En raison des interconnexions proprioceptives entre les différents muscles et les chaînes posturales réflexes, celles ci sont influencées dans le même sens que le groupe musculaire oro-facial pathologique initial entraînant des torsions considérables sur le squelette, à l’origine responsable de dysfonctions articulaires.
Perturbations occlusales
Les Articulations Temporo Mandibulaires (ATM) unissent la mandibule à la base du crâne et se distinguent des autres articulations par leur mise en jeu lors de la phonation, de la déglutition, de la mastication, et de la respiration : elles sont en mouvement permanent.
· Sur le plan osseux, l’ATM est constituée par l’apophyse postérieure articulaire de la branche montante du maxillaire inférieur.
Son bord supérieur est divisé par l’échancrure sigmoïde en deux saillies dont la postérieure présente le condyle articulaire avec le crâne.
Sa surface supérieure présente deux versants dont seul l’antérieur est encroûté de cartilage et s’oppose au condyle temporal formé par la racine transverse du zygoma.
C’est avec le squamosal ou écaille qu’est articulé le maxillaire inférieur ; il n’est pas reçu dans la cavité glasérienne mais voit s’interposer un ménisque biconcave.
· L’occlusion de déglutition se fait de 800 à 1200 fois par 24h, celle de mastication pendant 5 à 15 mn par 24h, celle de dysfonctionnement comme dans le bruxisme mettant en jeu l’ATM plusieurs milliers de fois par 24h.
· La pression masticatoire est de l’ordre de 4 kg par cm2, celle de la dysfonction de 15 à 20 kg par cm2, celle de la brichomanie de stress de 60 à 70 kg par cm2.
· Les 4 muscles masticateurs sont tous innervés par le nerf maxillaire inférieur branche du trijumeau.
La contraction des muscles masticateurs, la mandibule bloquée contre la mâchoire supérieure, entraîne la flexion de la tête sur le rachis cervical et la flexion de celui-ci sur le rachis dorsal avec redressement de la lordose cervicale.
Elle entraîne également la relaxation des muscles antagonistes que sont les muscles de la nuque dans leur ensemble.
La contraction isolée des ptérygoïdiens externes, provoque un mouvement de latéralité, diduction de la mandibule, alors que leur contraction bilatérale provoque la propulsion de la mâchoire.
Les faisceaux postérieurs du temporal provoquent la rétro-pulsion.
76 % de la population étudiante présente une symptomatologie ayant un rapport avec un trouble de l’ATM.
La douleur myofasciale se caractérise par une sensibilité musculaire avec limitation modérée de la mobilité associée à une douleur exquise bien localisée et à des douleurs projetées à distance.
L’atteinte est articulaire pure dans 19 % des cas, musculaire pure dans 23 % des cas, mixte dans 27 % des cas.
Le craquement d’ouverture des ATM n’est pas une décoaptation forcée mais la traduction d’un travail articulaire en contrainte.
Auscultation articulaire.
Elle consiste à écouter l’articulation en mouvement, nécessitant de dynamiser l’articulation écoutée sans modifier la position du stéthoscope, elle permet d’apprécier spécialement au niveau de l’ATM, les craquements pathologiques à distinguer du bruit qui accompagne parfois le ressaut, lors des altérations dégénératives
· Sur le plan osseux, l’ATM est constituée par l’apophyse postérieure articulaire de la branche montante du maxillaire inférieur.
Son bord supérieur est divisé par l’échancrure sigmoïde en deux saillies dont la postérieure présente le condyle articulaire avec le crâne.
Sa surface supérieure présente deux versants dont seul l’antérieur est encroûté de cartilage et s’oppose au condyle temporal formé par la racine transverse du zygoma.
C’est avec le squamosal ou écaille qu’est articulé le maxillaire inférieur ; il n’est pas reçu dans la cavité glasérienne mais voit s’interposer un ménisque biconcave.
· L’occlusion de déglutition se fait de 800 à 1200 fois par 24h, celle de mastication pendant 5 à 15 mn par 24h, celle de dysfonctionnement comme dans le bruxisme mettant en jeu l’ATM plusieurs milliers de fois par 24h.
· La pression masticatoire est de l’ordre de 4 kg par cm2, celle de la dysfonction de 15 à 20 kg par cm2, celle de la brichomanie de stress de 60 à 70 kg par cm2.
· Les 4 muscles masticateurs sont tous innervés par le nerf maxillaire inférieur branche du trijumeau.
La contraction des muscles masticateurs, la mandibule bloquée contre la mâchoire supérieure, entraîne la flexion de la tête sur le rachis cervical et la flexion de celui-ci sur le rachis dorsal avec redressement de la lordose cervicale.
Elle entraîne également la relaxation des muscles antagonistes que sont les muscles de la nuque dans leur ensemble.
La contraction isolée des ptérygoïdiens externes, provoque un mouvement de latéralité, diduction de la mandibule, alors que leur contraction bilatérale provoque la propulsion de la mâchoire.
Les faisceaux postérieurs du temporal provoquent la rétro-pulsion.
76 % de la population étudiante présente une symptomatologie ayant un rapport avec un trouble de l’ATM.
La douleur myofasciale se caractérise par une sensibilité musculaire avec limitation modérée de la mobilité associée à une douleur exquise bien localisée et à des douleurs projetées à distance.
L’atteinte est articulaire pure dans 19 % des cas, musculaire pure dans 23 % des cas, mixte dans 27 % des cas.
Le craquement d’ouverture des ATM n’est pas une décoaptation forcée mais la traduction d’un travail articulaire en contrainte.
Auscultation articulaire.
Elle consiste à écouter l’articulation en mouvement, nécessitant de dynamiser l’articulation écoutée sans modifier la position du stéthoscope, elle permet d’apprécier spécialement au niveau de l’ATM, les craquements pathologiques à distinguer du bruit qui accompagne parfois le ressaut, lors des altérations dégénératives
Anatomie dynamique de l’ATM
Radiographie de l’ATM, bouche fermée et bouche ouverte dans le cadre d’un fonctionnement physiologique.
Ces éléments par leur relation réciproque peuvent entraîner des désordres ,et des troubles affectifs peuvent se répercuter sur l’activité musculaire et créer des troubles occlusaux.
Cet inconfort occlusal en retour peut accentuer la tension psychologique.
Toute anomalie de contact place le sujet en occlusion instable que, par réflexe, le système maxillaire va tenter de compenser en créant des positions et des mouvements vicieux.
Le travail musculaire est vite perturbé notamment au cours des 1500 déglutitions quotidiennes de la salive ce qui va créer des algies.
Le dysfonctionnement du voile et du péristaphylin externe qui commande l’ouverture tubaire vont créer un dysfonctionnement tubaire avec des troubles de la pression excitant l’oreille interne qui vont réaliser une symptomatologie d’otite non inflammatoire.
Les muscles masticateurs.
Il n’existe sous ce nom que des muscles élévateurs de la mâchoire inférieure.
Le masséter :
Il est allongé, presque verticalement de l’arcade zygomatique à la face externe de l’angle mandibulaire.
Le temporal :
Il est étalé en éventail et occupe toute la fosse temporale avec une autre origine à la face profonde de l’aponévrose temporale qui le recouvre.
Le ptérygoïdien interne :
Il est symétrique au masséter par rapport à la branche montante de la mandibule et ainsi parfois dénommé masséter interne.
Le ptérygoïdien externe
Il possède deux faisceaux :
· Supérieur
Sphénoïdal venant du plan sous temporal de la grande aile du sphénoïde et de la crête sphéno-temporale, de la partie supérieure de face externe de l’aile externe de la ptérygoïde.
· Inférieur ou ptérygoïdien
Venant de la partie inférieure de la face externe de l’aile externe de la ptérygoïde de la face externe de l’apophyse pyramidale du palatin et de la partie adjacente de la tubérosité du maxillaire.
Il possède une physiologie spéciale.
Le muscle ptérygoïdien latéral possède effectivement deux chefs d’action antagoniste :
Le chef inférieur concourt à l’ouverture de la mâchoire
Et le chef supérieur à sa fermeture.
La synergie phono-respiratoire
L’énergie est fournie par l’expiration et la production vocale n’est possible que s’il existe une parfaite harmonie entre le mouvement respiratoire et la mise en vibration laryngée.
Phénomène nociceptif en provenance de l’appareil manducateur
Le fonctionnement des muscles sous hyoïdien implique pour la flexion de la tête sur le rachis cervical et sa flexion sur le rachis dorsal, que la mâchoire supérieure soit bloquée contre la mandibule et ce de façon symétrique
S’il existe un défaut dans cette symétrie, il existera une latéralisation préférentielle dans la contraction des muscles sous hyoïdiens et donc un certain degré d’inflexion latérale du rachis cervico-dorsal qui se rajoutera à la flexion.
Cette inclinaison latérale permanente générera des phénomènes de dyscinexies vertébrales responsables de radiculalgies.
Le phénomène auto-entretenu par la contracture réflexe tant des muscles masticateurs que des fléchisseurs de la nuque maintient un trouble statique cervical permanent dont les influx proprioceptifs asymétriques, viennent encore ajouter à l’entretien du cercle vicieux du trouble postural.
Les influx nociceptifs qui prennent leur source au niveau des dents, de l’ATM, ou des muscles masticateurs en cas de parafonction ou d’asymétrie de fonctionnement, sont véhiculées par le trijumeau, entraînent un recrutement par le mécanisme de la référence douloureuse et grâce au jeu des anastomoses, envahissent le territoire des plexus cervical ou brachial.
Le mécanisme étiologique mettant en relation un phénomène nociceptif en provenance de l’appareil manducateur est donc double direct par le mécanisme de la douleur référée, indirect par modification de la statique vertébrale cervicale qui entraîne une névralgie cervico-brachiale.
Phénomène neurophysiologique des afférences trijéminales
Il s’agit de l’influence sur l’ensemble des formations intervenant dans l’équilibre tonique postural.
· Le point de départ est constitué par les différentes afférences desmondontales musculaires et articulaires.
· Les relais sont les 3 noyaux du supra-spinal s’étendant sur la quasi-totalité de l’étage bulbo-protubérentiel avec un noyau sensitif, un noyau mésencéphalique.
· Les efférences se font vers le haut et les voies lemniscales et extra-lemniscales vers le bas, et les différents noyaux des nerfs crâniens par la bandelette longitudinale postérieure, le faisceau longitudinal dorsal de SCHUTZ, la réticulée et le système extra pyramidal
Le dérèglement des informations partant des différents capteurs provoque un déséquilibre générateur de contraintes et de déformations rachidiennes intervenant dans le mécanisme des vertiges, des céphalées, des cervico-scapulalgies, et des brachialgies.
Les capteurs du système manducateur
Les mécanismes assurant et réglant l’activité posturale sont indépendants de la volonté et mettent en œuvre des éléments nerveux sensori-moteurs à différents niveaux.
Les capteurs du système manducateur font partie par les afférences trijéminales, de ces informateurs.
Une anesthésie régionale du nerf dentaire inférieur ou une stimulation des mécanorécepteurs desmodontaux peuvent entraîner une perturbation de l’activité tonique posturale par induction de dystonie oculomotrice et nucale.290
Ligament alvéolo-dentaire.
Encore appelé parodontal ou desmodonte, il fixe la dent dans l’os alvéolaire.
C’est un tissu richement innervé en récepteurs sensitifs caractérisés par deux critères neurophysiologiques.
La sensibilité à l’intensité des pressions exercées sur la couronne dentaire donnant le niveau de discrimination tactile.
La sensibilité à la direction des forces appliquées sur la couronne participant ainsi à la perception spatiale des structures endobuccales, la stéréognosie.
Ces récepteurs desmodontaux assurent une grande partie des informations sensitives en provenance des dents, utiles lors de la mastication et de la déglutition.
Un excès ou un déséquilibre de l’information sensitive entre le côté droit et le côté gauche, peut être à l’origine d’un dysfonctionnement neuro-musculaire.
Cet inconfort occlusal en retour peut accentuer la tension psychologique.
Toute anomalie de contact place le sujet en occlusion instable que, par réflexe, le système maxillaire va tenter de compenser en créant des positions et des mouvements vicieux.
Le travail musculaire est vite perturbé notamment au cours des 1500 déglutitions quotidiennes de la salive ce qui va créer des algies.
Le dysfonctionnement du voile et du péristaphylin externe qui commande l’ouverture tubaire vont créer un dysfonctionnement tubaire avec des troubles de la pression excitant l’oreille interne qui vont réaliser une symptomatologie d’otite non inflammatoire.
Les muscles masticateurs.
Il n’existe sous ce nom que des muscles élévateurs de la mâchoire inférieure.
Le masséter :
Il est allongé, presque verticalement de l’arcade zygomatique à la face externe de l’angle mandibulaire.
Le temporal :
Il est étalé en éventail et occupe toute la fosse temporale avec une autre origine à la face profonde de l’aponévrose temporale qui le recouvre.
Le ptérygoïdien interne :
Il est symétrique au masséter par rapport à la branche montante de la mandibule et ainsi parfois dénommé masséter interne.
Le ptérygoïdien externe
Il possède deux faisceaux :
· Supérieur
Sphénoïdal venant du plan sous temporal de la grande aile du sphénoïde et de la crête sphéno-temporale, de la partie supérieure de face externe de l’aile externe de la ptérygoïde.
· Inférieur ou ptérygoïdien
Venant de la partie inférieure de la face externe de l’aile externe de la ptérygoïde de la face externe de l’apophyse pyramidale du palatin et de la partie adjacente de la tubérosité du maxillaire.
Il possède une physiologie spéciale.
Le muscle ptérygoïdien latéral possède effectivement deux chefs d’action antagoniste :
Le chef inférieur concourt à l’ouverture de la mâchoire
Et le chef supérieur à sa fermeture.
La synergie phono-respiratoire
L’énergie est fournie par l’expiration et la production vocale n’est possible que s’il existe une parfaite harmonie entre le mouvement respiratoire et la mise en vibration laryngée.
Phénomène nociceptif en provenance de l’appareil manducateur
Le fonctionnement des muscles sous hyoïdien implique pour la flexion de la tête sur le rachis cervical et sa flexion sur le rachis dorsal, que la mâchoire supérieure soit bloquée contre la mandibule et ce de façon symétrique
S’il existe un défaut dans cette symétrie, il existera une latéralisation préférentielle dans la contraction des muscles sous hyoïdiens et donc un certain degré d’inflexion latérale du rachis cervico-dorsal qui se rajoutera à la flexion.
Cette inclinaison latérale permanente générera des phénomènes de dyscinexies vertébrales responsables de radiculalgies.
Le phénomène auto-entretenu par la contracture réflexe tant des muscles masticateurs que des fléchisseurs de la nuque maintient un trouble statique cervical permanent dont les influx proprioceptifs asymétriques, viennent encore ajouter à l’entretien du cercle vicieux du trouble postural.
Les influx nociceptifs qui prennent leur source au niveau des dents, de l’ATM, ou des muscles masticateurs en cas de parafonction ou d’asymétrie de fonctionnement, sont véhiculées par le trijumeau, entraînent un recrutement par le mécanisme de la référence douloureuse et grâce au jeu des anastomoses, envahissent le territoire des plexus cervical ou brachial.
Le mécanisme étiologique mettant en relation un phénomène nociceptif en provenance de l’appareil manducateur est donc double direct par le mécanisme de la douleur référée, indirect par modification de la statique vertébrale cervicale qui entraîne une névralgie cervico-brachiale.
Phénomène neurophysiologique des afférences trijéminales
Il s’agit de l’influence sur l’ensemble des formations intervenant dans l’équilibre tonique postural.
· Le point de départ est constitué par les différentes afférences desmondontales musculaires et articulaires.
· Les relais sont les 3 noyaux du supra-spinal s’étendant sur la quasi-totalité de l’étage bulbo-protubérentiel avec un noyau sensitif, un noyau mésencéphalique.
· Les efférences se font vers le haut et les voies lemniscales et extra-lemniscales vers le bas, et les différents noyaux des nerfs crâniens par la bandelette longitudinale postérieure, le faisceau longitudinal dorsal de SCHUTZ, la réticulée et le système extra pyramidal
Le dérèglement des informations partant des différents capteurs provoque un déséquilibre générateur de contraintes et de déformations rachidiennes intervenant dans le mécanisme des vertiges, des céphalées, des cervico-scapulalgies, et des brachialgies.
Les capteurs du système manducateur
Les mécanismes assurant et réglant l’activité posturale sont indépendants de la volonté et mettent en œuvre des éléments nerveux sensori-moteurs à différents niveaux.
Les capteurs du système manducateur font partie par les afférences trijéminales, de ces informateurs.
Une anesthésie régionale du nerf dentaire inférieur ou une stimulation des mécanorécepteurs desmodontaux peuvent entraîner une perturbation de l’activité tonique posturale par induction de dystonie oculomotrice et nucale.290
Ligament alvéolo-dentaire.
Encore appelé parodontal ou desmodonte, il fixe la dent dans l’os alvéolaire.
C’est un tissu richement innervé en récepteurs sensitifs caractérisés par deux critères neurophysiologiques.
La sensibilité à l’intensité des pressions exercées sur la couronne dentaire donnant le niveau de discrimination tactile.
La sensibilité à la direction des forces appliquées sur la couronne participant ainsi à la perception spatiale des structures endobuccales, la stéréognosie.
Ces récepteurs desmodontaux assurent une grande partie des informations sensitives en provenance des dents, utiles lors de la mastication et de la déglutition.
Un excès ou un déséquilibre de l’information sensitive entre le côté droit et le côté gauche, peut être à l’origine d’un dysfonctionnement neuro-musculaire.
LES PERTURBATIONS OCCLUSALES Il est à noter qu’une occlusion dentaire correcte et stable sera l’un des meilleur garant de la disparition d’un éventuel dysfonctionnement de l’ATM, d’une parodontopathie, d’usures dentaires anormales, voire d’une parafonction.287
IL n’existe pas de parodontopathie isolée mais des dentistes moutonniers.
Les critères d’inclusion Odontostomatologique
La découverte d’un foyer infectieux patent qui peut être révélé cliniquement par une carie dentaire évoluée, un chicot infectieux, une pyorrhée, un descriptif invoquant un phénomène inflammatoire avec sensibilité thermique lors de la mastication ou radiologiquement évident, avec un granulome de l’apex, un traitement canalaire insuffisant, une dent incluse, une dent de sagesse en poussée inflammatoire ou un dépassement de pâte.
L’existence de dent de sagesse en position incompatible avec leur développement ou évoluant au contact direct de la 7.
Occlusaux
L’absence de contact postérieur en secteur molaire ;
La diminution de la dimension verticale d’ouverture avec incapacité à ouvrir la bouche pour permettre le passage physiologique de ses propres trois doigts médiaux ;
Le décalage de la ligne médiane incisive du haut par rapport au bas,.
Une douleur exquise à la palpation de l’ATM ou du ptérygoïdien interne en palpation endobuccale
Une béance antérieure ;
Une inversion de l’articulé ;
Une symptomatologie haute et matinale .
Ostéopathiques
Une triade de la dent avec des douleurs projetées d’origine dentaire et une manœuvre du pincer-rouler positive à l’angle du sourcil.
Une contracture massétérine élective avec décalage latéral de l’ATM ;
La notion d’un whiplash même ancien.
Un blocage intervertébral jusqu’à C7 ou D1.
Posturologiques.
Une bascule homolatérale des ceintures pelvienne et scapulaire avec normalisation lors du HEINEKEN test ou test à la compresse
énergétique
la découverte d’un polymétallisme qui peut être objectivable par la mise en évidence d’une DDP inter-dentaire où les modifications du VAS au testing dentaire ou une non-réponse de la symptomatologie aux huit règles diagnostiques signalant en Acupuncture une pathologie externe.
Physiologiques articulaires.
Ils sont retrouvés radiologiquement par étude de l’ATM, bouche ouverte et fermée
Il existe un trouble du pro-glissement antérieur du condyle mandibulaire lorsque, en bouche ouverte, les verticales médianes aux condyles mandibulaires et temporales ne sont pas strictement dans le prolongement l’une de l’autre. Ceci correspond cliniquement à la sensation du ressaut condylien mandibulaire lors de l’ouverture de la bouche, l’auriculaire de l’examinateur étant placé dans le conduit auditif externe.
La présence d’un critère signe une anomalie occlusale
La présence de deux critères est pathognomonique
La présence de deux critères de nature distincte permet d’affirmer une décompensation pathologique
L’appareil manducateur. La manducation est l’action de manger et comprend l’ensemble des opérations antérieures à la digestion que sont la préhension, la mastication, l’insalivation et la déglutition.
Les différentes composantes en sont les dents et leur tissu de soutien, l’harmonie dento-parodontale, l’organisation des arcades dentaires, les contacts dento-dentaires, les articulations dento-dentaires, la musculature manducatrice, les ATM, la motilité mandibulaire.
Son efficacité dépend du fonctionnement harmonieux et équilibré de ses différents composants et de sa capacité d’adaptation aux contraintes manducatrices et à ses différentes fonctions de ventilation, phonation, gestion, et évacuation du stress, mimique.
Les dysfonctionnements correspondent à des défauts d’adaptation lorsque des modifications brutales structurelles comportementales dépassent.
L’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
Situées sous la base du crâne, elles unissent la mâchoire inférieure à la base du crâne.
Elles concourent à des fonctions spécifiques et à la phonation, la déglutition, la respiration et la mastication ; elles sont en mouvement permanent.
Les déplacements méniscaux entraînent des claquements articulaires.
L’articulation est composée de deux condyles mandibulaire et temporal entre lesquels s’interpose un ménisque.
Les deux ATM sont siamoises et en relation étroite avec l’articulation dento-dentaire autrement dit l’occlusion dentaire.
Le syndrome algo fonctionnel ou dérangement interne de l’ATM correspond à une perturbation du jeu de celle ci et a été longtemps considérée comme inflammatoire et assimilée à une arthrite.
IL n’existe pas de parodontopathie isolée mais des dentistes moutonniers.
Les critères d’inclusion Odontostomatologique
La découverte d’un foyer infectieux patent qui peut être révélé cliniquement par une carie dentaire évoluée, un chicot infectieux, une pyorrhée, un descriptif invoquant un phénomène inflammatoire avec sensibilité thermique lors de la mastication ou radiologiquement évident, avec un granulome de l’apex, un traitement canalaire insuffisant, une dent incluse, une dent de sagesse en poussée inflammatoire ou un dépassement de pâte.
L’existence de dent de sagesse en position incompatible avec leur développement ou évoluant au contact direct de la 7.
Occlusaux
L’absence de contact postérieur en secteur molaire ;
La diminution de la dimension verticale d’ouverture avec incapacité à ouvrir la bouche pour permettre le passage physiologique de ses propres trois doigts médiaux ;
Le décalage de la ligne médiane incisive du haut par rapport au bas,.
Une douleur exquise à la palpation de l’ATM ou du ptérygoïdien interne en palpation endobuccale
Une béance antérieure ;
Une inversion de l’articulé ;
Une symptomatologie haute et matinale .
Ostéopathiques
Une triade de la dent avec des douleurs projetées d’origine dentaire et une manœuvre du pincer-rouler positive à l’angle du sourcil.
Une contracture massétérine élective avec décalage latéral de l’ATM ;
La notion d’un whiplash même ancien.
Un blocage intervertébral jusqu’à C7 ou D1.
Posturologiques.
Une bascule homolatérale des ceintures pelvienne et scapulaire avec normalisation lors du HEINEKEN test ou test à la compresse
énergétique
la découverte d’un polymétallisme qui peut être objectivable par la mise en évidence d’une DDP inter-dentaire où les modifications du VAS au testing dentaire ou une non-réponse de la symptomatologie aux huit règles diagnostiques signalant en Acupuncture une pathologie externe.
Physiologiques articulaires.
Ils sont retrouvés radiologiquement par étude de l’ATM, bouche ouverte et fermée
Il existe un trouble du pro-glissement antérieur du condyle mandibulaire lorsque, en bouche ouverte, les verticales médianes aux condyles mandibulaires et temporales ne sont pas strictement dans le prolongement l’une de l’autre. Ceci correspond cliniquement à la sensation du ressaut condylien mandibulaire lors de l’ouverture de la bouche, l’auriculaire de l’examinateur étant placé dans le conduit auditif externe.
La présence d’un critère signe une anomalie occlusale
La présence de deux critères est pathognomonique
La présence de deux critères de nature distincte permet d’affirmer une décompensation pathologique
L’appareil manducateur. La manducation est l’action de manger et comprend l’ensemble des opérations antérieures à la digestion que sont la préhension, la mastication, l’insalivation et la déglutition.
Les différentes composantes en sont les dents et leur tissu de soutien, l’harmonie dento-parodontale, l’organisation des arcades dentaires, les contacts dento-dentaires, les articulations dento-dentaires, la musculature manducatrice, les ATM, la motilité mandibulaire.
Son efficacité dépend du fonctionnement harmonieux et équilibré de ses différents composants et de sa capacité d’adaptation aux contraintes manducatrices et à ses différentes fonctions de ventilation, phonation, gestion, et évacuation du stress, mimique.
Les dysfonctionnements correspondent à des défauts d’adaptation lorsque des modifications brutales structurelles comportementales dépassent.
L’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
Situées sous la base du crâne, elles unissent la mâchoire inférieure à la base du crâne.
Elles concourent à des fonctions spécifiques et à la phonation, la déglutition, la respiration et la mastication ; elles sont en mouvement permanent.
Les déplacements méniscaux entraînent des claquements articulaires.
L’articulation est composée de deux condyles mandibulaire et temporal entre lesquels s’interpose un ménisque.
Les deux ATM sont siamoises et en relation étroite avec l’articulation dento-dentaire autrement dit l’occlusion dentaire.
Le syndrome algo fonctionnel ou dérangement interne de l’ATM correspond à une perturbation du jeu de celle ci et a été longtemps considérée comme inflammatoire et assimilée à une arthrite.
Les ATM et leur système musculaire interne et externe
Certains mammifères actuellement disparus possédaient une ouverture synapsique dont l’usage est encore inconnu, localisée entre l’orifice orbitaire et l’os de la mandibule. L’ouverture synaptique des mammifères primitifs n’a pas révélé son usage exact mais il est logique qu’elle ait joué un rôle dans les processus de mastication |
L’ouverture synapsique Photo de l’auteur Muséum New York |
J.J. BARRELLE
Il signale en 1971 l’influence des déséquilibres occlusaux sur la posture.
J.MEYER
Il reprend les travaux en 1977.
GOODHEART
Il met au point le test kinésiologique qui vise à évaluer la résistance d’un muscle témoin chez un patient alors qu’une force est appliquée sur ce membre par un opérateur ;
· Si une fine cale est placée entre les dents de gauche quant le sujet serre doucement les dents, le déséquilibre alors crée au niveau de la musculature élévatrice oro-faciale va empêcher que le bras résiste lorsque, à l’horizontale, on tente de l’abaisser.
· Le muscle raccourci a été affaibli et sa faiblesse se transmet à l’ensemble de la musculature.
· Toutes les mal-occlusions dans le plan horizontal, dans le plan sagittal, et les altérations de la dimension verticale d’occlusion, se traduisent par des perturbations neuro-musculaires de muscles spécifiques
L.NAHMANI
Il a montré que le muscle affaibli, libère une substance P commandant la libération de métenképhaline médullaire qui inonde très brièvement le corps d’une façon non sélective, de quantité infimes mais suffisantes pour perturber les échanges calcium-potassium au niveau des plaques motrices de tous les muscles créant ainsi un affaiblissement généralisé de toute la musculature, lorsqu’elle est activée par le toucher.
Substance P
Les neurones exprimant la substance P dans la corne dorsale représentent moins de 5% de la population de la corne postérieure et jouent un rôle central dans la production et le maintien des douleurs chroniques neurologiques et inflammatoires.
Conséquence d’une mauvaise occlusion.
La mastication est insuffisante et entraîne une fragilité par manque de stimulation du parodonte.
· Bruxisme par tentative inconsciente d’user des dents qui gênent ou une arcade mandibulaire bloquée par les dents supérieures.
· Traumatisme direct de la gencive
· Syndrome de COSTEN par souffrance des ATM et dysfonction crânio-mandibulaire
En raison des interconnexions proprioceptives entre les différents muscles et les chaînes posturales réflexes, celles ci sont influencées dans le même sens que le groupe musculaire oro-facial pathologique initial entraînant des torsions considérables sur le squelette, à l’origine responsable de dysfonctions articulaires.
La pose de gouttière d’équilibration occlusale chez les champions en préparation des Jeux Olympiques a permis de constater une amélioration très significative de leur performance par rapport à leur capacité spontanée.
Rapports entre l’occlusion, la posture et la force musculaire
Les rapports entre l’occlusion, la posture et la force musculaire sont établis depuis 1972, où GUELB a pris conscience des rapports mandibulo-crâniens et des contacts inter-dentaires dont ils dépendent.
Depuis, les athlètes américains de haut niveau sont systématiquement examinés et traités, si nécessaire.
L’examen clinique complété par des tests kinésiologiques, permet de savoir si la symptomatologie oro-faciale est primaire ou secondaire, est responsable de manifestations neuro-musculaires à distance.
La santé bucco dentaire est un facteur prédictif significatif des accidents coronariens avec une corrélation indépendante des autres facteurs de risque connus.
Les patients souffrant artériosclérose ont globalement plus d’alvéolyses que les sujets témoins.
Il existe une forte corrélation entre les AVC et les infections bucco-dentaires.
Chez le sujet âgé, on relie les incidences des pneumonies bactériennes à la présence de foyers parodontaux.
L’infection parodontale se solde par un déséquilibre du diabète
Nature des douleurs d’origine temporo-mandibulaire
Par lésion intra-articulaire
Par dysfonctionnement du système neuro-musculaire temporo mandibulaire
Signes cliniques
· Céphalées à type de tension résultant de la contraction anormale des muscles de la tête et du cou en règle temporaux, diffus.
· Otalgies et algies faciales
· Douleurs à type de crampes de l’appareil musculaire masticateur
· Bruits articulaires
· Blocage mandibulaire
· Limitation d’ouverture buccale
· Acouphène, sensations vertigineuses.
Contacts prématurés.
Le seuil de sensibilité tactile desmodontal est en moyenne de 20 à 100, elle peut parfois descendre à 8.
Une interférence par contact prématuré entre 20 et 100 µ envoie un influx nociceptif qui affecte le SNC.
Le blocage
Episode de closed locked des anglo-saxons, est un dérangement interne articulaire traduisant une luxation complète méniscale antérieure aiguë.
Triade de la dent
Elle associe des douleurs à la palpation de la tempe, de la nuque, de l’émergence du nerf nasal externe à une douleur vive à la palpation du ptérygoïdien latéral.
Le syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM ).
Myofascial Pain Dysfunction Syndrom
Le syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur décrit en 1970, par D.ROZENCWEIG a changé de dénomination pour le terme d’Algie et Dysfonctionnement de l’Appareil Manducateur. (ADAM)
Les douleurs sont crânio-faciales.
Il est lié à une laxité ligamentaire plus marquée et une sensibilité accrue au stress, générateur de crispations dentaires ou bruxisme.
20 à 25 % de la population présente un ADAM à raison de 6 femmes pour un homme entre 25 et 35 ans.
5 % de la population relève d’un traitement
Il peut provoquer une fièvre prolongée.
La sensibilité dentaire se projette sur le cortex puis sur le thalamus, sur lequel se répercute toute anomalie de l’articulé dentaire, différence de pression ou stimulation mécanique des dents.
Par l’intermédiaire du noyau du V, il existe une excitation de la réticulée mésencéphalique qui, en relation avec l’hypothalamus, peut influer sur la thermorégulation.
L’excitation de la réticulée inhibe les muscles fléchisseurs donc le chef inférieur du ptérygoïdien latéral entraînant une spasticité mandibulaire avec bruxisme qui ferme le cercle vicieux puisque les perturbations nociceptives liées à un facteur occlusif auto-entretenu peuvent maintenir une perturbation de la thermorégulation avec fébricule prolongé
Déglutition et ventilation atypiques.
La dysfonction linguale est en étroite relation avec les SADAM que ce soit celui ci qui en soit à l’origine , ou, qu’au contraire, l’anomalie linguale constitue le primum movens, la conséquence en sera un déficit respiratoire et aura notamment une conséquence vasculaire locale : le polygone de WILLIS étant refroidi par la respiration nasale, il y a induction, du fait de la prédominance de la respiration buccale une surchauffe cérébrale.
SADAM ou C.R.S.
Associe à des degrés divers, claquements douleurs articulaires ou musculaires, limitation d’ouverture buccale et signes otologiques : otalgies, acouphènes, sensations de plénitude d’oreilles, - hypo accousie.
Le SADAM est très souvent secondaire à un trouble de l’engrènement dento-dentaire mais inversement il va modifier l’occlusion par le jeu des contractures musculaires en aggravant des tensions au niveau de certaines interférences pouvant installer un bruxisme et son étiologie est multi-factorielle par traumatisme articulaire simple ou fracture condylienne s’intégrant parfois dans un contexte d’anxiété voire de trouble psychiatrique ou par surmenage articulaire par brycomanie ou mastication asymétrique de chewing gum.
L’ensemble des troubles neuro-musculaire se manifeste par
· Le syndrome des ptérygoïdiens
· Le syndrome de COSTEN décrit en 1934, et constitué par des douleurs des ATM, des acouphènes, des vertiges, et des craquements articulaires, expliqué par la stricte anatomie.
Le SADAM
Le ligament alvéolo-dentaire ou parodontal ou desmodonte qui fixe la dent dans l’os alvéolaire est innervé en récepteur sensitif sensible à l’intensité des pressions exercées sur la couronne dentaire donnant ainsi le niveau de discrimination tactile et aussi à la direction des forces appliquées sur la couronne participant ainsi à la perception stéréognosique des structures endobuccales.
Un excès ou un déséquilibre de l’information sensitive entre le côté et le côté gauche peut ainsi être à l’origine d’un dysfonctionnement neuro-musculaire
Les principales causes en sont les avulsions dentaires non compensées par l’édifice prothétique de couronne, les obturations diverses ou les prothèses en légère sur-occlusion de quelques dizaines de microns.
Ces troubles sont majorés par des facteurs centraux psychologiques.
Test du bâton de bois de KROGH-POULSEN
Placé au niveau des dernières molaires, si une forte pression accentue la douleur du même côté, c’est un ADAM musculaire, si elle diminue, c’est un ADAM articulaire, par réduction de la charge articulaire.
Blépharospasme
C’est une dystonie focale de la 5ème décennie de la femme se présentant comme une contraction involontaire et intermittente des paupières entraînant l’occlusion des yeux.
Il existe dans les antécédents, pour 14 %, des troubles psychiatriques.
Le spasme peut être unilatéral au départ, et pour essayer d’ouvrir leurs paupières, les sujets les relèvent avec les doigts, parfois, un simple attouchement suffit, parfois, ils accentuent la contraction ou utilisent des mouvements oro-mandibulaires volontaires.
L’hémispasme facial.
C’est une contraction unilatéral synchrone des muscles innervés par le facial, débutant par une contraction de la paupière supérieure et s’étendant progressivement.
Manifestations otologiques.
Les otalgies, bourdonnements d’oreille, sensations d’oreille bouchée, hypoacousie, vertiges, sifflements s’expliquent par la compression du nerf auriculo-temporal de la corde du tympan et de la trompe d’EUSTACHE lors des la rétraction du condyle du fait de la modification de la dimension verticale d’occlusion d’après COSTEN.297
Anatomie du Trijumeau
La branche auriculo-temporale de la division mandibulaire du trijumeau assure l’innervation sensitive de la partie antérieure de l’oreille, du tragus, de la partie antérieure du conduit auditif externe et de la membrane tympanique.
Une lésion au niveau des territoires sensitifs du trijumeau peut ainsi donner une otalgie rapportée .
Acouphènes et Lidocaïne
· Les acouphènes objectifs, rares peuvent avoir plusieurs origines dont des bruits articulaires ou musculaires par trouble de l’articulé dentaire ou spasme du muscle de l’étrier.
Les acouphènes subjectifs, beaucoup plus communs, sont rattachés à une anomalie de l’oreille
Ils peuvent également être réflexes d’une affection de voisinage, infection dentaire ou sinusienne, arthrose cervicale, trouble de l’articulé dentaire ;
Les acouphènes peuvent être dus à une atteinte cochléaire périphérique ou à des troubles des voies auditives centrales.
La Lidocaïne intraveineuse, par bolus initial de 100 mg suivi d’une perfusion de 2 mg/kg pendant une heure, les soulage dans 50 % des cas par action directe sur la cochlée et le SNC, action spécifique puisque les analogues sont sans effet.
Paresthésie pharyngée.
L’anxiété provoque souvent une agitation anormale des muscles buccaux masticateurs, muscles de la langue, des joues, des lèvres.
Cette motilité anormale augmente la salivation qui, elle, provoque une augmentation du nombre quotidien des déglutitions.
La musculature hyoïdienne et pharyngée se trouve anormalement sollicitée, favorisant l’apparition de sensations anormales de nature myalgique.
Le torticolis naso-pharyngien.
Il s’agit du syndrome de GRISEL .
La subluxation atloïdo-axoïdienne est secondaire à une infection des voies aériennes supérieures.
L’étiopathogénie serait une contraction unilatérale des muscles pré-vertébraux au voisinage de l’infection ou une hyper-laxité du ligament atloïdo-axoïdien secondaire à l’inflammation locale ou une anomalie du ligament transverse, chez un enfant ou un sujet jeune.
Des anastomoses entre les voies lymphatiques et les veines pharyngo-vertébrales traversant le fascia pré-vertébral ont été mises en évidence.
Dans tous les cas, le SCM du côté du torticolis est relâché alors que le muscle controlatéral est contracté.
Peuvent apparaître des paresthésies ou de tétraparésies, voire des décès par compression médullaire.
Le diagnostic est radiologique avec mise en évidence de subluxation sans lésion osseuse.
Le syndrome de MEIGE
Il consiste en une association d’un blépharospasme avec une dystonie oro-mandibulaire.
Dystonie musculaire déformante
La stimulation électrique du pallidum qui inhibe normalement l’activité motrice empêche les contractions musculaires, les dystonies et les anomalies de posture caractéristiques.
Cette affection génétique décrite dès 1911, par ZIEHEN et OPPENHEIM représente 10 % des 20 000 cas français.
Apnée du sommeil.
Une prothèse dentaire en résine permet de réduire de 50 % les signes d’apnée du sommeil dont souffrent 5 millions d’Américains, en ouvrant un passage d’air plus important dans le pharynx
Mort subite du nourrisson.
Elle touche chaque année 7000 enfants de une semaine à un an.
R. ROSENTHAL lie cette maladie à la rétrognatie qui plaçant la langue trop en arrière entraîne un blocage respiratoire.
Tous les parents présentent eux aussi, cette conformation de la mâchoire
La dent fusible Les maladies génétiques sont l’expression au niveau individuel de troubles archétypiques enfouis dans l’inconscient collectif.
La symbolique propre à chaque individu en fonction de son inné inconscient et de ses acquis culturels et physico-psychologiques, s’exprimera maladivement
En utilisant leur référentiel psychosomatique reliant chaque organe chaque fonction qu’elle s’exprime dans un seul organe ou plusieurs, chaque articulation ou segment de membre en fonction du rôle très précis qui lui est dévolu de façon symbolique.
Cette notion de référence psychosomatique à des schémas préorganisés capables d’expliquer aisément la localisation d’une maladie dite psychosomatique est totalement étrangère à l’allopathie mais se trouve extrêmement bien structurée dans la médecine traditionnelle chinoise(MTC).
Il signale en 1971 l’influence des déséquilibres occlusaux sur la posture.
J.MEYER
Il reprend les travaux en 1977.
GOODHEART
Il met au point le test kinésiologique qui vise à évaluer la résistance d’un muscle témoin chez un patient alors qu’une force est appliquée sur ce membre par un opérateur ;
· Si une fine cale est placée entre les dents de gauche quant le sujet serre doucement les dents, le déséquilibre alors crée au niveau de la musculature élévatrice oro-faciale va empêcher que le bras résiste lorsque, à l’horizontale, on tente de l’abaisser.
· Le muscle raccourci a été affaibli et sa faiblesse se transmet à l’ensemble de la musculature.
· Toutes les mal-occlusions dans le plan horizontal, dans le plan sagittal, et les altérations de la dimension verticale d’occlusion, se traduisent par des perturbations neuro-musculaires de muscles spécifiques
L.NAHMANI
Il a montré que le muscle affaibli, libère une substance P commandant la libération de métenképhaline médullaire qui inonde très brièvement le corps d’une façon non sélective, de quantité infimes mais suffisantes pour perturber les échanges calcium-potassium au niveau des plaques motrices de tous les muscles créant ainsi un affaiblissement généralisé de toute la musculature, lorsqu’elle est activée par le toucher.
Substance P
Les neurones exprimant la substance P dans la corne dorsale représentent moins de 5% de la population de la corne postérieure et jouent un rôle central dans la production et le maintien des douleurs chroniques neurologiques et inflammatoires.
Conséquence d’une mauvaise occlusion.
La mastication est insuffisante et entraîne une fragilité par manque de stimulation du parodonte.
· Bruxisme par tentative inconsciente d’user des dents qui gênent ou une arcade mandibulaire bloquée par les dents supérieures.
· Traumatisme direct de la gencive
· Syndrome de COSTEN par souffrance des ATM et dysfonction crânio-mandibulaire
En raison des interconnexions proprioceptives entre les différents muscles et les chaînes posturales réflexes, celles ci sont influencées dans le même sens que le groupe musculaire oro-facial pathologique initial entraînant des torsions considérables sur le squelette, à l’origine responsable de dysfonctions articulaires.
La pose de gouttière d’équilibration occlusale chez les champions en préparation des Jeux Olympiques a permis de constater une amélioration très significative de leur performance par rapport à leur capacité spontanée.
Rapports entre l’occlusion, la posture et la force musculaire
Les rapports entre l’occlusion, la posture et la force musculaire sont établis depuis 1972, où GUELB a pris conscience des rapports mandibulo-crâniens et des contacts inter-dentaires dont ils dépendent.
Depuis, les athlètes américains de haut niveau sont systématiquement examinés et traités, si nécessaire.
L’examen clinique complété par des tests kinésiologiques, permet de savoir si la symptomatologie oro-faciale est primaire ou secondaire, est responsable de manifestations neuro-musculaires à distance.
La santé bucco dentaire est un facteur prédictif significatif des accidents coronariens avec une corrélation indépendante des autres facteurs de risque connus.
Les patients souffrant artériosclérose ont globalement plus d’alvéolyses que les sujets témoins.
Il existe une forte corrélation entre les AVC et les infections bucco-dentaires.
Chez le sujet âgé, on relie les incidences des pneumonies bactériennes à la présence de foyers parodontaux.
L’infection parodontale se solde par un déséquilibre du diabète
Nature des douleurs d’origine temporo-mandibulaire
Par lésion intra-articulaire
Par dysfonctionnement du système neuro-musculaire temporo mandibulaire
Signes cliniques
· Céphalées à type de tension résultant de la contraction anormale des muscles de la tête et du cou en règle temporaux, diffus.
· Otalgies et algies faciales
· Douleurs à type de crampes de l’appareil musculaire masticateur
· Bruits articulaires
· Blocage mandibulaire
· Limitation d’ouverture buccale
· Acouphène, sensations vertigineuses.
Contacts prématurés.
Le seuil de sensibilité tactile desmodontal est en moyenne de 20 à 100, elle peut parfois descendre à 8.
Une interférence par contact prématuré entre 20 et 100 µ envoie un influx nociceptif qui affecte le SNC.
Le blocage
Episode de closed locked des anglo-saxons, est un dérangement interne articulaire traduisant une luxation complète méniscale antérieure aiguë.
Triade de la dent
Elle associe des douleurs à la palpation de la tempe, de la nuque, de l’émergence du nerf nasal externe à une douleur vive à la palpation du ptérygoïdien latéral.
Le syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM ).
Myofascial Pain Dysfunction Syndrom
Le syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur décrit en 1970, par D.ROZENCWEIG a changé de dénomination pour le terme d’Algie et Dysfonctionnement de l’Appareil Manducateur. (ADAM)
Les douleurs sont crânio-faciales.
Il est lié à une laxité ligamentaire plus marquée et une sensibilité accrue au stress, générateur de crispations dentaires ou bruxisme.
20 à 25 % de la population présente un ADAM à raison de 6 femmes pour un homme entre 25 et 35 ans.
5 % de la population relève d’un traitement
Il peut provoquer une fièvre prolongée.
La sensibilité dentaire se projette sur le cortex puis sur le thalamus, sur lequel se répercute toute anomalie de l’articulé dentaire, différence de pression ou stimulation mécanique des dents.
Par l’intermédiaire du noyau du V, il existe une excitation de la réticulée mésencéphalique qui, en relation avec l’hypothalamus, peut influer sur la thermorégulation.
L’excitation de la réticulée inhibe les muscles fléchisseurs donc le chef inférieur du ptérygoïdien latéral entraînant une spasticité mandibulaire avec bruxisme qui ferme le cercle vicieux puisque les perturbations nociceptives liées à un facteur occlusif auto-entretenu peuvent maintenir une perturbation de la thermorégulation avec fébricule prolongé
Déglutition et ventilation atypiques.
La dysfonction linguale est en étroite relation avec les SADAM que ce soit celui ci qui en soit à l’origine , ou, qu’au contraire, l’anomalie linguale constitue le primum movens, la conséquence en sera un déficit respiratoire et aura notamment une conséquence vasculaire locale : le polygone de WILLIS étant refroidi par la respiration nasale, il y a induction, du fait de la prédominance de la respiration buccale une surchauffe cérébrale.
SADAM ou C.R.S.
Associe à des degrés divers, claquements douleurs articulaires ou musculaires, limitation d’ouverture buccale et signes otologiques : otalgies, acouphènes, sensations de plénitude d’oreilles, - hypo accousie.
Le SADAM est très souvent secondaire à un trouble de l’engrènement dento-dentaire mais inversement il va modifier l’occlusion par le jeu des contractures musculaires en aggravant des tensions au niveau de certaines interférences pouvant installer un bruxisme et son étiologie est multi-factorielle par traumatisme articulaire simple ou fracture condylienne s’intégrant parfois dans un contexte d’anxiété voire de trouble psychiatrique ou par surmenage articulaire par brycomanie ou mastication asymétrique de chewing gum.
L’ensemble des troubles neuro-musculaire se manifeste par
· Le syndrome des ptérygoïdiens
· Le syndrome de COSTEN décrit en 1934, et constitué par des douleurs des ATM, des acouphènes, des vertiges, et des craquements articulaires, expliqué par la stricte anatomie.
Le SADAM
Le ligament alvéolo-dentaire ou parodontal ou desmodonte qui fixe la dent dans l’os alvéolaire est innervé en récepteur sensitif sensible à l’intensité des pressions exercées sur la couronne dentaire donnant ainsi le niveau de discrimination tactile et aussi à la direction des forces appliquées sur la couronne participant ainsi à la perception stéréognosique des structures endobuccales.
Un excès ou un déséquilibre de l’information sensitive entre le côté et le côté gauche peut ainsi être à l’origine d’un dysfonctionnement neuro-musculaire
Les principales causes en sont les avulsions dentaires non compensées par l’édifice prothétique de couronne, les obturations diverses ou les prothèses en légère sur-occlusion de quelques dizaines de microns.
Ces troubles sont majorés par des facteurs centraux psychologiques.
Test du bâton de bois de KROGH-POULSEN
Placé au niveau des dernières molaires, si une forte pression accentue la douleur du même côté, c’est un ADAM musculaire, si elle diminue, c’est un ADAM articulaire, par réduction de la charge articulaire.
Blépharospasme
C’est une dystonie focale de la 5ème décennie de la femme se présentant comme une contraction involontaire et intermittente des paupières entraînant l’occlusion des yeux.
Il existe dans les antécédents, pour 14 %, des troubles psychiatriques.
Le spasme peut être unilatéral au départ, et pour essayer d’ouvrir leurs paupières, les sujets les relèvent avec les doigts, parfois, un simple attouchement suffit, parfois, ils accentuent la contraction ou utilisent des mouvements oro-mandibulaires volontaires.
L’hémispasme facial.
C’est une contraction unilatéral synchrone des muscles innervés par le facial, débutant par une contraction de la paupière supérieure et s’étendant progressivement.
Manifestations otologiques.
Les otalgies, bourdonnements d’oreille, sensations d’oreille bouchée, hypoacousie, vertiges, sifflements s’expliquent par la compression du nerf auriculo-temporal de la corde du tympan et de la trompe d’EUSTACHE lors des la rétraction du condyle du fait de la modification de la dimension verticale d’occlusion d’après COSTEN.297
Anatomie du Trijumeau
La branche auriculo-temporale de la division mandibulaire du trijumeau assure l’innervation sensitive de la partie antérieure de l’oreille, du tragus, de la partie antérieure du conduit auditif externe et de la membrane tympanique.
Une lésion au niveau des territoires sensitifs du trijumeau peut ainsi donner une otalgie rapportée .
Acouphènes et Lidocaïne
· Les acouphènes objectifs, rares peuvent avoir plusieurs origines dont des bruits articulaires ou musculaires par trouble de l’articulé dentaire ou spasme du muscle de l’étrier.
Les acouphènes subjectifs, beaucoup plus communs, sont rattachés à une anomalie de l’oreille
Ils peuvent également être réflexes d’une affection de voisinage, infection dentaire ou sinusienne, arthrose cervicale, trouble de l’articulé dentaire ;
Les acouphènes peuvent être dus à une atteinte cochléaire périphérique ou à des troubles des voies auditives centrales.
La Lidocaïne intraveineuse, par bolus initial de 100 mg suivi d’une perfusion de 2 mg/kg pendant une heure, les soulage dans 50 % des cas par action directe sur la cochlée et le SNC, action spécifique puisque les analogues sont sans effet.
Paresthésie pharyngée.
L’anxiété provoque souvent une agitation anormale des muscles buccaux masticateurs, muscles de la langue, des joues, des lèvres.
Cette motilité anormale augmente la salivation qui, elle, provoque une augmentation du nombre quotidien des déglutitions.
La musculature hyoïdienne et pharyngée se trouve anormalement sollicitée, favorisant l’apparition de sensations anormales de nature myalgique.
Le torticolis naso-pharyngien.
Il s’agit du syndrome de GRISEL .
La subluxation atloïdo-axoïdienne est secondaire à une infection des voies aériennes supérieures.
L’étiopathogénie serait une contraction unilatérale des muscles pré-vertébraux au voisinage de l’infection ou une hyper-laxité du ligament atloïdo-axoïdien secondaire à l’inflammation locale ou une anomalie du ligament transverse, chez un enfant ou un sujet jeune.
Des anastomoses entre les voies lymphatiques et les veines pharyngo-vertébrales traversant le fascia pré-vertébral ont été mises en évidence.
Dans tous les cas, le SCM du côté du torticolis est relâché alors que le muscle controlatéral est contracté.
Peuvent apparaître des paresthésies ou de tétraparésies, voire des décès par compression médullaire.
Le diagnostic est radiologique avec mise en évidence de subluxation sans lésion osseuse.
Le syndrome de MEIGE
Il consiste en une association d’un blépharospasme avec une dystonie oro-mandibulaire.
Dystonie musculaire déformante
La stimulation électrique du pallidum qui inhibe normalement l’activité motrice empêche les contractions musculaires, les dystonies et les anomalies de posture caractéristiques.
Cette affection génétique décrite dès 1911, par ZIEHEN et OPPENHEIM représente 10 % des 20 000 cas français.
Apnée du sommeil.
Une prothèse dentaire en résine permet de réduire de 50 % les signes d’apnée du sommeil dont souffrent 5 millions d’Américains, en ouvrant un passage d’air plus important dans le pharynx
Mort subite du nourrisson.
Elle touche chaque année 7000 enfants de une semaine à un an.
R. ROSENTHAL lie cette maladie à la rétrognatie qui plaçant la langue trop en arrière entraîne un blocage respiratoire.
Tous les parents présentent eux aussi, cette conformation de la mâchoire
La dent fusible Les maladies génétiques sont l’expression au niveau individuel de troubles archétypiques enfouis dans l’inconscient collectif.
La symbolique propre à chaque individu en fonction de son inné inconscient et de ses acquis culturels et physico-psychologiques, s’exprimera maladivement
En utilisant leur référentiel psychosomatique reliant chaque organe chaque fonction qu’elle s’exprime dans un seul organe ou plusieurs, chaque articulation ou segment de membre en fonction du rôle très précis qui lui est dévolu de façon symbolique.
Cette notion de référence psychosomatique à des schémas préorganisés capables d’expliquer aisément la localisation d’une maladie dite psychosomatique est totalement étrangère à l’allopathie mais se trouve extrêmement bien structurée dans la médecine traditionnelle chinoise(MTC).
La dent est un fusible dans le cadre d’une perturbation globale
Mécanisme réflexe
« Les dents projettent sur l’hypothalamus » au niveau du noyau ventro-médian. Les récepteurs desmodontaux par la voie du V 2 et du V 3 sont homolatéraux dans leur projection. Les récepteurs endobuccaux projettent si la dent est disparue Les récepteurs exobuccaux projettent controlatéralement L’épaisseur qu’ils sont capables de percevoir est de 10 à 30 µ. L’hypersialorhée est un signe d’appel caractéristique en cas de sur-occlusion. |
: dent fusible
La physiopathologie lors de l’émergence au niveau dentaire d’une lésion.
Une lésion dentaire est le reflet d’une perturbation profonde humoro-métabolique ou somatopsychique ayant eu un point de départ fonctionnel, et représente une tentative d’auto-traitement de l’organisme essayant, de pallier à une déficience d’adaptation en évitant l’atteinte organique d’un système.
La lésion dentaire représentant en cela un fusible de dérivation. de l’évolution ,du retentissement de la maladie.
Ce trouble local va évoluer différemment suivant la thérapeutique.
En l’absence de traitement :
L’évolution va se faire sur un plan loco-régional avec possibilité de trouble général par infection, dissémination infectieuse, nécrose tissulaire.
En cas de traitement :
S’il n’est pas toxique,
Celui-ci, en éliminant l’aspect fusible de la lésion dentaire va favoriser le trouble de départ qui se renforcera et, n’ayant plus l’exutoire odontostomatologique, pourra devenir lui-même organique ou se manifester différemment.
S’il est toxique
Comme dans l’immense majorité des cas, il va favoriser le trouble régional qui se manifestera par
Une douleur rapportée,
Une douleur projetée
Un trouble de l’articulé
Un dépassement de pâte dentaire
Les troubles apicaux et les parodontopathies
Les édentations
Le trouble général qui se développe dans un second temps par
Trouble de posture
Intoxication aux métaux lourds
Polymétallisme
Va lui-même être susceptible de renforcer l’anomalie qui lui a donné naissance.
Ainsi le traitement purement local, dans le meilleur cas, c’est à dire s’il n’est pas toxique, renforce la cause qui a donné naissance à la lésion dentaire, en empêchant la dent de jouer son rôle de fusible, dans le pire des cas, c’est à dire s’il est toxique, ajoute une symptomatologie nouvelle à celle qu’il renforce encore en privant néanmoins la dent de son rôle de barrage, de déviateur, de fixation vis à vis de la maladie.
C’est ce rôle bien connu des anciens de «fixation» qu’ils faisaient jouer aux abcès artificiels qui évitaient que la bactériémie ne déborde les défenses, avant l’avènement des antibiotiques, avec un coefficient de succès suffisant pour nourrir la réflexion. .
Médecine Traditionnelle chinoise
Dans leurs Aperçus De Médecine Traditionnelle, SCHATZ, LARRE et ROCHAT DE LA VALLEE, mentionnent
Dans la clinique du gros intestin
Dans les troubles possibles du méridien CHEOU YANG MING
Des maux de dents et en cas de vide, le froid aux gencives et aux dents donnent des odontalgies.
Dans la clinique de l’estomac
La plénitude du méridien ZOU YANG MING donne des odontalgies dues au chaud
Dans la clinique de l’intestin grêle
Que les troubles de l’entraille intestin grêle provoquent des douleurs de trajet du méridien qui, dans sa partie haute croise la mandibule, le maxillaire, se dirige vers le point externe de l’œil, pour revenir en avant du conduit auditif externe. Dans ce trajet, le méridien de CHEOU TAI YANG est donc en rapport avec le maxillaire, la mandibule, les dents et l’ATM.
Dans la clinique des reins,
Il est noté qu’en cas de vide d’énergie dans le méridien ZU CHAO IN, il existe un ébranlement des dents inférieures
Dans leur ouvrage, CHAMFRAULT &VAN GHI décrivent
Pour le tendino-musculaire de ZU YANG MING
Un passage à la mandibule où il se divise en deux branches, l’une allant vers le malaire, l’autre passant devant l’oreille.
Pour le tendino-musculaire de CHEOU TAI YANG
Une branche principale passant vers l’angle postérieur de la mandibule à 3 E, remontant la branche montante de la mandibule pour se diriger vers le coin externe de l’œil.
Pour le tendino musculaire de CHEOU CHAO YANG
Une branche après division au cou, se dirige vers l’angle mandibulaire avant de pénétrer en profondeur vers la gorge.
Pour le tendino musculaire de CHEOU YANG MING
Il passe à 3 E, où il se divise en deux branches, l’une allant à la région du malaire, l’autre remontant en avant du tendino-musculaire de CHEOU TAI YANG pour gagner la région frontale, avant de rejoindre le principal controlatéral.
.
Pour eux, la symptomatologie se présente soit en plénitude avec hypersensibilité locale le long du trajet ou d’une portion du trajet du méridien en cause et triade des affections aiguës, rubor, dolor, calor, soit par le vide qui se traduira par une douleur sourde plus ou moins profonde de même topographie.
Pour la symptomatologie du méridien distinct de ZU YANG MING
Il est dit qu’en pratique, on constate souvent des cas de fausses évolutions du méridien CHEOU YANG MING.
A la face l’énergie perverse se trompe souvent et va se localiser aux dents, les dents correspondent au méridien ZU YANG MING et non à CHEOU YANG MING.
Pour la symptomatologie du méridien distinct de CHEOU YANG MING
Il est décrit des odontalgies, dans les troubles du méridien distinct.
Dans la symptomatologie concernant les 5 organes et les 6 entrailles.
Il est décrit dans la chaleur de l’estomac carie dentaire gingivite et odeur fétide de la bouche.
Dans son exégèse du ZHEN JIU XUE, ROUSTAN indique :
Dans les syndromes d’organes et entrailles
Les odontalgies plénitude sont dues au feu de l’estomac WEI HUO.
Les douleurs vide ont leur origine au vide des reins CHEN XU.
Il ajoute que les douleurs feu de l’estomac sont généralement accompagnées de mauvaise haleine, de constipation, et les douleurs vide de reins, de fatigue et de dents branlantes.
On retrouve bien ainsi l’intégration d’une pathologie dentaire dans le cadre des grands syndromes d’organes et entrailles.
Il indique d’ailleurs plus loin, les caries ne sont pas seules responsables des odontalgies il faut effectuer un diagnostic précis, démêler les causes et les traiter.
La liste des recettes qu’il présente est extrêmement importante.
Dans l’exégèse du ZHENG JIU DA QUAN, ROUSTAN précise
Dans les syndromes des méridiens curieux.
Il est donné des douleurs dentaires pour le TOU MO , le JEN MO, le TAI MO,.
Dans les symptômes des LO MAI.
Il est donné pour celui de CHEOU YANG MING, des caries et douleurs dentaires en cas de plénitude, des sensations de froid aux dents en cas de vide
La dent est un fusible qui agit en deux temps
Il existe deux phases
La Ière infraliminale, subliminale correspond aux informations nociceptives non perçues sous forme douloureuses émanant de la loge dentaire à partir d’une aire afférente qui vont provoquer un recrutement douloureux anti-dromique à l’origine de la douleur projetée.
L’attitude antalgique qui se développe alors va faire intervenir un réflexe myotatique par la boucle Gamma qui va induire un spasme irréversible à l’origine d’un DIM qui va institutionnaliser le phénomène névralgique en rajoutant un facteur mécanique lésionnel.
Il s’agit alors de la phase supraliminale puisqu’un processus douloureux conscient perceptible se surajoute au phénomène purement réflexe initial avec des informations en retour correspondant à une douleur dont l’origine rachidienne devient objectivable cliniquement et spontanément perceptible.
Les deux phénomènes s’intriquent étroitement en un cercle vicieux et seul le traitement concomitant du foyer dentaire infraliminal et du foyer lésionnel mécanique rachidien permettra le dénouement.
De l’archétype au symbole.
Les troubles locaux strictement dentaires d’apparence liés à l’hérédité, aux anomalies congénitales, comme les dents manquantes, les défauts d’implantation, les inclusions dentaires sont des anomalies liées, de par leur caractère génétique, aux fonctions archétypielles auxquelles elles renvoient. Elles sont le fusible qui sautera pour organiciser, somatiser une maladie, spécialement au moment de la maturation psychologique de la puberté et de l ‘organisation symbolique du sujet mais également tout au long de la vie en se manifestant par un trouble général en fonction de cette symbolique ,sur telle ou telle cible organique.
Edentés
Presque tous les mammifères et même ceux que l’on appelle à tort, les édentés possèdent des dents ;
Celles ci sont implantées dans des alvéoles et comprennent une racine que surmonte une couronne.
Elles sont localisées sur les mâchoires où elles forment une rangée unique qu’elle soit continue ou discontinue.
Les dents sont rarement toutes semblables comme chez les édentés ou les dauphins et diffèrent les unes des autres suivant la place et la fonction qu’elles occupent.
Au maximum de complication existent les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires.
Le plus souvent, les mammifères ont successivement deux dentures, la première dite de lait et la deuxième dite définitive, au cours de la vie.
La physiopathologie lors de l’émergence au niveau dentaire d’une lésion.
Une lésion dentaire est le reflet d’une perturbation profonde humoro-métabolique ou somatopsychique ayant eu un point de départ fonctionnel, et représente une tentative d’auto-traitement de l’organisme essayant, de pallier à une déficience d’adaptation en évitant l’atteinte organique d’un système.
La lésion dentaire représentant en cela un fusible de dérivation. de l’évolution ,du retentissement de la maladie.
Ce trouble local va évoluer différemment suivant la thérapeutique.
En l’absence de traitement :
L’évolution va se faire sur un plan loco-régional avec possibilité de trouble général par infection, dissémination infectieuse, nécrose tissulaire.
En cas de traitement :
S’il n’est pas toxique,
Celui-ci, en éliminant l’aspect fusible de la lésion dentaire va favoriser le trouble de départ qui se renforcera et, n’ayant plus l’exutoire odontostomatologique, pourra devenir lui-même organique ou se manifester différemment.
S’il est toxique
Comme dans l’immense majorité des cas, il va favoriser le trouble régional qui se manifestera par
Une douleur rapportée,
Une douleur projetée
Un trouble de l’articulé
Un dépassement de pâte dentaire
Les troubles apicaux et les parodontopathies
Les édentations
Le trouble général qui se développe dans un second temps par
Trouble de posture
Intoxication aux métaux lourds
Polymétallisme
Va lui-même être susceptible de renforcer l’anomalie qui lui a donné naissance.
Ainsi le traitement purement local, dans le meilleur cas, c’est à dire s’il n’est pas toxique, renforce la cause qui a donné naissance à la lésion dentaire, en empêchant la dent de jouer son rôle de fusible, dans le pire des cas, c’est à dire s’il est toxique, ajoute une symptomatologie nouvelle à celle qu’il renforce encore en privant néanmoins la dent de son rôle de barrage, de déviateur, de fixation vis à vis de la maladie.
C’est ce rôle bien connu des anciens de «fixation» qu’ils faisaient jouer aux abcès artificiels qui évitaient que la bactériémie ne déborde les défenses, avant l’avènement des antibiotiques, avec un coefficient de succès suffisant pour nourrir la réflexion. .
Médecine Traditionnelle chinoise
Dans leurs Aperçus De Médecine Traditionnelle, SCHATZ, LARRE et ROCHAT DE LA VALLEE, mentionnent
Dans la clinique du gros intestin
Dans les troubles possibles du méridien CHEOU YANG MING
Des maux de dents et en cas de vide, le froid aux gencives et aux dents donnent des odontalgies.
Dans la clinique de l’estomac
La plénitude du méridien ZOU YANG MING donne des odontalgies dues au chaud
Dans la clinique de l’intestin grêle
Que les troubles de l’entraille intestin grêle provoquent des douleurs de trajet du méridien qui, dans sa partie haute croise la mandibule, le maxillaire, se dirige vers le point externe de l’œil, pour revenir en avant du conduit auditif externe. Dans ce trajet, le méridien de CHEOU TAI YANG est donc en rapport avec le maxillaire, la mandibule, les dents et l’ATM.
Dans la clinique des reins,
Il est noté qu’en cas de vide d’énergie dans le méridien ZU CHAO IN, il existe un ébranlement des dents inférieures
Dans leur ouvrage, CHAMFRAULT &VAN GHI décrivent
Pour le tendino-musculaire de ZU YANG MING
Un passage à la mandibule où il se divise en deux branches, l’une allant vers le malaire, l’autre passant devant l’oreille.
Pour le tendino-musculaire de CHEOU TAI YANG
Une branche principale passant vers l’angle postérieur de la mandibule à 3 E, remontant la branche montante de la mandibule pour se diriger vers le coin externe de l’œil.
Pour le tendino musculaire de CHEOU CHAO YANG
Une branche après division au cou, se dirige vers l’angle mandibulaire avant de pénétrer en profondeur vers la gorge.
Pour le tendino musculaire de CHEOU YANG MING
Il passe à 3 E, où il se divise en deux branches, l’une allant à la région du malaire, l’autre remontant en avant du tendino-musculaire de CHEOU TAI YANG pour gagner la région frontale, avant de rejoindre le principal controlatéral.
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Pour eux, la symptomatologie se présente soit en plénitude avec hypersensibilité locale le long du trajet ou d’une portion du trajet du méridien en cause et triade des affections aiguës, rubor, dolor, calor, soit par le vide qui se traduira par une douleur sourde plus ou moins profonde de même topographie.
Pour la symptomatologie du méridien distinct de ZU YANG MING
Il est dit qu’en pratique, on constate souvent des cas de fausses évolutions du méridien CHEOU YANG MING.
A la face l’énergie perverse se trompe souvent et va se localiser aux dents, les dents correspondent au méridien ZU YANG MING et non à CHEOU YANG MING.
Pour la symptomatologie du méridien distinct de CHEOU YANG MING
Il est décrit des odontalgies, dans les troubles du méridien distinct.
Dans la symptomatologie concernant les 5 organes et les 6 entrailles.
Il est décrit dans la chaleur de l’estomac carie dentaire gingivite et odeur fétide de la bouche.
Dans son exégèse du ZHEN JIU XUE, ROUSTAN indique :
Dans les syndromes d’organes et entrailles
Les odontalgies plénitude sont dues au feu de l’estomac WEI HUO.
Les douleurs vide ont leur origine au vide des reins CHEN XU.
Il ajoute que les douleurs feu de l’estomac sont généralement accompagnées de mauvaise haleine, de constipation, et les douleurs vide de reins, de fatigue et de dents branlantes.
On retrouve bien ainsi l’intégration d’une pathologie dentaire dans le cadre des grands syndromes d’organes et entrailles.
Il indique d’ailleurs plus loin, les caries ne sont pas seules responsables des odontalgies il faut effectuer un diagnostic précis, démêler les causes et les traiter.
La liste des recettes qu’il présente est extrêmement importante.
Dans l’exégèse du ZHENG JIU DA QUAN, ROUSTAN précise
Dans les syndromes des méridiens curieux.
Il est donné des douleurs dentaires pour le TOU MO , le JEN MO, le TAI MO,.
Dans les symptômes des LO MAI.
Il est donné pour celui de CHEOU YANG MING, des caries et douleurs dentaires en cas de plénitude, des sensations de froid aux dents en cas de vide
La dent est un fusible qui agit en deux temps
Il existe deux phases
La Ière infraliminale, subliminale correspond aux informations nociceptives non perçues sous forme douloureuses émanant de la loge dentaire à partir d’une aire afférente qui vont provoquer un recrutement douloureux anti-dromique à l’origine de la douleur projetée.
L’attitude antalgique qui se développe alors va faire intervenir un réflexe myotatique par la boucle Gamma qui va induire un spasme irréversible à l’origine d’un DIM qui va institutionnaliser le phénomène névralgique en rajoutant un facteur mécanique lésionnel.
Il s’agit alors de la phase supraliminale puisqu’un processus douloureux conscient perceptible se surajoute au phénomène purement réflexe initial avec des informations en retour correspondant à une douleur dont l’origine rachidienne devient objectivable cliniquement et spontanément perceptible.
Les deux phénomènes s’intriquent étroitement en un cercle vicieux et seul le traitement concomitant du foyer dentaire infraliminal et du foyer lésionnel mécanique rachidien permettra le dénouement.
De l’archétype au symbole.
Les troubles locaux strictement dentaires d’apparence liés à l’hérédité, aux anomalies congénitales, comme les dents manquantes, les défauts d’implantation, les inclusions dentaires sont des anomalies liées, de par leur caractère génétique, aux fonctions archétypielles auxquelles elles renvoient. Elles sont le fusible qui sautera pour organiciser, somatiser une maladie, spécialement au moment de la maturation psychologique de la puberté et de l ‘organisation symbolique du sujet mais également tout au long de la vie en se manifestant par un trouble général en fonction de cette symbolique ,sur telle ou telle cible organique.
Edentés
Presque tous les mammifères et même ceux que l’on appelle à tort, les édentés possèdent des dents ;
Celles ci sont implantées dans des alvéoles et comprennent une racine que surmonte une couronne.
Elles sont localisées sur les mâchoires où elles forment une rangée unique qu’elle soit continue ou discontinue.
Les dents sont rarement toutes semblables comme chez les édentés ou les dauphins et diffèrent les unes des autres suivant la place et la fonction qu’elles occupent.
Au maximum de complication existent les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires.
Le plus souvent, les mammifères ont successivement deux dentures, la première dite de lait et la deuxième dite définitive, au cours de la vie.