapporté à une élongation exceptionnelle de la pars inter articularis.
Il existe donc une auto-aggravation des conséquences du spondylolisthésis en dehors du rachis lombo-sacré.
L’hyperlordose est un artifice de compensation dans le spondylolisthésis favorisée par l’étirement des muscles spinaux avec rattrapage dynamique de la verticalisation de L4 et L5.
La rétroversion sacrée est responsable d’une ante-projection, majorée des hanches, qui a pour conséquences en orthostatisme, leur hyper-extension relative.
Cette position des hanches a un effet d’entraînement sur le psoas, qui fléchit le rachis et augmente de plus la lordose lombaire.
Le bras de levier des muscles grand fessier et ischio-jambier qui sont extenseurs du rachis, et celui des muscles pelvi-trochantériens diminuent du fait de la rétroversion du bassin et de l’hyper-extension relative des hanches, entraînant une rétraction avec contracture de ces muscles, ce qui diminue la rotation interne, la flexion de la hanche et l’extension du genou.
Il existe 4 zones : tendineuse, fibro-cartilagineuse, fibro-cartilagineuse calcifiée, osseuse, avec le prolongement des fibres de SHARPEY .
Elle est histologiquement régulière chez le jeune, puis se désorganise avec des irrégularités, des spicules osseux, des logettes colonisées par des éléments cellulaires, et une dégénérescence de la substance fondamentale.
Les enthésopathies sont plus fréquentes au niveau du calcaneum et de la tubérosité tibiale antérieure mais peuvent atteindre le rachis.
Leur fréquence est de 65 % dans la SPA, et de 80 % dans le syndrome de REITER.
L’ossification musculaire
C’est un phénomène connu chez les patients comateux ou paralysés.
Maladie de l’homme de pierre.
La prévalence de cette maladie rarissime est de 1 pour 2 000 000 ; il en existe 35 cas en France.
Les poussées ossifiantes sont spontanées ou liées à des traumatismes locaux ce qui interdit les biopsies.
Les tentatives pour retirer les inclusions osseuses musculaires déclenchent une aggravation locale et une poussée d’ossification dans le muscle controlatérale.
La transmission serait autosomique dominante impliquant les Bonde Morphogenetic Proteines.
Ostéome après pose de prothèse totale de hanche (PTH)
Les ossifications périprothétiques représentent une complication mineure survenant dans 6 à 30 % des cas.
Elles sont de même nature histologiques que celles des myosites ossifiantes et des para-ostéo-arthropathies neurologiques, siègent dans les muscles et apparaissent entre le 10ème jour et le 3ème mois.
La classification de BROOKER va du degré 0 sans ossification au degré 4 de l’ankylose complète.
Hématome calcifié
En cas de collection hématique intramusculaire, la sollicitation précoce du muscle blessé, que ce soit par la reprise prématurée des activités physiques, ou par des massages intempestifs, favorise la constitution d’un hématome calcifié notamment lorsque la localisation traumatique est le quadriceps.
Remodelage osseux.
La leptine agit sur le poids et la fonction gonadique et sur l’os en inhibant la formation osseuse à travers l’hypothalamus.
Cette découverte chez la souris du fait du remodelage osseux n’est pas un processus autarcique mais se fait sous la tutelle du cerveau.
L’obésité protège de la perte osseuse et suggère l’existence de substances contrôlant en même temps la fonction gonadique, le poids et la masse osseuse.310
La maladie de KÜMMELL-VERNEUIL
est une anomalie rare post-traumatique du rachis connue depuis un siècle avec apparition d’une scoliose et d’une voussure quelques mois ou années après un traumatisme sévère du rachis.
Hyper-extension cervicale
5 cas d’AVC ischémique, transitoire pour 2 d’entre eux, définitif pour 3, touchant la fosse postérieure du crâne, ont été rapporté au cours du shampooing.
Une angiographie IRM permettait dans un cas de visualiser une occlusion de la jonction des artères vertébrales devant l’articulation atloïdo-occipitale.
Il peut s’agir également de petits embols favorisés par, outre le défaut de circulation collatérale, une spondylose cervicale, l’athérosclérose, la brutalité des mouvements appliquée à la tête.
Rachis cervical traumatique.
L’atteinte est évoquée de principe, lorsqu’il existe une modification initiale de la conscience, qui prive de la plainte fonctionnelle ou lorsqu’il existe une insuffisance présumée de l’examen clinique initial si l’attention a été focalisée par une lésion mettant en jeu le pronostic vital.
Etiologie
Toutes les lésions rhumatologiques ou traumatologiques qu’elles soient aiguës ou chroniques, axiales ou périphériques peuvent s’accompagner de contractures, tout comme les maladies infectieuses inflammatoires ou tumorales.
Cicatrice pathologique
Une cicatrice hypertrophique, rétractée ou chéloïde par les voies polysynaptiques envoie des messages à partir de l’étirement de ses extérocepteurs à travers essentiellement au niveau métamérique, la voie de la boucle gamma aux moto-neurones qui augmentent le tonus musculaire afin d’essayer, en vain de détendre la partie relativement contracturée par rapport aux tissus environnants.
Les réactions neurologiques Algodystrophie
Le mécanisme physiopathologique comporte une réponse vaso-constrictive réflexe à un stimulus sensoriel chronique.
Les influx nociceptifs atteignent la zone végétative de la moelle, mettent en jeu des neurones d’association qui diffusent l’excitation à plusieurs étages, la réponse chemine par les fibres sympathiques de la racine antérieure, le passage étant assuré par les rameaux communicants blancs.
Après synapse, avec plusieurs fibres post-ganglionnaires, l’influx gagne par les rameaux communicants gris les nerfs mixtes des membres pour exercer une action vasomotrice.
Les phénomènes algodystrophiques créent eux-mêmes des influx nociceptifs expliquant l’auto-entretien algodystrophique alors même que le phénomène initiateur peut avoir disparu.
Phénomène de RAYNAUD
Les traumatismes spécialement professionnels par micro-traumatismes locaux, et engins vibrants sont susceptibles d’entraîner des phénomènes de RAYNAUD secondaires.
Le K.O. du boxeur.
Les centres de l’équilibre sont violemment perturbés, le cerveau heurte la face interne de la boîte crânienne, le cervelet et le bulbe rachidien coupés des centres d’équilibre n’assurent plus le contrôle du tonus musculaire ni la coordination des mouvements.
Il peut se traduire ne brève perte de conscience et un œdème cérébral.
Dissection de l’artère vertébrale
Un cas décrit après une séance de Space Mountain en 1995.
La classification de FRANKE des déficits neurologiques, comprend 5 degrés de gravité.
· A correspond à une lésion sensitivo-motrice complète
· B correspond à la persistance d’une sensibilité sous lésionnelle
· C correspond à l’existence d’une motricité sous lésionnelle inutilisable fonctionnellement
· D correspond à l’existence d’une motricité sous lésionnelle utilisable fonctionnellement
· E correspond à la récupération complète du déficit sous lésionnel
La fréquence de ces traumatismes sportifs est de 7,3 % des paraplégies traumatiques.
Modèle mathématique de la tête en cas de traumatisme.
Il a été réalisé par le laboratoire des systèmes biomécaniques de l’institut de mécanique des fluides de Strasbourg. Les calculs montrent que la tête est un système capable de vibrer à deux fréquences principales :
· L’une autour de 100 Hz correspond aux déplacements du cerveau à l’intérieur de la boîte crânienne
· L’autre à 700 Hz, est liée à la déformation du crâne
La Ière se décompose elle-même en trois vibrations selon les axes.
Pour un choc court de 4 millisecondes, d’énergie 13 joules, le déplacement relatif du cerveau et du crâne atteint 1,5 mm dans la région du dôme.
ALZHEIMER
Cette maladie caractérisée par le dépôt de plaques de protéine bêta - amyloïde cérébrales trouve une origine dans un traumatisme crânien grave dans 2 à 20 % des cas.
Les lésions ostéo-articulaires T Drop
C’est une triple lésion avec en avant un tout petit fragment osseux au milieu des lésions du corps vertébral et en arrière d’énormes lésions ligamentaires.
Le mouvement de flexion ou de déflexion cervicale engendre un entrecroisement des ondes de choc, lié à la décélération qui agit sur les colloïdes cérébraux et des micro-lésions apparaissent.
La traction brutale par la tige du bulbe rachidien sur les formations de la base du crâne ou la traction de la moelle par les racines à l’intérieur du canal cervical.
Luxation d’épaule
L’anesthésie du moignon de l’épaule signe une atteinte du nerf circonflexe.
L’atteinte du plexus brachial provoque une anesthésie globale et une paralysie massive du membre supérieur.
· La technique de réduction nécessite que le patient soit assis en travers d’une chaise à dossier haut, l’épaule reposant sur un oreiller placé entre le thorax et le dossier de la chaise, la main en supination sur l’épaule de l’opérateur qui est accroupie. La réduction consiste à exercer une traction vers le bas l’autre main dans le creux de l’aisselle accompagnant la tête humérale dans son déplacement, la réintégration se traduit par un ressaut avec claquement.
· La technique d’HIPPOCRATE sur le patient en décubitus dorsal, consiste à exercer une traction dans l’axe, un pied dans l’aisselle.
· Une variante de la 1ère se pratique en faisant tenir un seau que l’on remplit progressivement d’eau.
·
Pathologie mécanique de l’épaule.
Une radio des deux épaules met en évidence des calcifications bilatérales alors même souvent que le côté non concerné par la crise n’a jamais été douloureux.
L’épaule gelée après un traumatisme alors souvent qu’il n’a pas été remarqué par l’intéressé.
Les clichés n’apportent comme renseignement, qu’une ascension de la tête humérale.
Tendon
Constitué de fibres de collagène, il perd de l’élasticité avec l’âge et présente une jonction myotendineuse et une jonction ostéo-tendineuse ou enthèse où le tendon pénètre l’os par les fibres de SHARPEY qui lui transmettent la force.
Blocage méniscal.
Rare, il est typique d’une atteinte méniscale en anse de seau et se caractérise par un défaut d’extension de la jambe de 30° environ alors que la flexion reste libre.
La manœuvre de déblocage se pratique sur le patient en décubitus dorsal, le genou en flexion complète, la hanche à angle droit. La main gauche du praticien maintient le genou pendant que la droite empaume le talon et ouvre le compartiment interne par une abduction et une rotation externe du segment jambier.
Le genou est étendu subitement en plaçant la jambe en rotation interne.
Si le blocage intéresse le ménisque externe, c’est le compartiment externe qui est ouvert par adduction.
Fracture du rocher
Elle représente 4 % des traumatismes crâniens
L’atteinte vestibulaire existe dans 10 à 20 % des cas, chez le sujet conscient, c’est un syndrome labyrinthique périphérique destructif.
Elle n’a pas de traduction chez le comateux.
La paralysie faciale peut être immédiate ou secondaire.
Tendinopathies iatrogènes
Essentiellement liées aux Fluoroquinolones, elles nécessitent la participation d’un facteur mécanique dans la mesure où leur siège de prédilection est le tendon d’ACHILLE soumis à des contraintes d’étirement particulièrement importantes et répétées.
Mouvements répétitifs
L’hyper-sollicitation des membres par des mouvements répétitifs peut léser les tendons qui mobilisent les articulations actives en créant des tendinites, des téno-synovites, des téno-périostites, mais aussi les nerfs qui croisent ces articulations dans des défilés inextensibles en créant des syndromes canalaires.
O.D.U.E.
Les Occupational Disorders of the Upper Extremities touchent certains milieu professionnel comme les informaticiens et les musiciens et sont la rançon des travaux répétitifs sollicitant exclusivement un certain groupe musculaire. Les conséquences musculaires.
Les lésions du cartilage articulaire.
Elles sont liées chez le sportif à des problèmes mécaniques par répétition des charges et leur intensité.
Le spondylolisthésis.
50 % des spondylolyses ne s’accompagnent pas de spondylolisthésis.
Le glissement se produit pour trouver un équilibre sagittal correct.
Le spondylolisthésis congénital est exceptionnel, par agénésie des facettes articulaires du sacrum.
Le glissement antérieur de la vertèbre chez le jeune peut aussi être rapporté à une élongation exceptionnelle de la pars inter articularis.
Il existe donc une auto-aggravation des conséquences du spondylolisthésis en dehors du rachis lombo-sacré.
L’hyperlordose est un artifice de compensation dans le spondylolisthésis favorisée par l’étirement des muscles spinaux avec rattrapage dynamique de la verticalisation de L4 et L5.
La rétroversion sacrée est responsable d’une ante-projection, majorée des hanches, qui a pour conséquences en orthostatisme, leur hyper-extension relative.
Cette position des hanches a un effet d’entraînement sur le psoas, qui fléchit le rachis et augmente de plus la lordose lombaire.
Le bras de levier des muscles grand fessier et ischio-jambier qui sont extenseurs du rachis, et celui des muscles pelvi-trochantériens diminuent du fait de la rétroversion du bassin et de l’hyper-extension relative des hanches, entraînant une rétraction avec contracture de ces muscles, ce qui diminue la rotation interne, la flexion de la hanche et l’extension du genou.
Le réflexe myotatique Ce terme proposé par SHERRINGTON , caractérise la contracture réflexe d’un muscle induite par son étirement. Il l’a décrit en 1902 en découvrant la boucle gamma, et a parlé «du sens musculaire ». Le réflexe myotatique consiste en une contraction réflexe d’un muscle lors de son propre étirement. Le réflexe myotatique présente un temps de latence très court qui ne dépend pas de l’intensité de la stimulation. Il est infatigable. L’arc réflexe est formé de fibres proprioceptives en relation synaptique directe avec des moto-neurones alpha dans la corne antérieure du même étage. Il s’agit d’un réflexe segmentaire monosynaptique Il peut être modulé au niveau segmentaire par des muscles agonistes ou antagonistes inhibiteurs. Un inter-neurone inhibiteur ou stimulateur fait participer les influences supra-segmentaires. Il s’agit alors d’une modification poly-synaptique. L’acheminement des informations à travers le relais des inter-neurones provient des autres propriocepteurs : · RUFFINI : sensibles à l’étirement · MEISNER, KRAUSE, GOLGI-MAZZONI, PACCINI sensibles à la pression · GOLGI : corpuscule fuselée · MERKEL corpuscule non encapsulé |
Le réflexe myotatique est un réflexe segmentaire monosynaptique
Stimulation subliminaire
Une caractéristique de la stimulation subliminaire c’est à dire non suivie de réponse motrice, est que si elle se répète, elle finit par déclencher le réflexe.
GRANIT a défini l’anse périphérique gamma comme étant constitué par le motoneurone gamma, la fibre efférente gamma, les fibres musculaires intra-fusales, les récepteurs annulo-spiralés, les fibres afférentes Ia, le moto neurone alpha.
Une caractéristique de la stimulation subliminaire c’est à dire non suivie de réponse motrice, est que si elle se répète, elle finit par déclencher le réflexe.
GRANIT a défini l’anse périphérique gamma comme étant constitué par le motoneurone gamma, la fibre efférente gamma, les fibres musculaires intra-fusales, les récepteurs annulo-spiralés, les fibres afférentes Ia, le moto neurone alpha.
Flèche f normale 18 à 22mm Indice de renversement ir normal de 0 à 25 mm Angle lombo sacré LS Normal Pour DE SEZE >ou =140° Pour BUCHS >ou =135° Hyperlaxité Elle se présente comme une entité nosologique autonome. Les critères en ont été définis tout d’abord par CARTER C. & WILKINSON J. en 1964, puis par, BEIGHTON P. & Coll. en 1973. · Extension du médius ou de l’auriculaire supérieure à 90 ° du plan de la main posée à plat sur la table. · Mise en contact passive du pouce avec l’avant bras, poignet fléchi · hyper-extension passive du coude supérieur à 10° · Hyper-extension passive du genou supérieur à 10° · Flexion du tronc genou raide permettant de toucher le sol avec les mains à plat · Un score supérieur à 3 items permet le diagnostic. Elle existe chez 5 % des adultes jeunes, et davantage chez les Indiens et les Africains ; En raison des attitudes extra-physiologiques qu’elle permet ou entraîne, elle est responsable de syndrome canalaire carpien ou tarsien. Certaines manifestations rachidiennes en sont facilitées comme les scolioses et hyperlordoses douloureuses, les accidents discaux et spondylolisthésis. L’hyper-laxité est plus fréquente chez les patients consultant pour arthrose .324 |
La mesure radiographique de la lordose lombaire
Dans le muscle au repos
Dans le muscle au repos, le fuseau neuro-musculaire ne maintient à un état de tension légère appelée tonus fusorial ;
Il envoie des stimuli qui influent sur les moto-neurones alpha qui maintiennent le tonus.
Le tonus fusorial est sous le contrôle du système gamma, lui-même dépendant des centres nerveux supérieurs, spécialement de la formation réticulée du tronc cérébral où il existe au moins une aire inhibitrice et une aire facilitatrice.
L’activité neuro-musculaire en général comporte une activité électrique que l’on peut recueillir au moyen de l’EMG alors que le tonus musculaire ne donne aucune manifestation électrique et l’EMG ne retrouve aucune variation.
Dysfonction
Beaucoup d’accidents musculaires et tendineux ne sont pas fortuits mais ne sont en fait que la conséquence d’une dysfonction neuro-musculaire statodynamique.
Contractures.
Certaines théories postulent que la musculature striée est amenée à un état prolongé d’hypertonie par le conflit émotionnel chronique.
Les contractures fixent l’articulation dans la position de capacité maximale articulaire selon la loi de BONNET.
Si la contracture persiste, il se produit dans le muscle des altérations liées à son adaptation au processus qui lui a donné naissance, et il devient le siège à la fois d’une ischémie et d’une contracture supplémentaire liée à l’anoxie secondaire à l’ischémie.
Le cercle vicieux est alors entretenu et, indépendamment du processus originel, se développera soit une atrophie soit une adaptation permanente avec fibrose musculaire par remplacement de la fibre musculaire par du tissu conjonctif.
On distingue plusieurs types de contractures :
· Myostatique :
Correspondant à un raccourcissement permanent et indolore du muscle lié à l’immobilisation
· Métabolique :
Qui est un raccourcissement musculaire ne générant pas de potentiel d’action
· Myotatique :
Chronique lié à l’exagération d’un réflexe monosynaptique.
· Antalgique :
Par posture anormale visant à atténuer la douleur avec mise en jeu d’un réflexe poly-synaptique.
Instabilité vertébrale.
Ce concept est à rapprocher du DIM de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est attesté par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325
L’un des rôles somatiques essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise en apesanteur sur un plan.
Dans les expérimentations effectuées en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux, la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du tonus musculaire, avec retour ad ante très rapide lors du retour en atmosphère soumise à la gravité.
Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la conséquence des lombalgies.
Les données de l’imagerie moderne notamment TDM et IRM objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.
Dyscinexie
C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs conséquences présentées par un complexe cinétique persistant alors même que la contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte est essentiellement une contracture musculaire.
Dans le muscle au repos, le fuseau neuro-musculaire ne maintient à un état de tension légère appelée tonus fusorial ;
Il envoie des stimuli qui influent sur les moto-neurones alpha qui maintiennent le tonus.
Le tonus fusorial est sous le contrôle du système gamma, lui-même dépendant des centres nerveux supérieurs, spécialement de la formation réticulée du tronc cérébral où il existe au moins une aire inhibitrice et une aire facilitatrice.
L’activité neuro-musculaire en général comporte une activité électrique que l’on peut recueillir au moyen de l’EMG alors que le tonus musculaire ne donne aucune manifestation électrique et l’EMG ne retrouve aucune variation.
Dysfonction
Beaucoup d’accidents musculaires et tendineux ne sont pas fortuits mais ne sont en fait que la conséquence d’une dysfonction neuro-musculaire statodynamique.
Contractures.
Certaines théories postulent que la musculature striée est amenée à un état prolongé d’hypertonie par le conflit émotionnel chronique.
Les contractures fixent l’articulation dans la position de capacité maximale articulaire selon la loi de BONNET.
Si la contracture persiste, il se produit dans le muscle des altérations liées à son adaptation au processus qui lui a donné naissance, et il devient le siège à la fois d’une ischémie et d’une contracture supplémentaire liée à l’anoxie secondaire à l’ischémie.
Le cercle vicieux est alors entretenu et, indépendamment du processus originel, se développera soit une atrophie soit une adaptation permanente avec fibrose musculaire par remplacement de la fibre musculaire par du tissu conjonctif.
On distingue plusieurs types de contractures :
· Myostatique :
Correspondant à un raccourcissement permanent et indolore du muscle lié à l’immobilisation
· Métabolique :
Qui est un raccourcissement musculaire ne générant pas de potentiel d’action
· Myotatique :
Chronique lié à l’exagération d’un réflexe monosynaptique.
· Antalgique :
Par posture anormale visant à atténuer la douleur avec mise en jeu d’un réflexe poly-synaptique.
Instabilité vertébrale.
Ce concept est à rapprocher du DIM de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est attesté par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325
L’un des rôles somatiques essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise en apesanteur sur un plan.
Dans les expérimentations effectuées en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux, la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du tonus musculaire, avec retour ad ante très rapide lors du retour en atmosphère soumise à la gravité.
Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la conséquence des lombalgies.
Les données de l’imagerie moderne notamment TDM et IRM objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.
Dyscinexie
C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs conséquences présentées par un complexe cinétique persistant alors même que la contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte est essentiellement une contracture musculaire.
Dérangement Intervertébral Mineur
(ou D.I.M) La séméiologie en a été décrite pour la Ière fois en 1949, par B. JUDOVICH et W. BATES dans le traité sur les syndromes douloureux. Le DIM est une dysfonction d’origine mécanique et réflexe qui rend le segment vertébral concerné douloureux à des manœuvres de pression spécifique qui sont indolores sur un segment normal. Cette dysfonction a tendance à l’auto-entretien. Le DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif. Le DIM détermine dans un territoire corroborant celui du nerf rachidien correspondant, des manifestations réflexes qui rendent sensibles à la palpation, les tissus concernés, entraîne des modifications de la consistance de la peau et des muscles pour constituer le syndrome cellulo-périosto-myalgique segmentaire. Ces manifestations réflexes peuvent être latentes, présentent à l’examen sans être responsables de douleurs ou être actives et être le support de douleurs dorsales lombaires pseudo-viscérales ou pseudo-articulaires. |
Syndrome de PELLEGRINI-STIEDA
Il est la conséquence d’une entorse insuffisamment immobilisée, ne touche pas seulement le ligament latéral interne du genou où il est typique, mais aussi le ligament latéral externe ou la face postérieure du genou et traduit l’inflammation de l’insertion fémorale et son évolution vers une calcification partielle.
Il est la conséquence d’une entorse insuffisamment immobilisée, ne touche pas seulement le ligament latéral interne du genou où il est typique, mais aussi le ligament latéral externe ou la face postérieure du genou et traduit l’inflammation de l’insertion fémorale et son évolution vers une calcification partielle.