La céphalée posturale de tension exophorique est le mécanisme explicatif univoque des céphalées dites migraines ou migraines ophtalmiques.
La migraine ophtalmique est un syndrome caractérisé par des accès de migraine accompagnée d’un phénomène particulier, la sensation lumineuse scintillante qui grandit et ampute temporairement et partiellement le champ visuel.
Elle a comme point de départ, un spasme de convergence consécutif à un défaut de la vision binoculaire qui ne peut être diagnostiqué que par l’examen sous écran, à partir de signes indirects de perturbation de la notion spatiale.
La correction prismatique arrête les accès sans soutien médicamenteux.
La migraine ophtalmique est un syndrome caractérisé par des accès de migraine accompagnée d’un phénomène particulier, la sensation lumineuse scintillante qui grandit et ampute temporairement et partiellement le champ visuel.
Elle a comme point de départ, un spasme de convergence consécutif à un défaut de la vision binoculaire qui ne peut être diagnostiqué que par l’examen sous écran, à partir de signes indirects de perturbation de la notion spatiale.
La correction prismatique arrête les accès sans soutien médicamenteux.
Névralgies conflictuelles de la tête
Description anatomique du trijumeau
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Les territoires sensitifs du trijumeau
La névralgie du trijumeau
Il s’agit du tic douloureux de la face décrit par ANDRE en 1756, apparaissant vers l’âge de 50 ans avec une nette prépondérance féminine constituant une entité clinique définie de physiopathologie imprécise.
Il s’agit d’une douleur faciale paroxystique intermittente, unilatérale localisée à une ou plusieurs branches trijéminales dites essentielles puisque les examens tant cliniques que para-cliniques sont réputés normaux.
Il existe un déclenchement par simple effleurement d’une zone gâchette.
La douleur est favorisée par les émotions, atténuée par le repos, l’immobilité ou la chaleur.
· La théorie centrale
Attribuant la névralgie du trijumeau à une hyper-excitabilité épileptiforme du noyau du v.
Il existe des névralgies symptomatiques de lésions cent
Supposant que des agents externes agressifs sont à l’origine de lésions démyélinisantes du nerf périphérique favorisant des phénomènes de court-circuit.
Il existe des névralgies symptomatiques de lésions périphériques
Atteinte du rocher par une tumeur de la base du crâne
Neurinomes du VIII ou du V
Choléstéatome
Méningiome
Traumatisme
Crânio facial
Dentaire,
Des branches distales,
Zona,
Thrombose du sinus caverneux
Anévrisme du tronc atteinte basilaire,
· Il existe des névralgies essentielles
Fréquents conflits vasculo-nerveux par une boucle artérielle
Névralgie du trijumeau.
Des altérations des gaines de myélines des grosses fibres au niveau du ganglion de GASSER et des racines du V réalisent une désafférentation partielle qui augmente l’excitabilité d’un pool neuronal segmentaire, en faisant une douleur de désafférentation particulière.
Rôle des neurotransmetteursLa faible croissance des cheveux dans une zone très localisée du scalp après plaie au front avec conservation d’une hypoesthésie dans la région dépendant de la branche de division ophtalmique du trijumeau, région lésée, montre leur rôle dans cette croissance.
Névralgie du glossopharyngien
La névralgie essentielle du glossopharyngien est beaucoup moins fréquente que celle du trijumeau, le rapport de fréquence étant de 1 à 100.
Les phénomènes déclenchant sont la phonation avec les sons gutturaux, l’effort vocal, la déglutition des liquides froids en particulier, le bâillement, le rire, le mouchage, la protraction linguale, l’ouverture de la bouche.
La douleur est comparable à une décharge électrique.
La zone gâchette se situe à la base de la langue dans la région amygdalienne et l’irradiation se fait vers l’oreille homolatérale.
La persistance peut atteindre une minute.
Les stimulations répétées de la zone gâchette font apparaître une période réfractaire.
Les crises évoluent de quelques jours à quelques semaines.
Il existe des formes secondaires à une maladie locale comme
· Une amygdalite chronique
· Les cancers de l’hypo-pharynx, de la base de la langue, de l’amygdale et du cavum.
· Une souffrance de l’A.T.M, une lésion dentaire apicale
· Une anomalie tympanique
Il existe des formes essentielles qui peuvent se manifester par une gène pharyngée tenace isolée
Syndrome D’EAGLE.
Il est du à l’irritation du nerf glossopharyngien par l’hypertrophie d’une apophyse styloïdienne ou la calcification du ligament stylo-hyoïdien.
Il peut survenir après un traumatisme ou une chirurgie comme l’amygdalectomie.
Il donne une stylalgie isolée ou une tendinite du ligament hyoïdien.
Un cas de névralgie du glossopharyngien
Un cas de névralgie du glossopharyngien est rapporté en décembre 1993 par irritation du trajet extra-crânien par l’embout en plastique dur des écouteurs d’un baladeur.
Les embouts de stéthoscope et les prothèses auditives peuvent être mis en cause, d’après les auteurs, médecins à Portland de l’Observation.
Le facial Le nerf facial est un nerf mixte dont l’intermédiaire de WRISBERG aussi appelé VII bis, est la portion sensitive.
Il s’agit du tic douloureux de la face décrit par ANDRE en 1756, apparaissant vers l’âge de 50 ans avec une nette prépondérance féminine constituant une entité clinique définie de physiopathologie imprécise.
Il s’agit d’une douleur faciale paroxystique intermittente, unilatérale localisée à une ou plusieurs branches trijéminales dites essentielles puisque les examens tant cliniques que para-cliniques sont réputés normaux.
Il existe un déclenchement par simple effleurement d’une zone gâchette.
La douleur est favorisée par les émotions, atténuée par le repos, l’immobilité ou la chaleur.
· La théorie centrale
Attribuant la névralgie du trijumeau à une hyper-excitabilité épileptiforme du noyau du v.
Il existe des névralgies symptomatiques de lésions cent
- Sclérose en plaques
- Syndrome de WALLENBERG
- Syringobulbie
- Gliome
Supposant que des agents externes agressifs sont à l’origine de lésions démyélinisantes du nerf périphérique favorisant des phénomènes de court-circuit.
Il existe des névralgies symptomatiques de lésions périphériques
- Ostéite,
- Tumeur
Atteinte du rocher par une tumeur de la base du crâne
Neurinomes du VIII ou du V
Choléstéatome
Méningiome
Traumatisme
Crânio facial
Dentaire,
Des branches distales,
Zona,
Thrombose du sinus caverneux
Anévrisme du tronc atteinte basilaire,
· Il existe des névralgies essentielles
Fréquents conflits vasculo-nerveux par une boucle artérielle
Névralgie du trijumeau.
Des altérations des gaines de myélines des grosses fibres au niveau du ganglion de GASSER et des racines du V réalisent une désafférentation partielle qui augmente l’excitabilité d’un pool neuronal segmentaire, en faisant une douleur de désafférentation particulière.
Rôle des neurotransmetteursLa faible croissance des cheveux dans une zone très localisée du scalp après plaie au front avec conservation d’une hypoesthésie dans la région dépendant de la branche de division ophtalmique du trijumeau, région lésée, montre leur rôle dans cette croissance.
Névralgie du glossopharyngien
La névralgie essentielle du glossopharyngien est beaucoup moins fréquente que celle du trijumeau, le rapport de fréquence étant de 1 à 100.
Les phénomènes déclenchant sont la phonation avec les sons gutturaux, l’effort vocal, la déglutition des liquides froids en particulier, le bâillement, le rire, le mouchage, la protraction linguale, l’ouverture de la bouche.
La douleur est comparable à une décharge électrique.
La zone gâchette se situe à la base de la langue dans la région amygdalienne et l’irradiation se fait vers l’oreille homolatérale.
La persistance peut atteindre une minute.
Les stimulations répétées de la zone gâchette font apparaître une période réfractaire.
Les crises évoluent de quelques jours à quelques semaines.
Il existe des formes secondaires à une maladie locale comme
· Une amygdalite chronique
· Les cancers de l’hypo-pharynx, de la base de la langue, de l’amygdale et du cavum.
· Une souffrance de l’A.T.M, une lésion dentaire apicale
· Une anomalie tympanique
Il existe des formes essentielles qui peuvent se manifester par une gène pharyngée tenace isolée
Syndrome D’EAGLE.
Il est du à l’irritation du nerf glossopharyngien par l’hypertrophie d’une apophyse styloïdienne ou la calcification du ligament stylo-hyoïdien.
Il peut survenir après un traumatisme ou une chirurgie comme l’amygdalectomie.
Il donne une stylalgie isolée ou une tendinite du ligament hyoïdien.
Un cas de névralgie du glossopharyngien
Un cas de névralgie du glossopharyngien est rapporté en décembre 1993 par irritation du trajet extra-crânien par l’embout en plastique dur des écouteurs d’un baladeur.
Les embouts de stéthoscope et les prothèses auditives peuvent être mis en cause, d’après les auteurs, médecins à Portland de l’Observation.
Le facial Le nerf facial est un nerf mixte dont l’intermédiaire de WRISBERG aussi appelé VII bis, est la portion sensitive.
Le rameau auriculaire postérieur innerve les muscles du pavillon de l’oreille et le muscle occipital, anastomosé avec le plexus cervical. La branche cervico-faciale se divise en rameaux pour les muscles peauciers au-dessous de la commissure labiale après avoir suivi en la descendant, la branche montante mandibulaire de RAMSAY-HUND Le nerf intermédiaire VII bis est le contingent sensitivo-sensoriel dont les fibres proviennent de la zone de RAMSAY-HUND et du cuir chevelu rétro-auriculaire. La sensibilité gustative des 2/3 antérieur de la langue et la sensibilité superficielle de la zone cutanée de RAMSAY-HUND transitent par le nerf de WRISBERG (VII bis) |
Paralysie faciale par piqûre de tique
3 cas ont été décrits avec confirmation par sérodiagnostic, de Borrelia Burdorferi et un cas de paralysie crurale
Paralysie faciale a frigore.
La paralysie a frigore est l’étiologie la plus fréquente mais on rencontre également des paralysies faciales d’origine rare.
Dans la forme a frigore de Charles BELL ou idiopathique, l’hémiface est touchée dans son ensemble et dans la forme centrale, les troubles moteurs prédominent au niveau du facial inférieur.
Lorsqu’elle est complète, elle comprend l’abaissement de la commissure labiale, l’effacement du pli naso-génien, l’absence du pli du front et
Le signe de Ch. BELL , impossibilité ou caractère incomplet de l’occlusion palpébrale par paralysie de l’orbiculaire de la paupière du côté paralysé, laissant voir l’ascension du globe oculaire par contraction synergique physiologique du droit supérieur
Paralysie faciale post-traumatique.
Le trajet extra-crânien du nerf facial comporte à la sortie du foramen, stylo-mastoïdien, un passage entre les deux lobes de la glande parotide.
Il se divise ensuite en deux contingents terminaux temporal et cervical aboutissant à 5 rameaux cervical, mandibulaire, buccal, zygomatique et temporal.
L’atteinte peut concerner le rameau buccal correspondant à la région touchée par le traumatisme.
Il existe des connexions entre les branches buccales et zygomatiques dans 80 % des cas.
MIGRAINES ET CEPHALEES LES ETIOLOGIES CONVENTIONNELLES
Migraine
Immigrane, deuxième produit du groupe Glaxo-Welcome a réalisé un chiffre d’affaires de 997 millions d’Euros dès sa commercialisation en 1998, et ne concerne que 10 % des migraineux.
L’objectif étant d’atteindre 25 millions de migraineux aux Etats Unis
Enquête diagnostique et économique migraine
Organisée en 1989, par HENRY et CHAZOT, et les laboratoires GLAXO à laquelle l’auteur a participé.
Les critères diagnostiques de la migraine sans aura.
D’après l’International Headache Society
Au moins 5 crises répondant aux critères suivants :
· Crise de céphalée durant de 4 à 72 heures sans traitement ou après traitement inefficace
· Au moins 2 des 4 caractéristiques
· Unilatérale
· Pulsatile
· Limitant ou empêchant les activités quotidiennes
· Aggravée par les activités physiques de routine
· Durant la crise présence d’au moins 1 des caractères
· Nausée, vomissement
· Photophobie, phonophobie
Au moins l’un des caractères suivants :
· Il ne s’agit pas de céphalée d’origine organique ou toxique d’après les données de l’histoire de la maladie, de l’examen physique ou neurologique ;
· L’hypothèse d’une origine organique ou toxique évoquée a pu être écartée par les investigations complémentaires appropriée.
· L’hypothèse de céphalée organique ou toxique est confirmée mais les crises inaugurales ne sont pas en relation temporelle avec elle.
· Critères mineurs : antécédents familiaux, rôle déclenchant des règles, de facteurs alimentaires, des émotions, l’effet thérapeutique du tartrate d’ergotamine lors des crises ou la disparition durant la grossesse.
Physiopathologie
La perturbation fondamentale de la maladie migraineuse paraît être une instabilité vasculaire sous la dépendance de perturbations neuronales corticales et sous corticales.
Il existe un seuil migrainogène et les sujets à seuil bas vont être sensibles à des éléments activateurs.
Le diagnostic repose sur le seul interrogatoire et a pour corollaire, l’absence de lésion, l’inutilité des examens complémentaires et le pronostic bénin
Un phénomène de vaso-spasme est contemporain de la crise qui serait provoquée par une vasoconstriction intracrânienne suivie d’une vasodilatation intra et extra- crânienne à l’origine de la céphalée.
La migraine accompagnée comporte une phase d’olighémie antérieure aux prodromes neurologiques et qui peut persister après leur disparition.
La phase céphalalgique ne s’accompagne pas d’hyperhémie
Facteurs sériques.
Durant la grossesse, la mère synthétise une glycoprotéine, isolée par PERSELLIN, d’action anti-inflammatoire importante par effet stabilisateur sur la membrane lysocomiale et inhibiteur de la phagocytose.
La migraine commune ne s’accompagne pas de modification du débit sanguin cérébral.
La migraine commune ne s’accompagne pas de modification du débit sanguin cérébral.
Ainsi, il existe, associée aux modifications vasomotrice, une perturbation neuronale primitive.
Migraine.
Elle touche 12 % de la population française, soit 7 millions de sujets, comprenant :
18 % des femmes
6 % des hommes,
5 à 10 % des enfants
Les experts soulignent la confusion qui règnent encore aujourd‘hui entre facteurs déclenchants et cause de la maladie.
Pourtant, celle ci reste toujours inconnue. Cette confusion entretient l’idée qu’une bonne gestion des facteurs déclenchants peut faire disparaître la migraine et conduit bon nombre de migraineux à la désillusion.
Complications
Accès céphalalgique aigu régressif isolé
Survenue tardive des crises après 40 ans ;
· Migraines chronicisée
· Crise prolongée au-delà de deux jours réalisant une céphalée quotidienne chronique répartie en deux groupes, la forme droguée et la forme intriquée.
· La rupture évolutive de la séméiologie indiquant la complication ou l’association à une autre anomalie.
·
En dehors des signes visuels sensitifs ou aphasiques des migraines avec aura, toute autre manifestation neurologique déficitaire ne doit être mise en rapport avec une migraine qu’avec beaucoup de prudence et surtout la survenue d’un déficit moteur.
Classification des migraines.
Migraine sans aura, ex migraine commune
Migraine avec aura, ex migraine accompagnée
Aura sensitive avec paresthésie hémicorporelle ou limitée au visage, aux lèvres, et à la langue.
Trouble phasique portant sur l’expression et la compréhension
Aura motrice très rare avec déficit moteur hémicorporel
Equivalent migraineux ou migraine sans céphalée
Perturbation visuelle, sensitive ou motrice caractéristique de l’aura migraineuse non suivie de céphalée.
Forme de l’enfant :
Forme abdominale avec vomissements
La migraine basilaire avec vertige
La migraine ophtalmoplégique par atteinte du moteur oculaire commun ou du moteur oculaire externe
La migraine rétinienne
Complication de la migraine : état de mal et infarctus migraineux.
Le rôle des événements hormonaux et de la vie génitale de la vie féminine est caractéristique.
Les migraines s’atténuent ou disparaissent
Dans 70 % des cas pendant la grossesse,
Dans 50 % des cas à la ménopause
Mais les migraines cataméniales ne touchent que 4 % des femmes migraineuses.
L’étude de LIDEGAARD DE 1993, montre la relation entre contraception orale et AVC.
L’aggravation de la migraine existe dans 20 à 50 % des cas de façon régulière durant la semaine d’arrêt de la pilule mais
La contraception orale améliore 10 à 40 % des migraineuses.
Dans 10 % des cas, la maladie débute durant les premiers cycles sous contraception orale.
Les céphalees Les céphalées d’urgence
Ce sont celles qui justifient une intervention médicale rapide du fait de leur caractère symptomatique d’une affection pouvant compromettre le pronostic vital.
On rencontre
L’hypertension intracrânienne
Le syndrome méningé
Les céphalées fébriles
La maladie de HORTON.
Hypertension artérielle(HTA)
Dans l’HTA maligne, c’est l’œdème cérébral qui est à l’origine de la céphalée.
Chez la femme enceinte, elle est annonciatrice d’éclampsie, dans le phéochromocytome, c’est une urgence .
Syndrome post-ponction lombaire
Il s’agit de céphalées sévères qui s’observent dans 90 % des cas après PL et apparaissent 48 h après la soustraction liquidienne sous la forme d’une symptomatologie orthostatique réunissant céphalées pulsatiles fronto-occipitales, raideurs cervicales, nausées, photophobies et lipothymies.
L’hypotension provoquée par la fuite liquidienne est le mécanisme déterminant car elle est significativement plus fréquente et la déplétion volémique compromet la fonction d’amortisseur hydraulique du compartiment liquidien sous arachnoïdien qui protège le névraxe des agressions mécaniques.
L’injection péridurale de soluté isotonique bloque la fuite liquidienne en comprimant le sac dural et stoppe instantanément parfois transitoirement, la céphalée la plus violente, de même, de façon durable, l’injection péridurale de sang autologue.
La formation d’un caillot épidural entraîne l’occlusion de la brèche de ponction.
L’administration sous cutanée de caféine est efficace dans 75 % des cas.
Dissections des vaisseaux à destinée cervico-céphalique .
L’artère carotide interne extra-crânienne
La plus fréquente, elle touche plus souvent les hommes que les femmes, associe dans 70 % des cas, des signes locaux et des signes d’ischémie cérébrale, mais, dans 15 % les signes locaux sont isolés.
La céphalée ipsi latérale est constante, la cervicalgie latérale ressemblant à la douleur de l’angine dans 25 % des cas, parfois associée au signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER les dysesthésies de la face .
L’artère carotide interne intracrânienne.
La céphalée homolatérale est frontale.
3 cas ont été décrits avec confirmation par sérodiagnostic, de Borrelia Burdorferi et un cas de paralysie crurale
Paralysie faciale a frigore.
La paralysie a frigore est l’étiologie la plus fréquente mais on rencontre également des paralysies faciales d’origine rare.
Dans la forme a frigore de Charles BELL ou idiopathique, l’hémiface est touchée dans son ensemble et dans la forme centrale, les troubles moteurs prédominent au niveau du facial inférieur.
Lorsqu’elle est complète, elle comprend l’abaissement de la commissure labiale, l’effacement du pli naso-génien, l’absence du pli du front et
Le signe de Ch. BELL , impossibilité ou caractère incomplet de l’occlusion palpébrale par paralysie de l’orbiculaire de la paupière du côté paralysé, laissant voir l’ascension du globe oculaire par contraction synergique physiologique du droit supérieur
Paralysie faciale post-traumatique.
Le trajet extra-crânien du nerf facial comporte à la sortie du foramen, stylo-mastoïdien, un passage entre les deux lobes de la glande parotide.
Il se divise ensuite en deux contingents terminaux temporal et cervical aboutissant à 5 rameaux cervical, mandibulaire, buccal, zygomatique et temporal.
L’atteinte peut concerner le rameau buccal correspondant à la région touchée par le traumatisme.
Il existe des connexions entre les branches buccales et zygomatiques dans 80 % des cas.
MIGRAINES ET CEPHALEES LES ETIOLOGIES CONVENTIONNELLES
Migraine
Immigrane, deuxième produit du groupe Glaxo-Welcome a réalisé un chiffre d’affaires de 997 millions d’Euros dès sa commercialisation en 1998, et ne concerne que 10 % des migraineux.
L’objectif étant d’atteindre 25 millions de migraineux aux Etats Unis
Enquête diagnostique et économique migraine
Organisée en 1989, par HENRY et CHAZOT, et les laboratoires GLAXO à laquelle l’auteur a participé.
Les critères diagnostiques de la migraine sans aura.
D’après l’International Headache Society
Au moins 5 crises répondant aux critères suivants :
· Crise de céphalée durant de 4 à 72 heures sans traitement ou après traitement inefficace
· Au moins 2 des 4 caractéristiques
· Unilatérale
· Pulsatile
· Limitant ou empêchant les activités quotidiennes
· Aggravée par les activités physiques de routine
· Durant la crise présence d’au moins 1 des caractères
· Nausée, vomissement
· Photophobie, phonophobie
Au moins l’un des caractères suivants :
· Il ne s’agit pas de céphalée d’origine organique ou toxique d’après les données de l’histoire de la maladie, de l’examen physique ou neurologique ;
· L’hypothèse d’une origine organique ou toxique évoquée a pu être écartée par les investigations complémentaires appropriée.
· L’hypothèse de céphalée organique ou toxique est confirmée mais les crises inaugurales ne sont pas en relation temporelle avec elle.
· Critères mineurs : antécédents familiaux, rôle déclenchant des règles, de facteurs alimentaires, des émotions, l’effet thérapeutique du tartrate d’ergotamine lors des crises ou la disparition durant la grossesse.
Physiopathologie
La perturbation fondamentale de la maladie migraineuse paraît être une instabilité vasculaire sous la dépendance de perturbations neuronales corticales et sous corticales.
Il existe un seuil migrainogène et les sujets à seuil bas vont être sensibles à des éléments activateurs.
Le diagnostic repose sur le seul interrogatoire et a pour corollaire, l’absence de lésion, l’inutilité des examens complémentaires et le pronostic bénin
Un phénomène de vaso-spasme est contemporain de la crise qui serait provoquée par une vasoconstriction intracrânienne suivie d’une vasodilatation intra et extra- crânienne à l’origine de la céphalée.
La migraine accompagnée comporte une phase d’olighémie antérieure aux prodromes neurologiques et qui peut persister après leur disparition.
La phase céphalalgique ne s’accompagne pas d’hyperhémie
Facteurs sériques.
Durant la grossesse, la mère synthétise une glycoprotéine, isolée par PERSELLIN, d’action anti-inflammatoire importante par effet stabilisateur sur la membrane lysocomiale et inhibiteur de la phagocytose.
La migraine commune ne s’accompagne pas de modification du débit sanguin cérébral.
La migraine commune ne s’accompagne pas de modification du débit sanguin cérébral.
Ainsi, il existe, associée aux modifications vasomotrice, une perturbation neuronale primitive.
Migraine.
Elle touche 12 % de la population française, soit 7 millions de sujets, comprenant :
18 % des femmes
6 % des hommes,
5 à 10 % des enfants
Les experts soulignent la confusion qui règnent encore aujourd‘hui entre facteurs déclenchants et cause de la maladie.
Pourtant, celle ci reste toujours inconnue. Cette confusion entretient l’idée qu’une bonne gestion des facteurs déclenchants peut faire disparaître la migraine et conduit bon nombre de migraineux à la désillusion.
Complications
Accès céphalalgique aigu régressif isolé
Survenue tardive des crises après 40 ans ;
· Migraines chronicisée
· Crise prolongée au-delà de deux jours réalisant une céphalée quotidienne chronique répartie en deux groupes, la forme droguée et la forme intriquée.
· La rupture évolutive de la séméiologie indiquant la complication ou l’association à une autre anomalie.
·
En dehors des signes visuels sensitifs ou aphasiques des migraines avec aura, toute autre manifestation neurologique déficitaire ne doit être mise en rapport avec une migraine qu’avec beaucoup de prudence et surtout la survenue d’un déficit moteur.
Classification des migraines.
Migraine sans aura, ex migraine commune
Migraine avec aura, ex migraine accompagnée
Aura sensitive avec paresthésie hémicorporelle ou limitée au visage, aux lèvres, et à la langue.
Trouble phasique portant sur l’expression et la compréhension
Aura motrice très rare avec déficit moteur hémicorporel
Equivalent migraineux ou migraine sans céphalée
Perturbation visuelle, sensitive ou motrice caractéristique de l’aura migraineuse non suivie de céphalée.
Forme de l’enfant :
Forme abdominale avec vomissements
La migraine basilaire avec vertige
La migraine ophtalmoplégique par atteinte du moteur oculaire commun ou du moteur oculaire externe
La migraine rétinienne
Complication de la migraine : état de mal et infarctus migraineux.
Le rôle des événements hormonaux et de la vie génitale de la vie féminine est caractéristique.
Les migraines s’atténuent ou disparaissent
Dans 70 % des cas pendant la grossesse,
Dans 50 % des cas à la ménopause
Mais les migraines cataméniales ne touchent que 4 % des femmes migraineuses.
L’étude de LIDEGAARD DE 1993, montre la relation entre contraception orale et AVC.
L’aggravation de la migraine existe dans 20 à 50 % des cas de façon régulière durant la semaine d’arrêt de la pilule mais
La contraception orale améliore 10 à 40 % des migraineuses.
Dans 10 % des cas, la maladie débute durant les premiers cycles sous contraception orale.
Les céphalees Les céphalées d’urgence
Ce sont celles qui justifient une intervention médicale rapide du fait de leur caractère symptomatique d’une affection pouvant compromettre le pronostic vital.
On rencontre
L’hypertension intracrânienne
Le syndrome méningé
Les céphalées fébriles
La maladie de HORTON.
Hypertension artérielle(HTA)
Dans l’HTA maligne, c’est l’œdème cérébral qui est à l’origine de la céphalée.
Chez la femme enceinte, elle est annonciatrice d’éclampsie, dans le phéochromocytome, c’est une urgence .
Syndrome post-ponction lombaire
Il s’agit de céphalées sévères qui s’observent dans 90 % des cas après PL et apparaissent 48 h après la soustraction liquidienne sous la forme d’une symptomatologie orthostatique réunissant céphalées pulsatiles fronto-occipitales, raideurs cervicales, nausées, photophobies et lipothymies.
L’hypotension provoquée par la fuite liquidienne est le mécanisme déterminant car elle est significativement plus fréquente et la déplétion volémique compromet la fonction d’amortisseur hydraulique du compartiment liquidien sous arachnoïdien qui protège le névraxe des agressions mécaniques.
L’injection péridurale de soluté isotonique bloque la fuite liquidienne en comprimant le sac dural et stoppe instantanément parfois transitoirement, la céphalée la plus violente, de même, de façon durable, l’injection péridurale de sang autologue.
La formation d’un caillot épidural entraîne l’occlusion de la brèche de ponction.
L’administration sous cutanée de caféine est efficace dans 75 % des cas.
Dissections des vaisseaux à destinée cervico-céphalique .
L’artère carotide interne extra-crânienne
La plus fréquente, elle touche plus souvent les hommes que les femmes, associe dans 70 % des cas, des signes locaux et des signes d’ischémie cérébrale, mais, dans 15 % les signes locaux sont isolés.
La céphalée ipsi latérale est constante, la cervicalgie latérale ressemblant à la douleur de l’angine dans 25 % des cas, parfois associée au signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER les dysesthésies de la face .
L’artère carotide interne intracrânienne.
La céphalée homolatérale est frontale.
L’artère vertébrale
La céphalée occipitale est assortie de cervicalgie de type vertébro-basilaire. Les rapports de l’artère vertébrale et des vertèbres cervicales |
Algies vasculaires de la face.
Le diagnostic est en règle retardé de 6 à 8 ans,
Aucun élément déclenchant n’existe hormis l’alcool dans 71 % des cas.
La durée de l’accès est de 1/2h à 2h.
La topographie est unilatérale, orbitaire ou péri-orbitaire.
La caractère de l’accès est vasomoteur.
Le comportement du sujet est spécifique.
Il reste debout et marche.
Une amnésie transitoire, des fugues, un travestissement, des transes existent exceptionnellement ;
Il existe des formes mixtes avec la névralgie du trijumeau, c’est le cluster - tic - syndrom.
L’éclair névralgique allume le système neurovégétatif, dixit NICK, pouvant s’interpréter comme une décharge anti-dromique dans le trijumeau.
L’intrication avec la migraine constitue le cluster migraine syndrome ;
Forme chronique :
Dite névralgie migraineuse chronique,
La crise est typique 2 fois par semaine pendant au moins 1 an, dans 10 % des cas.
Chez 6 hommes pour 1 femme à l’âge moyen de 42 ans.
Hémicrânie paroxystique chronique.
Quotidienne, elle atteint les deux sexes, nycthémérale, donne 4 à 40 crises par 24h.
La douleur excruriante est électivement sensible à l’Indométacine.
· Le dérèglement vasomoteur de la migraine rouge de MOLLENDORF.
· Le syndrome de vasodilatation hémicéphalique d’origine sympathique de PASTEUR VALLERY-RADOT & BLAMOUTIER, donne une séméiologique oculo-nasale.
· La céphalée histaminique de HORTON,
· L’érythroprosopalgie de BING
· Les syndromes découpés rattachés à l’atteinte d’un nerf particulier.
· La névralgie ciliaire de HARRIS
· Le syndrome du nerf pétreux de GARDNER contient des formations parasympathiques contrôlant la sécrétion nasale et lacrymale.
· Le syndrome du ganglion sphéno-palatin de SLUDER
· Le syndrome du nerf nasal comprimé dans son canal, de CHARLIN
· La névralgie du nerf vidien de VAIL
· L’algie vasculaire temporo-maxillaire de LAZORTHES
Algie faciale
Elle survient en salves entrecoupées de période de rémission d’où le nom de cluster headache ;
Hémicrânie paroxystique chronique
C’est une forme très rare d’algie faciale survenant chez la femme et sensible à l’Indométacine.
Un certain nombre de douleurs céphaliques peut prêter à confusion comme celles de la sinusite de l’arthrite temporo-mandibulaire de la maladie de HORTON des carotidynies, du glaucome, de la dissection carotidienne.
Cluster Headache
De KUNKEL signifie céphalée en grappe.
Céphalée psychogène.
Dans ce cadre, peut s’observer en Europe, du fait du déplacement de population, une céphalée de caractère culturel, d’origine camerounaise, à sensation gênante et permanente, insomniante, , « le ver dans la tête ».
Céphalées de tension.
La douleur est peu intense, non pulsatile, siège typiquement au vertex ou à la nuque et s’accompagne généralement d’une tension musculaire de la nuque.
Elle évolue sur un mode chronique et continu dans la journée.
Autrefois, appelées psychogènes, elles doivent être évoquées devant une douleur cervico-crânienne
Les céphalées de tension représentent la moitié des consultations pour céphalée.
Elles peuvent se confondre avec les migraines avec lesquelles elles coïncident fréquemment.
Elles concernent de 2 à 4 millions de français.
Céphalées auto-induites.
Ce sont des céphalées chroniques quotidiennes liées à la surconsommation de médicaments antalgiques, le dextropropoxyphène étant le plus souvent en cause dans 80 % des cas.
80 % des cas surviennent chez les migraineux.
47 cas ont été relevés
Membrane
Il existerait une membrane reliant le cerveau à des muscles du cou.
Ceux ci en se contractant tireraient sur cette enveloppe qui, à son tour, ferait se contracter brusquement la dure-mère entraînant la céphalée.
Ceci expliquerait la disparition de certaines céphalées après des interventions chirurgicales qui sectionneraient cette membrane.
Cette théorie est strictement américaine.
Lidocaïne.
L’instillation dans le nez, de gouttes de Lidocaïne, modifie le débit sanguin cérébral par stimulation du système trijéminé en agissant sur le ganglion sphéno-palatin.
55 % des patients voient leur douleur décroître de plus de 50 % en moins de 5 mn.
Les céphalées d’origine cervicale. Les céphalées d’origine cervicale peuvent représenter jusqu’à 80 % des céphalées suivant WOLFF.
Céphalée par trouble postural
Un cas décrit de céphalée par trouble postural lié à une attitude antalgique du pied par ongle incarné.
D’après HENRY, il n’y a pas de cervicalgique pur mais des cervico-céphalalgiques.
Céphalées
Dans 90 % des cas, il s’agit de migraines ou de céphalées tensives. Aucune investigation complémentaire n’est nécessaire à l’élaboration du diagnostic positif qui repose sur l’interrogatoire.
Il faut réaliser une investigation neuro-radiologique si la céphalée siège toujours strictement du même côté, s’il existe des signes de focalisation à l’examen clinique, si l’on retrouve dans les antécédents une notion d ‘épilepsie car elle peut alors être symptomatique d’une lésion cérébrale comme un angiome, un anévrisme ou un méningiome.
La névralgie d’ARNOLD
La névralgie d’ARNOLD est caractéristique des relations existant entre un trouble cervical et une céphalée
En effet, le nerf d’Arnold est issu de la 2ème racine cervicale dont le ganglion est accolé latéralement à l’articulation atlas-axis.
Les connexions entre les branches postérieure des nerfs rachidiens et les branches du plexus cervical superficiel, entre le noyau spinal du V et les premiers segments cervicaux et entre les différents plexus sympathiques expliquent les douleurs à distance ainsi que les symptômes neurovégétatifs comme les larmoiements et les sensations de nez bouché souvent associés aux céphalées d’origine cervicale.
SJAASTAD est à la base du concept de céphalées cervicogéniques développées par JY MAIGNE sous le nom de Dérangement Intervertébral Mineur.
Les contractures musculaires cervicales sont toujours présentes, de même la sensibilité du massif articulaire C2 C3 du côté de la céphalée.
J. TRAVELL a mis en évidence l’existence de zone gâchette musculaire dont la mise en tension amène des céphalées à distance.
Il existe une forme à double composante musculaire et psychosomatique chez les sujets anxieux.
Dans ¼ des cas, on retrouve une association avec une insuffisance vertébro-basilaire.
Le territoire d’innervation des branches postérieures C2 C3 ou nerfs d’ARNOLD correspond à la partie postérieure du scalp jusqu’au vertex.
Ces branches innervent la région rétro-auriculaire dans ses parties occipitales et pariétales, ainsi que la peau de l’angle de la mâchoire, l’encoche massétérine, et de la région parotidienne.
Leur irritation se traduit par des céphalées occipito-temporo-maxillaires irradiant à l’oreille avec caractéristiquement un pincer-rouler douloureux au niveau de l’angle de la mâchoire et un signe de la friction au niveau du cuir chevelu de la région rétro-auriculaire, avec douleurs au pincer-rouler du sourcil.
Le noyau du trijumeau reçoit des afférences de la sensibilité thermo-algique et descend jusqu’au métamère de C3, recevant des fibres du nerf ophtalmique.
Il y a interférence au niveau de la corne postérieure des influx du noyau du V et de ceux des articulaires postérieures.
Le ganglion cervical supérieur reçoit des anastomoses des nerfs C1 C2 C3 et émet des collatérales accompagnant l’artère sus-orbitaire expliquant par un mécanisme sympathique la cellulalgie et la note vasculaire des céphalées cervicales.
Céphalées C2 C3.
Les branches intérieures de C2 et C3 déterminent des douleurs de la région rétro-auriculaire et de la branche de la mâchoire ou de la région sus-orbitaire avec pincer-rouler douloureux.
Spécifiques, elles ont leur origine dans le dysfonctionnement d’un segment vertébral au niveau de l’articulation postérieur C2 C3, la plus haute que l’on puisse palper, avec les signes du syndrome téno-cellulo-myalgique, notamment l’hypersensibilité à la friction du cuir chevelu occipital, et cordon myalgique des muscles cervico-scapulaires.
Névralgie d’ARNOLD et vertige
Lié à une compression extrinsèque d’une artère vertébrale dans son trajet inter-transversaire, en cas d’unco-discarthrose ou de souffrance ligamento-musculaire : il se produit une insuffisance vertébro-basilaire transitoire à certains mouvements ou à l’orthostatisme qui diminue un débit déjà faible, et pouvant donner des drop-attacks.
Cervicogenic headache.
La relation entre le noyau trijéminal et ses fibres ascendantes dans le système nerveux crânien, provenant de l’étage C1 C2 explique pourquoi un processus cervical peut causer une douleur au niveau du front.
Le rôle de la colonne cervicale dans la pathogénèse des céphalées est lié à la neuro-vascularisation du cou.
Les céphalées surviennent par lésions des racines nerveuses du rachis cervical bas.
La jonction C2 C3 est vulnérable au traumatisme du cou car c’est une zone fonctionnelle de transition entre le segment cervical de rotation situé au-dessus et le segment de flexion-extension situé en dessous.
Elle est innervée par des fibres provenant de la 3ème racine, et de la 2ème, cette dernière présentant de nombreuses variations d’innervations anatomiques.
C2 a une relation étroite avec l’articulation C2 C3 et ses fibres innervent également le cuir chevelu.
Le diagnostic est en règle retardé de 6 à 8 ans,
Aucun élément déclenchant n’existe hormis l’alcool dans 71 % des cas.
La durée de l’accès est de 1/2h à 2h.
La topographie est unilatérale, orbitaire ou péri-orbitaire.
La caractère de l’accès est vasomoteur.
Le comportement du sujet est spécifique.
Il reste debout et marche.
Une amnésie transitoire, des fugues, un travestissement, des transes existent exceptionnellement ;
Il existe des formes mixtes avec la névralgie du trijumeau, c’est le cluster - tic - syndrom.
L’éclair névralgique allume le système neurovégétatif, dixit NICK, pouvant s’interpréter comme une décharge anti-dromique dans le trijumeau.
L’intrication avec la migraine constitue le cluster migraine syndrome ;
Forme chronique :
Dite névralgie migraineuse chronique,
La crise est typique 2 fois par semaine pendant au moins 1 an, dans 10 % des cas.
Chez 6 hommes pour 1 femme à l’âge moyen de 42 ans.
Hémicrânie paroxystique chronique.
Quotidienne, elle atteint les deux sexes, nycthémérale, donne 4 à 40 crises par 24h.
La douleur excruriante est électivement sensible à l’Indométacine.
· Le dérèglement vasomoteur de la migraine rouge de MOLLENDORF.
· Le syndrome de vasodilatation hémicéphalique d’origine sympathique de PASTEUR VALLERY-RADOT & BLAMOUTIER, donne une séméiologique oculo-nasale.
· La céphalée histaminique de HORTON,
· L’érythroprosopalgie de BING
· Les syndromes découpés rattachés à l’atteinte d’un nerf particulier.
· La névralgie ciliaire de HARRIS
· Le syndrome du nerf pétreux de GARDNER contient des formations parasympathiques contrôlant la sécrétion nasale et lacrymale.
· Le syndrome du ganglion sphéno-palatin de SLUDER
· Le syndrome du nerf nasal comprimé dans son canal, de CHARLIN
· La névralgie du nerf vidien de VAIL
· L’algie vasculaire temporo-maxillaire de LAZORTHES
Algie faciale
Elle survient en salves entrecoupées de période de rémission d’où le nom de cluster headache ;
Hémicrânie paroxystique chronique
C’est une forme très rare d’algie faciale survenant chez la femme et sensible à l’Indométacine.
Un certain nombre de douleurs céphaliques peut prêter à confusion comme celles de la sinusite de l’arthrite temporo-mandibulaire de la maladie de HORTON des carotidynies, du glaucome, de la dissection carotidienne.
Cluster Headache
De KUNKEL signifie céphalée en grappe.
Céphalée psychogène.
Dans ce cadre, peut s’observer en Europe, du fait du déplacement de population, une céphalée de caractère culturel, d’origine camerounaise, à sensation gênante et permanente, insomniante, , « le ver dans la tête ».
Céphalées de tension.
La douleur est peu intense, non pulsatile, siège typiquement au vertex ou à la nuque et s’accompagne généralement d’une tension musculaire de la nuque.
Elle évolue sur un mode chronique et continu dans la journée.
Autrefois, appelées psychogènes, elles doivent être évoquées devant une douleur cervico-crânienne
Les céphalées de tension représentent la moitié des consultations pour céphalée.
Elles peuvent se confondre avec les migraines avec lesquelles elles coïncident fréquemment.
Elles concernent de 2 à 4 millions de français.
Céphalées auto-induites.
Ce sont des céphalées chroniques quotidiennes liées à la surconsommation de médicaments antalgiques, le dextropropoxyphène étant le plus souvent en cause dans 80 % des cas.
80 % des cas surviennent chez les migraineux.
47 cas ont été relevés
Membrane
Il existerait une membrane reliant le cerveau à des muscles du cou.
Ceux ci en se contractant tireraient sur cette enveloppe qui, à son tour, ferait se contracter brusquement la dure-mère entraînant la céphalée.
Ceci expliquerait la disparition de certaines céphalées après des interventions chirurgicales qui sectionneraient cette membrane.
Cette théorie est strictement américaine.
Lidocaïne.
L’instillation dans le nez, de gouttes de Lidocaïne, modifie le débit sanguin cérébral par stimulation du système trijéminé en agissant sur le ganglion sphéno-palatin.
55 % des patients voient leur douleur décroître de plus de 50 % en moins de 5 mn.
Les céphalées d’origine cervicale. Les céphalées d’origine cervicale peuvent représenter jusqu’à 80 % des céphalées suivant WOLFF.
Céphalée par trouble postural
Un cas décrit de céphalée par trouble postural lié à une attitude antalgique du pied par ongle incarné.
D’après HENRY, il n’y a pas de cervicalgique pur mais des cervico-céphalalgiques.
Céphalées
Dans 90 % des cas, il s’agit de migraines ou de céphalées tensives. Aucune investigation complémentaire n’est nécessaire à l’élaboration du diagnostic positif qui repose sur l’interrogatoire.
Il faut réaliser une investigation neuro-radiologique si la céphalée siège toujours strictement du même côté, s’il existe des signes de focalisation à l’examen clinique, si l’on retrouve dans les antécédents une notion d ‘épilepsie car elle peut alors être symptomatique d’une lésion cérébrale comme un angiome, un anévrisme ou un méningiome.
La névralgie d’ARNOLD
La névralgie d’ARNOLD est caractéristique des relations existant entre un trouble cervical et une céphalée
En effet, le nerf d’Arnold est issu de la 2ème racine cervicale dont le ganglion est accolé latéralement à l’articulation atlas-axis.
Les connexions entre les branches postérieure des nerfs rachidiens et les branches du plexus cervical superficiel, entre le noyau spinal du V et les premiers segments cervicaux et entre les différents plexus sympathiques expliquent les douleurs à distance ainsi que les symptômes neurovégétatifs comme les larmoiements et les sensations de nez bouché souvent associés aux céphalées d’origine cervicale.
SJAASTAD est à la base du concept de céphalées cervicogéniques développées par JY MAIGNE sous le nom de Dérangement Intervertébral Mineur.
Les contractures musculaires cervicales sont toujours présentes, de même la sensibilité du massif articulaire C2 C3 du côté de la céphalée.
J. TRAVELL a mis en évidence l’existence de zone gâchette musculaire dont la mise en tension amène des céphalées à distance.
Il existe une forme à double composante musculaire et psychosomatique chez les sujets anxieux.
Dans ¼ des cas, on retrouve une association avec une insuffisance vertébro-basilaire.
Le territoire d’innervation des branches postérieures C2 C3 ou nerfs d’ARNOLD correspond à la partie postérieure du scalp jusqu’au vertex.
Ces branches innervent la région rétro-auriculaire dans ses parties occipitales et pariétales, ainsi que la peau de l’angle de la mâchoire, l’encoche massétérine, et de la région parotidienne.
Leur irritation se traduit par des céphalées occipito-temporo-maxillaires irradiant à l’oreille avec caractéristiquement un pincer-rouler douloureux au niveau de l’angle de la mâchoire et un signe de la friction au niveau du cuir chevelu de la région rétro-auriculaire, avec douleurs au pincer-rouler du sourcil.
Le noyau du trijumeau reçoit des afférences de la sensibilité thermo-algique et descend jusqu’au métamère de C3, recevant des fibres du nerf ophtalmique.
Il y a interférence au niveau de la corne postérieure des influx du noyau du V et de ceux des articulaires postérieures.
Le ganglion cervical supérieur reçoit des anastomoses des nerfs C1 C2 C3 et émet des collatérales accompagnant l’artère sus-orbitaire expliquant par un mécanisme sympathique la cellulalgie et la note vasculaire des céphalées cervicales.
Céphalées C2 C3.
Les branches intérieures de C2 et C3 déterminent des douleurs de la région rétro-auriculaire et de la branche de la mâchoire ou de la région sus-orbitaire avec pincer-rouler douloureux.
Spécifiques, elles ont leur origine dans le dysfonctionnement d’un segment vertébral au niveau de l’articulation postérieur C2 C3, la plus haute que l’on puisse palper, avec les signes du syndrome téno-cellulo-myalgique, notamment l’hypersensibilité à la friction du cuir chevelu occipital, et cordon myalgique des muscles cervico-scapulaires.
Névralgie d’ARNOLD et vertige
Lié à une compression extrinsèque d’une artère vertébrale dans son trajet inter-transversaire, en cas d’unco-discarthrose ou de souffrance ligamento-musculaire : il se produit une insuffisance vertébro-basilaire transitoire à certains mouvements ou à l’orthostatisme qui diminue un débit déjà faible, et pouvant donner des drop-attacks.
Cervicogenic headache.
La relation entre le noyau trijéminal et ses fibres ascendantes dans le système nerveux crânien, provenant de l’étage C1 C2 explique pourquoi un processus cervical peut causer une douleur au niveau du front.
Le rôle de la colonne cervicale dans la pathogénèse des céphalées est lié à la neuro-vascularisation du cou.
Les céphalées surviennent par lésions des racines nerveuses du rachis cervical bas.
La jonction C2 C3 est vulnérable au traumatisme du cou car c’est une zone fonctionnelle de transition entre le segment cervical de rotation situé au-dessus et le segment de flexion-extension situé en dessous.
Elle est innervée par des fibres provenant de la 3ème racine, et de la 2ème, cette dernière présentant de nombreuses variations d’innervations anatomiques.
C2 a une relation étroite avec l’articulation C2 C3 et ses fibres innervent également le cuir chevelu.
L’artère vertébrale intracrânienne et le tronc basilaire.
LES TROUBLES OCULO-MOTEURS Sur 100 000 naissances, annuelles en France, 10 % ont des anomalies visuelles. Oculo-motricité. Extrinsèque, avec les ductions et les versions, et intrinsèque avec le jeu pupillaire, elle oriente vers une anomalie orbito-cérébrale.
L’observation en position primaire, le regard droit devant, recherche une déviation ou hétérotropie plus ou moins évidente de l’un ou l’autre globe ou un trouble de la statique et de la dynamique palpébrale, tels les ptôsis, rétractions, lagophtalmies, entropions, ectropions, blépharospasmes.
L’étude des versions, les deux yeux ensemble dans les différentes directions du regard et des ductions, œil par œil, recherche une paralysie de fonction dans la verticalité ou l’horizontalité ou une paralysie du II, du IV ou du VI.
· Le moteur oculaire commun III innerve les droits internes inférieurs et supérieurs, le petit oblique, le releveur de la paupière supérieure et le constricteur pupillaire.
· Le pathétique IV n’innerve que le grand oblique.
· Le moteur oculaire externe VI n’innerve que le droit externe.
Des mouvements oculomoteurs répétés associés à une représentation cognitive provoquent une excitation de la substance réticulée ascendante qui reçoit et intègre toutes les sensations parvenant à l’encéphale
Les mouvements de latéralité du regard sont générés dans la réticulée pontique paramédiane, sous la commande du cortex frontal pour le mouvement volontaire, occipital pour la poursuite, des noyaux vestibulaires et prepositus hypoglossi pour le réflexe vestibulo-oculaire et par une combinaison des deux pour le nystagmus optocinétique .
Le cervelet contrôle le gain des mouvements réflexes assurant le caractère harmonieux des différents types de mouvements ; Des informations visuelles venues de la voie accessoire sont également intégrées au niveau du noyau du VI de la réticulée pontique paramédiane du noyau vestibulaire du prepositus hypoglossi qui joue un rôle capital dans la stabilité de la vision et l’équilibre statique et dynamique de l’ensemble du corps.
La verticalité dont le point de départ est la région prétectale à hauteur des noyaux du III .
Ces mécanismes de base sont contrôlés par les noyaux vestibulaires du tronc cérébral qui permettent l’adaptation de la position des globes oculaires à celle de la tête.
Les aires 18 et 19 du cortex occipital externe permettent la fixation des globes oculaires sur un stimulus visuel.
Les voies qui en partent contrôlent les noyaux du III bilatéraux et le noyau du VI opposé permettant la fixation et les mouvements de poursuite.
Le cortex frontal envoie par la voie pyramidale des fibres vers les noyaux du III et vers le noyau du VI opposé pour permettre la motilité oculaire volontaire.
Statistiques Dans les Bouches du Rhône , au cours préparatoire, en 1992,
35,2 des enfants présentent des déficiences.
· 8,15 % amblyopie
· 4 % strabisme
· 6 ;8 % problèmes de réfraction
· 14,5 % hétérophorie c’est à dire qu’ils font des efforts constants pour éviter la vision double.
22 ;6 % sont suivis en ophtalmologie.
L’amblyopie
Fonctionnelle au cours du strabisme, elle est présente dans 50 % des cas .
Il s’agit d’une faible acuité visuelle unilatérale sans lésion décelable.
Sa recherche chez le nourrisson repose sur le test de l’occlusion consistant à cacher un œil, puis l’autre avec la main, pour observer le comportement de l’enfant.
S’il existe un œil amblyope, l’occlusion de l’œil sain dit fixateur entraîne une gesticulation et des cris de la part de l’enfant qui ne peut se servir de l’œil amblyope laissé découvert.
Reconnaissance d’une image. Une grande partie très sophistiquée des traitements neurophysiologiques de l’image s’effectue en 100 à 150 millisecondes.
Pour obtenir un traitement de l’image relativement élaboré, le message neuronal doit traverser entre le cortex visuel primaire et les aires visuelles plus élaborées du lobe temporal au minimum 4 à 5 étapes corticales.
Autrement dit, depuis la rétine jusqu’au cortex temporal en passant par le noyau géniculé du thalamus, le traitement de l’image compte une dizaine d’étapes.
Celles ci sont donc parcourues en 100 millisecondes, soit 10 millisecondes par étape.
Comme les neurones déchargent leur train d’impulsion en dessous d’une centaine de potentiels par seconde,
en 10 millisecondes, seul, un potentiel d’action ,a pu traverser une étape du traitement de l’image.
Ainsi, la reconnaissance d’un visage s’opère avec un seul potentiel d’action par neurone, qui part de la rétine et gagne en une dizaine d’étapes les aires visuelles du cortex temporal.
Un milliard de fibres nerveuses dans chaque nerf optique transmet ses informations en parallèle quasi simultanément en direction du cortex cérébral
.Plus on stimule un neurone, plus il envoie précocement son potentiel d’action.et ainsi, le cortex reçoit en priorité les indices les plus pertinents du point de vue du traitement d’une image.
Cet ensemble de potentiels d’actions transmis en parallèle opère chez l’homme le traitement sophistiqué de la vision.
Les lunettes à secteur de dépistage de SARNIGUET-BADOCHE Elles permettent dès l’âge de 3 mois, le diagnostic d’un strabisme même léger en éliminant le faux aspect du à l’épicanthus.
Le test de bébé vision se pratique avec les cartons de TELLER dès l’âge de 2 mois.
Le signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER Le signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER qui associe myosis, ptôsis incomplet, conservation des réflexes pupillaires, traduit une atteinte du sympathique oculaire aussi bien central que périphérique.
Dans la maladie de PARKINSON L’étude des mouvements oculaires peut servir de modèle à l’étude de la motricité et représente une aide au diagnostic différentiel d’autres syndromes extrapyramidaux.
· L’analyse oculographique chez le parkinsonien montre un allongement des latences, un ralentissement de la vitesse et une diminution des l’amplitude des saccades.
· De même, un ralentissement de la vitesse de la poursuite témoignant de l’altération des mouvements lents puisque le déficit porte à la fois sur les mouvements saccadiques, les mouvements de poursuite et les mouvements liés au réflexe oculo-vestibulaire.
· La fixation ne montre pas d’intrusion saccadique.
· Le parkinsonien conserve une capacité à supprimer le réflexe oculo-vestibulaire par la fixation .
Maladie de STEELE-RICHARDSON-OLSZEWSKI
C’est la paralysie supra-nucléaire progressive décrite en 1964, qui représente 4 à 6 % des syndromes extrapyramidaux soit 1,4 / 100 000 par rapport au PARKINSON qui touche 1 % de la population.
· Elle comprend en outre des anomalies oculomotrices avec ophtalmoplégie supra-nucléaire pathognomonique où la motilité oculaire volontaire verticale est la 1ère atteinte dans le regard vers le bas, puis vers le haut.
· La motilité horizontale devient lente et saccadée avec incoordination motrice de la tête par rapport aux yeux.
Céphalées d’origine ophtalmologique . Elles sont le plus souvent fronto-temporales et péri-orbitaires La notion de diplopie oriente vers une atteinte oculomotrice d’origine orbitaire ou neuro-ophtalmologique avec :
Les paralysies oculomotrices acquises du III, IV, VI
La paralysie faciale n’est pas source de diplopie mais peut donner des céphalées dont celle de la lagophtalmie, ou inefficacité du clignement, et de l’occlusion palpébrale, du blépharospasme et du ptôsis.
Les amétropies mal corrigées donnent des hétérophories, déviation lente compensée par le réflexe de fusion.
Migraine ophtalmique. On retrouve comme point de départ, un spasme de convergence secondaire à une exophorie strabisme divergent latent, méconnu.
Cette constante de la vision binoculaire chez les migraineux ne se diagnostique qu’à l’examen sous écran en vision de près ou de loin, le malade n’en étant jamais conscient.
Le comportement du sujet atteint, rejoint celui du porteur de trouble de vision binoculaire classique avec gène dans les grandes surfaces, insécurité dans les tunnels routiers, conduite automobile nocturne malaisée.
Seule la correction prismatique toute distance, par port constant de lunettes avec ou sans correction sphérique ou torique, avec base interne, arrête externe, variation de la puissance prismatique de 2 à 8 dioptries permet l’arrêt des accès migraineux.
Migraine accompagnée Le scotome scintillant est une petite tâche noire ou brillante aux limites zigzaguantes qui apparaît dans un hémi-champ s’y agrandit voire s’y multiplie, atteint son maximum en 20 à 30 mn, réalisant parfois une hémi-anopsie complète.
Les illusions visuelles distordant la perception sont plus fréquentes que les hallucinations qui sont une perception sans objet.
Ce sont les signes d’accompagnement les plus fréquents, car, la migraine ophtalmoplégique qui associe à l’hémicrânie, l’atteinte du nerf moteur oculaire commun, le III, parfois le VI, est exceptionnelle.
Polykystose. Le développement embryologique du rein et de l’œil se déroule simultanément de la fin de la 4ème semaine à la fin de la 6ème.
Il existe une association entre la paupière tombante et la polykystose rénale, chez des sujets ayant en général des yeux bleus, avec blépharochalazis.
Anomalies de l’accommodation .
Les insuffisances · Physiologiques
De la presbytie par diminution des performances cristalliniennes
· Pathologiques
Par fatigue du muscle ciliaire anisotropie, amétropie, asthénopsie accommodative,
Par paralysie du III interne.
Les excès Dans les anomalies de réfractions non corrigées ou mal corrigées : le sujet afin de voir nettement sollicite de plus en plus son accommodation provoquant un spasme accommodatif par contracture permanente du muscle ciliaire. Il existe de surcroît une micropsie
Les signes fonctionnels sont des céphalées frontales et des blépharo-conjonctivites chroniques.
Anomalies de la convergence. La convergence est un mouvement binoculaire qui permet à l’image d’un objet fixé de se projeter sur les deux fovea.
Elle est couplée à divers mécanismes comme l’accommodation permettant de voir net les objets proches, et le réflexe de fusion qui est l’aptitude pour le cerveau à avoir une perception finale unique à partir des sensations différentes données par chaque œil.
L’insuffisance de convergence qui est une augmentation de la valeur du punctum proximum de convergence (PPC), est asymptomatique jusqu’à un certain degré car compensée par les capacités de fusion.
Lorsque les capacités de fusion sont dépassées, apparaît une gêne visuelle allant jusqu’à la diplopie.
Excès Strabisme accommodatif de l’hypermétropie.
Insuffisance L’hétérophorie ou strabisme est une tendance à la déviation des axes visuels, bien compensée par la fusion
Elle peut se faire
En dehors, c’est l’exophorie,
En dedans, c’est l’ésophorie,
En haut c’est l’ hyperphorie,
Dans le sens de la torsion, c’est la cyclophorie.
Céphalée aiguë du promeneur dans la jungle du fait du trop important déplacement du point de convergence pour le maintien de l’équilibre de la marche suffisamment connue du grand public pour qu’y soit fait référence au cinéma dans le film Medecine man.
Paralysie du IV La paralysie du IV provoque outre une diplopie verticale maximale dans le regard vers le bas et le côté sain, une inclinaison et rotation de la tête vers l’épaule «saine ».
Migraine ophtalmique
La migraine ophtalmique est un syndrome caractérisé par des accès de migraine accompagnée d’un phénomène particulier, la sensation lumineuse scintillante qui grandit et ampute temporairement et partiellement le champ visuel.
Elle a comme point de départ, un spasme de convergence consécutif à un défaut de la vision binoculaire qui ne peut être diagnostiqué que par l’examen sous écran, à partir de signes indirects de perturbation de la notion spatiale.
La correction prismatique arrête les accès sans soutien médicamenteux.
Céphalée posturale de tension exophorique
Est le mécanisme explicatif univoque des céphalées dites migraines ou migraines ophtalmiques.
Strabisme Il touche 4 % de la population française et se caractérise par une déviation des axes oculaires l’un par rapport à l’autre et des altérations sensorielles primitives ou secondaires à cette déviation.
La complication la plus grave en est l’amblyopie irréversible après l’âge de 6 ans.
L’examen de dépistage est possible dès la naissance en dépit de cas difficile chez le nourrisson présentant une base du nez large ou un épicanthus qui donne l’illusion d’une déviation oculaire.
Occlusion. Le traitement de l’amblyopie consiste en la mise hors d’usage provisoire de l’œil sain, allant de l’occlusion partielle à la privation.
Centrale oculogyre Elle réagit à de multiples incitations afférentes non seulement visuelles mais également à toutes les autres incitations sensorielles extra-visuelles vestibulaires et proprioceptives.
Elle est sous tension, il y a un tonus oculogyre permanent même pendant le sommeil et se comporte comme un système informatisé à deux programmes.
L’un, destiné à l’équilibre conjugué des yeux par rapport au reste du corps, et aux mouvements de direction dits de version,
L’autre à l’équilibre réciproque entre les deux globes oculaires et aux mouvements en profondeur dits de vergence.
Ces deux programmes sont en articulation permanente.
Les impulsions innervationnelles venues de la centrale oculogyre contrôlent au cours de la croissance le développement et la trophicité des muscles oculomoteurs de leur gaine et la morphologie orbitaire.
Le travail sur écran. Le travail habituel sur écran est évalué à 4h par les législation française et européenne.
L’étude statistique des troubles de la vue indique que le point de rupture statistiquement significatif est à :
· I h /jour pour les hommes,
· 2 h /jour pour les femmes,
· Fonction de l’âge, il atteint 4h pour les plus de 45 ans.
L’existence ou non de correction visuelle n’a pas d’influence et la fréquence des céphalées et des gènes neuro-psychologiques est supérieure chez la femme.
La fatigue visuelle par travail sur écran. Avec diminution des performances visuelles dues à un excès de sollicitation de la vue avec sensation de malaise est un phénomène fréquent entraînant une diminution de la convergence et une modification de la phorie.
Le cas Tchernobyl : à partir des conséquences de l’accident de la centrale nucléaire du 20 Avril 1986, a été définie l’addition aux effets des radiations ionisantes , d’effet écran dépendant.
L’utilisation de tube cathodique provoque des modifications de l’humeur, de l’attention et de la mémoire.
Des altérations immunitaires quantitatives avec augmentation des lymphocytes B et qualitative avec baisse du pouvoir phagocytaire et cytotoxique, ont été régulièrement retrouvées, s’intégrant dans le cadre du syndrome de fatigue chronique.
Ces résultats corrélés à ceux des expérimentations animales confirment l’action sur l’hypothalamus ;
La plupart des nuisances liées à l’écran résulte donc d’une exposition à des champs de basse fréquence agissant de façon cumulative à courte distance indépendamment de tout effet de type ionisant ;
La mise au point d’un résonateur passif, l’A-nox permet d’éliminer les effets nocifs de ces radiations.
TROUBLES VISUELS
La maturation de la vision se poursuit durant la Ière année de la vie, où l’acuité visuelle passe de 1/20 à 3/10.
50 % des strabismes apparaissent avant 1 an, 35 % entre 1 et 2 ans.
4 % des enfants présentent un strabisme ce qui représente :
25 000 strabiques par tranche d’âge, c’est à dire
16 000 amblyopes fonctionnels chez qui, on ne retrouve donc aucune lésion de la rétine ou des voies visuelles.
La préservation de la binocularité, condition indispensable à la possession de la stéréoscopie qui est le sens du relief donné par la vision binoculaire, est indispensable pour éviter qu’à l âge adulte son déficit ne conduise ces enfants à l’état de borgnes fonctionnels.
Le strabisme est un diagnostic d’évidence.72 Il y a strabisme lorsque l’un des deux axes visuels n’est pas dirigé sur l’objet fixé et que le cerveau n’est pas ou n’est plus à même de corriger cette déviation.
Les stéréogrammes. Les strabiques congénitaux éprouvent des difficultés à voir «en stéréo » car les images perçues par les deux yeux sont trop différentes pour que le cerveau puissent les analyser.
Le cerveau construit la 3ème dimension, inexistante.
La perception de la profondeur ne se fonde pas sur la reconnaissance des formes, mais sur la mémoire, le relief étant une combinaison entre les deux yeux, et le cerveau, qui cherche à établir des correspondances point par point, entre l’image reçue par chacun des deux yeux distants d’environ 7 cm, et à les faire fusionner.
S’il y a décalage, il en déduit une profondeur, et restitue la 3ème dimension, c’est le principe du stéréogramme à deux images présentant des décalages ou disparités binoculaires.
Myopie. Les Sulfamides, les Corticoïdes, la Prométhazine, la Bromocriptine, les Cyclines, les dérives Nitrés, le Métronidazole peuvent provoquer une myopie transitoire et récidivante à la reprise du traitement.
Modification de la fonction visuelle. La consommation de psychotropes augmente le temps de réaction mesuré chez les automobilistes, et entraîne des défauts de stéréoscopie avec temps élevé de réaction à l’éblouissement mais ne diminue pas l’acuité.
Discernement des contrastes. Alors que son système visuel est qualitativement très proche de celui de l’adulte, le nouveau-né présente un faible discernement des contrastes lié à la présence d’un“ bruit de fond neuronal” qui s’atténue à partir de 6 semaines et jusqu’à 8 mois, où la capacité de discernement visuel devient comparable à celle de l’adulte.
Celui-ci est constitué par une altération du procédé de transduction neuronale empêchant la réponse visuelle adaptée au changement de stimulation.
La fatigue visuelle Une exacerbation de la sécheresse oculaire est la cause de la fatigue visuelle qui apparaît lors du travail sur écran
Une correction oculaire Elle permet de gagner de 2 à 8 % en performance soit pour un employé qui coûte 30 000 $ par an à une société, 600 $ puisque 75 à 90 % des travailleurs sur ordinateur présentent des troubles visuels.
Le système visuel Le sport d’équipe privilégie le sens de l’espace et l’appréciation du déplacement car la vision binoculaire y a un rôle essentiel.
Toutes les caractéristiques de la perception visuelle entrent en jeu avec la discrimination spatiale, l’adaptation aux différents niveaux lumineux, la reconnaissance colorée, le sens spatial et l’interprétation corticale.
Le vidéo-nystagmoscope
Les lunettes de FRENZEL depuis un siècle, ont permis une approche des mécanismes de l’oculo-céphalogyrie.
Le vidéo-nystagmoscope explore en lumière infrarouge, chacun des 3 couples de canaux semi-circulaires, et sous la forme de vidéo-nystagmographie, permet des mesures quantitatives.
Re-programmation sensori-motrice.
Le rachis cervical a une double finalité, maintenir la tête dont le poids justifie la présence d’une musculature puissante et favoriser ses mouvements qui sont à la fois précis et de grande amplitude.
La rééducation intervient à trois niveaux, en distinguant les techniques à court terme que sont le massage et la physiothérapie et les techniques de fond qui ont pour but d’améliorer les propriétés physiques des muscles et leur coordination, sur l’adaptation des mouvements du cou, l’ajustement du tonus de posture et le maintien des attitudes prolongées.
Les techniques d’éveil musculaire sont utilisés pour traiter l’inhibition motrice suivant un épisode hyperalgique avec recrutement musculaire par débordement d’énergie en utilisant le couplage des muscles extrinsèques de l’œil et ceux du cou, le regard latéral extrême entraînant une contraction des muscles du cou.
La rééducation proprioceptive utilise 2 types de techniques.
Les contractions multi-directionnelles qui favorisent l’ajustement musculaire.
La coordination vestibulo-oculo-cervicale
Les différentes étapes du couplage oculo-cervical utilisent la mobilité automatique des globes oculaires lorsque le patient est mobilisé passivement au niveau du cou et qu’il doit suivre une cible fixe, l’exploration du champ visuel par la mobilité cervicale seule lorsque le patient doit suivre avec une lorgnette, les contours d’un dessin sur un tableau, la sollicitation de la mobilité cervicale par rapport aux mouvements du tronc lorsque le patient suit des yeux, une cible fixe et que son tronc est mobilisé passivement, pour arriver la synthèse où le patient poursuit une cible en utilisant le couplage oculo-cervical.
LES TROUBLES OCULO-MOTEURS Sur 100 000 naissances, annuelles en France, 10 % ont des anomalies visuelles. Oculo-motricité. Extrinsèque, avec les ductions et les versions, et intrinsèque avec le jeu pupillaire, elle oriente vers une anomalie orbito-cérébrale.
L’observation en position primaire, le regard droit devant, recherche une déviation ou hétérotropie plus ou moins évidente de l’un ou l’autre globe ou un trouble de la statique et de la dynamique palpébrale, tels les ptôsis, rétractions, lagophtalmies, entropions, ectropions, blépharospasmes.
L’étude des versions, les deux yeux ensemble dans les différentes directions du regard et des ductions, œil par œil, recherche une paralysie de fonction dans la verticalité ou l’horizontalité ou une paralysie du II, du IV ou du VI.
· Le moteur oculaire commun III innerve les droits internes inférieurs et supérieurs, le petit oblique, le releveur de la paupière supérieure et le constricteur pupillaire.
· Le pathétique IV n’innerve que le grand oblique.
· Le moteur oculaire externe VI n’innerve que le droit externe.
Des mouvements oculomoteurs répétés associés à une représentation cognitive provoquent une excitation de la substance réticulée ascendante qui reçoit et intègre toutes les sensations parvenant à l’encéphale
Les mouvements de latéralité du regard sont générés dans la réticulée pontique paramédiane, sous la commande du cortex frontal pour le mouvement volontaire, occipital pour la poursuite, des noyaux vestibulaires et prepositus hypoglossi pour le réflexe vestibulo-oculaire et par une combinaison des deux pour le nystagmus optocinétique .
Le cervelet contrôle le gain des mouvements réflexes assurant le caractère harmonieux des différents types de mouvements ; Des informations visuelles venues de la voie accessoire sont également intégrées au niveau du noyau du VI de la réticulée pontique paramédiane du noyau vestibulaire du prepositus hypoglossi qui joue un rôle capital dans la stabilité de la vision et l’équilibre statique et dynamique de l’ensemble du corps.
La verticalité dont le point de départ est la région prétectale à hauteur des noyaux du III .
Ces mécanismes de base sont contrôlés par les noyaux vestibulaires du tronc cérébral qui permettent l’adaptation de la position des globes oculaires à celle de la tête.
Les aires 18 et 19 du cortex occipital externe permettent la fixation des globes oculaires sur un stimulus visuel.
Les voies qui en partent contrôlent les noyaux du III bilatéraux et le noyau du VI opposé permettant la fixation et les mouvements de poursuite.
Le cortex frontal envoie par la voie pyramidale des fibres vers les noyaux du III et vers le noyau du VI opposé pour permettre la motilité oculaire volontaire.
Statistiques Dans les Bouches du Rhône , au cours préparatoire, en 1992,
35,2 des enfants présentent des déficiences.
· 8,15 % amblyopie
· 4 % strabisme
· 6 ;8 % problèmes de réfraction
· 14,5 % hétérophorie c’est à dire qu’ils font des efforts constants pour éviter la vision double.
22 ;6 % sont suivis en ophtalmologie.
L’amblyopie
Fonctionnelle au cours du strabisme, elle est présente dans 50 % des cas .
Il s’agit d’une faible acuité visuelle unilatérale sans lésion décelable.
Sa recherche chez le nourrisson repose sur le test de l’occlusion consistant à cacher un œil, puis l’autre avec la main, pour observer le comportement de l’enfant.
S’il existe un œil amblyope, l’occlusion de l’œil sain dit fixateur entraîne une gesticulation et des cris de la part de l’enfant qui ne peut se servir de l’œil amblyope laissé découvert.
Reconnaissance d’une image. Une grande partie très sophistiquée des traitements neurophysiologiques de l’image s’effectue en 100 à 150 millisecondes.
Pour obtenir un traitement de l’image relativement élaboré, le message neuronal doit traverser entre le cortex visuel primaire et les aires visuelles plus élaborées du lobe temporal au minimum 4 à 5 étapes corticales.
Autrement dit, depuis la rétine jusqu’au cortex temporal en passant par le noyau géniculé du thalamus, le traitement de l’image compte une dizaine d’étapes.
Celles ci sont donc parcourues en 100 millisecondes, soit 10 millisecondes par étape.
Comme les neurones déchargent leur train d’impulsion en dessous d’une centaine de potentiels par seconde,
en 10 millisecondes, seul, un potentiel d’action ,a pu traverser une étape du traitement de l’image.
Ainsi, la reconnaissance d’un visage s’opère avec un seul potentiel d’action par neurone, qui part de la rétine et gagne en une dizaine d’étapes les aires visuelles du cortex temporal.
Un milliard de fibres nerveuses dans chaque nerf optique transmet ses informations en parallèle quasi simultanément en direction du cortex cérébral
.Plus on stimule un neurone, plus il envoie précocement son potentiel d’action.et ainsi, le cortex reçoit en priorité les indices les plus pertinents du point de vue du traitement d’une image.
Cet ensemble de potentiels d’actions transmis en parallèle opère chez l’homme le traitement sophistiqué de la vision.
Les lunettes à secteur de dépistage de SARNIGUET-BADOCHE Elles permettent dès l’âge de 3 mois, le diagnostic d’un strabisme même léger en éliminant le faux aspect du à l’épicanthus.
Le test de bébé vision se pratique avec les cartons de TELLER dès l’âge de 2 mois.
Le signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER Le signe de CLAUDE. BERNARD-HORNER qui associe myosis, ptôsis incomplet, conservation des réflexes pupillaires, traduit une atteinte du sympathique oculaire aussi bien central que périphérique.
Dans la maladie de PARKINSON L’étude des mouvements oculaires peut servir de modèle à l’étude de la motricité et représente une aide au diagnostic différentiel d’autres syndromes extrapyramidaux.
· L’analyse oculographique chez le parkinsonien montre un allongement des latences, un ralentissement de la vitesse et une diminution des l’amplitude des saccades.
· De même, un ralentissement de la vitesse de la poursuite témoignant de l’altération des mouvements lents puisque le déficit porte à la fois sur les mouvements saccadiques, les mouvements de poursuite et les mouvements liés au réflexe oculo-vestibulaire.
· La fixation ne montre pas d’intrusion saccadique.
· Le parkinsonien conserve une capacité à supprimer le réflexe oculo-vestibulaire par la fixation .
Maladie de STEELE-RICHARDSON-OLSZEWSKI
C’est la paralysie supra-nucléaire progressive décrite en 1964, qui représente 4 à 6 % des syndromes extrapyramidaux soit 1,4 / 100 000 par rapport au PARKINSON qui touche 1 % de la population.
· Elle comprend en outre des anomalies oculomotrices avec ophtalmoplégie supra-nucléaire pathognomonique où la motilité oculaire volontaire verticale est la 1ère atteinte dans le regard vers le bas, puis vers le haut.
· La motilité horizontale devient lente et saccadée avec incoordination motrice de la tête par rapport aux yeux.
Céphalées d’origine ophtalmologique . Elles sont le plus souvent fronto-temporales et péri-orbitaires La notion de diplopie oriente vers une atteinte oculomotrice d’origine orbitaire ou neuro-ophtalmologique avec :
Les paralysies oculomotrices acquises du III, IV, VI
La paralysie faciale n’est pas source de diplopie mais peut donner des céphalées dont celle de la lagophtalmie, ou inefficacité du clignement, et de l’occlusion palpébrale, du blépharospasme et du ptôsis.
Les amétropies mal corrigées donnent des hétérophories, déviation lente compensée par le réflexe de fusion.
Migraine ophtalmique. On retrouve comme point de départ, un spasme de convergence secondaire à une exophorie strabisme divergent latent, méconnu.
Cette constante de la vision binoculaire chez les migraineux ne se diagnostique qu’à l’examen sous écran en vision de près ou de loin, le malade n’en étant jamais conscient.
Le comportement du sujet atteint, rejoint celui du porteur de trouble de vision binoculaire classique avec gène dans les grandes surfaces, insécurité dans les tunnels routiers, conduite automobile nocturne malaisée.
Seule la correction prismatique toute distance, par port constant de lunettes avec ou sans correction sphérique ou torique, avec base interne, arrête externe, variation de la puissance prismatique de 2 à 8 dioptries permet l’arrêt des accès migraineux.
Migraine accompagnée Le scotome scintillant est une petite tâche noire ou brillante aux limites zigzaguantes qui apparaît dans un hémi-champ s’y agrandit voire s’y multiplie, atteint son maximum en 20 à 30 mn, réalisant parfois une hémi-anopsie complète.
Les illusions visuelles distordant la perception sont plus fréquentes que les hallucinations qui sont une perception sans objet.
Ce sont les signes d’accompagnement les plus fréquents, car, la migraine ophtalmoplégique qui associe à l’hémicrânie, l’atteinte du nerf moteur oculaire commun, le III, parfois le VI, est exceptionnelle.
Polykystose. Le développement embryologique du rein et de l’œil se déroule simultanément de la fin de la 4ème semaine à la fin de la 6ème.
Il existe une association entre la paupière tombante et la polykystose rénale, chez des sujets ayant en général des yeux bleus, avec blépharochalazis.
Anomalies de l’accommodation .
Les insuffisances · Physiologiques
De la presbytie par diminution des performances cristalliniennes
· Pathologiques
Par fatigue du muscle ciliaire anisotropie, amétropie, asthénopsie accommodative,
Par paralysie du III interne.
Les excès Dans les anomalies de réfractions non corrigées ou mal corrigées : le sujet afin de voir nettement sollicite de plus en plus son accommodation provoquant un spasme accommodatif par contracture permanente du muscle ciliaire. Il existe de surcroît une micropsie
Les signes fonctionnels sont des céphalées frontales et des blépharo-conjonctivites chroniques.
Anomalies de la convergence. La convergence est un mouvement binoculaire qui permet à l’image d’un objet fixé de se projeter sur les deux fovea.
Elle est couplée à divers mécanismes comme l’accommodation permettant de voir net les objets proches, et le réflexe de fusion qui est l’aptitude pour le cerveau à avoir une perception finale unique à partir des sensations différentes données par chaque œil.
L’insuffisance de convergence qui est une augmentation de la valeur du punctum proximum de convergence (PPC), est asymptomatique jusqu’à un certain degré car compensée par les capacités de fusion.
Lorsque les capacités de fusion sont dépassées, apparaît une gêne visuelle allant jusqu’à la diplopie.
Excès Strabisme accommodatif de l’hypermétropie.
Insuffisance L’hétérophorie ou strabisme est une tendance à la déviation des axes visuels, bien compensée par la fusion
Elle peut se faire
En dehors, c’est l’exophorie,
En dedans, c’est l’ésophorie,
En haut c’est l’ hyperphorie,
Dans le sens de la torsion, c’est la cyclophorie.
Céphalée aiguë du promeneur dans la jungle du fait du trop important déplacement du point de convergence pour le maintien de l’équilibre de la marche suffisamment connue du grand public pour qu’y soit fait référence au cinéma dans le film Medecine man.
Paralysie du IV La paralysie du IV provoque outre une diplopie verticale maximale dans le regard vers le bas et le côté sain, une inclinaison et rotation de la tête vers l’épaule «saine ».
Migraine ophtalmique
La migraine ophtalmique est un syndrome caractérisé par des accès de migraine accompagnée d’un phénomène particulier, la sensation lumineuse scintillante qui grandit et ampute temporairement et partiellement le champ visuel.
Elle a comme point de départ, un spasme de convergence consécutif à un défaut de la vision binoculaire qui ne peut être diagnostiqué que par l’examen sous écran, à partir de signes indirects de perturbation de la notion spatiale.
La correction prismatique arrête les accès sans soutien médicamenteux.
Céphalée posturale de tension exophorique
Est le mécanisme explicatif univoque des céphalées dites migraines ou migraines ophtalmiques.
Strabisme Il touche 4 % de la population française et se caractérise par une déviation des axes oculaires l’un par rapport à l’autre et des altérations sensorielles primitives ou secondaires à cette déviation.
La complication la plus grave en est l’amblyopie irréversible après l’âge de 6 ans.
L’examen de dépistage est possible dès la naissance en dépit de cas difficile chez le nourrisson présentant une base du nez large ou un épicanthus qui donne l’illusion d’une déviation oculaire.
Occlusion. Le traitement de l’amblyopie consiste en la mise hors d’usage provisoire de l’œil sain, allant de l’occlusion partielle à la privation.
Centrale oculogyre Elle réagit à de multiples incitations afférentes non seulement visuelles mais également à toutes les autres incitations sensorielles extra-visuelles vestibulaires et proprioceptives.
Elle est sous tension, il y a un tonus oculogyre permanent même pendant le sommeil et se comporte comme un système informatisé à deux programmes.
L’un, destiné à l’équilibre conjugué des yeux par rapport au reste du corps, et aux mouvements de direction dits de version,
L’autre à l’équilibre réciproque entre les deux globes oculaires et aux mouvements en profondeur dits de vergence.
Ces deux programmes sont en articulation permanente.
Les impulsions innervationnelles venues de la centrale oculogyre contrôlent au cours de la croissance le développement et la trophicité des muscles oculomoteurs de leur gaine et la morphologie orbitaire.
Le travail sur écran. Le travail habituel sur écran est évalué à 4h par les législation française et européenne.
L’étude statistique des troubles de la vue indique que le point de rupture statistiquement significatif est à :
· I h /jour pour les hommes,
· 2 h /jour pour les femmes,
· Fonction de l’âge, il atteint 4h pour les plus de 45 ans.
L’existence ou non de correction visuelle n’a pas d’influence et la fréquence des céphalées et des gènes neuro-psychologiques est supérieure chez la femme.
La fatigue visuelle par travail sur écran. Avec diminution des performances visuelles dues à un excès de sollicitation de la vue avec sensation de malaise est un phénomène fréquent entraînant une diminution de la convergence et une modification de la phorie.
Le cas Tchernobyl : à partir des conséquences de l’accident de la centrale nucléaire du 20 Avril 1986, a été définie l’addition aux effets des radiations ionisantes , d’effet écran dépendant.
L’utilisation de tube cathodique provoque des modifications de l’humeur, de l’attention et de la mémoire.
Des altérations immunitaires quantitatives avec augmentation des lymphocytes B et qualitative avec baisse du pouvoir phagocytaire et cytotoxique, ont été régulièrement retrouvées, s’intégrant dans le cadre du syndrome de fatigue chronique.
Ces résultats corrélés à ceux des expérimentations animales confirment l’action sur l’hypothalamus ;
La plupart des nuisances liées à l’écran résulte donc d’une exposition à des champs de basse fréquence agissant de façon cumulative à courte distance indépendamment de tout effet de type ionisant ;
La mise au point d’un résonateur passif, l’A-nox permet d’éliminer les effets nocifs de ces radiations.
TROUBLES VISUELS
La maturation de la vision se poursuit durant la Ière année de la vie, où l’acuité visuelle passe de 1/20 à 3/10.
50 % des strabismes apparaissent avant 1 an, 35 % entre 1 et 2 ans.
4 % des enfants présentent un strabisme ce qui représente :
25 000 strabiques par tranche d’âge, c’est à dire
16 000 amblyopes fonctionnels chez qui, on ne retrouve donc aucune lésion de la rétine ou des voies visuelles.
La préservation de la binocularité, condition indispensable à la possession de la stéréoscopie qui est le sens du relief donné par la vision binoculaire, est indispensable pour éviter qu’à l âge adulte son déficit ne conduise ces enfants à l’état de borgnes fonctionnels.
Le strabisme est un diagnostic d’évidence.72 Il y a strabisme lorsque l’un des deux axes visuels n’est pas dirigé sur l’objet fixé et que le cerveau n’est pas ou n’est plus à même de corriger cette déviation.
Les stéréogrammes. Les strabiques congénitaux éprouvent des difficultés à voir «en stéréo » car les images perçues par les deux yeux sont trop différentes pour que le cerveau puissent les analyser.
Le cerveau construit la 3ème dimension, inexistante.
La perception de la profondeur ne se fonde pas sur la reconnaissance des formes, mais sur la mémoire, le relief étant une combinaison entre les deux yeux, et le cerveau, qui cherche à établir des correspondances point par point, entre l’image reçue par chacun des deux yeux distants d’environ 7 cm, et à les faire fusionner.
S’il y a décalage, il en déduit une profondeur, et restitue la 3ème dimension, c’est le principe du stéréogramme à deux images présentant des décalages ou disparités binoculaires.
Myopie. Les Sulfamides, les Corticoïdes, la Prométhazine, la Bromocriptine, les Cyclines, les dérives Nitrés, le Métronidazole peuvent provoquer une myopie transitoire et récidivante à la reprise du traitement.
Modification de la fonction visuelle. La consommation de psychotropes augmente le temps de réaction mesuré chez les automobilistes, et entraîne des défauts de stéréoscopie avec temps élevé de réaction à l’éblouissement mais ne diminue pas l’acuité.
Discernement des contrastes. Alors que son système visuel est qualitativement très proche de celui de l’adulte, le nouveau-né présente un faible discernement des contrastes lié à la présence d’un“ bruit de fond neuronal” qui s’atténue à partir de 6 semaines et jusqu’à 8 mois, où la capacité de discernement visuel devient comparable à celle de l’adulte.
Celui-ci est constitué par une altération du procédé de transduction neuronale empêchant la réponse visuelle adaptée au changement de stimulation.
La fatigue visuelle Une exacerbation de la sécheresse oculaire est la cause de la fatigue visuelle qui apparaît lors du travail sur écran
Une correction oculaire Elle permet de gagner de 2 à 8 % en performance soit pour un employé qui coûte 30 000 $ par an à une société, 600 $ puisque 75 à 90 % des travailleurs sur ordinateur présentent des troubles visuels.
Le système visuel Le sport d’équipe privilégie le sens de l’espace et l’appréciation du déplacement car la vision binoculaire y a un rôle essentiel.
Toutes les caractéristiques de la perception visuelle entrent en jeu avec la discrimination spatiale, l’adaptation aux différents niveaux lumineux, la reconnaissance colorée, le sens spatial et l’interprétation corticale.
Le vidéo-nystagmoscope
Les lunettes de FRENZEL depuis un siècle, ont permis une approche des mécanismes de l’oculo-céphalogyrie.
Le vidéo-nystagmoscope explore en lumière infrarouge, chacun des 3 couples de canaux semi-circulaires, et sous la forme de vidéo-nystagmographie, permet des mesures quantitatives.
Re-programmation sensori-motrice.
Le rachis cervical a une double finalité, maintenir la tête dont le poids justifie la présence d’une musculature puissante et favoriser ses mouvements qui sont à la fois précis et de grande amplitude.
La rééducation intervient à trois niveaux, en distinguant les techniques à court terme que sont le massage et la physiothérapie et les techniques de fond qui ont pour but d’améliorer les propriétés physiques des muscles et leur coordination, sur l’adaptation des mouvements du cou, l’ajustement du tonus de posture et le maintien des attitudes prolongées.
Les techniques d’éveil musculaire sont utilisés pour traiter l’inhibition motrice suivant un épisode hyperalgique avec recrutement musculaire par débordement d’énergie en utilisant le couplage des muscles extrinsèques de l’œil et ceux du cou, le regard latéral extrême entraînant une contraction des muscles du cou.
La rééducation proprioceptive utilise 2 types de techniques.
Les contractions multi-directionnelles qui favorisent l’ajustement musculaire.
La coordination vestibulo-oculo-cervicale
Les différentes étapes du couplage oculo-cervical utilisent la mobilité automatique des globes oculaires lorsque le patient est mobilisé passivement au niveau du cou et qu’il doit suivre une cible fixe, l’exploration du champ visuel par la mobilité cervicale seule lorsque le patient doit suivre avec une lorgnette, les contours d’un dessin sur un tableau, la sollicitation de la mobilité cervicale par rapport aux mouvements du tronc lorsque le patient suit des yeux, une cible fixe et que son tronc est mobilisé passivement, pour arriver la synthèse où le patient poursuit une cible en utilisant le couplage oculo-cervical.