Homme instrumental...instrumentalomes
  • Accueil
  • Algies d'origine rachidienne
    • Névralgies conflictuelles lombaires
    • La sciatique
    • Névralgies conflictuelles du thorax du cou et du membre supérieur
    • NCB rares
    • Névralgies conflictuelles de la tête
    • Otalgies rapportées
    • Rachialgies discales dites communes
    • Rachialgies non disco vertébrales de l'adulte
    • Rachialgies non disco vertébrales de l'enfant
    • Le débouché thérapeutique
    • Les manipulations
  • La posturologie
    • Biomécanique
    • L'appareil oculomoteur
    • Les apports de la traumatologie
    • Les apports de la neurologie
    • Les apports de la pathologie dentaire
    • Dent réflectogène
    • Toxicité des métaux lourds
    • Perturbations occlusales
    • La somatométrie canon.
  • Le détours de la méthode expérimentale
    • Phénomène de type ondulatoire.
    • La théorie de Corman
    • Fortuitomes
  • A propos
    • Références bibliographique
    • Index des noms propres
    • Contact

Le foyer nociceptif infraliminaire

Foyer nociceptif infraliminaire

Le foyer nociceptif infraliminaire crée une douleur par le  recrutement cervico-brachial.

Que la lésion tissulaire initiale soit au niveau de l’ATM, secondaire à un trouble dentaire ou général, voire primitif ou odontostomatologique, elle 
envoie des messages infraliminaires par les nerfs afférents dont la saturation provoque le recrutement cervico-brachial par inondation d’informations antidromiques aboutissant à des phénomènes algiques et fonctionnels dans l’ensemble du territoire dont la conséquence immédiate est une attitude vicieuse, trouble de posture local, aboutissant rapidement à la constitution d’un DIM.

Il existe 3 niveaux d’amplification de la douleur :

·      L’extension au tissu sain par inflammation neurogène liée au médiateur algogène

·      La sensibilisation centrale par stimulation des nerfs afférents

·      La diminution d’efficacité des voies inhibitrices descendantes

Celui-ci par intervention du réflexe myotatique verrouille le cercle vicieux en créant un blocage secondaire qui rajoute une composante névralgique cervico-brachiale mécanique.

Le trapèze en contracture réflexe du fait de la douleur cervicale, exerce une pression sur les nerfs occipitaux d’ARNOLD et 1er  nerf cervical, à l’endroit où ils pénètrent dans le muscle à la base du crâne.

Il s’établit alors un cercle vicieux douleur-contracture.
Photo
  Les informations issues de la cavité buccale sont convoyées par une des branches du trijumeau qui passe par le ganglion de GASSER, puis pénètre par sa racine sensitive dans le tronc cérébral.

Par le prolongement central des récepteurs périphériques, les nocicepteurs pénètrent dans le complexe sensitif du trijumeau.

La douleur ne résulte pas toujours d’un excès de stimulation, mais découle dans certaine maladies d’une levée des inhibitions ;

C’est le cas des douleurs de désafférentation et plus généralement des douleurs neurogènes suivant la section d’un nerf comme dans les amputations ou les alcoolisations du ganglion de GASSER.

Il peut exister des modifications de longue durée jusqu'à plusieurs semaines de l’excitabilité neuronale.

Il s’agit de phénomène d‘empreinte douloureuse.

Photo
La  douleur de la névralgie cervico-brachiale Une lésion du tissu dentaire infra-clinique insuffisamment nociceptive pour être perceptible  cliniquement, va néanmoins provoquer une stimulation des nerfs afférents, par le mécanisme de la sensibilisation centrale qui va créer un arc réflexe médullaire  provoquant des contractures musculaires réflexes elles-mêmes à l’origine d’un trouble postural d’étage ou d’un D.I.M.

Les médiateurs algogènes sécrétés par la lésion tissulaire vont provoquer une extension aux tissus sains par  inflammation neurogène qui pourra devenir patente.

La mise en jeu des systèmes inhibiteurs descendants en sera modifiée, la nociception moins inhibée permettra la manifestation douloureuse dans le territoire concerné par l’arc réflexe.

Cette sensation douloureuse inhibera d’autant plus la lésion initiale dans ses manifestations la rendant d’autant moins sensible et d’autant plus difficile à mettre en évidence par la relative insensibilité qui lui est ainsi conférée.
Sous traitement.Le phénomène initial sera d’autant plus passé sous silence que le traitement aura permis le cas échéant, une disparition totale de la douleur locale sans néanmoins pouvoir empêcher la stimulation infra-clinique des nerfs afférents qui induisent  le processus algogène réflexe projeté.

Chlorure d’éthyle

Certaines manipulations sur les dents parodontosiques ou faisant suite à une obturations de racines créent instantanément une douleur qui peut disparaître en quelques secondes en gelant la joue.

L’anesthésie gingivale pour extraire les dents lactéales se fait avec un jet de fluoro-éthane.

Une pâte d’obturation de racines formo-iodo-thymolée avec addition de cortisone, mise au point  dans les années 60, par l’auteur, a rendu rarissime les crises douloureuses succédant aux obturations de racines, liées à un phénomène irritatif neuro-vasomoteur provoqué au moment même de l’obturation et inhibé par l’action anesthésique ou par la cortisone.

La pâte devenue dure est imperméable au milieu interne et au souvenir de la cavité pulpaire.

Dans les algies faciales,

90 % des patients sont fonctionnels  et dans la majorité des cas, en rapport avec un syndrome dépressif.

Photo
Photo

 Les zones phrénologiques au XIX ème Siècle

La phrénologie a été créée par CASPAR- SPURZHEIM  à la suite des études de GALL F.J. qui avait créé la crâniologie.

Il a depuis été établi qu'il n'existe aucune relation entre les zones  du crâne  et de la face, et une quelconque pathologie , mais les auteurs de la théorie de la phrénologie avaient clairement pressenti une corrélation entre l'extrémité céphalique et les manifestations pathologiques à distance:cette corrélation se fait par la dent.
Photo
La pelade.

Il s’agit d’une alopécie localisée intéressant une zone restreinte du cuir chevelu de la barbe, de la moustache et parfois même des sourcils.

Elle peut être due à un phénomène dentaire aigu mais elle est le plus souvent consécutive à un trouble chronique comme une affection apicale, un kyste ou une inclusion dentaire le plus fréquemment la canine supérieure.

L’origine gingivo-alvéolaire est la plus fréquente.

Elle apparaît 15 jours à 3 mois après le début de la symptomatologie dentaire.

Elle siège du même côté du crâne et correspond à une zone déterminée en fonction de la dent en cause.

Photo

Zones de la localisation de la pelade et du sycosis en fonction de la dent réflexogène et par rapport aux territoires d’innervation sensitive


La pelade vulgaire est une plaque d’alopécie unique ou multiple qui se constitue en quelques jours, mesure de 10 à 50 mm.

La pelade ophiasique, se déroule «comme les anneaux d’un serpent », à la limite des cheveux.

La pelade décalvante conduit à la perte totale non seulement des cheveux mais des sourcils, des cils, et de l’ensemble du système pileux.

Les pelades d’origine dentaire peuvent être dues à un phénomène dentaire aigu mais sont le plus souvent consécutives à un trouble chroniques, comme les infections apicales, les kystes, les inclusions dentaires spécialement celles de la canine supérieure.

Pour ROUSSEAU-DECELLE, l’origine est gingivo-alvéolaire.

Elle apparaît 15 jours à 3 mois après la crise dentaire, siège du même côté du crâne, et correspond à une zone déterminée en fonction de la dent en cause

Les accidents peladiques  s’accompagnent d’hyperesthésies cutanées, de douleurs à la pression aux points de VALLEIX d’érythrose faciale, et d’hyperthermie buccale et cutanée homolatérales.

Tous les types de pelades y compris la forme décalvante peuvent avoir une origine dentaire.

Canitie.

Il s’agit du blanchiment brutal, localisé au complet des cheveux, se déclenchant chez des sujets présentant des troubles sympathico-endocriniens à la suite d’une émotion violente ou d’une irritation dentaire, suivant les aires peladiques.








Cartographie réflexe


La localisation de la pelade et du sycosis en fonction de la dent réflexogène et par rapport aux territoires d’innervation sensitive répond à des critères anatomiques précis.

A partir des zones établies par ROUSSEAU et notre expérience radio-clinique, nous avons établi une cartographie de la localisation de la pelade et du sycosis en fonction de la dent réflexogène et par rapport aux territoires d’innervation sensitive.

Cette cartographie vaut aussi pour les céphalées localisées d’origine cryptique dentaire.

Photo
DENTS DE SAGESSE


La péri-coronarite

désigne l’infection de la cavité péricoronaire de la dent de sagesse et de ses parois.

C’est le plus fréquent des accidents infectieux pouvant revêtir 3 formes anatomo-pathologiques :


Aiguës congestives

Aiguës suppurées

Chroniques

Complications muqueuses


L’inflammation peut s’étendre à la muqueuse de voisinage avec pour accident typique la stomatite odontiasique qui s’accompagne de douleurs irradiant à l’oreille et au pharynx.

Complications cellulaires

Les phlegmons circonscrits avec comme forme la plus classique, le phlegmon masséterin.

Les phlegmons diffus avec particulièrement l’angine de LUDWIG ou phlegmon diffus du plancher buccal, les phlegmons diffus de la face et les phlegmons ligneux du cou.

Complications ganglionnaires : il s’agit soit de l’adénite simple subaiguë ou chronique soit de l’adénite suppurée voire d’un adéno-phlegmon ou périadénite suppurée.

Complications osseuses : il s’agit soit de l’ostéite aiguë circonscrite, soit de l’ostéite aiguë diffusée.

La région d’évolution de la 3ème molaire par sa contiguïté avec le nerf alvéolaire dentaire inférieur est très réflexogène  et l’irritation produite par la migration de la dent de sagesse à travers l’os et la muqueuse peut provoquer des troubles sensitifs, moteurs, sensoriels, voire sécrétoires et des pelades.

Les troubles nerveux

Des troubles réflexes, à distance, essentiellement  spasmodiques musculaires comme le torticolis sont très fréquents.

Le syndrome de SLUDER associe congestion oculaire, larmoiement et rhinorrhée.

Les troubles sensitifs

Ils sont à type de paresthésie ou hypoesthésie plus ou moins accompagnés de douleurs irradiantes.

Les troubles moteurs sont représentés par un trismus, des spasmes faciaux, un blépharospasme, une baisse de l’acuité auditive, des bourdonnements d’oreille, des sensations vertigineuses, des atteintes des nerfs moteurs oculaires.

Les troubles tumoraux

Ils sont dus à la dégénérescence kystique du sac coronal qui peut en augmentant de volume repousser le germe en profondeur.

 

Les troubles mécaniques.

Ils ont pour origine la malposition du germe qui peut-être en mauvaise inclinaison en inclusion avec une dent totalement à l’intérieur de l’os, ou en enclavement  où elle apparaît partiellement dans la cavité buccale en restant bloquée en malposition.

Ils peuvent entraîner un déplacement des dents par poussée latérale, retentir sur l’articulé dentaire et l’ATM.


Les troubles infectieux

Il n’en existe généralement pas pour une dent complètement incluse.

Les accidents concernent presque exclusivement les dents mandibulaires et essentiellement enclavées en désinclusion.

S’il existe un trismus de complication, l’infection est grave et peut être un point de départ à une broncho-pneumopathie spécialement lorsqu’elle survient dans le cadre d’une leucémie aiguë myéloblastique.

Les troubles généraux.








La dent joue le rôle d’épine irritative dans la zone trijéminale.

Des plaques de pelade.

Des troubles digestifs de type constipation et nausées.

Des asthénies et des insomnies.






Photo

Voies anatomiques de l’otalgie projetée à partir de l’oro-pharynx

Innervation

Les dents étant innervées par deux branches du trijumeau, on peut comprendre qu’une douleur dentaire puisse être ressenti comme venant du maxillaire tout entier, mais pas la raison pour laquelle un point pathologique dentaire détermine une douleur intéressant le territoire des 3 branches à la fois, mimant tantôt une migraine, tantôt une algie vasculaire de la face.

Synalgies dentaires

Les irritations dentaires peuvent entraîner des troubles sensitifs avec hyperesthésie des troncs nerveux, des phénomènes algiques, oculaire ou auriculaire, des céphalées, l’algie se situant à distance de son point d’origine.


Cliquer ici pour modifier.
Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.