L’exception confirme la règle.
Expression proverbiale
La traduction du grec au latin a perverti le sens initial de la formule qui était « l’exception met la règle à l’épreuve »,ce qui veut dire qu’une règle ne doit pas souffrir d’exception car dans ce cas le concept qui la sous tend serait faux et l’on devrait donc se tourner vers un autre modèle explicatif , une autre théorie . Ainsi en médecine, suivant l’approche scientiste actuelle qui veut qu’elle obéisse à des règles objectivables et reproductibles comme dans les sciences dites exactes, l’existence d’exceptions doit elle faire remettre en cause la théorie communément admise.
Expression proverbiale
La traduction du grec au latin a perverti le sens initial de la formule qui était « l’exception met la règle à l’épreuve »,ce qui veut dire qu’une règle ne doit pas souffrir d’exception car dans ce cas le concept qui la sous tend serait faux et l’on devrait donc se tourner vers un autre modèle explicatif , une autre théorie . Ainsi en médecine, suivant l’approche scientiste actuelle qui veut qu’elle obéisse à des règles objectivables et reproductibles comme dans les sciences dites exactes, l’existence d’exceptions doit elle faire remettre en cause la théorie communément admise.
La médecine occidentale moderne comporte des délimitations floues et des contradictions internes dont on ne peut saisir l’ampleur ni comprendre la signification qu’en étudiant les aléas d’un processus historique long et compliqué.
Cause à effet
Les théoriciens du chaos déterministe ont établi que la pluralité et l’intrication des causes, produisant une cascade de réactions, elles-mêmes interactives, rendent illusoire la recherche d’une linéarité dans la relation de cause à effet dans les phénomènes complexes.
En biologie appliquée à la médecine, l’observateur soumet le sujet à l’interprétation de faits dont les causes souvent bien antérieures, ont créé, dans le microcosme qu’il constitue, des effets biologiques interprétables isolément, mais interagissant, pour constituer un enchaînement de réactions, dont il essaie de suivre le fil conducteur.
En médecine, la multiplicité des événements et leur complexité est telle que, chaque mécanisme est démontable et interprétable biologiquement, pris isolément, mais non représentatif de la réalité d’un individu rendu unique par son histoire et son conditionnement psychoaffectif.
Les modifications survenues à une personnalité complexe et unique chez qui les interrelations psychosomatiques et somato-psychiques sont dominantes, rendent inopérantes les modalités d’analyse qui ne font pas intervenir d’autre dimension que celle d’examens objectifs.
La reproductibilité du phénomène que présuppose l’analyse des paramètres de départ, est ainsi mise en défaut.
L’analyse de la symptomatologie d’un individu à un temps t va donc nécessairement, faire appel à l’interprétation de manifestations objectives, comme les examens complémentaires, en utilisant un référentiel à deux dimensions, la dimension temporelle étant occultée, car elle ne peut intervenir qu’à travers l’anamnèse donnée par le sujet lui-même.
La connaissance du passé pathologique et l’évolution des examens radiologiques par exemple, étant tronquée par la nécessaire absence de parallélisme des plans temporels du sujet et de l’observateur.
Quand bien même celui-ci renouvellerait-il fréquemment et dans un intervalle de temps suffisant les examens, la relation d’évolution de l’un par rapport à l’autre ne donnera qu’un aperçu non interprétable des phénomènes observés, la mise en perspective ne pouvant s’établir, le plan spatial de l’observateur étant forcément non superposable à celui du patient.
Toute une séméiologie est alors décrite.
Les relations de cause à effet ainsi que les hypothèses concernant les sens du phénomène morbide sont encore rendus d’autant plus difficiles que la maladie est plus «un modèle explicatif de la réalité qu’un élément constitutif de celle ci »
On peut cependant leur donner «une sorte d’existence objective potentielle qui détermine leur manifestations sous forme d’états pathologiques actualisés »
La médecine occidentale moderne «comporte des délimitations floues et des contradictions internes dont on ne peut saisir l’ampleur ni comprendre la signification qu’en étudiant les aléas d’un processus historique long et compliqué.
Vache sacrée
Le British Medical Journal appelle“ vache sacrée” un concept médical incontournable et pourtant discutable comme les promesses de biotechnologie, la médecine basée sur les preuves, la recherche de critère de «qualité ».
Preuves scientifique
L’AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) estime que seulement 10 à 20 % des activités et décisions médicales sont effectivement fondées sur les preuves scientifiques, d’après SIMPSON L. au vu de l’étude réalisée avec 12 centres universitaires des Etats Unis.
Champ d’investigation de l’observateur.
Les possibilités d’observation d’un phénomène pathologique reposent sur la concomitance temporelle des constations cliniques objectives, des données de l’anamnèse, et des examens para-cliniques qui substituent aux limites sensorielles de l’observateur celles d’appareils aptes à percevoir des constantes ou des variations de constantes hors de sa portée.
Le phénomène pathologique évolue pour son propre compte dans une dimension différente sur le plan spatial et temporel de celle de l’observateur dont le champ d’investigation est restreint au temps de celle ci.
L’expérience est modifiée par l’expérimentateur
Sa compréhension de l’évolutivité d’une maladie passe par la référence aux conditions antérieures des observations précédentes et aux conclusions qu’il en tirera.
Ainsi, toutes les variations intercurrentes non enregistrables en continu lui échapperont obligatoirement.
Les variations des paramètres perceptibles par le sujet seulement devront passer par leur verbalisation subjective.
Chaque époque est forte de ses certitudes mais jamais aucune n’avait comme celle qui nous est contemporaine poussé la prétention idéologique jusqu’à la négation du bien fondé de la plainte du malade en lui opposant l’absence de possibilité d’ «objectiver » celle ci.
Tout comme pour les marqueurs d’une maladie, repérables et mesurables objectivement, souvent au niveau sanguin, il existe un aboutissement syllogistique de raisonnement :
S’il y a une anomalie instrumentalement visible, c’est l’explication de la maladie.
S’il n’y a pas de lésion instrumentalement visible, il n’y a pas de maladie .
En biologie appliquée à la médecine, l’observateur soumet le sujet à l’interprétation de faits dont les causes souvent bien antérieures, ont créé, dans le microcosme qu’il constitue, des effets biologiques interprétables isolément, mais interagissant, pour constituer un enchaînement de réactions, dont il essaie de suivre le fil conducteur.
En médecine, la multiplicité des événements et leur complexité est telle que, chaque mécanisme est démontable et interprétable biologiquement, pris isolément, mais non représentatif de la réalité d’un individu rendu unique par son histoire et son conditionnement psychoaffectif.
Les modifications survenues à une personnalité complexe et unique chez qui les interrelations psychosomatiques et somato-psychiques sont dominantes, rendent inopérantes les modalités d’analyse qui ne font pas intervenir d’autre dimension que celle d’examens objectifs.
La reproductibilité du phénomène que présuppose l’analyse des paramètres de départ, est ainsi mise en défaut.
L’analyse de la symptomatologie d’un individu à un temps t va donc nécessairement, faire appel à l’interprétation de manifestations objectives, comme les examens complémentaires, en utilisant un référentiel à deux dimensions, la dimension temporelle étant occultée, car elle ne peut intervenir qu’à travers l’anamnèse donnée par le sujet lui-même.
La connaissance du passé pathologique et l’évolution des examens radiologiques par exemple, étant tronquée par la nécessaire absence de parallélisme des plans temporels du sujet et de l’observateur.
Quand bien même celui-ci renouvellerait-il fréquemment et dans un intervalle de temps suffisant les examens, la relation d’évolution de l’un par rapport à l’autre ne donnera qu’un aperçu non interprétable des phénomènes observés, la mise en perspective ne pouvant s’établir, le plan spatial de l’observateur étant forcément non superposable à celui du patient.
Toute une séméiologie est alors décrite.
Les relations de cause à effet ainsi que les hypothèses concernant les sens du phénomène morbide sont encore rendus d’autant plus difficiles que la maladie est plus «un modèle explicatif de la réalité qu’un élément constitutif de celle ci »
On peut cependant leur donner «une sorte d’existence objective potentielle qui détermine leur manifestations sous forme d’états pathologiques actualisés »
La médecine occidentale moderne «comporte des délimitations floues et des contradictions internes dont on ne peut saisir l’ampleur ni comprendre la signification qu’en étudiant les aléas d’un processus historique long et compliqué.
Vache sacrée
Le British Medical Journal appelle“ vache sacrée” un concept médical incontournable et pourtant discutable comme les promesses de biotechnologie, la médecine basée sur les preuves, la recherche de critère de «qualité ».
Preuves scientifique
L’AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) estime que seulement 10 à 20 % des activités et décisions médicales sont effectivement fondées sur les preuves scientifiques, d’après SIMPSON L. au vu de l’étude réalisée avec 12 centres universitaires des Etats Unis.
Champ d’investigation de l’observateur.
Les possibilités d’observation d’un phénomène pathologique reposent sur la concomitance temporelle des constations cliniques objectives, des données de l’anamnèse, et des examens para-cliniques qui substituent aux limites sensorielles de l’observateur celles d’appareils aptes à percevoir des constantes ou des variations de constantes hors de sa portée.
Le phénomène pathologique évolue pour son propre compte dans une dimension différente sur le plan spatial et temporel de celle de l’observateur dont le champ d’investigation est restreint au temps de celle ci.
L’expérience est modifiée par l’expérimentateur
Sa compréhension de l’évolutivité d’une maladie passe par la référence aux conditions antérieures des observations précédentes et aux conclusions qu’il en tirera.
Ainsi, toutes les variations intercurrentes non enregistrables en continu lui échapperont obligatoirement.
Les variations des paramètres perceptibles par le sujet seulement devront passer par leur verbalisation subjective.
Chaque époque est forte de ses certitudes mais jamais aucune n’avait comme celle qui nous est contemporaine poussé la prétention idéologique jusqu’à la négation du bien fondé de la plainte du malade en lui opposant l’absence de possibilité d’ «objectiver » celle ci.
Tout comme pour les marqueurs d’une maladie, repérables et mesurables objectivement, souvent au niveau sanguin, il existe un aboutissement syllogistique de raisonnement :
S’il y a une anomalie instrumentalement visible, c’est l’explication de la maladie.
S’il n’y a pas de lésion instrumentalement visible, il n’y a pas de maladie .